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 Procès Colonna

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Pascual Garrido
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyJeu 6 Déc - 10:50

Speranza a écrit:
Ce qui m'étonne c'est le fait que l'on veuille créer un "éléctrochoc" dans une Ile déjà survoltée, per une volta j'ampère mon latin.

je sors merci

non tu peux rester... elle est très bien... Procès Colonna - Page 7 Lechecu2
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Speranza
Reynald Pedros
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyJeu 6 Déc - 15:30

Pour abonder dans le sens de tes "théories du complot", il parait que le commanditaire du crime serait le directeur d'EDF qui voulait créér un climat électrique sur l'Ile. clown
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ShynaPenneteau
David Faderne
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyVen 7 Déc - 10:59

Un article du journal Le Figaro, daté du 07 / 12 / 07 :

L´emploi du temps de Colonna décortiqué

JUSTICE La cour d´assises a tenté de comprendre hier ce qu´avait fait l´accusé le jour de l´assassinat du préfet.

LE MEILLEUR alibi d´Yvan Colonna, c´est qu´il n´en a pas, proclament en substance ses avocats. Il est vrai que cette démonstration par le vide n´est pas absurde.

Le 21 mai 1999, le « noyau dur » des membres du commando qui, le 6 février 1998, assassina le préfet Érignac, est interpellé. Pierre Alessandri, Didier Maranelli et Alain Ferrandi sont des amis du berger de Cargèse. Bientôt, mais il ne peut pas le deviner, les deux premiers le désigneront comme le tireur. Que fait Yvan Colonna ? Rien de spécial. « J´ai vaqué à mes occupations », déclare-t-il aux assises de Paris, entre bergerie et livraisons à Ajaccio. Il retire 30 000 francs en liquide, mais il explique que l´argent était destiné à sa compagne, dont le commerce était en difficulté.
Le samedi 22, dans Le Monde daté 23-24, paraît un article qui le désigne parmi d´autres comme suspect potentiel non encore interpellé. Que fait Yvan Colonna ? Rien de spécial. Ou plutôt, si : il reçoit une équipe de TF1 le soir même, à Cargèse et, accompagné de son frère Stéphane et de leur beau-frère, il nie toute implication. Puis, le trio partage des pizzas avec les journalistes. Le dimanche 23, la police se présente à 6 heures à la porte du domaine familial. Que fait Yvan Colonna ? Lui seul le sait. À l´en croire, il est monté « aux chèvres » très tôt, vers les 3 heures, comme à son habitude. Interrogés, ses proches déclarent qu´ils l´ont vu à Cargèse le 6 février 1998 entre 19 h 30 et 20 heures, ce qui rend peu crédible sa présence à Ajaccio à 21 heures, au moment où le préfet tombe sous les balles. Cela ne cadre pas, avec les dires des couples Maranelli et Alessandri. Ces témoins très proches sont également formels : l´accusé était aussi « au village » le 7 février au matin.

Le rôle du « clan »

La défense note que si sa famille avait voulu lui fournir un alibi, il ne lui coûtait pas grand-chose d´affirmer qu´il était là à 21 heures, ce qui serait plus déterminant. De surcroît, elle insiste sur le fait que son frère Stéphane (soupçonné quelque temps et définitivement mis hors de cause) a toujours dit qu´il n´avait pas vu Yvan Colonna ce soir-là, ce qui ne cadre guère avec un complot du « clan » pour sauver l´un des siens. Ce n´est qu´en redescendant de la montagne qu´Yvan Colonna, apprenant qu´il est l´homme le plus recherché de France, aurait décidé d´y remonter. Pour quatre ans, cette fois-ci.

STÉPHANE DURAND-SOUFFLAND


Un article du journal Nice-Matin, daté du 07 / 12 / 07 :

La cour d´assises serre la focale

On le sait depuis le départ. Aucun élément matériel ne permet d´impliquer directement Yvan Colonna dans l´assassinat du préfet de Région Claude Erignac. A commencer par le logiciel, révolutionnaire au moment des faits, dit de la « téléphonie » qui a détecté deux des auteurs principaux aujourd´hui condamnés. Dès lors, c´est avant tout à travers le prisme de la parole humaine que la manifestation de la vérité doit apparaître pour innocenter ou condamner Yvan Colonna. Aussi bien celle des membres du commando qui le mettront longtemps en cause que celle des témoins, dont la famille fait bloc pour le situer à Cargese la nuit du 6 février 1998. Et hier, justement, le procès s´est intéressé à cette substance immatérielle indissociale d´un crime : l´alibi.

