Procès Colonna

Désolé quand on s'abaisse si bas, il faut s'attendre à se faire comparer à ce qu'on est devenu. S'il y avait la peine de mort, Yvan aurait été exécuté sans aucun sentiment. Donc....
En parlant d'affaire Dreyfuss, je pèse mes mots. C'es le même cas, condamné pour raison d'état pour cause d'origine. On assiste depus quelques temps au réveil d'une campagne anti-corse, dont l'affaire Colonna est un épisode particulièrement marquant. Toujours avec cette même droite nationaliste et antidémocrate. En ce sens l'UMP est bien l'héritier des Deroulède, Boulanger et Maurras, oui Maurras. Même discours xénophobe (cf campagne électorale), même conservatisme sociale, même soutien au grand capital, même appui sur l'armée, la police et les magistrats.
Petit détail : en droit Stagnara soulève un point important : les aveux des co-mis en examen ne sont pas recevables comme preuves de culpabilité, ainsi en a décidé la cour de cassation et la justice européenne.

ghjattuvolpa a écrit:

On assiste depus quelques temps au réveil d'une campagne anti-corse, dont l'affaire Colonna est un épisode particulièrement marquant. Toujours avec cette même droite nationaliste et antidémocrate. En ce sens l'UMP est bien l'héritier des Deroulède, Boulanger et Maurras, oui Maurras. Même discours xénophobe (cf campagne électorale), même conservatisme sociale, même soutien au grand capital, même appui sur l'armée, la police et les magistrats.

Autant je critique ouvertement ce verdict ésotérique, autant je ne suis pas d'accord avec la campagne anti-corse. Entre le cul de l'âne et celui de la poule il y a une sacré distance. Pourquoi toujours vouloir diluer les problèmes dans un seul ? En faisant comme ça, tu donnes raison à Sarko qui fait la même chose.

Une campagne anti-corse?
Chaque fois que je parle de la Corse, on me fait remarquer que je n'y vis pas et que je suis donc dans l'incapacité de comprendre ce qui s'y passe. Là, j'imagine que la campagne dont il est question se déroule sur le continent.Où je vis. Et je ne vois rien de tel. Pas de Drumont pour insulter ma communauté, pas de brûlots incendiaires dans la presse amalgamant les actes de quelques uns à la communauté toute entière. Le racisme qui monte en France continentale est dirigé contre les non-européens et je n'ai pas l'impression qu'il soit autrement en Corse de ce point de vue.
Conservatisme social, soutien au grand capital..oui sans nul doute. Puisqu'on en est à se dire les choses de façon claire, je cherche encore en Corse ( résultats électoraux ) le rejet de cette politique de droite et quand je me réfère au programme nationaliste (si tant est qu'on le trouve), je cherche ce qui en fait un programme ne serait ce que social-démocrate.
En revanche, en réclamant par exemple la libération de tous les condamnés, y compris ceux qui ont avoué et ne nient pas, il y a confiscation de la communauté et un risque cyniquement assumé de faire croire que tous les Corses sont solidaires y compris des assassins . Au nom de qui est ce qu'ils parlent?

Je suis assez d'accord avec ton analyse Antone.

Il n'y a pas de campagne anti Corse sur le Continent ça relève plus du fantasme que de la réalité, mais vu de l'ile quand on y habite je conçois qu'on puisse éventuellement croire à une telle campagne à travers l'image que te renvois certains médias.

La Corse fait recette et fait vendre dans les médias c'est indéniable, donc ils en parlent et plutot sous le coté "sensationnel" avec l'assimilation nationalistes égale dangereux terroristes chez certains.
il y aura toujours des donneurs de leçons comme Christophe Barbier et d'autres qui font de l'anti Corsisme primaire aprés de la à parler de campagne anti Corse Ghjattu, je pense sincèrement que c'est pas le cas et il y a sur le Continent beaucoup de gens non Corses assez intelligents pour faire la part des choses, j'en rencontre chaque jour.

le procès Colonna pose en lui même des problèmes d'ordre moral et juridique.
Le fait de mettre la communauté corse au milieu, en disant qu'à travers Colonna, c'est elle qu'on condamne est une manoeuvre de mauvais aloi.
Un type interviewé l'autre jour disait " c'est un corse, coupable ou innocent il faut qu'il sorte"
Le pire des raisonnements qui renvoie les esprits faibles à une vision caricaturale de ce que nous sommes.

https://www.dailymotion.com/baudrelle102/video/x3px1y_webcam-1197282052953_events

un autre

Je déterre quelque chose, là?

Parlons du racisme anto corse, il n'est certe pas très flagrant, mais il existe bel et bien, il y a toujours ce petit relent colonialiste dans les discours que l'on peux entendre et lire régulièrement, j'ai pour ma part déjà entendu des propos racistes contre les Corse, dois je rapeller les propos d'eddy Mitchell "la corse est une ile de crétin' faut il ignorer que les fontionnaires de catégorie A en Corse sont majoritairement continentaux, la question est pourquoi ? J'ai pu constater à deux repprises qu'a compétence égal des nons Corses ont été recrutés !!! Quelle perspétives pour les jeunes diplomés dans ses conditions ????

