- Citation :
Ces Bleus veulent être aimés mais ils ne font rien pour l'être. Pour suivre les joueurs depuis quinze ans, j'ai pu constater que cette dérive suit la courbe des salaires. Plus les rugbymen gagnent de l'argent, moins ils sont enclins à partager.
Je reprends la grande idée de l'article.
C'est un peu rapide...
La couvertue médiatique augmente et l'engouement populaire augmentent (c'est intimement lié) et c'est ça qui fait augmenter les salaires (davantage de retombées méditiques pour les clubs, des droits télés, produités dérivés, publicité...).
Et c'est un cercle vicieux.
Je serais curieux de savoir combien il y avait de journalistes français présents en NZ en 87 pour la première coupe du monde. S'ils étaient 3 je suis sur qu'ils logeaient, mangeaient avec les joueurs et descendaient les binouzes avec eux après les victoires. Le lendemain l'article disait que l'ambiance était bonne, entraide bon esprit etc ... sans évoquer les bières !
Aujourd'hui il y a 50 fois plus de journalistes, il suffit qu'il y en ait un qui croit voir un truc pas clair pour que la polémique soit lancée. Ou même un non journaliste peut faire courir des rumeurs via les fameux réseaux sociaux. Donc les joueurs se protègent et se montrent peu. Et c'est la surenchère, le moindre non évènement est commenté, décortiqué.
Et quand il n'y a absolument rien à commenter, rien à dire, he ben c'est cette absence d'information que l'on commente et contre laquelle on s'insurge !
Ajouté à ça le fait que le journaliste veut vendre et faire le buzz, on parle peu du jeu en détails finalement mais uniquement des "a coté" parce que c'est ce que le lectorat attend et qu'il faut être rentable. Et ça aussi c'est une dénaturation du fameux "esprit d'origine" et dont les jounalistes sont responsables. Je me marre quand je lis la phrase "
prêts à piétiner toutes les valeurs de ce sport pour un contrat publicitaire de plus", quelle condescendance alors que l'entreprise journalistique suit exactement la même logique !
Donc c'est un processus plus complexe qu'il n'y parait, qu'on observe beaucoup autour de l'EDF de foot : toutes les phase finales depuis 2000...