De la psychologie de la fuite

Pas entièrement satisfait de ses explications de la veille, ce qu´il met au compte d´une fatigue bien compréhensible, le berger de Cargese va revenir sur l´état d´esprit qui est le sien les jours qui précèdent sa fuite. Mais cette fois, il se place délibérément dans la peau de l´assassin pour tenter de convaincre la cour que son comportement, après la première vague d´interpellations du 21 mai, n´est pas celui d´un coupable : « Si j´étais impliqué, je devrais m´inquiéter, solliciter ma femme, mes proches pour me constituer un alibi, comme l´ont fait les personnes aujourd´hui condamnées. Il n´y avait rien de plus facile pour moi. D´autre part, pourquoi attendre le 23 mai pour me mettre au vert alors que depuis deux jours, je sais qu´il y a des gens interpellés. Au lieu de fuir, je continue de vaquer normalement à mes occupations... »

Le président Dominique Coujard a parfaitement assimilé les sentiments que Colonna veut lui faire partager, mais il creuse un peu plus dans ce tunnel psychologique dont le bout est la cavale : « Coupable ou innocent, la décision de partir est une décision lourde de conséquences. On peut comprendre le délai de réflexion car il est difficile de rompre avec son environnement. Et tant que la décision n´est pas prise, ça ne me choque pas qu´on ait un comportement normal ». La nuit du 6 février 1998, Yvan Colonna est à Cargese, dixit ses proches. Son père, Jean-Hugues Colonna et sa tante, Josette Colonna, une vieille dame alerte de 82 ans, font en gros le même récit : « Yvan a quitté la propriété aux environs de 20 heures ». On lui propose de dîner à la maison mais il répond à ses parents qu´il doit garder son fils de 8 ans Ghjuvan-Battista car sa compagne va partager une soirée crêpes avec des copines dans un bar du village. Si c´est vrai, Colonna n´a pas été embarqué vers 17 h 30 par Didier Maranelli pour se rendre à Ajaccio comme le soutient l´accusation sur la foi des aveux du commando.

A la barre, un policier raconte que le patron de l´enquête, Roger Marion, est fou de rage, « comme souvent », par les propos de la famille recueillis le 23 mai. Du coup, trois jours après, papa Jean-Hugues et tata Josette sont placés en garde à vue. Cette dernière explique que les inspecteurs veulent coûte que coûte lui faire changer son témoignage. De guerre lasse, insiste-t-elle, elle les module : « Il semble qu´Yvan soit passé beaucoup plus tôt. Je ne suis pas affirmative. En février, la nuit tombe très vite ».

Pierette Serreri, la compagne d´Yvan, réitère devant la cour ce qu´elle a toujours déclaré : elle n´a vu Yvan ni à son départ de la maison, après 20 heures, pour sa soirée crêpes, ni à son retour après minuit. « Seulement le lendemain » en fin de la matinée.

- Le président Coujard : « Alors, M. Colonna, qu´est-ce que vous avez fait ce soir-là ? »

- Yvan Colonna : « C´était un soir comme un autre. Je suis allé à la bergerie traire et nourrir les bêtes. Puis, je suis redescendu chez ma tante prendre ma douche et embrasser ma grand-mère. Dans mon esprit, je devais garder mon fils mais j´ai trouvé porte close. J´étais en rogne contre ma femme et je suis remonté dormir à la bergerie où il y a toutes les commodités ». Bien sûr, le ministère public et la partie civile ne le croient pas.

Finalement, la seule certitude de la journée, c´est que le préfet Marion pête souvent un câble.

Un article du journal LeDauphiné Libéré (Edition de Grenoble), daté du 07 / 12 / 07 :

PROCÈS D´YVAN COLONNA : La cour en Corse, ce sera dimanche

Le parquet général l´a annoncé hier: la cour d´assises spéciale de Paris, qui juge Yvan Colonna, accusé de l´assassinat de Claude Erignac, se transportera dimanche en
Corse. Ce sera précisément en début d´après-midi à la gendarmerie de Pietrosella (Corse-du-Sud), cible d´une attaque en septembre 1997 - dont Yvan Colonna est également accusé -, puis à Ajaccio, jusqu´à la rue Colonel d´Ornano où le préfet de Corse a été assassiné le 6 février 1998. Les sept juges et leur suppléante, les avocats des parties civiles et de la défense, ainsi que les deux avocats généraux s´y rendront en avion militaire, dans le même appareil que l´accusé.

Son emploi du temps est passé au crible lors du procès

Il ne s´agira pas d´une reconstitution mais d´un simple transport, sorte de visite des lieux, demandé par les quatre avocats du berger. En attendant de retourner sur son île qu´il n´a pas vue depuis son arrestation en juillet 2003, l´accusé a vu hier sa famille faire bloc derrière lui. Tour à tour, son père Jean-Hugues et sa tante Josette ont assuré que, le soir du drame, ils l´avaient vu revenir de sa bergerie vers 19h30, et quitter le domaine familial vers 20 h.

REPÈRES: CE QUE CE TRANSPORT IMPLIQUE
- Sur le plan juridique, l´opération n´est qu´une simple poursuite des débats de l´audience à l´extérieur des murs du tribunal.
- L´interdiction de tout enregistrement de son ou d´image prévue par l´article 38-ter de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, s´applique ainsi de la même manière dès l´ouverture de l´audience.
- Le transport se fera à huis clos.
- Un périmètre de sécurité sera installé. Seuls l´accusé et ses avocats, ceux des parties civiles, le président, ses six assesseurs et les deux avocats généraux pourront assister à l´opération.
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyVen 7 Déc - 14:56

le toutou au petit Nicolas a témoigné cet aprem

Citation :
PARIS (Reuters) - Interrogé comme témoin au procès d'Yvan Colonna, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a reconnu avoir reçu le 29 octobre à l'Elysée un témoin important du procès, le policier Roger Marion, mais a nié avoir préparé avec lui sa déposition.


