ADIOS la SNCM...

je comprends pas trop, "le donnez lui sa valise à Israël"?

parce que lui et certains de ses amis proches semblent sensibles à l'argument "valise" (peut aussi se traduire par l'acception : "virement sur un compte anonyme aux îles Caymans).

avec mes excuses pour le soupçon qui transparaissait dans ma question. j'ai craint un instant une vanne du style "rentre chez toi ô Fils d'Israël"
Désolé

tiéfou toi tié pas

je te renouvelle mes excuses. On va pas s'engueuler pour un juif non plus? bon là c'était mode macagna, vous l'aurez compris.

Oh le type il a pour nom Israel et il prends en otage 1500 arabes sur un bateau, mais que fait le Hamas !!!!!!!!

........sinon je suis à 200% pour une compagnie Nationale Corse.
Avec quand même des gardes fous, notamment avec la création d'objectifs de travail prédeterminé, une brigade judicaire attachés au contrôle des embauches et à la punition éventuel des personnes abusant de leur pouvoir pour se créer une clientèle (c'est une idée à creuser).

Bon'Viaghju à la Societa Narpia & Conna Marsegliese

Il parait qu'à lui tout seul le Napoléon Bonaparte vaut plus que toute la flotte de la CCM....

sittembre a écrit:

Oh le type il a pour nom Israel et il prends en otage 1500 arabes sur un bateau, mais que fait le Hamas !!!!!!!!

........sinon je suis à 200% pour une compagnie Nationale Corse.
Avec quand même des gardes fous, notamment avec la création d'objectifs de travail prédeterminé, une brigade judicaire attachés au contrôle des embauches et à la punition éventuel des personnes abusant de leur pouvoir pour se créer une clientèle (c'est une idée à creuser).

Bon'Viaghju à la Societa Narpia & Conna Marsegliese

Eccu idee chi mi piacenu ...Si puderebbe dinu impedisce i Francesi di travaglià

Citation :

AJACCIO (AP) -- Les marins du Syndicat des Travailleurs Corses (STC) ont décidé jeudi soir, lors d'une réunion à Marseille avec les marins CGT de la SNCM, de se joindre aux autres syndicats en grève depuis mardi, a indiqué vendredi matin Alain Mosconi, responsable du STC-marins.
Le STC a décidé de déposer un préavis de grève, qui prendra effet jeudi, pour dire "un non ferme et définitif à toute privatisation et le maintien de la SNCM dans un giron public", a déclaré le leader syndicaliste nationaliste, qui a menacé de bloquer l'accès des ports insulaires si l'Etat venait à "radicaliser sa position et annonçait un dépôt de bilan ou la cession à une entité privée".
M. Mosconi n'exclut pas un blocus complet qui empêcherait d'autres transporteurs, notamment la compagnie privée Corsica Ferries qui assure la plus importante part des liaisons entre l'île et le continent français ou l'Italie, d'assurer la desserte de la Corse.
"Nous ne nous interdisons plus rien face à l'agression de l'Etat et l'immobilisme du gouvernement", a ajouté le représentant du STC. AP

Maintien de la SNCM dans le giron public, agression de l'état...je me campe!

absolut bastia a écrit:

Il parait qu'à lui tout seul le Napoléon Bonaparte vaut plus que toute la flotte de la CCM....

Normal

Citation :

SNCM : bon vent au repreneur !
Les Echos
27/09/2005
PAR GILLES SENGÈS

- Que les pouvoirs publics n'aient trouvé que deux candidats au rachat de la Société Nationale Corse Méditerranée sur les quelque 70 contactés ;
- qu'aucun des repreneurs en lice ne soit un acteur du secteur mais des fonds d'investissement pour qui le risque fait partie prenante du métier ;
- que des sommes quasi symboliques aient été proposées pour une société dont les actifs sont estimés à 540 millions d'euros et que l'Etat soit de plus obligé de mettre largement la main au portefeuille pour parachever l'opération
montre dans quel état de déliquescence est tombée la compagnie nationale.

