Chjachjaratoghju di Bastia
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Chjachjaratoghju di Bastia


 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

 

 ClearStream : une affaire d'état ?

Aller en bas 
AuteurMessage
Pierfran
Morfale
Morfale
Pierfran


Nombre de messages : 8170
Age : 44
Localisation : Aix en Provence/Oletta
Date d'inscription : 08/09/2004

ClearStream : une affaire d'état ? Empty
MessageSujet: ClearStream : une affaire d'état ?   ClearStream : une affaire d'état ? EmptySam 29 Avr - 14:05

Citation :
Clearstream: la question de la démission de Villepin est posée

DOMINIQUE DE VILLEPIN DANS LA TOURMENTE AVEC L'AFFAIRE CLEARSTREAM


PARIS (Reuters) - La question de la démission de Dominique de Villepin est posée samedi en raison de l'affaire Clearstream, tandis que les proches du Premier ministre mettent en avant une tentative de déstabilisation.

L'audition de Dominique de Villepin par les juges d'instruction chargés du dossier paraît inévitable, écrit samedi Le Monde, en affirmant que "sa défense (...) comporte plusieurs points faibles".

"Compte tenu des nombreuses contradictions apparues entre les affirmations du Premier ministre et la déposition du général Rondot, l'audition de M. de Villepin par les juges (Jean-Marie) d'Huy et (Henri) Pons paraît inéluctable", ajoute le quotidien.

Le Parisien, citant des sources judiciaires, ajoute même que le parquet de Paris a envisagé "la possibilité par les deux magistrats d'une perquisition à Matignon, dans le bureau de Dominique de Villepin".

"Le scénario du départ forcé n'est donc plus du tout exclu par Matignon. Même si M. de Villepin, qui dénonce une manipulation à son encontre, a choisi de n'exclure aucune arme pour sa défense", selon Le Monde.

"Villepin doit se démettre pour éviter à la France le ridicule d'une République bananière", affirme pour sa part Libération.

Dans ce contexte, le député socialiste Henri Emmanuelli en a appelé a Jacques Chirac, lui demandant "d'agir très rapidement".

"Le chef de l'Etat, s'il a d'autres solutions, qu'il les utilise", a déclaré le député des Landes, sur France Info, en faisant allusion au départ de Dominique de Villepin.

"Mais, moi, je crois qu'en tout cas mardi ce sera très difficile" pour le Premier ministre face aux députés lors de la séance des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.

Dans une interview au Figaro, le Premier ministre se borne à déclarer qu'il ne voit pas la "nécessité" d'un remaniement gouvernemental, estimant que chercher des "boucs émissaires" n'est pas "une bonne solution".

ENQUÊTE PARLEMENTAIRE

Proche de Dominique de Villepin, le député UMP Georges Tron, s'est quant à lui efforcé de contre-attaquer en faisant valoir que l'affaire Clearstream n'était pas une affaire d'Etat mais une tentative de déstabilisation du chef du gouvernement.

"On est dans une affaire dont les interlocuteurs sont des gens qui, effectivement, sont en responsabilité de l'Etat. Reste qu'il y a une imbrication évidente entre ce qui relève de la défense des intérêts de l'Etat et ce qui relève de l'exploitation politique, pour ne pas dire politicienne, que certains essayent d'en faire", a affirmé le député de l'Essonne sur France Info.

"Je crois que tous ceux qui, aujourd'hui, cherchent d'une façon ou d'une autre à affaiblir le Premier ministre y ont intérêt", a-t-il ajouté.

"Je le dis sans aucune forme d'ambiguïté, la position de Dominique de Villepin est une position d'autant plus exposée qu'après la crise du CPE certains se disent que c'est peut-être le moment ou jamais de tenter de pousser un avantage", a remarqué Georges Tron.

L'opposition a l'intention, à la reprise des travaux au Palais-Bourbon, mardi, de demander une commission d'enquête parlementaire sur des "dysfonctionnements" de l'Etat et sur l'utilisation des services secrets.