A la 20e audience du procès, l'homme de confiance du président de la République a été mis en cause violemment par la défense du berger de Cargèse sur cet entretien. "Je subodore une subornation de témoin", lui a dit Me Antoine Sollacaro, qui avait un temps menacé de déposer plainte contre lui.

"Je ne vous permets pas de dire n'importe quoi, je ne vous permets pas de m'insulter, je dis la vérité", a répondu Claude Guéant.

Il assure que l'entretien du 29 octobre avec Roger Marion, ancien chef de la police antiterroriste et directeur de l'enquête sur l'assassinat du préfet Erignac, n'avait porté que sur des menaces téléphoniques reçues par ce dernier.

De messages de menace auraient été laissées sur la messagerie du téléphone portable de Roger Marion par un homme au "fort accent corse", a raconté Claude Guéant. "J'estime tout-à-fait normal de recevoir un ancien collaborateur en difficultés", a-t-il ajouté. Il était à l'époque de l'enquête directeur général de la police nationale.

L'audition de Claude Guéant, qui n'a duré qu'une petite demi-heure, s'est achevée sans autres détails, Claude Guéant évitant ensuite les caméras de télévision.

La défense d'Yvan Colonna estime en fait que l'entretien du 29 octobre a visé à mettre au point la déposition de Roger Marion, très critiqué en 2006 pour avoir pratiquement innocenté lors d'un procès en appel Jean Castela et Vincent Andriuzzi, un temps présenté comme les commanditaires de l'assassinat du préfet Erignac.

Roger Marion a été écarté de la police par Nicolas Sarkozy et il est aujourd'hui préfet hors-cadre. Selon la défense d'Yvan Colonna, l'Elysée pouvait donc redouter sa déposition au procès du berger de Cargèse, dont Nicolas Sarkozy a revendiqué l'arrestation comme un succès personnel.

ARRESTATION DE COLONNA

Interrogé auparavant par la défense sur de supposées manoeuvres policières, le patron du Raid Christian Lambert a tout autant démenti. Yvan Colonna n'a pas été dénoncé par un informateur corse moyennant rémunération, a-t-il assuré.

Le berger de Cargèse avait été arrêté le 4 juillet 2003 par cette unité d'élite de la police dans une bergerie isolée du maquis corse, près de Propriano, après quatre ans de fuite.

"Ca pourra peut-être vous tranquilliser, vous n'avez pas été balancé", a dit Christian Lambert à Yvan Colonna.

L'accusé a répondu : "ah, ça, sûrement pas", d'un air amusé. Il a dit que ce point ne l'intéressait pas. Christian Lambert était interrogé par ses avocats sur un livre de journalistes qui affirme que c'est Christian Casanova, un policier corse du raid, qui a obtenu l'information décisive pour sa capture moyennant une rémunération à son indicateur de 300.000 euros.

"Il n'y a pas eu de renseignement qui m'ait amené plus rapidement à M. Colonna," a dit le patron du Raid.

Yvan Colonna s'est alors encore levé et lui a fait remarquer que le policier Christian Casanova était présent à son arrestation.

Après qu'il ait été maitrisé et plaqué au sol sur un chemin du maquis où il tentait de fuir, Yvan Colonna a raconté avoir vu venir un officier du Raid qui s'est présenté. "Il m'a dit : 'qui tu es ?' Je lui ai répondu : 'je suis Yvan Colonna'. Casanova m'a parlé en corse et l'officier a dit 'ici, vous parlez pas corse'", a raconté l'accusé.
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyVen 7 Déc - 15:08

Marion, ce matin sur France Inter, confirme avoir été reçu à sa demande par Guéant et précise que c'était par correction parce qu'il allait publier un livre où il parlait dudit Guéant et qu'il voulait par courtoisie, lui en parler d'abord.
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyVen 7 Déc - 15:22

Antone a écrit:
Marion, ce matin sur France Inter, confirme avoir été reçu à sa demande par Guéant et précise que c'était par correction parce qu'il allait publier un livre où il parlait dudit Guéant et qu'il voulait par courtoisie, lui en parler d'abord.
Laughing la parole de Roger Marion vaut autant que celle de Pinocchio Mr.Red
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyVen 7 Déc - 15:23

Antone a écrit:
Marion, ce matin sur France Inter, confirme avoir été reçu à sa demande par Guéant et précise que c'était par correction parce qu'il allait publier un livre où il parlait dudit Guéant et qu'il voulait par courtoisie, lui en parler d'abord.

