Ignazio GENUARDI
mercredi 21 avril 2010 - 11h03
Actuellement prêté par le Téfécé, Xavier Pentecôte (23 ans) cartonne sous les couleurs du Sporting Club de Bastia. L'attaquant corse serait ainsi suivi par certaines formations de l'élite, dont Nancy et Lille.
Xavier Pentecôte, vous êtes prêté depuis le mois de janvier dernier. Quel regard portez-vous sur votre passage au Sporting Club de Bastia, l'actuel lanterne rouge de Ligue 2 ?
On reste sur une lourde défaite face au Stade Brestois 29 (4-0, 33eme journée de Ligue 2). C'est un coup d'arrêt après une série de trois victoires consécutives. Mais on est tombé sur une grosse équipe qui est déjà pratiquement assurée d'évoluer parmi l'élite la saison prochaine. Le score est un peu sévère. Mais il ne faut pas baisser les bras. Il reste encore cinq
matchs, dont trois à domicile, pour refaire notre retard. C'est encore jouable et on garde le moral. On ne lâche pas. On a les moyens de se sauver alors que tout le monde nous voyait déjà en National.
Comment expliquez-vous ce récent regain de forme ?L'arrivée d'un nouvel entraîneur (Faruk Hadzibegic) et de nouveaux
joueurs (Lorenzi, Mahoto, Périatambée, Robail et donc Xavier Pentecôte) a permis de relancer la machine. Le club a misé juste au Mercato. La mayonnaise a pris. L'équipe affiche une nouvelle solidité. Et devant, on a retrouvé une certaine efficacité qui fait la différence.
Pourquoi avez-vous décidé de quitter le Téfécé ?
A Toulouse, je n'avais quasiment pas de temps de jeu. Là, je revis. Pour l'instant, ça se passe vraiment bien. Je prends beaucoup de plaisir avec déjà neuf buts en dix matchs. (Sourire) La Corse me réussit plutôt bien.
« Des pistes en Ligue 1 »Vous auriez pourtant pu profiter de la blessure d'André-Pierre Gignac, non ?« Dédé » était encore disponible lorsque les deux clubs se sont mis d'accord sur un prêt. Mais je ne regrette rien. A mon âge, j'ai besoin de temps de jeu. Ce n'est pas en restant sur un banc de touche que je vais franchir un cap. J'ai bien eu quelques fois ma chance. Mais lorsque la confiance n'est pas là, ce n'est pas évident.
Le LOSC et l'AS Nancy-Lorraine suivraient vos prestations. Qu'en est-il ?
J'en ai entendu parler. Il y a effectivement des pistes. Certains clubs me supervisent et seraient intéressés (ndlr : le
Stade Rennais se serait aussi renseigné sur son cas). Mais il ne faut pas s'enflammer. J'ai encore deux ans de contrat avec le Téfécé, même si je laisse la porte ouverte à toutes les éventualités. Il faudra faire le point l'été prochain. Pour l'instant, je n'ai pas trop envie d'y penser. Il faut d'abord sauver le club.
Comment voyez-vous votre avenir au Téfécé ?Franchement, je ne me vois pas refaire une année sans avoir la confiance totale de l'entraîneur et du temps de jeu. Je sais ce que je dois au Téfécé mais ce n'est pas facile de passer un an et demi en tant que numéro deux. Je ne me posais même pas la question de savoir si j'allais
jouer… « Dédé » était intouchable et il n'y avait quasiment pas de turnover.
Avez-vous des nouvelles des dirigeants toulousains ?Le coach m'a appelé pour prendre des nouvelles mais je n'ai pas eu d'échos de la part des dirigeants.