Bastia était serein mais Cannes a ri

Malgré l’absence de quatre titulaires, le SCB avait fière allure ce soir sur la pelouse de Cannes. Dominateur et joueur, il s’est incliné en fin de rencontre après avoir tout donné, devant un public extraordinaire. La Corse peut être fière de son équipe !

600 supporters bastiais réunis dans un stade continental pour une sixième journée de championnat National, il fallait certainement remonter a 2002 et à une certaine finale de Coupe de France pour voir un tel engouement. Impliqués du début à la fin, les supporters bastiais auront porté leur équipe avec fierté et passion. Une équipe qui justement, ne méritait certainement pas un tel sort…
Bien plus entreprenante que son adversaire du soir, elle aurait pu prendre les devants dans le premier quart d’heure si El-Azzouzi ou encore Diallo avaient mieux négocié deux phases offensives rondement menées. Car en tout et pour tout, seul un tir de Koller après quelques minutes de jeu sera venu légèrement inquiéter Novaes, au cours d’une première période bien contrôlée par les bleus. Ces derniers, tout comme l’arbitre de la rencontre Monsieur Auroux, ne se laissaient d’ailleurs pas abuser par les attaquants cannois et notamment Compan qui fut averti pour simulation dans la surface.
D’ailleurs, le SCB répondait immédiatement par un tir croisé de Moizini qui passait a ras du montant droit d’un Jérémy Gavanon en manque de sérénité devant la tribune bastiaise.
Au retour des vestiaires, ce sont encore et toujours les insulaires qui rythmaient la partie. Et Périatambée était tout près de débloquer le compteur de son équipe suite à un corner mal renvoyé. Mais ce diable de Koller était là pour repousser le danger… Quelques instants plus tard, on retrouvait le géant tchèque, cette fois-ci dans une position plus habituelle. Sauf que sa tentative s’envolait dans le ciel azuréen.
Il fallait finalement attendre les vingt dernières minutes pour voir les débats s’animer avec une nouvelle fois la formation bastiaise à la baguette. Tout juste entré en jeu, Sylla donnait le tournis a la défense cannoise avant de trouver Périatambée dont la frappe venait mourir sur le poteau de Gavanon !
Voyant son équipe tituber de plus en plus, Emon décidait alors d’apporter du sang neuf avec les entrées de Lopez-Peralta et Voavy. Un coaching gagnant puisque dans la foulée, le duo était à la conclusion d’un bel enchainement collectif, qui permettait aux locaux de prendre l’avantage, profitant il est vrai, d’une erreur défensive bastiaise.
Le Sporting, qui venait là de subir un sacré coup dur vu la physionomie du match, était carrément assommé deux minutes plus tard. Puisque cette fois-ci, le passeur cannois se muait en buteur pour le second but de la partie…
Pour autant, le SCB et son public ne se décourageaient pas. Et ils avaient bien raison. Car a cinq minutes du terme des débats, tous les espoirs étaient de nouveau permis lorsque la tentative des vingt cinq mètres d’El-Azzouzi faisait mouche, profitant du contre d’Avinel.
Mais malheureusement, plus rien n’était a noter en cette fin de partie, qui voyait l’AS Cannes rejoindre les bleus au classement.
Une défaite au gout amer qui vient rappeler a tous que le chemin est encore long. Mais ce soir, la Corse peut être fière de son équipe, qui a une nouvelle fois incarné des valeurs qui lui sont si chères. Et dès ce mardi à Furiani face à Guingamp, tout porte à croire qu’elle remettra la machine comptable en route

Fréjus St Raphaël prend le pouvoir

C'est un championnat National extrêmement serré cette saison avec dix équipes qui se tiennent en quatre points après six journées. (Photo : Icon Sport)

Fréjus St Raphaël nouveau leader
Ce soir, ce sont les joueurs de l'Etoile qui ont pris le pouvoir en s'imposant un but à zéro sur la pelouse de Luzenac. Un but qui permet aux varois de prendre la tête puisque le Paris FC a été tenu en échec à Bayonne. Les parisiens qui ont pourtant profité d'une large supériorité numérique mais sans réussir à trouver la faille de la défense de l'Aviron.

Amiens et Beauvais les outsiders
Les deux clubs ont réussi à prendre trois points précieux en ce début de championnat. Amiens a battu Plabennec un but à zéro alors que Beuvais s'est imposé à Orléans trois buts à deux. Positionnés à un point du leader, Amiens et Beauvais confirment ce soir qu'il faut compter avec eux.

Cannes dispose de Bastia
Le choc du Sud est revenu à l'AS Cannes. Les cannois ont mis deux buts en deux minutes à un quart d'heure de la fin. La volonté bastiaise pour revenir au score a payé mais les corses n'ont pas pu ajouter un second but.