Claude G. me prie d'insérer: "Je ne vous permets pas de dire n'importe quoi, je ne vous permets pas de m'insulter, je dis la vérité"
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyVen 7 Déc - 17:09

Procès Colonna - Page 7 P_gendarme
Marion net?
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyDim 9 Déc - 19:38

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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMar 11 Déc - 11:14

Mais quelle enquète foireuse.......

c'est la justice zimbabwéenne ou Française qui avait en charge le dossier??

Citation :
La défense de Colonna demande à vérifier une empreinte digitale
Reuters


PARIS (Reuters) - Au dernier jour des débats au procès d'Yvan Colonna, la défense a demandé mardi la comparaison d'une empreinte digitale encore jamais exploitée dans l'enquête avec celle du berger de Cargèse, dans l'espoir de renforcer les doutes sur sa culpabilité.

Me Gilles Simeoni a expliqué à l'audience s'être aperçu lundi soir en consultant le dossier qu'une empreinte avait été retrouvée sur l'un des rubans adhésifs ayant servi à bâillonner un gendarme, lors de l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella, dans la nuit du 5 au 6 septembre 1997.

C'est dans cette attaque qu'avait été volée l'arme qui servit à tuer le préfet Erignac le 6 février 1998. Yvan Colonna est aussi jugé pour avoir participé à l'opération de Pietrosella.

La défense espère démontrer, si l'empreinte n'est ni celle d'Yvan Colonna, ni celle d'un des six hommes déjà condamnés pour les deux crimes, que des protagonistes de l'affaire sont toujours en fuite, et que le doute doit profiter au berger de Cargèse.

La cour devait se prononcer dans la journée sur la demande d'expertise comparative. Le président de la cour, Dominique Coujard, a critiqué à l'audience le fait que cette expertise n'ait pas été faite pendant l'enquête.

L'empreinte digitale ne figure pas dans le dossier en tant que telle mais elle est mentionnée dans un réquisitoire du parquet datant de 2002. Ce n'est que par ce biais que la défense a appris son existence.
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMar 11 Déc - 11:29

aouh c'est pas possible Shocked
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMar 11 Déc - 13:30

arf la défense est sur la défensive ce qui du point de vue de l'accusé n'est pas bon signe.
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMar 11 Déc - 13:42

l'article qui suit fait une synthèse dont on peut discuter l'esprit (le journaliste s'est fait une opinion). Les questions en suspens sont clairement exposées en revanche.
Les failles de la ligne Colonna
Accusé du meurtre du préfet Erignac, le berger de Cargèse, jugé à Paris, clame son innocence.
PATRICIA TOURANCHEAU
QUOTIDIEN : mardi 11 décembre 2007


Au fil de son procès à Paris pour l’assassinat du préfet Claude Erignac qui entre dans sa phase finale, le berger Yvan Colonna peine à crédibiliser l’innocence qu’il revendique. Les cinq avocats de la défense ont marqué des points au départ avec une polémique sur la taille du tireur, des témoins oculaires qui ne reconnaissent pas Yvan Colonna et des errements policiers sur une fausse piste agricole qui desservent l’enquête.




Au milieu du champ de bataille, également, le refus des juges d’organiser une reconstitution du crime avec les experts et les témoins. Sans preuves matérielles, l’accusation repose sur les aveux circonstanciés et réitérés de quatre membres du commando - aujourd’hui condamnés - et de trois épouses qui ont détaillé le rôle de Colonna au sein du groupe des anonymes et du commando qui a exécuté le représentant de l’Etat en Corse. Sept témoignages majeurs qui placent Yvan Colonna au cœur de l’assassinat du préfet, en «tireur».
La défense a essayé d’induire que le nom d’Yvan Colonna aurait été soufflé à ces gardés à vue par des policiers qui auraient exercé des pressions. Mais les enquêteurs de la division nationale antiterroriste ont démontré qu’ils n’avaient rien au départ contre Yvan Colonna et qu’ils ne l’ont d’ailleurs pas ciblé dans la première vague d’interpellations, le 21 mai 1999. La téléphonie ne le localisait pas à Ajaccio, comme d’autres. Le berger de Cargèse devient prioritaire une fois que les comparses livrent son nom et l’accusent des tirs. Mais il est déjà «parti aux chèvres»… pour quatre ans.
Les revirements tardifs de ses «amis» de Cargèse comparés à la teneur de leurs dépositions originelles passent mal au procès, et ne résistent guère aux questions du président Coujard. Les membres du commando et leurs épouses ont disculpé pour la forme Yvan Colonna qui a dû les sommer de le blanchir de façon «plus franche et plus claire», en vain. Il les accuse maintenant de «protéger quelqu’un d’autre». Le verdict issu de l’intime conviction des huit magistrats de la cour d’assises spéciale tombera le 13 décembre.


