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 le SCB et son histoire

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grossu minutu
Mariuz Piekarski
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MessageSujet: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptySam 22 Avr - 21:35

Salute a tutti..allez, je vous mets la synthèse de tous les articles ou on parle du Sporting cher à nos coeurs. j'ai rien écrit. j'ai tout trouvé sur le net parce que après la déroute d'hier soir, il me semble qu'il faut se souvenir d'où on vient et de voir que ce qui se passe aujourd'hui c'est la suite normale de ce que si se passe dans le club depuis plus de 20 ans. c'est des extraits de la presse de l'époque Point, Investigateur, Monde Figaro et autre que j'ai jsute remis dans l'ordre.

Citation :
Episode 1…La période Filippi
Nationalisme et football font bon ménage. Le Sporting Club de Bastia l'a prouvé depuis que son ancien président Jean-François Filippi a remis à la Cuncolta les clés des principaux postes de direction. C'était au début des années 90, quand Filippi était dans une mauvaise passe. Victime d'une tentative d'assassinat en 1989, alors qu'il était en campagne pour les élections municipales dans sa mairie de Lucciana, le président du SCB, l'un des dix hommes les plus influents de Corse, trouva préférable de se placer sous la protection des nationalistes du bloc Cuncolta-FLNC Canal historique. Ceux-ci devaient s'imposer à tous les postes de direction du club. Vivier de jeunes militants, le SCB allait aussi permettre de caser plusieurs d'entre eux, ainsi que des cadres du mouvement. Les comptes étaient alors dans le rouge, mais ils ne le resteront pas, car les nationalistes ont quelques secrets de gestion...

Ce soir-là, il fait doux à Furiani et le vent semble enfin tourner en faveur de Bastia: la Corse reçoit l'Olympique de Marseille, monument du foot français, en demi-finale de la Coupe de France. Malheureusement, l'enjeu sportif est encore relégué au deuxième plan. Pour rentabiliser l'opération, les dirigeants bastiais de l'époque ont fait raser en une nuit l'ancienne tribune nord et fait installer en urgence un échafaudage métallique capable de recevoir 10 000 personnes. Une tribune montée à la va-vite, par une société niçoise, grâce à la passivité de la commission départementale de sécurité. A quelques minutes du coup d'envoi, à 20 h 29, ce Meccano diabolique s'effondre. Le drame fera 18 morts et 2 332 blessés. Un cataclysme à l'échelle de l'île.

Les dirigeants bastiais ont-ils cherché à rentabiliser l'événement au mépris de la sécurité? L'enquête sur une possible double billetterie se solde par un non-lieu. Mais la catastrophe de Furiani a des prolongements politiques immédiats: elle fait définitivement éclater le camp nationaliste, déjà miné par les divisions internes. Le Sporting Club de Bastia constitue en effet le jardin du FLNC-Canal historique de Charles Pieri. Ses militants s'y sont imposés en «offrant» leur protection au président de l'époque, Jean-François Filippi, victime d'une tentative d'assassinat. En échange, Filippi leur a ouvert les portes du stade. Ce chef d'entreprise influent (il anime une dizaine de sociétés allant de la location de voitures à l'hôtellerie), très impliqué dans la vie politique locale (il est maire du village de Lucciana), a repris la direction du club en 1989 et l'a redressé. Mais, au lendemain de la catastrophe, Filippi fait figure d'accusé n° 1: deux de ses voitures sont pulvérisées dans des attentats.
Le FLNC-Canal historique a beau faire bloc autour de lui, il éprouve les plus vives difficultés à étouffer la colère venue de ses propres rangs. Un militant nationaliste, Robert Sozzi, dénonce ainsi publiquement l'attitude des dirigeants bastiais, en reprenant les griefs exprimés mezza vocce par les familles des victimes. Sozzi parle fort. Sozzi parle juste. Sozzi parle trop. Le 15 juin 1993, il prend la route depuis son village pour descendre travailler à Bastia. Un commando l'attend dans un virage... Le FLNC-Canal historique revendique l'assassinat et invente, pour l'occasion, une nouvelle notion de droit qui fera désormais jurisprudence dans ses rangs: la «légitime défense préventive».
La mort du «traître» constitue en tout cas un avertissement clair aux détracteurs de Jean-François Filippi. En attendant le procès, qui doit s'ouvrir en 1995 pour dégager les responsabilités du drame de Furiani, celui-ci vit comme un assiégé. Un matin, pourtant, sa protection se relâche. Au lendemain de Noël, le 26 décembre 1994, il sort de sa maison de Lucciana. Il doit se rendre à l'aéroport, dont on aperçoit les lumières en contrebas. Il va signer à Sarcelles un contrat portant sur l'élimination des ordures ménagères de l'agglomération bastiaise. Mais la date de son voyage a été ébruitée. Jean-François Filippi se trouve encore sur le pas de sa porte lorsqu'un coup de feu, un seul, retentit. L'homme s'écroule, tué par un tireur embusqué, disposant apparemment d'un fusil à visée infrarouge. Trois jours plus tard, le soir de ses obsèques, le FLNC-Canal historique réplique à l'aveugle, en supprimant un autre dissident nationaliste, Franck Muzi: comme son ami Sozzi, il avait osé dénoncer l'affairisme de Filippi et du SCB. Cette série de meurtres n'a jamais été élucidée. Et les assassins - nationalistes, mafieux ou les deux - courent toujours.
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grossu minutu
Mariuz Piekarski
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptySam 22 Avr - 21:36

