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 Un peu confus mais bon..

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Antone
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Antone


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Un peu confus mais bon.. Empty
MessageSujet: Un peu confus mais bon..   Un peu confus mais bon.. EmptyMer 13 Jan - 17:54

Un peu confus mais bon.. Lemondefr_pet

Ainsi a fini la Brise de mer

C'est presque trop beau. Le témoignage d'un petit voyou vient de permettre de résoudre, en partie, l'énigme qui a vu la Brise de mer, le groupe dominant le grand banditisme français depuis trente ans, s'écrouler entre 2008 et 2009.
La confession, les 7 et 8 janvier, de Claude Chossat devant les policiers et la justice, éclaire, pour la première fois, la façon dont deux figures historiques de la Brise de mer, Richard Casanova et Francis Mariani, se sont affrontés dans une guerre fratricide pour le contrôle de la pègre française.

Représentant la seule forme de crime organisé en France, les parrains corses structurent depuis des années le paysage du grand banditisme national. Ses ramifications s'étendent sur tout le territoire et à l'étranger. Il ne s'agit pas d'un groupe en rupture avec la société, mais d'une mouvance dont l'emprise, en Corse, sur l'économie locale et la vie démocratique, relève de pratiques mafieuses.
Jean-Baptiste Jérôme Colonna, dit Jean-Jé, ancien pilier de la French Connection, "juge de paix" disposant d'un réseau international, a régné à partir de 1985 sur le sud de l'île jusqu'à sa mort accidentelle, le 1er novembre 2006. Il était à la tête d'un système pyramidal dont les pièces se sont effondrées à sa disparition. En Haute-Corse, la dizaine de membres de la Brise de mer avaient fait place nette, au début des années 1980.
Ce groupe, dont le nom venait d'un bar sur le vieux port de Bastia où ils avaient pour habitude de se retrouver, agissait en meute, obéissant à des règles strictes de solidarité qui ont fait leur force et leur fortune tant qu'ils les ont respectées.
Tout semble avoir basculé avec la mort de Jean-Jé. Le 3 novembre 2006, en marge du cortège funèbre dans son village de Pila-Canale, au sud d'Ajaccio, les policiers en civil découvrent avec surprise que deux membres éminents de la Brise de mer, Francis Mariani et Pierre-Marie Santucci, sont venus présenter leurs condoléances.
L'image n'est pas anodine. Le Nord et le Sud ont toujours été en rivalité. Après l'enterrement, ces deux hommes sont même invités à prendre un verre avec le lieutenant de Jean-Jé, Ange-Marie Michelosi, entouré d'une garde prétorienne composée de jeunes faisant régner la terreur sur Ajaccio, connus sous le nom de bande du Petit Bar.
L'image vaut menace. Alors qu'un autre baron de la Brise de mer, Richard Casanova, personnage flamboyant au carrefour du monde des voyous, de la politique et des affaires, étend ses activités vers le Sud et les terres de feu Jean-Jé, voilà que Francis Mariani s'affiche avec ses ennemis potentiels.
Richard, dont le surnom fut le Menteur, vient de clore une cavale de seize années. Il est suspecté d'avoir organisé de nombreux braquages majeurs, dont celui contre la banque UBS en 1990 au cours duquel 125 millions de francs furent dérobés. Il traite avec des chefs d'Etat africains, il est en contact avec des services de renseignement, il rêve de créer une agence portuaire en Corse et compte développer des projets immobiliers à Porto-Vecchio.
Francis Mariani, qui traite aussi bien avec la mafia russe qu'avec la fine fleur du braquage, tisse également sa toile. Les deux hommes, à la différence de leurs acolytes de la Brise, ne veulent pas vivre de leur rente de millionnaire. Ils ont soif de pouvoir. Mariani prend le contrôle d'affaires sur la Côte d'Azur et à Paris. On le voit souvent à Aix-en-Provence.
Selon Claude Chossat, que Francis Mariani a connu en prison, le choc frontal entre ces deux rivaux survient fin novembre 2007. Francis Mariani rentre chez lui en Porsche lorsqu'il est pris sous des coups de feu desquels il réchappe de justesse. "A partir de ce moment-là, il est devenu cinglé", raconte Claude Chossat aux policiers. Il n'a eu de cesse de chercher qui était derrière cette tentative d'assassinat et a même fait agrandir les images captées par les caméras de vidéosurveillance installées devant chez lui.
Vers la mi-avril 2008, d'après Claude Chossat, qui lui sert de chauffeur et d'homme de main, il pense avoir trouvé : il s'agirait de Jean-Luc Germani, le beau-frère de Richard Casanova. Pour avoir des informations, Claude Chossat est chargé, le 23 avril 2008, de surveiller une concession automobile à Porto-Vecchio et de prévenir Mariani dès que la voie est libre pour interroger son gérant, un proche de Germani. Mais les événements seront tout autres.
Claude Chossat raconte. "Par hasard, Francis et Franck (présenté comme un autre complice) ont vu passer Richard Casanova dans son 4 × 4 sur la rocade et l'ont suivi. Ils sont arrivés (à la concession surveillée par Chossat) juste après le 4 × 4. J'ai dit qu'ils (Casanova était accompagné d'un autre homme) étaient entrés à l'intérieur, il m'a demandé de déplacer un gros bloc de pierre pour voir par-dessus le mur, puis il m'a demandé de l'attendre dans la voiture, Francis est arrivé 5, 10 minutes plus tard", assure Claude Chossat, qui ajoute que Mariani portait un sac contenant des armes. Les gendarmes retrouveront le cadavre de Richard Casanova sur le parking.
Toujours selon ce témoin, Mariani aurait révélé que la victime était Richard Casanova sur le trajet du retour, à Aléria,vers le domicile de Charles Fraticelli. Il s'agissait d'un vieil ami de Mariani à qui aurait été confiée la tâche de "faire disparaître les armes". Claude Chossat rapporte les explications fournies par Francis Mariani : "Il a dit que si Richard n'est pas directement sur la Porsche, il avait laissé faire."
En veine de confidence, l'intéressé révèle également que Francis Mariani, perdu dans une fuite en avant aurait également liquidé, le 3 juillet 2008, l'un de ses proches, vieux compagnon de route de la Brise de mer, Daniel Vittini, omniprésent dans la région de Corte. "Je l'ai emmené au rendez-vous avec ma moto", confie le témoin.
Ces révélations, dans un monde où l'on ne parle pas, n'ont pas manqué de soulever des interrogations. Claude Chossat prend soin de ne jamais apparaître comme complice des faits eux-mêmes. Il désigne, à l'exception du mystérieux "Franck", des acteurs qui sont tous morts. Francis Mariani et Charles Fraticelli ont été tués le 12 janvier dans une explosion que Claude Chossat considère criminelle et non accidentelle. Pierre-Marie Santucci a été tué le 11 février.
Néanmoins, les policiers disposent d'éléments matériels, dont l'ADN partiel de Claude Chossat sur le bloc de pierre, et des vérifications sur les véhicules utilisés par Mariani et ses complices étayent les déclarations de ce témoin inespéré.Yves Bordenave et Jacques Follorou
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