Car la volonté affichée des syndicats de rester dans le giron du secteur public n'a rien à voir avec un quelconque nationalisme économique, mais tient surtout à la crainte de perdre pouvoir et avantages acquis dus à la faiblesse d'un actionnaire, l'Etat, qui a fait preuve de couardise, toutes ces dernières années, baissant les bras à chaque mouvement social et laissant la SNCM, dernier diplodocus marin, aller à vau-l'eau, droit vers son sabordage.

Sous couvert de subventionner la continuité territoriale vers la Corse, plus de 1,2 milliard d'euros d'argent public ont ainsi été engloutis à fonds perdus depuis 1991 alors que six présidents se sont succédé à la barre en 10 ans sans qu'il ne soit remédié aux nombreux maux (avantages acquis, etc.) entravant le fonctionnement de la société.

Cette « libéralité » aurait sans doute continué si Bruxelles n'y avait mis le holà. C'est que, dans le même temps, la concurrence s'est fait pressante avec tout ce que cela implique d'éléments de comparaison.

Avec moitié moins de personnel pour autant de bateaux, Corsica Ferries gagne ainsi de l'argent sur les mêmes lignes avec un service de meilleure qualité que celui de la Société Nationale Corse Méditerranée.

Profitant de la mauvaise réputation du groupe public, l'opérateur privé a enregistré cet été une croissance de son trafic correspondant à la chute des passages sur les bateaux de son rival dont la mauvaise réputation n'est plus à faire aux yeux de la clientèle.

Au point que, malgré la valeur de ses actifs et de ses lignes, la reprise de la SNCM apparaît presque risquée. Au vu des réactions du personnel à la privatisation et des nombreuses menaces qui les accompagnent, on souhaite bon vent mais aussi bien du courage - tant moral que physique - au nouveau capitaine du bateau. L'histoire de l'entreprise est malheureusement riche en débordements et autres prises d'otages. Il suffit de voir comment les passagers pour l'Algérie ont été débarqués des bateaux la semaine dernière pour en avoir une triste idée.

Citation :

Des finances structurellement dans le rouge
27 septembre 2005
Les Echos

En déficit depuis des années, la SNCM n'a pu rétablir ses comptes malgré les restructurations et les cessions d'actifs.

Avec des besoins de trésorerie estimés à 70 millions d'euros en février prochain (contre 40 millions deux ans plus tôt), un déficit de 29,7 millions d'euros en 2004 pour un chiffre d'affaires de 193,5 millions d'euros et un taux d'endettement de 256 %, la SNCM est dans une impasse financière.

D'autant plus cruciale que les règles européennes interdisent à l'Etat actionnaire d'intervenir après l'injection de 22,5 millions d'euros d'avances remboursables dans le cadre d'un plan de sauvetage en 2002, puis le versement de 66 millions fin 2003 compris dans le plan de restructuration.

Des conflits sociaux coûteux

En un an, la situation s'est considérablement aggravée en raison des deux longs conflits sociaux de septembre 2004 puis d'avril 2005, de l'augmentation du coût des carburants et de la diminution du trafic vers la Corse cet été (- 26 %) alors que, dans le même temps, Corsica Ferries, son principal concurrent, affichait 20 % de passagers supplémentaires.

Malgré des cessions d'actifs, un redéploiement commercial, notamment en direction du Maghreb, et les restructurations engagées, la compagnie nationale n'a jamais réussi à rétablir ses comptes. Le plan d'entreprise présenté fin 2001 prévoyait la suppression de 300 emplois sur un effectif de 2.500 personnes.

Quatre ans plus tard, la SNCM emploie 2.363 salariés et le nouveau projet de réduction d'effectif annoncé au début de cette année n'a jamais pu être appliqué.

