Chjachjaratoghju di Bastia
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Antone
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Antone


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MessageSujet: Un vrai sujet   Un vrai sujet EmptyVen 7 Mar - 16:21

L'OCDE sonne l'alarme sur l'état de la planète à l'horizon 2030

LE MONDE | 06.03.08 | 09h15 • Mis à jour le 06.03.08 | 16h04



Urgence ! Le secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), Angel Gurria, a, à son tour, mercredi 5 mars, tiré la sonnette d'alarme en appelant la communauté internationale à prendre de véritables mesures pour lutter contre le réchauffement climatique et la dégradation généralisée des ressources planétaires.

Arguments à l'appui avec la publication des Perspectives de l'environnement à l'horizon 2030, un pavé de plus de 500 pages qui examine dans le détail les effets combinés de la démographie mondiale et de la croissance économique sur l'état de la planète. Et ce à une échéance beaucoup plus proche que ne s'y était, par exemple, essayé l'économiste britannique Nicolas Stern en 2006, dans le premier travail ayant fait date sur le sujet.

"Je vous préviens, si nous ne faisons rien, le tableau de notre planète en 2030 ne sera pas agréable à regarder", a averti M. Gurria en pointant le risque de modifier de façon irréversible les conditions environnementales sur lesquelles repose le maintien de la prospérité économique.

En 2030, la population de la Terre atteindra 8,2 milliards de personnes contre 6,5 milliards aujourd'hui. Si l'économie mondiale continue de croître à un rythme comparable à celui de ces dernières années, sa taille aura doublé en trente ans. La demande de matières premières (produits agricoles, minerais, énergie fossile, bois, eau) progressera de 60 % dans les pays industrialisés mais de 160 % chez les nouveaux grands acteurs de la scène internationale – Brésil, Russie, Inde, Chine.
Au prix de quels déséquilibres ? L'OCDE a identifié quatre domaines dans lesquels il est urgent d'agir : le changement climatique, la perte de la biodiversité, le manque d'eau et l'impact sur la santé humaine de la pollution. Les deux derniers ont, jusqu'à présent, été les moins médiatisés.

Les chiffres livrés par l'organisation décrivent l'ampleur des enjeux : le nombre de personnes vivant dans des régions touchées par un fort stress hydrique devrait augmenter d'un milliard et concerner ainsi près de la moitié de l'humanité. La pollution de l'air aura des effets croissants sur la santé avec une explosion du nombre de décès prématurés liés à l'ozone troposphérique (dans la basse atmosphère) et aux particules. L'Asie serait la première touchée.
"L'ENNEMI EST CONNU. IL S'APPELLE CARBONE"
Il existe tout de même une bonne nouvelle : pour l'OCDE, ce constat accablant est cependant loin d'être insurmontable. Le rapport évalue à 1 % de la richesse mondiale en 2030 le montant qu'il faudrait consacrer pour relâcher sensiblement la pression sur la planète et trouver un mode de développement plus soutenable. "Je ne dis pas que cela est bon marché ou facile, mais c'est à notre portée, surtout si on compare cet effort aux conséquences et aux coûts de l'inaction", a affirmé Angel Gurria.
Afin de lutter contre le changement climatique, le secrétaire général de l'OCDE juge nécessaire l'introduction d'une taxe carbone. Ce qui à ce jour est loin de faire consensus. "L'ennemi est connu. Il s'appelle carbone. Nous devons combattre cet ennemi en lui imposant un prix élevé", a-t-il expliqué.
Ce n'est pas la seule suggestion qui risque de prendre à rebrousse-poil les pays industrialisés comme les pays en développement. L'OCDE défend ainsi la suppression des subventions aux énergies fossiles et se montre tout aussi prudente à l'égard des soutiens accordés aux agrocarburants, dont le bilan environnemental est aujourd'hui de plus en plus mis en cause.

La fiscalité ne devrait plus être incitative – récompenser les bons comportements – mais punitive, en taxant les activités qui polluent ou exploitent sans modération les réserves planétaires.
Pour l'OCDE, c'est à cette condition qu'il sera financièrement possible d'organiser le sauvetage de la planète, d'investir dans la recherche technologique et d'évoluer vers une économie "verte". Reste une question sans réponse, et sur laquelle achoppent les négociations internationales : qui paiera la facture ?
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vince
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MessageSujet: Re: Un vrai sujet   Un vrai sujet EmptyVen 7 Mar - 19:40

La surpopulation est le vrai fléau, impossible pour tout le monde de vivre correctement.

l'euthanasie va petit à petit entrer dans les moeurs, ne pourront vivre que les nantis et les productifs vous verrez
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vince
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MessageSujet: Re: Un vrai sujet   Un vrai sujet EmptySam 8 Mar - 20:40

Plus sérieusement.