Sinon regardez les Dessins animés les Gangstères ont systèmatiquement l'accent Corse !!!

Citation :

Lettre de demande de droit de réponse envoyée au Figaro à propos du procès Colonna

Par FIDH le dimanche 1 mars 2009, 13:29 - Carte blanche



Monsieur le Directeur de la rédaction,

C’est avec stupéfaction que la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et ses chargés de mission, observateurs au procès d’Yvan Colonna, ont pris connaissance, dans le numéro du Figaro daté des samedi 28 février – dimanche 1er mars 2009, d’un passage de l’article de votre collaborateur Monsieur Stéphane Durand-Souffland intitulé « La défense de Colonna se déchaîne contre le président des assises ».

Par conséquent, et en application des dispositions de l’article 13 de la Loi du 29 juillet 1881 sur le droit de la presse, la FIDH, gravement mise en cause, entend exercer son droit de réponse et vous demande donc d’insérer dans le prochain numéro de votre journal le texte suivant :

« Rendant compte de l’audience du procès d’Yvan Colonna du 27 février 2009 dans l’après midi et du retrait de la Cour à l’occasion d’une suspension, votre journaliste, Monsieur Stéphane Durand-Souffland, écrit textuellement dans l’article de votre journal daté des 28 février et 1er mars : « Dans la salle, côté partisans de l’accusé, éclate un tonnerre d’applaudissements nourris, entre autres, par les trois observateurs « neutres » de la Fédération internationale des droits de l’Homme ».

La Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), dont la crédibilité est ainsi gravement mise en cause, tient à souligner qu’au moment de cet incident, et exceptionnellement, aucun des trois membres de la mission d’observation judiciaire de la FIDH ne se trouvait dans la salle d’audience. Il va de soi par ailleurs que ces observateurs, en conformité avec la déontologie de la FIDH, sont tenus à une obligation de réserve exclusive de toute manifestation publique pendant les audiences et ils n’ont en outre communiqué d’aucune manière depuis le début du procès. Ainsi, le propos de votre journaliste tendant à discréditer la mission de la FIDH est totalement faux et particulièrement malveillant.

La FIDH rappelle qu’elle est indépendante de toutes les parties, que ses observateurs suivent le procès d’Yvan Colonna en toute objectivité, avec le seul souci de rechercher si les débats se déroulent dans le respect des principes qui régissent le droit à un procès équitable, notamment quant aux conditions d’impartialité indispensables à la sérénité de la justice.

Ce n’est qu’à la fin du procès que la FIDH fera connaître ses conclusions. »

Je vous remercie d’accuser réception du présent e-mail et de confirmer que votre journal fait bien le nécessaire dans le sens demandé.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur de la rédaction, l’expression de mes sentiments distingués.

Patrick Baudouin Président d’honneur de la FIDH Avocat à la Cour d’appel de Paris Coordinateur du Groupe d’action judiciaire de la FIDH Responsable de l’organisation de la mission de la FIDH au procès Colonna

Le droit de réponse a été publié dans le Figaro, quelques jours après.

A coté de ça, après l'amélioration subite de l'état de santé de Lebbos et l'arrivée top-synchro des écoutes téléphoniques jamais versées au dossier en 11 ans de procédure juste après le départ de la défense, voilà un autre protagoniste de taille victime d'indisposition...

http://www.mediapart.fr

Citation :

Procès Colonna : le juge Bruguière se défile
16 Mars 2009 Par Georges de Furfande

Le procès Colonna tourne à la pantalonnade. Le juge Bruguière, qui a été le principal juge d'instruction chargé de l'affaire, a envoyé un certificat médical. Après le certificat médical du policier accusateur Lebbos, qui avait produit un certificat d'un psychiatre attestant son "état anxio-dépressif sévère" ( qui ne l'a plus empêché de témoigner une fois qu'il a su qu'il ne serait pas confronté aux avocats de Colonna), c'est le juge Bruguière qui produit un certificat médical indiquant qu'il est hors d'état de témoigner. Les avocats de la partie civile, qui avaient cru bon de sous entendre à propos de témoignages favorables à la défense qu'ils s'expliqueraient par des pressions venant de la famille Colonna vont elles expliquer cette absence par des pressions de la défense sur le juge Bruguière?!

Madame Dati ce week end s'est insurgée contre des «propos inadmissibles qui mettent gravement en cause l'impartialité de la justice», indiquant dans un communiqué manifestement préparé par son agence de communication très active en ce moment. «Quelle que soit la cause que l'on défend, il est intolérable de jeter d'une façon aussi outrancière le discrédit sur l'institution judiciaire et de bafouer de la sorte l'honneur des juges qui exercent leur office au nom du peuple français», dit-elle. Elle a parfaitement raison : les avocats de la défense doivent laisser l'institution judiciaire se discréditer toute seule, elle le fait parfaitement bien et l'honneur des juges est aussi apparent que celui des membres de la commission de déontologie.

Citation :

son "état anxio-dépressif sévère

Avec le patronyme qu'il se traîne , tu m'étonne