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 Lille Bastia...un autre regard

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Antone
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Antone


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Lille Bastia...un autre regard Empty
MessageSujet: Lille Bastia...un autre regard   Lille Bastia...un autre regard EmptySam 16 Oct - 10:31

Article piqué dans Libération.. http://www.liberation.fr/

un autre regard sur l'adversaire de ce soir
Citation :

Camphin-en-Pévèle, ses corps de ferme fleuris, les étangs de Finquerel ­ «brasserie, pêche à la truite». C'est là, à un kilomètre et demi de la frontière belge, que le Lille olympique sporting club (Losc) ourdit les stratégies qui lui permettent de dominer jusqu'ici le championnat de France de Ligue 1. Souvent, ça se passe discrètement: les entraînements à huis clos font florès. Mardi, une dizaine de curieux ont eu le droit de voir les joueurs préparer leur rencontre de samedi face à Bastia. En fait, les Loscistes faisaient les acrobates sur une pelouse infâme.
Vent. «Faire jouer des jeunes, c'est risqué», a coutume de dire l'entraîneur de Lille, Claude Puel. Surtout, les jeunes, ça ne la ramène pas. Car depuis le début de la saison les Lillois disputent leurs matchs «à domicile» dans une enceinte inhospitalière, un stadium Lille-Métropole de Villeneuve-d'Ascq ouvert à tous vents. «Même quand il fait 30 °C à l'ombre, on se les gèle, témoigne un supporter. Le vent arrive par la tribune nord, glisse le long de la présidentielle. On n'est bien nulle part.»
Le club est aussi un peu dans Lille même, en haut de la rue Colbert, près du port fluvial, où l'on trouve les services administratifs. Et à Wattignies, où le centre de formation a été délocalisé.
Son avenir se joue pourtant surtout à Grimonprez-Jooris, le stade depuis 1975, construit sur un site classé monument historique: cinq lignes de fortification édifiées par Vauban. Grimonprez-Jooris est l'objet d'un projet d'agrandissement visant à augmenter sa capacité, de 21000 à 33000 places. On n'a pas encore vu le premier coup de pioche. Deux collectifs, Sauvons le site de la citadelle de Lille et Renaissance du Lille ancien, ont déposé un recours devant le tribunal administratif. «C'est une chance unique de mettre tout le monde autour de la table», explique Jean-Yves Mereau, vice-président de la première nommée. L'occasion fait le recours. Il y a trente ans, quand l'enceinte était sortie de terre, la bataille avait été rude et le dénouement insatisfaisant pour tout le monde: la mairie de Pierre Mauroy abandonnait son projet de périphérique traversant le site, la métropole héritait d'un stade en ville.
L'an passé, la Commission supérieure des monuments historiques a posé son veto. Jean-Jacques Aillagon l'a déjugée. Mais il se murmure que le dossier de la mairie comporte des failles: les associations ont attaqué sur l'absence d'autorisation du ministère de la Défense pour le déclassement des terrains militaires ­ utilisés lors du nouveau projet ­ lors du dépôt du permis de construire, en juin 2003.
Expert. Contactés, les services de la mairie refusent de s'exprimer d'ici au verdict du tribunal, dans un mois. Ces jours-ci, un expert mandaté par le juge devait leur remettre un rapport assorti d'une préconisation. Frédéric Sawicky, du collectif Sauvons la citadelle : «La mairie adopte la politique du fait accompli. En admettant que le projet actuel aille au bout, la Ligue pourrait conditionner son agrément sous réserve de nouvelles modifications: ses normes n'ont aucune chance d'être respectées en l'état.» Notamment celle de l'évacuation des spectateurs en cas de sinistre. A la condition de ne pas être citées, plusieurs parties en conviennent.
Les partisans de la rénovation ont cependant augmenté la pression. Pierre Mauroy, président de la communauté urbaine, a tonné fin septembre: «C'est ça ou rien.» Le club, un temps favorable à la construction d'un stade «à l'américaine» (merchandising, cinémas, restaurants...) à l'extérieur de l'agglomération, a brusquement pris acte des priorités économiques des collectivités qui paient tout (1). «Nous n'avons pas de plan B, explique le président losciste, Michel Seydoux. Je ne vois pas trop où est le problème. La mairie a tranché. Et la communauté urbaine (à majorité de droite, ndlr) a voté pour la rénovation de Grimonprez-Jooris.» La mairie avait mis un stade en état de marche dans la corbeille quand la nouvelle équipe dirigeante s'est installée, en 2002. Que le tribunal ordonne le statu quo, et Michel Seydoux pourra méditer sur les «garanties» qu'il affirmait avoir obtenues il y a deux ans.
En attendant, les résultats du Losc sont du pain béni, le meilleur vecteur de communication d'un club qui fait front de bon coeur. Dans un Algeco bordant le site de Camphin-en-Pévèle ­ cinquante hectares appelés à regrouper le centre de formation, les pros et l'administratif ­, Puel parle d'une possible «fuite des compétences» s'il arrivait malheur. Aujourd'hui, il fait son boulot et donne des tours de vis pour s'assurer que le regard de la vingtaine de gars qu'il cornaque ­ «Je ventile le temps de jeu pour préserver leur intégrité physique» ­ ne porte pas trop au-delà du pré. «Tout le monde sait que s'il se relâche il sort de l'équipe, raconte l'arrière Grégory Tafforeau. Chacun travaille aussi pour soi.»
Ecusson. A quelques mètres, son coéquipier Mathieu Bodmer, 21 ans, explique qu'il fait un beau métier. Il se rappelle ses entraînements caennais, «un petit Nantes, avec beaucoup d'attaques placées sans adversaires, des triangles qui se forment et se déforment au gré des appels de balle». Pour venir dans le Nord, il a accepté une baisse de salaire. «Le jour où je me suis installé à Wambrechies avec mon épouse, pratiquement tous les voisins sont venus me demander si je n'avais besoin de rien. J'adore la région. Lille, c'est un petit Paris. J'ai été surpris par les gens: il y a un écusson du Losc sur chaque voiture. Parfois, les supporters m'arrêtent dans la rue pour me dire qu'ils sont fiers de moi. Ce sont eux qui ont du courage, celui de remplir les tribunes découvertes du stadium de Villeneuve-d'Ascq.»
Samedi, place de leader aidant, les supporters des Dogues entassés dans les gradins mettront le paquet. Ensuite, quelques centaines d'entre eux iront réclamer leur stade sur la Grand-Place.
(1) Le devis initial se montait à 38 millions d'euros. En août , on parlait de 50 millions.

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Pierfran
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MessageSujet: Re: Lille Bastia...un autre regard   Lille Bastia...un autre regard EmptySam 16 Oct - 12:15

Il me semble que chez nous ce n'est pas le site qui est classé monument historique mais le stade lui même... Confused
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