Imaginez la panique si demain les scientifiques annoncent que le réchauffement globale n'est pas lié a l'homme....
L'hypothèse du rechauffement climatique due aux activité humaines à l'avantage de rassurer.
Penser que l'homme peut influencer son destin c'est rassurant pour les populaces, mais plus du domaine de la croyance que de la réalité.

Il n' y a qu'une seule certitude il y a des changements climatiques .... Comme, il y en a toujours eut.

Le pétrole sous la glace ou dans les déserts, n'est pas apparu par l'opération du saint esprit mais bien parce que le climat était différent
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ghjattuvolpa
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MessageSujet: Re: Un vrai sujet   Un vrai sujet EmptyDim 9 Mar - 1:32

Mais aussi parce que depuis le secondaire les plaques ont bougé
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Antone
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MessageSujet: Re: Un vrai sujet   Un vrai sujet EmptyDim 9 Mar - 9:58

Un vrai sujet H_9_ill_830405_stern

Nicholas Stern
Le sonneur de tocsin
Spécialiste du développement, cet Anglais prophétique exhorte le monde à changer de modèle de croissance. Avant qu'il ne soit trop tard
T ous les dix ans, l'homme qui nous a fait comprendre qu'avec le réchauffement de la planète a commence le temps du monde fini s'immerge dans un petit village indien du Kerala. Une hygiène indispensable pour Nicholas Stern - lord Stern of Brentford depuis qu'il a été anobli par la reine. Spécialiste du développement et prophète de son apocalypse, Stern a besoin de se ressourcer régulièrement sur le terrain pour comprendre. Silhouette ramassée, regard timide, voix douce avec une pointe d'accent allemand qui trahirait ses origines germaniques - «Je suis un fils de réfugié» - s'il n'était né en Angleterre un an après la guerre, Stern est aux antipodes des canons du siècle. Un homme du concret et de la raison dans un monde où le faire-savoir pèse plus que le savoir-faire. Avant lui, nous savions vaguement que, en danger de progrès, notre bonheur perpétuel, mesuré par le seul PNB, avait une face sombre, les «dégâts de la croissance», le prix à payer pour l'accès de chacun au bonheur matériel. Après lui, nous avons la preuve scientifique que, à travers le changement en cours, l'activité humaine génère ses propres germes de mort. Que la concentration de gaz à effet de serre menace directement les éléments de base de la vie pour des pans entiers de l'humanité : «L'accès à l'eau, les récoltes vivrières, la santé, l'utilisation des sols et l'environnement», souligne ce petit homme dans une brusque montée d'adrénaline.












«Le travail de Nick est capital. Il a établi un lien entre énergie et changement climatique, et, en calculant le coût du réchauffement, en donnant un prix au carbone, il a démontré sa nocivité», explique Jean-Marie Chevalier, qui occupe la chaire d'économie de l'énergie à Paris-Dauphine. Autrement dit, «la rigidité de notre système énergétique (80% dé notre énergie provient du gaz, du charbon et du pétrole) et de notre modèle de consommation adossé à cette énergie dangereuse, mais bon marché, est explosive». Avec 1 milliard de voitures, une industrialisation sauvage et des concentrations urbaines hyperpolluantes, cette rigidité nous condamne à une augmentation de la température entraînant inéluctablement inondation de terres émergées, déplacements de populations et disparition d'une bonne partie des espèces vivantes. Et notre inaction risque de provoquer une récession plus terrible que la crise de 1929.
Passer de l'intuitif au démonstratif, démonter les systèmes complexes pour faire justice des grandes peurs et charpenter de grandes causes; remettre au centre le principe de réalité, la raison : toute la vie de Nicholas Stern s'est organisée selon cette démarche. Atavisme ? Fils d'un juif allemand réfugié en Angleterre après la nuit de Cristal, quand le bris des devantures des magasins pis par les SS déclencha les premiers départs massifs, sir Nicholas Stern naît à Londres, mais une de ses «grands-mères est morte dans les camps». Premier amour : les maths. Au collège Peterhouse de Cambridge, il décroche les meilleures notes. Seconde passion : l'économie, une discipline qui en Angleterre, à la différence de la France, attirée par le verbe, mobilise traditionnellement les grands intellectuels, de Malthus à Keynes. Doctorat à Oxford, à la fin des années 1960. Pour Stern, l'économie n'existe que comme instrument au service des autres, et d'abord au service des pays en développement. Comme Muhammad Yunus, comme Amartya Sen, c'est un homme de terrain. «A Palanpur - 1500 habitants -, je suis anthropologue. J'observe les changements dans l'agriculture, l'éducation, les structures familiales, les perturbations nées de l'arrivée de la télé ou du mobile et les inégalités générées par le système des castes.» L'expérience accumulée en Inde et en Afrique le conduit en 2000 à la Banque mondiale, dont il dirige les études tout en contestant la bien-pensance et la corruption de l'institution. Un passage logique pour un spécialiste du développement à l'affût du réel, comme lors de ses vacances à Cuba, où il préfère les discussions avec Fidel Castro au farniente sur la plage.