Citation :
Si son mobile reste obscur, le meurtre de Filippi précipite en tout cas l'affrontement des deux FLNC, «historique» d'un côté, «habituel» de l'autre. Cette guerre fratricide, sorte de suicide collectif du mouvement indépendantiste, fait 17 morts en 1995 et 1996. Parce qu'il représente un formidable enjeu financier à l'échelle de la Corse et une efficace tribune politique, le club de Bastia a donc contribué à attiser les haines qui fissuraient déjà la famille nationaliste au début des années 1990. Filippi n'est pourtant pas le premier membre du SCB à disparaître mystérieusement sur fond de guerre des clans. Un an avant sa mort brutale, Pierre Bianconi, dit «Pierrot», s'est volatilisé. Défenseur latéral, ce joueur avait le tempérament de feu d'un Cantona, les envolées lyriques en moins. Revenu de Cannes à Bastia en 1990, après une série de matchs houleux, il est accueilli comme un fils prodigue. Bianconi assure le capitanat d'une équipe presque intégralement corse. Ce sanglier des arènes se fait une spécialité des percées ballon au pied et des contacts virils avec l'adversaire.
En dehors des terrains, il se fait connaître par des échanges de coups avec les policiers. Ses frasques prennent fin au printemps 1993, lorsqu'une vilaine blessure au genou l'oblige à interrompre sa carrière. Pierrot continue à fréquenter assidûment le club de Bastia, où il commence à irriter beaucoup de monde. Alors que le Sporting vit sous la coupe du FLNC-Canal historique, Pierrot prend un malin plaisir à s'afficher avec les tueurs de l'autre camp. Il nargue les «historiques» chez eux, à Furiani, mais fréquente les «habituels» en dehors. Cela ne se fait pas.
Le 29 décembre 1993, Bianconi téléphone une dernière fois à son amie et promet de la rappeler dans la soirée. Le joueur, âgé de 32 ans, ne donnera plus jamais signe de vie. Quelques jours plus tard, sa voiture est retrouvée dans le centre-ville de Bastia. Vide. Les leaders indépendantistes Jean-Michel Rossi et François Santoni (assassinés en 2000 et 2001) avançaient une explication dans leur livre Pour solde de tout compte (Denoël). Bianconi aurait détruit à coups de masse la voiture mise à sa disposition par le club plutôt que de la restituer, comme on le lui demandait. Le FLNC-Canal historique aurait éliminé l' «abcès» en tuant Bianconi. D'autres sources évoquent, au contraire, un différend d'ordre financier entre l'ancien capitaine de Bastia et ses «amis» du FLNC-Canal habituel. La justice n'a pas permis d'y voir plus clair. L'enquête ouverte pour «séquestration» n'a jamais abouti: elle s'est soldée par un non-lieu... Pendant longtemps, au SCB, on a pris soin d'éviter de prononcer le nom de Bianconi, comme s'il s'agissait d'effacer jusqu'à son souvenir. Aujourd'hui, certains commencent à lui rendre hommage: Riposa in pace guerrieru («Repose en paix, guerrier»),

Compléments d’information….Filippi…Hertz et la mouvance FLNC…
En 1989, Martin Ottaviani (condamné affaire Erignac) rejoint le groupe Filippi et plus particulièrement la succursale Hertz de l'aéroport Campo Dell'Oro d'Ajaccio, qui sera dirigée par Alain Ferrandi et où officiera aussi Marcel Istria. Il est chargé de convoyer les véhicules à travers l'île, d'agence en agence.
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Mariuz Piekarski
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptySam 22 Avr - 21:37