Rouen, Guingamp et Créteil dans la course
Vainqueurs tous les trois ce vendredi, ils terminent le premier groupe de dix équipes du championnat National. Rouen a logiquement battu Gap deux buts à zéro alors que Guingamp a disposé de Niort sur le meêm score. Créteil a souffert pour battre Pacy sur Eure mais un but à quelques minutes de la fin permet aux hommes d'Hubert Velud de renouer avec le succès.

La première de Gueugnon
C'est après six journées que Gueugnon a marqué ses premiers points de la saison. Une victoire acquise sur la pelouse de Rodez deux buts à zéro. Les ruthénois qui ont fini la rencontre à neuf. Une supériorité numérique qui a profité aux forgerons qui laissent ainsi la lanterne rouge à leur adversaire du soir.


Le classement du National

L'AS Cannes a remporté le derby qui l'opposait à une redoutable équipe de Bastia. Entrés en cours de seconde période, Paulin Voavy et Anthony Lopez-Peralta ont fait la différence.




AS Cannes - SC Bastia : 2-1 (0-0)
Stade Pierre-de-Coubertin, temps doux, pelouse en bon état
Arbitres : M. Auroux assisté de MM. Rossignol et Meziane. 4000 spectateurs.
Buts pour Cannes : Voavy (74’), Lopez-Peralta (76’)



[b]But pour Bastia : El Azzouzi (84')
[/b]




Avertissements
AS Cannes : Compan (31’), Gimenez (69') Gregori (77’), Koller (87’);
SC Bastia : Cahuzac (34’), Angoula (64’)

AS Cannes : Gavanon, Rambier, Gimenez, Avinel, Di Bartolomeo (cap), Gregori, Neumann (Lopez-Peralta 62'), Raddas, Leroy, Compan (Voavy 65', Masson 82'), Koller
Entraîneur : Albert Emon

SC Bastia : Novaes, Angoula, Robail, Mary, Sanz, Cahuzac (cap), Pieratambée, Moizini (Barthélemy 88'), Niangbo (Sylla 71'), Diallo (Choplin 66'), El Azzouzi



Entraîneur : Frédéric Hantz


Coubertin à vibré !



La volleyeuse du RC Cannes, Vica Ravva, et son homologue de l'AS Cannes Volley, Marien Moreau, ont donné le coup d'envoi de la rencontre.
La volleyeuse du RC Cannes, Vica Ravva, et son homologue de l'AS Cannes Volley, Marien Moreau, ont donné le coup d'envoi de la rencontre.


C'était l'affluence des grands soirs à Coubertin à l'occasion de ce derby qui était la grosse affiche de cette 6e journée entre deux équipes invaincues. Si les supporters Bastiais, qui avaient investi en nombre la tribune Sud, se faisaient entendre avant même le coup d'envoi, avec pour certains une aggressivité imbécile, les Cannois avaient également répondu présents, trop heureux de pouvoir enfin vibrer dans l'antre des Dragons. L'ambiance était donc chaude en tribune et sur le terrain, les vingt-deux acteurs s'engageaient à fond d'entrée de jeu après que le coup d'envoi ait été donné par Victoria Ravva et Marien Moreau dans le cadre de l'opération "Cannes3clubs". Avec le même onze de départ que lors du dernier déplacement victorieux à Niort, l'AS Cannes avait tout de même du mal à entrer dans ce match et la première occasion était Bastiaise avec une belle frappe d'El Azzouzi dès la 3e minute, heureusement hors cadre. Dans la foulée, sur un ballon bien remisé par Jan Koller Lilian Compan répondait d'une reprise de volée qui passait au dessus du but de Novaes. Du tac au tac, une frappe de Sylla alertait une nouvelle fois Jérémy Gavanon, puis sur une belle incursion bastiaise dans la surface, El Azzouzi se retrouvait seul devant le but cannois mais,au lieu de frapper, avait la mauvaise intuition de laisser passer le ballon pour Sylla qui était devancé par Cédric Avinel. Face à leurs supporters les Bastiais ont mis la pression sur la surface cannois en début de match.
Face à leurs supporters les Bastiais ont mis la pression sur la surface cannois en début de match.


L'aggressivité et le pressing bastiais mettaient clairement les Rouge et Blanc en difficulté. Ils se procuraient certes une belle occasion peu après le quart d'heure de jeu sur un centre en retrait de Benoit Leroy que Jan Koller ne pouvait reprendre, mais dans l'ensemble ce début de match était en faveur des visiteurs, moins stressés que leurs homologues par l'enjeu de la rencontre. Il fallait attendre la 20e minute pour voir les débats s'équilibrer. Les Ascéistes se procuraient deux bons coups-francs plein axe à 25 mètres des buts corses. Fabien Raddas s'en chargeait, mais voyait sa première tentative s'envoler au dessus de la transversale alors que la seconde était bien repoussée par Novaes. A la demi-heure de jeu, c'est un penalty pourtant flagrant que M. Auroux leur refusait après que Lilian Compan ait été fauché en pleine surface. Pire, Compan était averti pour simulation, une décision provoquant la colère des supporters cannois. Plus rien, ou presque n'allait se passer dans cette première période. On notait effectivement une frappe croisée de l'excellent Moizini à la 35e, mais celle-ci passait à côté du poteau droit de Gavanon. Au terme des quarante-cinq première minutes, les deux équipes regagnaient donc les vestiaires sur un score vierge, qui ne traduisait pas vraiment l'intensité de cette première période même si les Ascéistes apparaissaient quelque peu timorés.