13 novembre
La lettre de pardon du père
Pompeux et verbeux, Jean-Hugues Colonna, 73 ans, ancien député socialiste et retraité de l’éducation nationale, tient une conférence à la barre. Le père de l’accusé assure avec aplomb qu’il n’a jamais douté de son innocence. «Même quand j’ai écrit une certaine lettre, je n’avais pas de doute», prétend Jean-Hugues Colonna. Du coup, le président Coujard lit ces quatre lignes adressées à Mme Erignac le 28 mai 1999, cinq jours après la fuite dans le maquis de son fils, désigné comme le tireur. «Le soir du 6 février 1998, ma femme et moi avions partagé votre détresse. Aujourd’hui, pour lui, pour nous, nous vous demandons pardon ainsi qu’à vos enfants, ainsi qu’à tous ceux à qui nous avons fait du mal.»

Jean-Hugues Colonna dit qu’il a pesé ses mots écrits «dans un élan de générosité» et qu’ils n’induisent pas un aveu sur la culpabilité d’Yvan. «Si l’on fait l’analyse grammaticale de cette lettre, il y a le "je" et il y a le "nous". C’est donc un "nous" qui est le sujet.» «Le meilleur exégète de ses écrits, c’est son auteur», insiste-t-il. Le président s’inscrit en faux : «Ce n’est pas ce que disait Paul Valéry.» Le père d’Yvan Colonna rétorque: «Et bien, Paul Valéry a tort.»
Me Philippe Lemaire, avocat de la famille Erignac, commente à son tour la lettre gênante : « On ne demande pas pardon pour quelque chose qu’on n’a pas fait.»

15 novembre
Les mesures du légistes
Contre toute attente, la déposition du légiste qui a autopsié le corps de Claude Erignac, a fait sensation. Chargé uniquement de déterminer les causes de la mort du préfet, Paul Marcaggi n’a pas mis longtemps à conclure que le décès avait été provoqué par trois balles, «toutes mortelles, immédiatement». La première a été tirée derrière l’oreille gauche alors que le préfet se trouve debout. Les deux suivantes l’ont achevé, à terre. A la barre, le légiste qui n’avait pas été missionné pour étudier la trajectoire des tirs avec un balisticien, se prononce néanmoins sur la taille du tueur : «Le tireur était probablement de grande stature. Le préfet Erignac mesurait 1,83 m, la rue était en pente. Si son assassin se tient à 15 ou 20 cm derrière lui, ce qui est probable, l’angle de tir quasiment horizontal, permet d’envisager qu’il était d’une taille assez proche.» Dans son box, Yvan Colonna ne réagit pas. Ses cinq avocats ne songent pas à lui demander sa taille : 1,72 m. Le légiste déplore ne pas avoir été convié à la reconstitution, répète que «le tireur était plutôt un grand gabarit qu’un petit» mais relativise : «Je ne peux pas me prononcer de façon formelle.» Le hic, c’est le légiste corse se montrera bien plus formel à la sortie de l’audience devant les caméras. Ce qui lui vaut de revenir s’expliquer à la barre.
Le légiste sème la confusion le 19 novembre. Polarisé sur «l’angle de tir assez faible» de la première balle mortelle, le légiste se garde bien, cette fois, de s’avancer sur la taille du tueur. Les avocats de la défense ont cru l’entendre confirmer à demi-mots sa théorie d’un homme «de haute stature». Me Lemaire, lui, a retenu que «la balle est bien entrée dans la nuque du préfet pour ressortir par le front», ce qui désigne plutôt un tireur de petite taille.