Citation :


Episode 2….Charles Pieri…

Cet homme à poigne du nationalisme, qui cultive le goût des armes à feu, voue dorénavant une passion au ballon rond. Survivant des tirs de la guerre entre cagoulés, il se délecte de l'art des tirs au but. En bref, le militant que Nicolas Sarkozy accuse à mots à peine voilés de diriger le « système mafieux » en Corse se verrait bien en patron de l'ombre d'un club de football.
Objet d'une enquête financière du juge parisien Philippe Courroye, cerné de toutes parts par les policiers de la Brigade financière, qui souhaitent le faire tomber « comme Al Capone », selon une expression prêtée à Nicolas Sarkozy, Pieri aimerait convaincre de sa passion récente et paisible pour la fraternité d'armes des sportifs. Ancien chef du FLNC Historique, considéré désormais comme l'une des références du FLNC-Union des combat- tants, il ne cesse de hanter les vestiai-res du Sporting club de Bastia (SCB).
Une ambiance d'hommes. Devant la sueur des joueurs, Pieri se remémore la montée d'adrénaline avant l'action. Tel Proust avec sa madeleine, il quête sans doute l'esprit collectif de sa jeunesse militante. Au début de la saison de Ligue 1, le 2 août 2003, Pieri a manqué le match inaugural, quand Bastia est venu au Parc des Princes décrocher le match nul (0-0). Il avait jugé bon de ne pas sécher les Journées nationalistes de Corte. Mais, ensuite, il a suivi les matchs de l'équipe de Haute-Corse, y compris les déplacements à Monaco, Toulouse ou Auxerre.
Que cela plaise ou non, Pieri s'est donc fondu dans le décor du SCB. L'habitué de la clandestinité n'apparaît pas dans l'organigramme. Mais Monsieur Pieri n'a aucun mal à entrer dans les zones réservées du stade de Furiani avec son badge personnel. Il a droit à sa place de VIP dans la tribune. Et, lors des déplacements de l'équipe bastiaise à l'extérieur, ce drôle de bénévole parle avec les joueurs dans l'avion. Certains aimeraient-ils se concentrer sur leur match ? Résister à la conversation de Pieri n'a rien d'un jeu d'enfant.

Un événement va changer la donne en cristallisant l'hostilité à l'égard de Pieri. Le 13 décembre 2002, la cour d'assises de Bastia rend son verdict concernant son fils Christophe et son fils adoptif Stéphane Sbraggia, accusés de l'assassinat d'un jeune père de famille. Charles Pieri «tient» la salle d'audience, entouré de sa garde prétorienne, faisant régner une extrême tension. Témoins amnésiques et tremblants, magistrats tétanisés, enquête sabotée... Seul Jean-Michel Mariaggi, avocat du père de la victime, dans une plaidoirie qui résonne dans toute l'île, démonte le «système Pieri». Il prédit que cette affaire est «le prélude de la chute de la maison Pieri». Les accusés sont acquittés, mais, dans la ville, c'est l'écoeurement. Le procureur de la République doit faire appel. En visite le lendemain à Bastia, le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, assure qu'il est temps de lutter contre ce mal «qui puise ses racines dans l'histoire» de la Corse. Hasard ? À partir de cette date, les policiers du Raid se déploient discrètement sur l'île. Mission : retrouver Yvan Colonna. Incidemment, ils commencent à surveiller Pieri. Filature, écoutes... Le piège se met en place.

Six mois plus tard, le directeur des services fiscaux alerte le procureur de Bastia sur une possible fraude à la TVA à l'hôtel du Golfe, à Saint-Florent. Une enquête préliminaire est ordonnée, qui fait apparaître qu'une société gérée par Elodie Pieri, la fille de Charles, est candidate au rachat de l'hôtel du Golfe. Or les écoutes téléphoniques du Raid témoignent de l'influence de Charles dans cet établissement. En juin 2003, les policiers du SRPJ d'Ajaccio lancent des recherches bancaires. Au début de l'été, les enquêteurs poussent le procureur de Bastia à ouvrir une information judiciaire. Le magistrat hésite, estimant que les éléments sont encore insuffisants.