"Il faut faire la lumière parce que ce climat délétère, je ne vois pas comment il pourrait durer jusqu'à l'élection présidentielle", a commenté le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault.

"Si une commission d'enquête parlementaire ne peut être formée sur des faits donnant lieu à une information judiciaire, elle peut être créée sur les dysfonctionnements de ces services et sur leur utilisation, voire leur instrumentalisation, à des fins partisanes", a renchéri le député Roger-Gérard Schwartzenberg, président d'honneur du Parti radical de gauche.

Le Premier ministre, a-t-il ajouté dans un communiqué, "serait bien inspiré" de demander au conseil des ministres, mercredi prochain, de l'autoriser à être entendu par les magistrats qui instruisent l'affaire Clearstream.

"Personne ne comprendrait que le Premier ministre reste inerte alors qu'il est soupçonné - à tort ou à raison - d'avoir utilisé les services de renseignement de l'Etat dans un but personnel lié à la préparation de l'élection présidentielle de 2007", a fait valoir le député du Val-de-Marne.
Revenir en haut Aller en bas
http://apoc.forumpro.fr/
Pierfran
Morfale
Morfale
Pierfran


Nombre de messages : 8170
Age : 44
Localisation : Aix en Provence/Oletta
Date d'inscription : 08/09/2004

ClearStream : une affaire d'état ? Empty
MessageSujet: Re: ClearStream : une affaire d'état ?   ClearStream : une affaire d'état ? EmptySam 29 Avr - 14:08

Citation :

Derrière l'affaire Clearstream, la guerre pour le pouvoir entre Villepin et Sarkozy

LE MONDE | 29.04.06 | 13h35


Ce jeudi 27 avril, ils sont cinq autour de la table. Dominique de Villepin est venu avec son directeur de cabinet, Pierre Mongin, et son conseiller, Bruno Lemaire. Nicolas Sarkozy, avec son ami politique le plus fidèle, le ministre Brice Hortefeux. C'est l'un de ces étranges déjeuners entre gens qui se fréquentent, se mesurent et parfois se haïssent. Mais "l'atmosphère, assure sans sourciller M. Hortefeux, était détendue et chaleureuse". Depuis une semaine, la compétition acharnée qui oppose Dominique de Villepin à Nicolas Sarkozy a pris un tour violent avec les développements de l'affaire Clearstream. Alors, "détendue et chaleureuse"...

En tout cas, Clearstream est au menu. Depuis qu'il a appris, à l'été 2004, qu'un "corbeau" l'avait placé sur une liste de personnalités supposées détenir des comptes occultes à l'étranger, envoyée aux juges, Nicolas Sarkozy cherche tout haut "trois choses" : 1) Est-ce un coup monté ? 2) D'où vient-il ? 3) Est-ce une manipulation politique ? Depuis, il a quasiment répondu à ces questions en accusant Dominique de Villepin d'avoir, au minimum, cherché à exploiter l'affaire pour le déstabiliser, lui, le candidat à la présidentielle que la Chiraquie voudrait éviter. Lors du déjeuner, les cinq hommes ne parlent que de "ça". M. de Villepin jure qu'il n'est pour rien dans l'histoire, que l'enquête sur les listings du corbeau a d'abord été menée par Michèle Alliot-Marie. La veille, justement, avant le conseil des ministres, M. Sarkozy s'est durement expliqué avec la ministre de la défense. Sarkozy met en garde Villepin : mieux vaut faire toute la lumière entre nous et espérer que l'affaire s'arrête effectivement au ministère de la défense, comme l'assure le premier ministre.

"Atmosphère détendue et chaleureuse"... Depuis des mois, il est clair pour toute la droite que la bataille entre les deux hommes se déroulera jusqu'au dernier sang. Clearstream en est la démonstration la plus spectaculaire, mais elle n'est pas le seul motif. Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin se battent pour la conquête de la présidence de la République en 2007, mais aussi la vengeance d'un passé qui, depuis l'affrontement fratricide Chirac-Balladur, douze ans plus tôt, les a déjà opposés dans leurs rôles de stratèges respectifs des deux candidats.