Au total, depuis 2003, l'entreprise a encaissé 39,2 millions d'euros après cession d'un certain nombre de ses actifs (navires, immobilier, participations...) dont, ce mois-ci, ses parts dans l'armement Sud Cargos, repris par le groupe CMA CGM. De quoi compenser des pertes ou rembourser des lignes de trésorerie, mais sans rien régler sur le fond.

Le coût du personnel - le système mis en place au fil des négociations souvent musclées est jugé supérieur à bien d'autres compagnies européennes en termes de ratio d'équipage et d'avantages sociaux - et celui de sa flotte sont le plus souvent décriés.

En 2002, la chambre des comptes en Corse s'interrogeait ainsi sur la pertinence de l'exploitation des ferries, pointant le coût de leur sous-utilisation et rappelant qu'« une saine gestion des deniers publics ne saurait faire fi de tout impératif de productivité ».

Le repreneur trouve toutefois dans la corbeille des actifs non négligeables avec une flotte de 10 navires, estimée à 430 millions, 69 % de la Compagnie Méridionale de Navigation (qui a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 70 millions) ainsi qu'un siège social à Marseille estimé à 15 millions d'euros.

Citation :

SNCM : l'Etat s'apprête à passer la main en privilégiant l'offre de Butler Capital
27 septembre 2005
Les Echos

La cession de la compagnie à un investisseur privé passera par une recapitalisation de l'Etat, comprise entre 113 et 155 millions d'euros, et près de 400 suppressions d'emplois. Les syndicats rejettent en bloc les propositions.

Hier, on a appris que le déficit de la compagnie publique s'élevait actuellement à 22,5 millions d'euros.

Les menaces de blocus des syndicats de la SNCM vont-elles faire reculer le gouvernement dans son projet de privatisation ? Hier soir, à l'issue d'une réunion qui a duré tout l'après-midi entre les représentants du gouvernement et ceux des salariés, aucun repreneur n'a été annoncé même si la préférence semble aller au projet du fonds français Butler Capital Partners, créé par Walter Butler.

Son plan semble en effet plus intéressant pour l'entreprise comme pour l'Etat, qui devrait dans ce cas recapitaliser la SNCM à hauteur de 113 millions d'euros et financer le plan social, jugé indispensable par Walter Butler, avec 350 à 400 suppressions d'emplois.

Le fonds reprendrait alors la compagnie pour 35 millions d'euros.

Face à cela, le groupe Caravelle propose de verser 20 millions d'euros pour racheter les 100 % du capital de la SNCM, l'Etat devant alors recapitaliser à hauteur de 155 millions, et toujours financer le plan social qui concernerait 400 personnes.

Hier, on a appris que le déficit de la compagnie publique s'élevait actuellement à 22,5 millions, dont 10 millions provisionnés par l'entreprise pour financer son plan social. Outre ces éléments financiers, le projet de Walter Butler prévoit déjà le renouvellement d'un bateau.

Hier matin, dans une interview publiée dans le quotidien « L'Antenne », il s'est engagé « à un maintien absolu de la flotte et, en cas de cession, le produit sera réinvesti dans l'acquisition de nouveaux navires ». Le sujet est sensible alors que les navires de la compagnie nationale sont critiqués comme trop luxueux pour les ferries ou trop anciens pour certains cargos mixtes. L'an dernier, la SNCM a dépensé 36,6 millions d'euros pour leur maintenance, contre 26,7 millions d'euros en 2003. Mais, en la matière, la direction de l'entreprise n'a pas toujours eu les coudées franches, contrainte à une époque de commander ses navires aux chantiers navals français pour soutenir leur activité.

Walter Butler a également pris soin de passer un accord avec la Compagnie Méridionale de Navigation (CMN), cotitulaire avec la SNCM du contrat de concession de service public sur la période 2002-2007. « Nous avons eu des contacts préliminaires pour déterminer comment nous allons terminer la concession et éventuellement renforcer notre partenariat technique pour répondre à la demande de la collectivité corse l'an prochain », précise Marc Reverchon, directeur général de CMN, qui assure en revanche que rien n'a été négocié en termes capitalistiques.