Agacés, des policiers alertent le parquet antiterroriste de Paris. Un bras de fer s'engage, tranché par la Chancellerie qui ordonne, le 5 septembre, au parquet de Bastia de se dessaisir. Le 11 septembre, une information judiciaire est ouverte à Paris. Nouveau psychodrame. Car le procureur, Yves Bot, proche de Sarkozy, a confié l'enquête à Philippe Courroye, juge du pôle financier, ce qui déchaîne la colère des juges antiterroristes. Une réunion houleuse réunit les plus hauts membres des hiérarchies judiciaires et policières. Soutenu par le chef du parquet financier, le juge Courroye critique sévèrement les risques de guerre des polices et impose la brigade financière avec laquelle il collabore depuis quatre ans. La «financière» sur le terrain habituel de la Division nationale antiterroriste : c'est une première.

Un groupe de six policiers spécialisés se met au travail. Selon l'enquête préliminaire, l'objectif ne semble pas insurmontable, tant, sur le plan financier, la maison Pieri est en désordre. Les policiers s'appuient aussi sur la mémoire du Raid : adresses et habitudes du clan figurent dans des rapports. Il faut aller vite. Le 22 octobre 2003, place à l'action. A 2 heures du matin, un Transall du Raid décolle de la base aérienne de Villacoublay (Yvelines). Dans la carlingue, une cinquantaine d'enquêteurs de la brigade financière. A 4 h 30, l'appareil se pose sur la base militaire de Solenzara. A 6 heures, une quinzaine de perquisitions commencent. Comptabilités, documents bancaires, liste des salariés, déclarations fiscales sont saisis. Dans la chambre 112 de l'hôtel du Golfe, occupée par Charles Pieri, les policiers trouvent des armes et la trace d'un virement de 100 000 euros d'un compte de l'hôtel vers un compte personnel de Pieri. Chez sa femme, Antonia Marty-Dessus, un manuel du parfait petit terroriste rédigé en anglais. Chez Charles-Philippe Paoli, l'un de ses lieutenants, un dossier retraçant des achats pour 32 000 euros de Charles Pieri dans un supermarché Géant (groupe Casino) est retrouvé. L'enquête établit que Pieri n'a pas payé ces achats. L'opération s'achève le 23 octobre dans l'après-midi. Ravis, les proches de Pieri se téléphonent : personne n'a été «embarqué». Des policiers qui prennent des papiers, ce n'est pas trop grave, pensent-ils...

Charles Pieri, lui, flaire le danger. Antonia, sa femme, reçoit désormais la visite d'intermédiaires qui lui indiquent où et quand elle pourra voir «Charles». Il a modifié les numéros de ses nombreux téléphones portables. A Paris, les documents saisis «parlent». «L'avantage du matériau financier, c'est qu'il laisse des traces», note une source judiciaire. Pour éviter un «Colonna bis», il est décidé d'interpeller Charles Pieri dès qu'il sera localisé, et son entourage dans un second temps. Le dimanche 14 décembre, Pieri utilise le seul des cinq portables encore sur écoute. Il appelle son petit-fils pour lui demander à quelle heure il sera au stade de football de Biguglia. Lorsque les hommes du Raid le cueillent en douceur, il a en poche 8 300 euros.

Le lendemain à l'aube, huit proches du leader nationaliste sont arrêtés et transférés à Paris. Absente de son domicile, Elodie Pieri finit par se présenter au commissariat de Bastia un mois plus tard, tout comme Joseph Mosconi, un des deux principaux lieutenants de Pieri. L'autre, Charles-Philippe Paoli, est arrêté par le Raid. Le clan Pieri va-t-il parler ?

Enquêtant sur deux attentats contre le Club Méditerranée de Sant'Ambrogio au printemps 2002, la police saisit le dossier présenté par la société aux assurances. La mention d'une réunion retient l'attention des enquêteurs : juste après les attentats, André Négroni, le patron de CGS (Corse gardiennage service), une des entreprises de la nébuleuse Pieri, fait une démarche commerciale envers le Club Med. En recherchant les participants à cette réunion, la brigade financière retrouve un ancien salarié du club de loisirs, un Corse aujourd'hui en poste loin de France, et sans attache familiale sur l'île. «Un profil aussi rare qu'idéal», remarque un policier corse. Il livre un témoignage décisif en racontant comment André Négroni avait suggéré qu'un contrat avec CGS pouvait mettre le Club Med à l'abri d'autres plastiquages. Il s'agit du premier lien entre des éléments financiers et une activité terroriste.

Le 20 janvier dernier, Jacques Maillot, l'ancien PDG de Nouvelles Frontières, raconte à son tour au juge Courroye comment, en 1994, il a été contraint de signer un contrat de sponsoring avec le Sporting club de Bastia (SCB) pour faire cesser une campagne d'attentats contre ses agences. Puis François Nicolaï, placé par Pieri à la tête du SCB depuis 1993, se met à table : «Je reconnais que Jacques Maillot a été racketté par le mouvement nationaliste», citant le nom de Charles Pieri. Placés devant l'évidence, d'autres protagonistes parlent. Marina Paolini, secrétaire de Corse gardiennage service, détaille les détournements de fonds, évoque un «impôt révolutionnaire» et dit : «La CGS est tenue par des nationalistes.»

Edouard Figarella explique comment des parts de l'hôtel des Sablettes ont été cédées aux prête-noms de Pieri, et raconte les pressions pour recourir à la société Corse nettoyage entretien (CNE) gérée par l'épouse de Pieri. «J'avais peur de Pieri et de sa bande», avoue-t-il. Marc Ninu, le comptable de Pieri, concède aussi que les bénéfices de la société de nettoyage «étaient plutôt pour sa poche (celle de Pieri, ndlr) que pour le collectif». Interrogée sur son rôle à la tête de CNE, Antonia Marty-Dessus (Madame Pieri) ne trouve pas d'explication sérieuse et craque elle aussi : «Je me considère comme une gérante de paille.» Puis, ironique, «Charles-Philippe Paoli a dû travailler autant que mon mari, c'est-à-dire très peu.»

L'enquête met donc en lumière le rôle joué, dans l'ombre, par Charles Pieri au sein du Sporting club de Bastia, dont il serait également un dirigeant de fait. Les policiers s'intéressent notamment à deux transferts de joueurs réalisés cet été : celui de Mickaël Essien, passé de Bastia à Lyon pour 8 millions d'euros, et celui de Frédéric Née, qui a effectué le chemin inverse, moyennant 3 millions d'euros.

Les enquêteurs soupçonnent Charles Pieri d'être intervenu dans le cadre de ces transferts, alors qu'il n'occupe aucune fonction officielle au Sporting. Grand amateur de football, M. Pieri dispose de sa place de parking au SCB et assiste régulièrement aux matches, allant jusqu'à accompagner les joueurs lorsqu'ils jouent à l'extérieur.
Plusieurs témoignages confirment que M. Pieri a joué un rôle dans ces transactions. L'agent de joueurs Jean-Pierre Bernès avait ainsi déclaré au Monde qu'il avait bien "été en contact avec Charles Pieri à l'occasion du transfert d'Essien". "Je ne savais pas exactement qui était Pieri, mais je me souviens qu'il se présentait comme un dirigeant du club bastiais", avait indiqué M. Bernès (Le Monde du 29 novembre). Le président de l'Olympique lyonnais (OL), Jean-Michel Aulas, avait quant à lui déclaré, à propos du transfert de Michaël Essien : " Il a dû y avoir un contact verbal avec - Charles Pieri - lors de la transaction, mais son nom n'apparaît sur aucun document".

L'histoire de Gérard Luiggi et de Noël Geronimi, qui se sont rendus tient de la farce et du film de série B. En août dernier, ces proches de Charles Pieri, membres de la mouvance nationaliste de Haute-Corse, ont fait le voyage de Monaco. Quelques jours plus tôt, le Sporting Club de Bastia (SCB) avait envoyé un chèque aux agents du joueur Mickaël Essien pour rémunérer le transfert réussi de ce dernier du Sporting à l'Olympique Lyonnais (OL). Au total, la transaction dépasse les 11 millions d'euros, dont un chèque de 5 millions immédiatement versés par l'OL sur lesquels le SCB paie donc les agents d'Essien.

En ce mois d'août, le voyage de Luiggi et de Geronimi n'est pas dû au hasard. Les deux hommes se font en effet remettre, semble-t-il par les agents eux-mêmes qui pourraient être entendus à ce sujet, une somme importante en liquide. Si les policiers ont bien retrouvé trace de 100 000 euros, ils sont toutefois persuadés que le montant de cette étrange contribution est plus élevé. Les deux émissaires repartent ensuite tranquillement à Bastia. Que font-ils de cet argent ? Noël Geronimi, mis en examen pour «recel d'abus de biens sociaux» et laissé en liberté sous contrôle judiciaire, aurait à la même époque remboursé un prêt personnel. Quant à Gérard Luiggi, il affirme avoir donné cet argent «à des dirigeants du Sporting Club de Bastia», sans donner plus de précisions. A en croire le SCB lui-même, Geronimi et Luiggi avaient pourtant pris leurs distances avec le club en juillet avant de démissionner en novembre de leur siège d'administrateur. Mis en examen pour «complicité et recel d'abus de biens sociaux», Gérard Luiggi a été placé en détention provisoire. Les policiers le soupçonnent de taire le nom du véritable destinataire de cet argent liquide... qui ne serait autre que Charles Pieri. S'il n'exerçait officiellement aucune responsabilité au sein du club, de nombreux témoignages indiquent qu'il en était en fait l'un des patrons officieux. Il a ainsi rencontré les dirigeants du PSG pour le transfert d'Essien (nos éditions du 19 novembre) et s'est également intéressé, en juillet 2003, au sort d'un autre joueur prêté au SCB, Alou Diarra.
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grossu minutu
Mariuz Piekarski
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptySam 22 Avr - 21:37

Citation :
Autre piste explorée par les enquêteurs : celle des emplois fictifs dont auraient bénéficié plusieurs personnes situées dans l'entourage de M. Pieri, qui auraient été embauchées dans des sociétés "proches" du chef nationaliste. Enfin, les policiers s'intéressent à ce qu'ils qualifient de "contrats forcés" : des particuliers ou des entreprises auraient été contraints de faire affaire avec des sociétes situées dans la "galaxie Pieri".



Verdict…La 16e chambre correctionnelle du tribunal de Paris a rendu son verdict dans le procès Pieri. Considéré, notamment, comme un dirigeant de fait du SC Bastia, le leader nationaliste corse Charles Pieri a été condamné à 10 ans de prison et cinq ans de privation des droits civiques, civils et de famille, pour association de malfaiteurs et financement d'une entreprise terroriste.

Dans ce procès, plusieurs anciens dirigeants du club bastiais, impliqués dans les dossiers du sponsoring de Nouvelles Frontières, et du transfert de Michael Essien) ont été condamnés aux peines suivantes :
- François Nicolaï, ancien président du Sporting club de Bastia : 3 ans d'emprisonnement avec sursis, 30.000 euros d'amende.
- Jean Nicolaï, ancien directeur général du SCB, écope de 4 ans d'emprisonnement avec sursis, 30.000 euros d'amende, 5 ans d'interdiction des droits civils, civiques et de famille.
- Gérard Luiggi, soupçonné d'avoir été l'un des "hommes" de Pieri au sein du club, est condamné à 3 ans d'emprisonnement dont un avec sursis, 30.000 euros d'amende, 5 ans d'interdiction des droits civils, civiques et de famille.
- Jean-Martin Verdi, soupçonné lui aussi d'avoir été l'un des "hommes" de Pieri au sein du SCB : 4 ans d'emprisonnement avec sursis, 30.000 euros d'amende, 5 ans d'interdiction des droits civils, civiques et de famille.
Enfin, les agents de joueurs, Fabien Piveteau et Günther Albert ont écopé de deux ans de prison avec sursis et 100.000 euros d'amende pour le premier, ainsi que dix-huit mois de prison avec sursis et 100.000 euros d'amende pour le second.
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Plefu
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptySam 22 Avr - 21:39

Merci grossu minutu, et bienvenue !
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptySam 22 Avr - 21:49

ti ringraziu.
si on ne sait pas d'où on vient, on sait pas où on va. eccu!
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Pierfran
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptySam 22 Avr - 21:53

Bienvenue à toi Grossu minutu !! cheers

Et merci de cette revue d'article !!!! thumleft
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Corsu
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyDim 23 Avr - 0:15

grossu minutu a écrit:
ti ringraziu.
si on ne sait pas d'où on vient, on sait pas où on va. eccu!
grossu minutu... sa me rapelle des comtes en corse pour enfant que mon pere me lisé étant petit... c'est sa ???? sinon bienvenue a toi !!!! Mr. Green cheers Wink
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grossu minutu
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyDim 23 Avr - 15:14

comme vous l'avez remarquer, l'histoire s'arrete tout tout près de nous. au moment où la mise en cause du président Nicolaï devant la justice et la pression le fait quitter la présidence au profit de Multari. maintenant, la suite du feuilleton, je vais vous l'écire petit à petit avec les précautions qu'il faut puisque j'ai compris caru Antone que tu ne veux pas que tout soit dit d'un coup.
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Corsu
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyDim 23 Avr - 15:33

et beh et beh...et c'est ptetre meme pas fini... Confused
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grossu minutu
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyDim 23 Avr - 20:49

non corsu c'est pas fini.
dis moi, si tu veux qu'une boite de nuit par exemple elle t'appartienne et que le boss, il veut pas te la vendre, tu fais quoi?
et bien, si tu es malin, tu mets la panique dans sa clientele et tu lui bousilles ses moyens de financement. le mieux c'est que certains de ses salariés, ils dependent de toi, officiellement ou pas. Comme ça tu le tiens et tu le tiens serré.
il y a des coins à bastia où beaucoup de choses se disent et se font. des gens très influents dirigent ces endroits ou beaucoup de monde se rencontre. il y en a un ou deux dont il faut que je vous parlerai mais on va eviter la censure Mr.Red et ne pas trop en dire.
holiday on ice;ce sera le nom de code du premeir. la suite de l'histoire du sporting elle s'ecrit dans ce bel endroit.pas toute mais une bonne partie. quand je pourrais demain j'espère et si ces messages sont toujours là, je donnerai plus de détail.
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Pascual Garrido
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyDim 23 Avr - 20:59

on attend la suite... Twisted Evil
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Pierfran
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyDim 23 Avr - 21:20

Aspettemu Grossu minutu Twisted Evil

Juste une question : Pourquoi ce forum ? What the fuck ?!?
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyDim 23 Avr - 21:51

grossu minutu a écrit:
non corsu c'est pas fini.
dis moi, si tu veux qu'une boite de nuit par exemple elle t'appartienne et que le boss, il veut pas te la vendre, tu fais quoi?
et bien, si tu es malin, tu mets la panique dans sa clientele et tu lui bousilles ses moyens de financement. le mieux c'est que certains de ses salariés, ils dependent de toi, officiellement ou pas. Comme ça tu le tiens et tu le tiens serré.
il y a des coins à bastia où beaucoup de choses se disent et se font. des gens très influents dirigent ces endroits ou beaucoup de monde se rencontre. il y en a un ou deux dont il faut que je vous parlerai mais on va eviter la censure Mr.Red et ne pas trop en dire.
holiday on ice;ce sera le nom de code du premeir. la suite de l'histoire du sporting elle s'ecrit dans ce bel endroit.pas toute mais une bonne partie. quand je pourrais demain j'espère et si ces messages sont toujours là, je donnerai plus de détail.
ne t'inquiete pas tes message seront la ! ici la regle c'est pas de censure mais plutot de l'auto modération et tout ce passe tres bien ! Wink et je me doute bien que c'est pas fini...sa fait que commencer... Shit
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyLun 24 Avr - 7:19

Il n'est pas dit que pour une fois, il n'y ait pas un minimum de "censure". Je vais être très vigilant Grossu, sur ce que tu écris. Pierfran pose la bonne question. Ce forum étant un espace de libre expression, on peut avoir l'idée de l'utiliser pour dire tout et n'importe quoi. Faudra pas me prendre pour un naïf non plus. Il n'y marqué ni marionnette, ni benêt sur mon front! A bon entendeur..
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyLun 24 Avr - 9:27

Antone a écrit:
Il n'est pas dit que pour une fois, il n'y ait pas un minimum de "censure". Je vais être très vigilant Grossu, sur ce que tu écris. Pierfran pose la bonne question. Ce forum étant un espace de libre expression, on peut avoir l'idée de l'utiliser pour dire tout et n'importe quoi. Faudra pas me prendre pour un naïf non plus. Il n'y marqué ni marionnette, ni benêt sur mon front! A bon entendeur..

uuuh< Mr.Red t'énerve pas Antone tu es maitre chez toi.
je crois que j'ai été trop vite et que je vous ai pas dit les vrais enjeux de l'affaire de façon générale. parce que tenir un club comme Bastia sans public, sans argent à quoi ça sert?
et bien d'abord, il y a l'image. petit ou grand, un club de foot c'est comme une carte de visite et quand tu veux faire de la politique en local, c'est pas mal d'en avoir un surtout si derriere le club en question, il a une valeur identitaire.
et puis, et puis surtout même, tu peux faire un tas de truc avec un club, c'est comme une blanchisserie.
on va dire que tu as de l'argent qui vient d'operations plus ou moins officielles; le problème ça va être de le faire rentrer dans le circuit officiel et d'en profiter sans qu'on vienne te demander d'où il sort.
Comment on fait? plusieurs solutions; comme il y a des opérations qui se passent en epsèces, les billets par exemple, tu déclares plus d'entrées qu'il y en a eu vraiment et le club a de la tresorerie. avant tu as fait un contrat avec une entreprise de nettoyage ou de gardiennage ou de communication que tu controle; cette société fait une facture au club pour des prestations bidons et le club paye. comme c'est toi qui est salarié patron ou dirigeant de l'entreprise, tu récupères tout propre à la sortie l'argent que tu as mis dans la billeterie et tu peux justifier le salaire, ton argent de poche et les quincaillerie< Wink que tu achète.
après il ya tout ce qui est com' sur joueurs etc.
Ca se passe comme ça dans beaucoup de clubs ou on retrouves des gens pas toujours clean (voir le president de Calvi artillé avec Courbis ou le neveu du belge qui était au club de toulon ou encore baresi avec l'oM)
a plus.
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyLun 24 Avr - 9:30