Depuis 2002, et plus encore depuis que Dominique de Villepin croit pouvoir être le dauphin de Jacques Chirac, les deux hommes cherchent à s'éliminer. "Villepin aime Sarkozy faible, Sarkozy ne peut supporter un Villepin fort", résume un ministre. Déjà, lors de la guerre Chirac-Balladur, ils se sont aiguisé les dents l'un contre l'autre. Villepin, alors directeur de cabinet du ministre des affaires étrangères Alain Juppé, observait Sarkozy de son bureau du Quai d'Orsay, bien décidé à faire mordre la poussière à celui qu'il appelait "le roquet". M. Sarkozy, lui, a sans doute longtemps sous-estimé les ambitions et la dangerosité politique de M. de Villepin. Mais les deux hommes ont ensuite choisi de mettre leur mouchoir sur cette bataille. Et c'est Villepin qui a réintroduit Sarkozy dans le cercle élyséen en 1999.

La lune de miel aura été de courte durée. Dès la réélection de Chirac en 2002, M. de Villepin conçoit l'ambition d'être bientôt premier ministre et, sans doute, de tenter sa chance à l'Elysée. En attendant, il obtient de M. Chirac de remplacer Nicolas Sarkozy au ministère de l'intérieur, en 2004, et déclenche la vraie guerre. Leur bataille porte sur tout : les arbitrages budgétaires, les choix politiques, la stratégie "vendue" régulièrement au président de la République. Au lendemain des élections régionales de 2004, alors que Dominique de Villepin fait mine de plaider pour une éventuelle nomination de Nicolas Sarkozy à Matignon, celui-ci grince devant ses conseillers : "C'est pour mieux me griller."

"ÇA Y EST ! ON LE TIENT !"

Quand l'affaire Clearstream commence, avec la publication d'un article dans Le Point, en juillet 2004, Sarkozy, qui n'a rompu avec aucun de ses réseaux dans la police et le renseignement, soupçonne Villepin de le faire surveiller. M. de Villepin, lui, exulte devant le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin : "Ça y est ! On le tient !", dit-il de Sarkozy. Le 15 octobre 2004, les deux rivaux ont une explication sur Clearstream dans le bureau de Villepin, place Beauvau, en présence du directeur de la DST, Pierre Bousquet de Florian. Dominique de Villepin en sort en pensant "avoir dissipé tout malentendu". Sarkozy, lui, reste convaincu que des choses restent cachées, et que le directeur de cabinet de Villepin, Pierre Mongin, l'a fait écouter sur sa vie privée.

Un an plus tard, lorsque Nicolas Sarkozy revient au ministère de l'intérieur, en juin 2005, il explique : "Je serai mieux protégé au ministère de l'intérieur que par les permanents de l'UMP." Quelques semaines plus tard, lorsque sa femme Cécilia le quitte, on lui rapporte chaque jour que Villepin se réjouit devant ses interlocuteurs de ses malheurs conjugaux. Pendant l'été 2005, Sarkozy, qui ne pense plus qu'à Clearstream, dira - selon Franz-Olivier Giesbert dans La Tentation du président (Grasset) : "Un jour, je finirai par retrouver le salopard qui a monté cette affaire et il finira sur un crochet de boucher !" La nomination de Villepin à Matignon va encore exacerber la bataille. Ni la crise dans les banlieues ni les manifestations contre le CPE ne peuvent détourner les deux hommes de leur compétition. Nicolas Sarkozy a prévenu ses proches : "Entre lui et moi, ce sera une lutte jusqu'à ce que mort s'ensuive."
Revenir en haut Aller en bas
http://apoc.forumpro.fr/
 
ClearStream : une affaire d'état ?
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Clearstream= peanuts
» ClearStream pas trés clair !
» Affaire ICC.
» l'affaire ICC
» Une affaire de cons...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Chjachjaratoghju di Bastia :: Macagna, pallo e lingua corsa!! :: Politique e quistione corse-
Sauter vers: