Et Pentecôte frappa...

Clément LEMAITRE



vendredi 23 avril 2010 - 22h31
Mené (0-1) et réduit à dix, Arles-Avignon a trouvé les ressources nécessaires pour s'imposer sur le fil à Metz (2-1) vendredi et conforté sa troisième place. Clermont peut encore y croire après sa victoire à Dijon (3-2) qui lui permet de rester à trois points du podium. Battu à Istres (1-0), Brest devra patienter pour fêter son accession en L1.


Brest manque le coche
Le Stade Brestois devra attendre. Battu vendredi à Istres (1-0), Brest n'est pas encore mathématiquement assuré de monter en Ligue 1 la saison prochaine. En deuxième mi-temps, les hommes d'Alex Dupont ont eu l'occasion de revenir sur Istres, notamment par l'intermédiaire de Grougi, mais Menetrier, le gardien istréen, veillait au grain. Du coup, les Bretons auront l'occasion de fêter l'accession en L1 dans leur stade Francis-Le Blé vendredi prochain contre Tours. De son côté, Istres gagne une place au classement mais reste dans la zone rouge. Mais avec cette victoire, les Provençaux prouvent qu'ils aiment jouer contre les gros. En décembre dernier, Istres avait notamment fait chuter le leader caennais (2-1).
Arles-Avignon garde l'avantage
En battant Metz chez lui (2-1), Arles-Avignon a fait un pas de plus vers la Ligue 1. Menés 1-0 et réduits à dix après l'expulsion de Liron (24eme), les hommes de Michel Estevan ont réussi à renverser la vapeur par l'intermédiaire de N'Diaye (45eme) et Dalé (90eme), qui offre le succès aux siens dans les tous derniers instants. Avec trois victoires lors des quatre derniers matchs, Arles-Avignon montre qu'elle est l'équipe en forme du moment. Bien installés à la troisième place du classement, à trois points de Clermont et à quatre longueurs de leur adversaire du soir, les promus n'ont jamais été aussi proches de l'élite. A Metz, rien ne va plus. Malgré le remplacement d'Yvon Pouliquen par Joël Muller, les Grenats s'éloignent encore un peu plus de la Ligue 1 qui lui tendait pourtant les bras il y a encore un mois.
Clermont peut y croire
Les hommes de Michel Der Zakarian poursuivent leur remontée fantastique. Classés dix-huitièmes après une défaite contre Caen (1-3) le 16 octobre dernier, les Clermontois ont fait leur petit bonhomme de chemin depuis six mois et pointent désormais à la quatrième place de la Ligue 2. Vendredi, les Auvergnats ont encore montré qu'ils avaient des ressources morales. A égalité (2-2) à quelques secondes de la fin, les Clermontois ont réussi à obtenir un penalty, transformé par Armand, qui marque ici le troisième but de sa saison et sûrement le plus précieux. Pour décrocher leur billet pour la L1, les Clermontois devront battre Bastia vendredi prochain et surtout s'imposer lors de la dernière journée à…Arles-Avignon.
Angers espère encore
Grâce à un but de Renouard dans les derniers instants de la partie, Angers, victorieux à Nîmes (1-0), peut encore décrocher le dernier ticket pour l'élite. A cinq points d'Arles-Avignon, les Angevins ne sont pas encore mathématiquement distancés. Les hommes de Jean-Louis Garcia devraient en savoir plus lors des deux prochaines journées avec la réception de Laval et un déplacement à Metz. En faisant match nul contre Vannes (1-1) et en s'inclinant contre Angers, Tours et Nîmes ont grillé leur dernier joker.
Quatorzième défaite pour Nantes
Malgré l'ouverture du score d'Abdoun, le FC Nantes s'est incliné pour la quatorzième fois de la saison vendredi contre Sedan (3-1). Avec cette défaite, les Nantais restent à cinq longueurs d'Istres, le premier relégable. A la vue de leur calendrier (déplacements à Arles-Avignon et Angers, et réceptions d'Ajaccio et Caen), les hommes de Baptiste Gentili ont du soucis à se faire. Et que dire du Racing Club de Strasbourg qui, avec sa défaite (1-0) à Bastia, est plus que jamais à portée de fusil des relégables. Malgré son match nul à Tours (1-1), Vannes fait la bonne opération de la soirée dans le bas de tableau en conservant sa dix-septième place. De son côté Châteauroux s'en est sorti dans les derniers instants à Guingamp (1-1) mais perd une place et pointe au dix-neuvième rang. Enfin Bastia prouve qu'il a la volonté de se maintenir comme le démontre le but inscrit par Pentecôte, le 10eme en onze match, en toute fin de rencontre.