je ne sais pas si je suis maître de quoi que ce soit mais ce que je sais c'est que tout ceci est assez confus.
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyLun 24 Avr - 9:38

Oui d'un côté il y a un intérêt carte de visite du club qui pourrait servir politiquement.

De l'autre il y a du blanchiment d'argent sale (jusque là rien d'anormal... Confused )

Reste à savoir quels sont les liens entre ces deux aspects :

1. Quelqu'un qui pourrait avoir un intérêt politique à reprendre le sporting veut en devenir le patron et serait barré par ceux qui s'accrochent actuellement parce qu'ils blanchissent.

2. Une organisation mafieuse marine voudrait reprendre ce qui permettrait de blanchir un max, mais ceux qui sont en place ont un intérêt politique et ne veulent pas s'en aller.

3. Deux candidats sont à la reprise du club, un qui aurait des intérêts politiques, l'autre qui aurait des intérêt financiers... Reste à savoir qui sera le vainqueur !!

Voilà je penche pour 1 ou 3...
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyLun 24 Avr - 9:43

Apparemment ça aurait été les deux
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyLun 24 Avr - 9:50

ghjattuvolpa a écrit:
Apparemment ça aurait été les deux

Aurait ?
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyLun 24 Avr - 9:51

tutti in terra...pour l'instant on a des copier coller et une porte ouverte enfoncée...sport et politique, sport et blanchîment..Peut être qu'on a accédé au rang de vrai forum et que nous avons enfin un troll Laughing ?
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyLun 24 Avr - 10:03

Trop laid ouai...

Sinon, oui jusque là rien de bien nouveau...

Maisil parait que dans un bel endroit il y a Holliday on ice... Laughing
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyLun 24 Avr - 10:11

A part chez Tolkien, je vois mal ce qu'est un troll.

Aurait : il est évident que l'investissement dans le SCB de personnes proches des nationalistes hormis l'intérêt pour le foot avait pour but d'affirmer une image politique. Après, il parait que certain se serait servi. Il n'a pas été démontré grand chose lors du procès, sinon qu'il y a eu des prestations payées de nettoyage mais qu'elles n'ont pas été réalisées pour une somme minime par rapport au budget du club. EN fait c'est sur les tranferts que l'essentiel des mouvements louches peut avoir lieu (cf OM, PSG etc...). Lors du procès, ce point n'a pas été franchement démontré. Les qualifications des charges exclues même l'enrichissement personnel. Après on peut aussi discuter. Mais pour l'instant je retiens :
- Que le règne de Nicolai est bon dans l'ensemble, hormis deux ans difficiles
- Qu'actuellement le club n'est plus géré et qu'il n'ya ni projet ni direction ni politique sportive
- Que les collectivités se désintéressent du club
- Que le club suscite un intérêt grandissant de la part de différentes personnes, que cela reste "confidentiel", que des bruits courent et que certains sont moins que rassurants
- Que tous les acteurs ont intérêt à instrumentaliser et manipuler les uns et les autres (les dirigeants actuels comme les postulants prétendants aspirants)
- Que nous avons toujours eu un public dur, que nous évoluons dans un contexte démographique et économique difficile

Après tout est possible
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyLun 24 Avr - 10:17

Pierfran a écrit:
Aspettemu Grossu minutu Twisted Evil

Juste une question : Pourquoi ce forum ? What the fuck ?!?

Peut-ètre parcequ'il en est l'administrateur... What a Face
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MessageSujet: Re: le SCB et son histoire   le SCB  et son histoire EmptyLun 24 Avr - 10:19

Non, là c'est gratuit.
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