21 novembre
Témoin numéro 1Marie-Ange Contart, 32 ans, ancienne mannequin devenue croupière dans un casino, était aux premières loges lorsqu’un «blond» a tué le préfet. Elle passait en voiture avec sa mère, avenue du colonel Colonna d’Ornano à Ajaccio, ce 6 février 1998, vers 21 heures, et elle a pris au départ les coups de feu pour des pétards. Puis, elle aperçoit «un brun aux cheveux courts» en bas de la rue et, de l’autre côté d’un véhicule en stationnement, à deux mètres d’elle, «un type qui tire par terre». Inhabituel en Corse où «on a coutume de voir les gens plutôt tirer en l’air». Elle se demande «ce qu’il fait, celui-là» et poursuit sa route. Elle apprend plus tard que le préfet a été assassiné à l’endroit exact où elle a vu l’homme armé. Marie-Ange Contart devient témoin numéro un.
Aux policiers, elle décrit un homme «aux cheveux blond cendré avec une frange épaisse, une raie au milieu» et «une barbe blonde naissante». Elle lui donne une taille «d’1,70 m», un âge «entre 35 et 40 ans avec des traits marqués», une corpulence «petit et sec mais pas rachitique, en forme physique». Elle dépeint un «visage mince et creusé, des petits yeux enfoncés avec des poches en dessous, un regard perçant, des sourcils bas proches des yeux comme s’il n’avait pas d’arcade, la bouche fine, des lignes allant des narines vers les lèvres, le menton pointu vers le bas». Me Benoît Chabert, avocat des parties civiles, lui fait remarquer que «sous réserve de la chevelure», c’est le portrait tout craché d’Yvan Colonna . Marie-Ange Contart l’admet mais ne reconnaît pas l’accusé : «Oui, mais je le dis et je le redis, ce n’est pas Yvan Colonna.» Elle ne l’avait déjà pas identifié sur les photos parues dans la presse en 1999 mais le président souligne qu’elle disait: «Ce n’est pas sa coiffure, pas ses cheveux.» Or, les aveux de membres du commando attestent que le tireur portait une perruque blonde. La témoin-clé n’a identifié aucun des hommes sans postiche qui lui ont été présentés lors d’un tapissage en 2005, pas plus Yvan Colonna que le «brun» Pierre Alessandri. «Stressée» ce jour-là, elle dit : «Si ma mère avait été derrière la vitre sans tain, je ne l’aurais pas reconnue.»
29 et 30 novembre
Epouses sous pression
Michèle Alessandri, cuisinière saisonnière de 49 ans qui habite à Cargèse, et Jeanne Ferrandi, 46 ans, secrétaire au chômage toujours installée à Ajaccio, toutes deux épouses de membres du commando condamnés à la réclusion à perpétuité, ont tenté de dédouaner Yvan Colonna, avec maladresse et difficulté. Tiraillées entre le serment qu’elles prêtent de «dire rien que la vérité et toute la vérité» et les pressions palpables dans la salle des soutiens corses de Colonna, ces îliennes peinent à effacer les scènes compromettantes qu’elles ont racontées aux enquêteurs. Michèle Alessandri avait expliqué que son mari avait quitté Cargèse, le 6 février 1998, vers 17 h 30, avec Yvan Colonna. Le lendemain, elle a foncé à Ajaccio chez Alain Ferrandi, autre membre du commando, pour y récupérer son mari, toujours accompagné d’Yvan Colonna. A la barre, elle prétend qu’elle a «donné des noms au hasard» à cause des «humiliations subies en garde à vue» et balbutie finalement que l’accusé «n’était pas chez Ferrandi». Elle a d’abord dit «je sais pas», a hésité et puis a lâché «non». Le président Coujard qui relit l’intégralité de ses dépositions lui lance en faisant mine de gommer de sa main:
«On a l’impression que tout ce que vous avez dit, c’est vrai, mais on efface Colonna.»«Oui», lâche la pauvre épouse qui, tous les jours, «croise les Colonna au village».
De son côté, Jeanne Ferrandi a choisi d’enfouir ses souvenirs pour se protéger. Elle a donc «un trou noir» qui l’empêche de se rappeler du retour de son mari Alain, vers 21 heures, sitôt le crime exécuté, en compagnie d’Yvan Colonna et de Pierre Alessandri qui ont tous deux passé la nuit sur les canapés du salon. Elle ne sait plus où se mettre et se tord les mains quand le président lit ses procès-verbaux, et vante «ce récit d’un réalisme extraordinaire». Les larmes aux yeux, Jeanne Ferrandi répond d’une voix fluette: «Je ne me souviens plus de ce qui s’est passé.» L’avocat de la défense Antoine Sollacaro la secoue de sa voix tonitruante: «Ici vous avez un homme qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, essayez de vous souvenir. Ce soir du 6 février 1998, Yvan Colonna était-il chez vous ou pas ?» Impressionnée, elle s’en tient à un «je ne sais pas» qui dénote finalement d’un certain courage. Quand elle tourne les talons et passe devant le clan Colonna, on la fusille du regard.