Foot - L2 - 34e j.


L'uppercut d'Arles-Avignon

Incroyable Arles-Avignon. Mené et réduit à dix, le promu s'est imposé à Metz (2-1) et conforte sa troisième place sur le podium. Brest, vaincu à Istres (0-1), doit patienter avant de retrouver l'élite.



Deme N'Diaye vient d'égaliser. Arles-Avignon, pourtant réduit à 10, marquera un 2e but à Saint-Symphorien... (EQ)



«Jouez sans trouille, sortez vos c......» La banderole déployée par des supporters messins était plutôt explicite. Mais le message n'a pas du tout été entendu par les Grenats. Pas plus que les ordres de Joël Muller, de retour aux affaires et qui exhortait ses joueurs à montrer leur «sens du sacrifice». Battu par Arles-Avignon réduit à dix après 24 minutes de jeu, le FC Metz n'a pas dit adieu à ses espoirs d'accession en L1 mais il a pris un sacré coup de massue sur la tête. Un sévère uppercut signé Dalé à la fin du temps réglementaire (90e), qui renvoie le club mosellan à ses démons de la saison passée. Pour le promu, c'est un nouvel exploit, quinze jours après une victoire similaire arrachée in extremis au Havre. Surtout, les hommes de Michel Estevan possèdent désormais trois points d'avance sur leur premier poursuivant, Clermont Foot. Hasard du calendrier, la 38e et dernière journée de L2 offrira, le 14 mai prochain, une alléchante affiche entre les deux surprenantes formations.

Clermont, l'autre grosse cote


«Bien sûr qu'on y croit.» Michel Der Zakarian, l'entraîneur de Clermont, ne fait plus mystère des ambitions de son équipe, qui vise ouvertement la montée. Après la victoire décrochée à Dijon (3-2), la sixième lors des sept dernières journées, les Auvergnats, désormais quatrièmes, ne peuvent de toute façon plus se cacher. Menés au score (0-1), les Clermontois, en supériorité numérique pendant quarante minutes après l'expulsion de Malicki (53e), ont notamment bénéficié de deux penalties, le second transformé par Armand (90e) dans la confusion la plus totale, pour l'emporter. Dans les toutes dernières minutes, grâce à une réalisation de l'ancien Messin Sébastien Renouard (90e?2), Angers est allé s'imposer à Nîmes (1-0). Un succès qui signe la fin des espoirs de montée des Crocos et qui relance complètement le SCO, 6e à cinq points de l'ACA. Nantes, dont certains joueurs se croyaient déjà en vacances, s'est incliné à la Beaujoire face à Sedan (1-3). Dans l'autre rencontre sans véritable enjeu de la soirée, l'ancien attaquant de Laval Jean-François Rivière, désormais sous le maillot d'Ajaccio, a joué un mauvais tour à son ancien club en signant un doublé (2-2).

Brest doit patienter


En bas de tableau, c'est plus que jamais la foire d'empoigne puisque les cinq derniers se tiennent désormais en trois points. Istres, tombeur d'un Brest très pâle (1-0), reste dans le coup et prive momentanément les joueurs d'Alex Dupont de l'accession à l'élite. Mais avaient-ils vraiment envie de la fêter au stade Parsemain ? L'autre bonne opération est à mettre au crédit de Bastia, la lanterne rouge qui a pris le meilleur sur Strasbourg (1-0). Pentecôte (90e), bien malheureux avant de trouver la faille, a donné les trois points de l'espoir au club corse. De son côté, Guingamp peut se mordre les doigts de ne pas avoir conservé l'avantage donné - de façon heureuse - par Mathis (85e), face à Châteauroux (1-1). La Berrichonne (19e) revenue au score par Abraw (89e), aurait même pu enlever la mise si le montant n'avait sauvé l'En Avant (16e). Premier non relégable, Vannes est allé chercher un bon point sur le terrain de Tours (1-1). - T.S.

Football
Pentecôte crucifie le Racing
zoom
Xavier Pentecôte a pris à plusieurs reprises le dessus sur Sikimic. Mais il a attendu la dernière minute pour marquer le but de la victoire pour Bastia. Photopqr/Nice Matin/Gérard Baldocchi




Dans tous les bons coups, mais malheureux comme rarement, l’attaquant bastiais, qui a vendangé une demi-douzaine d’occasions nettes, a offert à la dernière minute une précieuse victoire au Sporting hier soir à Furiani face au RCS (1-0). Les Strasbourgeois, qui comptaient six points d’avance sur le premier relégable, n’en possèdent plus que trois ce matin.





