Nantes compte deux victoires après son succès (2-1) à Châteauroux, tandis que Montpellier, Le Havre, Brest et Niort ont concédé le nul. Bastia l'a emporté sur le fil à Clermont (3-2). Lundi, Amiens accueille Troyes à la Licorne (20h30).
Aurélien Capoue a inscrit le but de la victoire de Nantes à Châteauroux. (L'Equipe)
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Nantes et le temps de retard de ses principaux rivaux interpellent. Et si le FCNA nous faisait une "lyonnaise", un départ canon qui décramponne la concurrence et entretient la spirale du succès ? D'accord, on s'emballe. La 2e journée n'est pas terminée, Amiens ou Troyes peuvent recoller au leader lundi, et les deux points concédés vendredi par ses rivaux péseront peu en cas de mauvaise surprise à la Beaujoire contre Clermont lors de la prochaine journée. Constatons alors simplement que le succès dans le Berry (2-1) a révélé une autre facette du Nantes version Ligue 2, une équipe capable de réaction dans les vents contraires, qualité au moins aussi utile que la flamboyance du premier jour. Avec le renfort de Yann Lachuer,
Châteauroux a mené au score (penalty de Scarpelli, 26e) et sans doute sérieusement caressé l'espoir de faire chuter le plus gros budget de la compétition dès son premier déplacement. Bagayoko (32e, 3e but personnel) et Capoue (52e) en ont décidé autrement et offert trois points à leur maison jaune quand déjà fleurissaient les premiers commentaires dubitatifs. Gagner contre une valeur sûre sans être forcément très bon mais toujours très réaliste nous ramène à un modèle bien connu exposé à l'étage au-dessus... De quoi nourrir la réflexion que Waldemar Kita, le nouveau propriétaire du FCNA depuis jeudi, a promis de mener avant de «
trancher» sur l'avenir de Michel DerZakarian.
Bastia au finishMontpellier, qui retrouvait son stade de la Mosson et ses supporters n'a pas pu faire mieux que match nul (1-1). Les Héraultais ont pris rapidement l'avantage par Lacombe (14e), avant d'être rejoints 10 minutes plus tard par
Dijon qui a terminé la rencontre à neuf (expulsions de Mangione et Loties dans les dix dernières minutes). Les hommes de Rolland Courbis gardent la deuxième place à 2 points du leader, juste devant 5 autres équipes (Sedan, Grenoble, Brest, Niort et Le Havre) qu'ils ne distancent qu'à la différence de but.
Le Havre a laissé échapper 2 points sur leur pelouse face à
Brest, qui a égalisé en fin de rencontre grâce à Bouard (82e). Relégué en Ligue 2,
Sedan, en revanche, a corrigé le tir en s'imposant 3 à 1 face à
Gueugnon, après le nul lors de la première journée. Le but des Forgerons inscrit par Fouret à la 69e (0-1) a réveillé les hommes de José Pasqualetti qui en dix minutes ont marqué trois buts par Bonnet (84e), Boutabout (86e) et Mokaké (90e+4).
Bastia se reprend aussi, après sa victoire à Clermont (2-3) à l'issue d'un match palpitant. Rejoints dans la première minute du temps additionnel (2-2, 90e+1), les Corses, l'ont emporté 3 minutes plus tard, grâce à Mendy (3-2, 90e+4).
Reims va mieux, après la raclée prise à Nantes (0-5), puisque les Champenois ont battu
Libourne/Saint-Seurin, grâce à des buts de Fauré et Cuvillier. Maintenu judiciairement in extremis en L2,
Angers n'a pas résisté sur le plan sportif à
Grenoble (2-0) qui se positionne dans le haut du tableau (5e), tout comme
Niort, qui a ramené un nul de
Guingamp (0-0).
Lundi : Amiens - TroyesAvec Amiens et Troyes, le stade de la Licorne accueillera lundi (20h30) la première véritable affiche de la saison entre candidats à l'élite, une opposition relevée par l'entame victorieuse des deux équipes et les retrouvailles de Denis Troch, l'entraîneur de l'ESTAC, avec son ancien club. Lors de la première journée,
Amiens, sur la lancée de sa fin de saison dernière (4e), a rapporté trois points de son déplacement à Gueugnon (2-1) tandis que
Troyes, qui s'est donné deux ans pour retrouver la L1, est venu à bout de Guingamp (1-0), pour ce qui était le premier match officiel de son nouvel entraîneur Denis Troch. Pour le coach à moustaches, «
revenir à la Licorne est une vraie émotion» après quatre saisons en Picardie marquées par une montée en L2, un quart de finale de la Coupe de la Ligue contre Lyon et une finale de Coupe de France en 2001 (perdue contre Strasbourg, 0-0 5 tab à 4). La rencontre aura également une saveur particulière pour Cyrille Merville. Le nouveau gardien de l'ESTAC a joué huit saisons à Amiens : «
Je vais y retrouver le public, qui s'identifiait à moi, le seul Picard de l'équipe.»