Mais, selon nos informations, cette dernière serait associée à hauteur de 10 % à 20 % du tour de table. La CMN est détenue par la SNCM et le groupe STEF-TFE qui cherche à en acquérir la totalité.

Hier soir, les syndicats, affirmant que « les négociations ont été interrompues par le diktat du gouvernement », ont une nouvelle fois signifié leur refus d'une cession totale de l'entreprise, mais aucun incident n'était encore à déplorer. « Pour la première fois, l'ensemble des syndicats a accepté l'ensemble d'une privatisation partielle de l'entreprise », a remarqué le préfet de la région Paca qui espérait que la raison l'emportera.

Citation :

SNCM: incidents sur le port de Marseille après annonce du projet de reprise
27 septembre 2005
Agence France Presse

Des incidents ont éclaté lundi en fin de soirée sur l'ensemble du territoire du port autonome de Marseille, où les marins de la SNCM avaient prédit une "riposte musclée" au projet de privatisation de la compagnie publique précisée en préfecture plus tôt dans la journée.

Le navire de la Compagnie Méridionale de Navigation (CMN) Kalliste, bloqué plusieurs heures par des marins de la SNCM lundi soir à Marseille, a quitté le port mardi vers deux heures du matin, a constaté une journaliste de l'AFP.

Mais plus tôt, les troubles avaient nécessité vers minuit l'intervention des CRS à coups de gaz lacrymogènes pour dégager dans un premier temps, sans résistance, plusieurs accès du port qui avaient été condamnés par des marins protestataires de la SNCM (Société Nationale Corse Méditerranée).

"Je n'ai pas l'intention de laisser le contrôle du port à des irresponsables. Ceci est une opération planifiée", avait mis en garde quelques instants auparavant le préfet de région PACA, Christian Frémont, présent à l'entrée du port.

Dans la soirée, des marins avaient mis le feu à des palettes et à des engins de chantier et tenté de prendre le contrôle de plusieurs bateaux, selon des sources policière et portuaire.

A l'une des entrées, une journaliste de l'AFP a ainsi vu un petit groupe d'hommes, le visage masqué par des cagoules noires, placer des blocs de béton et un container pour bloquer l'accès.

Terminal pétrolier bloqué

A peu près au même moment, à l'ouest du territoire du Port autonome de Marseille, "un commando encagoulé" a "pris le contrôle" du poste de garde du port pétrochimique de Lavera, avant d'en bloquer les portes et d'en faire de même au terminal pétrolier de Fos-sur-mer, a indiqué à l'AFP une source portuaire.

Les premiers incidents ont éclaté vers 21H00, lorsque le Kalliste avec 400 personnes à bord, a été empêché d'appareiller pour Bastia par des marins de la SNCM.

A l'arrière du navire, des hommes encagoulés ou le visage masqué par des foulards ont pris place dans trois bateaux de sauvetage, avec l'intention manifeste d'empêcher le départ du navire.

"Le Kalliste ne partira pas, il n'y aura pas de mouvement depuis le port", a déclaré l'un d'eux à l'AFP, tandis que mugissaient les sirènes des bateaux.

Vers une heure du matin, le préfet de la région PACA Christian Frémont a pour sa part assuré à l'AFP: "On va essayer de faire partir le Kalliste".

"On est là pour défendre nos emplois et pour crier au scandale. On n'est que des pères de famille ici, on n'a rien à perdre", a déclaré un autre marin, ajoutant : "Ca fait 20 ans qu'on est dans la boîte. On ne veut pas en partir comme ça. On restera là jusqu'au bout".

La tension était montée d'un cran parmi les marins de la SNCM, où la CGT est majoritaire, après une réunion de trois heures en préfecture à Marseille, à l'issue de laquelle M. Frémont a annoncé que l'Etat privilégiait la candidature du fonds d'investissment Butler Capital Partners pour la reprise totale de la SNCM, au bord du dépôt de bilan.