3 décembre

Un commando hésitant
Yvan Colonna se met à interpeller ses deux amis nationalistes de Cargèse et membres du commando, Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, condamnés à la réclusion à perpétuité, qui déposent à la barre de manière peu convaincante. Les deux l’excluent pourtant du groupe des anonymes et du rôle d’exécuteur du préfet, après l’y avoir mis. L’accusé sent bien qu’ils ont du mal à gérer les contradictions entre leurs aveux passés et leurs revirements tardifs. Ainsi, son copain de jeunesse Pierre Alessandri, qui l’avait le plus chargé, peine à expliquer pourquoi il a attendu quatre ans et sa condamnation définitive pour s’accuser d’avoir lui-même tué le préfet. Jusqu’en octobre 2004, Alessandri assurait «la protection du tireur Yvan Colonna» sur les lieux du crime. Il argue d’un «blocage psychologique» qui l’a empêché d’assumer son véritable geste et ne veut pas trop «rentrer dans le factuel».
En quête d’un soutien plus franc et massif, l’accusé se lève dans son box et l’interroge: «Pierre, j’aimerais que tu me dises à moi si j’ai fait partie du groupe des anonymes, de l’attaque de Pietrosella et si j’étais sur l’action du préfet ?» Alessandri hésite et répond au président, pas à Colonna : «J’ai refusé de répondre à de nombreuses questions. Mais là, il joue sur l’affectif alors bon, je vais faire une entorse. Il n’a jamais fait partie du groupe. Il n’a jamais fait Pietrosella ni Erignac. C’est bien moi qui ai tiré sur le préfet.» Yvan Colonna sort de ses gonds : «Ce n’est pas la question que je te posais. Moi je te demande si j’avais participé à tout ça.» Alessandri répète d’un ton glacé: «Je viens de dire que non.»
Yvan Colonna lance en corse, puis en français à Alain Ferrandi, l’idéologue du groupe qui a revendiqué «l’entière responsabilité» de cet «acte politique majeur» contre le représentant de l’Etat en Corse : «Alain, je vais te parler franchement. On m’a accusé à tort. Maintenant, il faut dire les choses. Dire la vérité, que je n’y étais pas. Alain, je te le demande, est-ce que j’y étais ou pas ? Il faut dire pourquoi vous avez tant attendu.» Colonna essaie de capter le regard de Ferrandi qui ne lui en concède pas un seul et lui répond de façon ambiguë : «Je sais que tu es un homme d’honneur et que si tu avais participé à cette action, tu l’aurais revendiquée. Par conséquent, je confirme que tu ne faisais pas partie du groupe.» Une phrase à double sens qui ne sonne pas comme une franche disculpation d’un innocent mais plutôt comme une critique voilée sur l’honneur bafoué à l’égard d’un complice qui n’assume pas.
4 décembre
Le chauffeur devenu troisième homme
Téléguidé par une question très orientée de Me Simeoni, le chauffeur Martin Ottaviani censé avoir attendu dans la voiture le trio Alain Ferrandi, Pierre Alessandri et Yvan Colonna pour les conduire à l’extérieur d’Ajaccio sitôt après l’assassinat, assure tout à coup à la barre qu’il a dû sortir de son véhicule car son talkie-walkie ne passait pas et qu’il se trouvait donc lui aussi sur les lieux du crime comme «guetteur».
Le témoin Arrighi, très compromettant pour la défense, a en effet maintenu à l’audience que trois hommes du commando - et non pas deux - l’avaient dépassé à pied dans leur fuite. Le conducteur Martin Ottaviani accepte donc d’incarner ce fameux «troisième homme», pour sauver la mise in extremis à Yvan Colonna. Ce rebondissement téléphoné permet à la défense d’exiger une reconstitution sur les lieux mais ne bluffe pas les parties civiles : «Il fallait quelqu’un, on a trouvé M. Ottaviani, lance Me Lemaire. Huit ans et demi après, tout à coup, il se souvient, quelle merveille!»
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMar 11 Déc - 18:53

Résultat négatif pour l'empreinte, ce n'est pas celle de Colonna
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMer 12 Déc - 11:44

Citation :
Réquisitions procès Colonna: il "a assassiné" le préfet Erignac, affirme l'avocat général
AFP


PARIS (AFP) - Yvan Colonna "est l'activiste qui a tiré sur le préfet (Erignac) et l'a assassiné", a affirmé mercredi l'avocat général Christophe Tessier, dès le début de ses réquisitions à la cour d'assises spéciale de Paris.


Son collègue Yves Jannier devait lui succéder, avant que les plaidoiries de la défense ne commencent dans l'après-midi. Le verdict est attendu jeudi soir.

M. Tessier, pour qui le nationaliste corse a aussi participé à l'attentat contre la gendarmerie du village corse de Pietrosella en septembre 1997, s'est surtout attaché à défendre l'instruction et l'enquête policière, très critiquées durant ce procès entamé le 12 novembre.

"En effet, a-t-il reconnu, on est en présence d'un dossier où il y a eu des erreurs, des directions d'enquête poussées trop loin, des problèmes de préséance entre services... Mais la seule question est de déterminer si cela a joué sur la culpabilité d'Yvan Colonna".

Pour lui, l'invocation de ces irrégularités n'est "qu'un écran de fumée par rapport aux éléments de culpabilité" et "une dynamique de confusion que veut créer la défense".

Yvan Colonna risque la réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac le 6 février 1998.
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMer 12 Déc - 17:54

a votre avis il va etre aquitté??

moi j'espere je trouve que ce proces netais pas equitable.
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMer 12 Déc - 18:13

je ne sais pas quelle sera l'issue de ce procès sur lequel, à titre personnel, je n'ai pas de critiques majeures à faire.
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMer 12 Déc - 18:35

Antone a écrit:
je ne sais pas quelle sera l'issue de ce procès sur lequel, à titre personnel, je n'ai pas de critiques majeures à faire.

Sur le déroulement du procès, non. Jusqu'au verdict en tout cas, je ne me revendique pas objectif sur ce sujet, bien entendu.

Par contre, sur l'instruction, il y a plus d'une critique majeure à faire... L'Etat a donné des pouvoirs énormes aux juges anti-terroristes et ceux-ci font plus que d'en user, ils en abusent... On le voit tous les jours encore.

LIBERTÀ PER YVAN !
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMer 12 Déc - 18:56

Le président Coujard a été impartial.

Concernant le verdict, s'il est condamné, la déclaration à double sens de Ferrandi sur le sens de l'honneur aura pesé lourd, tant elle est équivoque et met plus en cause Colonna qu'elle le dédouanne, alors qu'aucune preuve matérielle n'est venu appuyer le dossier de l'accusation.