Il reste une poignée de secondes à jouer. Le Racing, qui n’a guère été brillant et n’a plus marqué à l’extérieur depuis plus de trois matches, croit tenir son 9 ^e nul de la saison hors de ses bases. Durant 90 minutes, il a souffert sous les coups de boutoir corses et notamment la pression d’un homme qui, à cet instant précis, doit se croire maudit.
« Bastia abat sa dernière carte », avait annoncé le coach du RCS Pascal Janin. Cette carte-là a pris les traits du joker arrivé au mercato hivernal, Xavier Pentecôte, le Toulousain que le Racing convoitait – et convoite encore – en janvier et qui a finalement préféré rallier la Corse en prêt.
Auteur de 9 buts lors de ses 10 premiers matches sous le maillot corse, le buteur insulaire aurait pratiquement pu doubler son total hier soir. Il fut de tous les bons coups, s’offrit plus d’une demi-douzaine d’occasions nettes, mais - comme ça arrive parfois - eut longtemps la poisse collée aux crampons. Il perdit ainsi deux un contre un face à Stéphane Cassard (34 ^e et 47 ^e), prit à trois reprises le meilleur sur Milovan Sikimic (10 ^e, 34 ^e, 64 ^e), mais manqua de précision dans le dernier geste. Il ne fut pas plus heureux sur des centres de Jau (14 ^e), Cahuzac (52 ^e), Cubilier (58 ^e) où ses deux reprises, puis sa tête ratèrent une cible que sa frappe en pivot de la 15 ^e, seul devant le gardien strasbourgeois, avait également loupée.
A vous dégoûter du football. Mais si la grandeur d’un joueur se mesure à son obstination, alors, Xavier Pentecôte est un grand joueur. Juste avant le temps additionnel, il profita d’une inspiration d’un Pierre-Yves André toujours aussi élégant et décisif à 36 ans. En une lumineuse passe dans l’intervalle, le capitaine corse créa un décalage dont profita le latéral serbe Darko Dunkic pour centrer impeccablement au cordeau. Pentecôte en coupa la trajectoire au premier poteau pour ne laisser cette fois aucune chance à un Cassard impuissant (90 ^e). Le coup fit d’autant plus mal à Guillaume Lacour et aux siens que depuis trois minutes, ils jouaient en supériorité numérique, après l’expulsion de Khazri pour un tacle assassin sur De Carvalho (87 ^e).

« La victoire bastiaise n’est pas injuste »
Les Bleus, qui ne s’étaient en tout et pour tout créé que deux embryons d’occases jusque-là – Zenke trop court devant Agostini à la 42 ^e et une volée en extension de Fauvergue trop enlevée à la 45 ^e + 2 -, tentèrent bien de secouer le cocotier, notamment avec un tir tendu de Rodrigo repoussé difficilement du genou par le portier corse (90 ^e+2). Mais le mal était fait.
Au classement, les conséquences sont sensibles d’un côté comme de l’autre : Bastia, certes toujours dernier, revient à trois points du premier non-relégable à quatre journées de la fin. Pour le Racing, c’est la soupe à la grimace. En un match, son avance sur la zone rouge a fondu de moitié, de six à trois unités.
« Si nous ne parvenons pas à être plus dangereux, avec notre premier tir cadré à la 92 ^e , nous n’avons que peu d’espoirs de rapporter des points », regrette un Pascal Janin plus dépité par le contenu que par le résultat lui-même. « La victoire bastiaise n’est pas injuste. »
Elle relance le suspense à tous les étages. Le Racing s’en serait bien passé et devra tanner le cuir des Crocodiles nîmois vendredi à la Meinau s’il veut ne pas trembler jusqu’au bout.
De notre envoyé spécial Stéphane Godin

pentecote notre futur py andré, j espere qu il restera autant sous nos couleurs...

charlot2b a écrit:

pentecote notre futur py andré, j espere qu il restera autant sous nos couleurs...

impossible

Clairement :/

il faut lui construire une belle maison et lui trouver une femme d ici! et rester en L2 accessoirement
la autant ce serait bon!

PIXININI a écrit:

charlot2b a écrit:

pentecote notre futur py andré, j espere qu il restera autant sous nos couleurs...

impossible

Même pas en rêve




.