"Je pense que la riposte va être musclée, vu l'état de nervosité des marins", avait prévenu le secrétaire CGT du comité d'entreprise, Bernard Marty, après une assemblée générale sur le ferry "Méditerranée", occupé depuis une semaine.

ça présage rien de bon...

Citation :

Les syndicats de la SNCM s'opposent à la privatisation de leur entreprise
27 septembre 2005
Le Monde

Une réunion décisive pour l'avenir de la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM) devait se tenir lundi 26 septembre à 14 h 30, à la préfecture de région à Marseille, sous la présidence du préfet Christian Frémont. Le nom du repreneur de la société, dont la privatisation totale ou partielle est annoncée comme inéluctable par le gouvernement, devrait être transmis aux représentants du personnel.

Deux fonds d'investissement ont été retenus : Butler Capital Partners, société d'investissement qui intervient souvent dans les entreprises en difficulté ; et Caravelle, elle aussi spécialiste du redressement d'entreprises.

Le président de Butler Capital Partners, l'homme d'affaires franco-canadien Walter Butler, a déclaré au journal L'Antenne, spécialisé dans les transports, qu'il " n'avait pas l'intention de dépecer l'entreprise » et qu'il s'engageait " à un maintien absolu de sa flotte » - qui comprend dix navires. Il a aussi déclaré que " le chiffre de 1 000 licenciements qui circule sur les quais est totalement fantaisiste ».

En fin de semaine dernière, les dirigeants syndicaux estimaient que le nombre de licenciements se situerait entre 400 et 600 sur les 2 400 salariés employés par la compagnie nationale. Bernard Marty, secrétaire du comité d'entreprise largement dominé par la CGT, expliquait dimanche soir qu'il se rendrait certes à la préfecture, mais que lui et ses camarades continueraient d'avancer leurs propositions de redressement, que l'Etat a déjà jugées irréalistes. La réponse des salariés s'annonce d'ores et déjà résolue : " Les marins ont vraiment la sensation d'être considérés comme des moins que rien et d'être vendus à l'encan », explique M. Marty.

La grève sauvage lancée mardi 20 septembre et qui paralyse la flotte de la SNCM devrait donc se poursuivre, voire se durcir après l'assemblée générale que les syndicats doivent tenir dans la soirée.

APPEL AU BLOCAGE EN CORSE

Le Syndicat des travailleurs corses (STC), qui a eu des relations houleuses avec la CGT, s'est rapproché de celle-ci. Il a lancé un appel au blocage des ports de l'île si la solution du gouvernement était trop brutale, en particulier en terme d'emplois.

Les présidents (PS) du conseil général et du conseil régional, Jean-Noël Guérini et Michel Vauzelle, se sont déclarés l'un et l'autre opposés " à la privatisation » de la SNCM.

Interrogé dimanche sur Europe 1, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a mis en cause la CGT : " Un des problèmes vient de l'action de la CGT, qui, à force de ne pas comprendre les problèmes de son entreprise, l'amène à la faillite. » Et d'insister : " A force d'avoir une action syndicale jusqu'au boutiste, on a laissé ouverte la concurrence avec d'autres compagnies qui mettent en difficulté la SNCM. » M. Chérèque a toutefois estimé que les pouvoirs publics n'ont " jamais pris leurs responsabilités depuis une dizaine d'années ».

Petite question : Est-ce qu'aujourd'hui (peut-être trop tard) l'état n'est pas en position de force ?

Je m'explique : puisque les syndicats ne veulent pas d'une privatisation, l'état n'a plus qu'à proposer son plan d'action visant à la remettre à flot... S'ils n'acceptent pas ce plan alors, il y aura privatisation...

en recapitalisant la société, l'état fait un dernier effort de taille.
La SNCM c'est fini, je pense qu'à court terme c'est un dépeçage de la compagnie qui va se réorienter vers des trafics rentables avec une desserte a minima vers la Corse pour gratter l'enveloppe de la continuité.