Un vrai sujet Blank
Goût des faits, talent pour les chiffres : tout s'enchaîne. Quand, en 2005,Tony Blair cherche à marquer de son sceau le sommet de Gleneagles, il confie à ce spécialiste des «émergents», embauché par Gordon Brown comme numéro deux de l'Exchequer, le rapport sur la dette du tiers-monde. En 2006, ce sera le pavé dans la mare, le rapport sur «l'économie du changement climatique», la bible du Grenelle de l'environnement dont l'ami Nicolas Hulot fera son miel pour préconiser une autre croissance. Avec une victoire par K.O. sur certains experts qui doutent encore du lien entre activité humaine et réchauffement, et un consensus sur son diagnostic.
Nicholas Stern, superstar ? «Je suis un peu plus optimiste», concède le patron très respecté de la très indépendante «Stern Review». Il cite pêle-mêle «l'engagement très fort des candidats américains» en faveur de l'environnement et le «plan d'action chinois pour une énergie propre». Mais, de Bali à Copenhague, prochain rendez-vous international, la route est courte. Argument choc : le coût - supportable - de la prévention. «Il ne faut pas en parler comme d'un sacrifice, car réduire aujourd'hui les émissions de gaz à effet de serre ne représente qu'un coût modeste comparé à l'inaction, qui elle aurait un coût énorme.» Reste à trouver les moyens : fiscalité verte, permis d'émissions, technologies propres ? Un travail de titan, dont il s'extrait parfois pour un week-end dans son appartement parisien. Loin de sa chaire londonienne, près du labo de l'Ecole polytechnique, où il passa six mois. «La période la plus agréable de ma vie.»



Ses dates
1946. Naissance à Londres.
2000. Vice-président de la Banque mondiale.
2006. Rapport sur le changement climatique.

Jean-Gabriel Fredet
Le Nouvel Observateur
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vince
Nebosja Krupnikovic
vince


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MessageSujet: Re: Un vrai sujet   Un vrai sujet EmptyDim 9 Mar - 11:25

ghjattuvolpa a écrit:
Mais aussi parce que depuis le secondaire les plaques ont bougé

les climats ont aussi beaucoup changé sans intervention humaine.

@antone : Lord machin n'est pas un scientifique mais un politique.

Il y a bien un problème climatique, dire que c'est le résultat de l'activité humaine c'est aller un peu vite en besogne.

Par exemple : Toute l'humanité réunis et toute l'énergie produite par l'homme depuis sa naissance n'arriverait pas à influer significativement sur un phénomène aussi banal qu'une tempête....
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Sam Rothstein
Slobodan Vucekovic



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MessageSujet: Re: Un vrai sujet   Un vrai sujet EmptyDim 9 Mar - 15:00

vince a écrit:


Par exemple : Toute l'humanité réunis et toute l'énergie produite par l'homme depuis sa naissance n'arriverait pas à influer significativement sur un phénomène aussi banal qu'une tempête....

C'est quoi ce truc ? Very Happy

C'est la loi du chaos inversée ?


De toutes façons la pollution est très loin de se resumer au rechauffement climatique...
que ça soit faux ou pas, les gens s'interessent un peu plus à leur environement
c'est pas plus mal...
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vince
Nebosja Krupnikovic
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MessageSujet: Re: Un vrai sujet   Un vrai sujet EmptyDim 9 Mar - 17:18

Sam Rothstein a écrit:
vince a écrit:


Par exemple : Toute l'humanité réunis et toute l'énergie produite par l'homme depuis sa naissance n'arriverait pas à influer significativement sur un phénomène aussi banal qu'une tempête....

C'est quoi ce truc ? Very Happy

C'est la loi du chaos inversée ?


De toutes façons la pollution est très loin de se resumer au rechauffement climatique...
que ça soit faux ou pas, les gens s'interessent un peu plus à leur environement
c'est pas plus mal...

Tout a fait.

Le hic c'est quand les autorités veulent faire avaler des couleuvres .... et ça marche
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