Tout va se jouer sur l'interprététation et le feeling des juges.
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMer 12 Déc - 19:13

Je pronostique l'acquittement.
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMer 12 Déc - 19:15

absolut bastia a écrit:
Le président Coujard a été impartial.

Concernant
le verdict, s'il est condamné, la déclaration à double sens de Ferrandi
sur le sens de l'honneur aura pesé lourd, tant elle est équivoque et
met plus en cause Colonna qu'elle le dédouanne, alors qu'aucune preuve
matérielle n'est venu appuyer le dossier de l'accusation.

Tout va se jouer sur l'interprététation et le feeling des juges.

Je vois pas en quoi elle met plus en cause qu'elle dédouanne. Elle
peut-être interprétée comme tu l'entends, elle peut aussi l'être comme
étant une affirmation doublée d'un raisonnement par l'absurde pour
l'appuyer "je dis cela, et c'est bien vrai puisque sinon il y aurait ceci, et ceci n'est pas vrai"
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMer 12 Déc - 19:21

Je ne me hasarderai pas à faire des pronostics.
Je partage l'avis d'AB sur la maîtrise des débats par le président et je me félicite de la publicité donné à toutes les thèses, les témoignages ont été repris, disséqués, comparés etc et tout le monde a eu la parole.
Je pense que deux choses vont peser très lourd pour la défense. Le témoignage de M.Arrighi qui a bien vu 3 hommes et donné des détails (l'histoire du chargeur qui tombe par exemple) et ensuite, les témoignages des condamnés et de leurs épouses avec des démentis emberlificotés.
Pour le parquet, les problèmes qui demeurent sont l'absence de preuves matérielles et certains errements autour de l'enquête
Après on verra
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMer 12 Déc - 19:21

Chjucu a écrit:
absolut bastia a écrit:
Le président Coujard a été impartial.

Concernant
le verdict, s'il est condamné, la déclaration à double sens de Ferrandi
sur le sens de l'honneur aura pesé lourd, tant elle est équivoque et
met plus en cause Colonna qu'elle le dédouanne, alors qu'aucune preuve
matérielle n'est venu appuyer le dossier de l'accusation.

Tout va se jouer sur l'interprététation et le feeling des juges.

Je vois pas en quoi elle met plus en cause qu'elle dédouanne. Elle
peut-être interprétée comme tu l'entends, elle peut aussi l'être comme
étant une affirmation doublée d'un raisonnement par l'absurde pour
l'appuyer "je dis cela, et c'est bien vrai puisque sinon il y aurait ceci, et ceci n'est pas vrai"
ben ta réflexion est la parfaite démonstration de ce que je dis en conclusion:

tout est au feeling et chaque juge aura un ressenti personnel puisqu'il n'y a pas de preuve matérielle.

chacun devra se forger sa propre opinion en fonction de ce qu'il aura entendu dans ce procés et sa façon de l'interpréter.
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMer 12 Déc - 19:25

Antone a écrit:
Je ne me hasarderai pas à faire des pronostics.
Je
partage l'avis d'AB sur la maîtrise des débats par le président et je
me félicite de la publicité donné à toutes les thèses, les témoignages
ont été repris, disséqués, comparés etc et tout le monde a eu la parole.
Je
pense que deux choses vont peser très lourd pour la défense. Le
témoignage de M.Arrighi qui a bien vu 3 hommes et donné des détails
(l'histoire du chargeur qui tombe par exemple) et ensuite, les
témoignages des condamnés et de leurs épouses avec des démentis
emberlificotés.
Pour le parquet, les problèmes qui demeurent sont l'absence de preuves matérielles et certains errements autour de l'enquête
Après on verra

Je trouve que tu omets le fait qu'aucun témoin ne le reconnaisse.

Pour moi ce qui est le plus lourd, c'est les dénonciations démenties
après par les condamnés définitifs. Qu'elles soient bien démenties ou
mal démenties, n'est pas le problème (si elle pouvaient être "bien"
démenties, alors certainement toute l'histoire, depuis le début, aurait
été plus claire). C'est simplement le fait qu'on dit quelque chose, et
qu'on se retracte. Et ceci sur un détail.
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MessageSujet: Re: Procès Colonna   Procès Colonna - Page 7 EmptyMer 12 Déc - 19:27

absolut bastia a écrit:

ben ta réflexion est la parfaite démonstration de ce que je dis en conclusion:

tout est au feeling et chaque juge aura un ressenti personnel puisqu'il n'y a pas de preuve matérielle.

chacun
devra se forger sa propre opinion en fonction de ce qu'il aura entendu
dans ce procés et sa façon de l'interpréter.

Oui mais ce n'est pas le feeling qui doit jouer, c'est la raison. C'est
ce qu'à dit grosso modo Coujard un des jours où j'y étais. La raison ne
se base que sur des raisonements et un raisonnement se veut logique. Il
n'y a que les avocats qui ont le droit aux sophismes !
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