Cumpreremu un pedalo...

Moi je reste en core et encore pour une compagnie corse ne serait-ce que parce que c'est un formidable outil pour développer l'économie en ayant une réelle politique des transports, autre qu'une délégation de service public, capable de réaliser un plan de desserte global donc comprenant aussi des liaisons avec l'Italie, la Catalogne, à mettre en relation avec des liaisons d'affaire par avion. Il y aurait aussi la possbilité de cabotage pour les matériaux pondéreux qui remplacerait les fleuves et canaux et déléesterait les routes de ces p... de camion qui roulent à 30.

Mais les élus de la CTC n'en veulent pas. Bizarre non?

je viens de me faire un tour sur les différents espaces de discussion..
Unanimité! La CGT a coulé la SCNM et l'état et les élus sont complices.
Même si c'était prévisible j'avoue que cette vision on ne peut plus subjective de la situation, me scie.
Les syndicats CGT et STC ont coulé la compagnie de concert, un est plus ancien que l'autre mais ils ont eu la même pratique. Le dernier conflit pour rapatrier des emplois en Corse était à l'initiative du STC et s'est conclu par une petite rallonge indemnitaire.
L'état a renfloué plus que de raison et a manqué de courage car il aurait dû fermer le robinet et mettre les gens en face de leurs responsabilités depuis longtemps.
Les élus, tout pareil.
Alors, une compagnie corse?
Ca me fait hurler de rire Ghjattu tellement la ficelle est grosse. Dans le principe pourquoi pas, mais quand je vois l'attitude actuelle de ceux qui sont aux manettes avec l'argent venu d'ailleurs, tu me permettras de douter de leur capacité à gérer avec de l'argent venu de nulle part.
Nous sommes a la risa.

Moi je crois qu'on sera encore plus à la risa lorsqu'on sera en pleine mer en train de pédaler...

des militants du STC se seraient emparés d'un navire CCM et feraient route vers la Corse. Dépêche France Info qui tombe à l'instant

confirmation AFP

Citation :

AJACCIO, 27 sept 2005 (AFP) -

Des marins grévistes du Syndicat des Travailleurs Corses (STC) se sont emparé de force à Marseille du cargo mixte Pascal Paoli de la SNCM et font route vers la Corse, a annoncé à l'AFP leur secrétaire général Alain Mosconi au téléphone.
L'information a été confirmée de sources portuaires à Marseille qui a précisé que le STC avait contraint les officiers du navire à appareiller.
Le Pascal Paoli était exceptionnellement amarré dans la zone nord des bassins de Marseille, à l'écart des autres bateaux de la SNCM.
Une cinquantaine de marins du STC étaient depuis lundi à Marseille où ils avaient participé, au côté de la CGT, majoritaire à la SNCM, à la présentation du projet de reprise de la compagnie maritime publique par le fonds d'investissement Butler.
Lundi, le STC avait menacé de bloquer les ports de Corse.

c'est mythique

attenti les prochaines nouvelles, on tient du lourd là.



Pour Antone, concernant la part de repsonsabilité STC - CGT, et dieu sait si on ne peut pas me taxer d'aveuglement partiale ou de sympathie envers le mouvement nationaliste et ces avatars, mais là je crois que y a pas photo quand même. La CGT pourri tout depuis 30 ans (dans ce dossier), et surtout à 1000 fois plus de force et d'influence que la STC dans cette compagnie.

c'est entendu! Mais, il y a des petits jeunes qui promettent. Au lieu de la jouer responsable et occuper le créneau laissé libre par la CGT, le STC a joué la surenchère. Politiquement, dans la stratégie employée, dans les revendications, blanc bonnet et bonnet blanc!

Là ils sont mal :
Piraterie, félonie et mutinerie
C'est la cours d'assise c'est du pénal