Le coaching gagnant !
Jan Koller était surveillé de très près par la défense bastiaise.
Jan Koller était surveillé de très près par la défense bastiaise.


Au retour des vestiaires, les Bastiais étaient encore les premiers à se montrer dangeureux. Sur un corner mal renvoyé, Pieratambée décochait un missile depuis l'entrée de la surface, mais se heurtait à un mur nommé Jan Koller, lequel contrait un ballon qui partait pour faire mouche. Deux minutes plus tard, Koller était cette fois-ci à l'entrée de la surface bastiaise quand il reprenait un ballon de volée qui passait une nouvelle fois au-dessus des buts de Novaes. Puis c'est sur une longue touche de Fabien Raddas que le Géant Tchèque tentait de placer sa tête, mais il était un poil trop court pour reprendre le cuir. A part ça, les Cannois n'avaient pas grand chose à se mettre sous la dent alors que les Corses prenaient peu à peu l'ascendant. A la 70e, alerté à l'entrée de la surface ascéiste, Pieratambée frappait fort à ras de terre mai voyait son tir renvoyé par le poteau ! Quelques minutes auparavant, Albert Emon avait remplacé coup sur coup Didier Neumann par Anthony Lopez-Peralta et Lilian Compan par Paulin Voavy. Un choix payant puisqu'alors que les Bastiais étaient dans un temps fort et que les affaires cannoises commençaient sérieusement à se compliquer, ces deux-là allaient totalement renverser la vapeur. A la 74e minute, Sanz manquait son interception sur un long ballon de Romain Rambier. Paulin Voavy ne laisse aucune chance au portier bastiais pour le 1-0.
Paulin Voavy ne laisse aucune chance au portier bastiais pour le 1-0.


Cela profitait à Anthony Lopez-Peralta qui, légèrement côté gauche, alertait Paulin Voavy en profondeur d'une passe lobée qui prenait à revers toute la défense bastiaise. L'attaquant malgache ne gâchait pas l'offrande et s'en allait fusiller Novaes d'une frappe puissante du gauche en pleine lucarne. 1-0 pour Cannes, Coubertin exultait à juste titre. Et ce n'était pas fini. Deux minutes plus tard, le "show Voavy" continuait. Sur un ballon bien récupéré par Sébastien Grégori devant sa surface, les Ascéistes remontaient le terrain à une touche de balle. Une action d'école qui voyait Koller lancer Voavy en profondeur sur l'aile droite avant que celui-ci ne fasse tourner Robail en bourrique avec un triple passement de jambes qui lui permettait d'entrer dans la surface et de rendre la politesse à Anthony Lopez-Peralta d'une excellente passe en retrait. Profitant d'une interception ratée de Mary, le passeur se muait ainsi en buteur en crucifiant Novaes d'un plat du pied précis et puissant à ras du poteau gauche. 2-0, cette fois-ci coubertin explosait ! Mais le soulagement n'allait pas durer longtemps. Anthony Lopez-Peralta vient de faire le break et tombe dans les bras de Fabien Raddas.
Anthony Lopez-Peralta vient de faire le break et tombe dans les bras de Fabien Raddas.


Tout d'abord, de nouveau touché à l'ischio gauche, Paulin Voavy était remplacé par François Masson à peine un quart d'heure après son entrée en jeu. Mais quel quart d'heure ! On apprendrait plus tard que c'est durant l'échauffement qu'il s'était blessé, mais avait tout de même tenu à répondre à l'appel du coach. Bien lui en avait pris même si le pépin est regrettable ! Puis sur un ballon involontairement remis par Benoit Leroy sur El Azzouzi aux trente mètres, celui-ci parvenait à se retourner et frapper au but, bénéficiant du concours tout aussi involontaire de Cédric Avinel pour lober un Jérémy Gavanon impuissant. Il restait un peu plus de cinq minutes à jouer et cette réduction du score inquiétait. Malgré tout, les Cannois géraient leur avance tandis que leurs adversaires ne croyaient plus vraiment à un retour. Dans les ultimes instants, Fabien Raddas conservait habilement le ballon aux abords de la ligne de corner bastiaise et gagnait un temps précieux. Le score ne bougeait plus et l'AS Cannes tenait sa victoire référence contre la plus belle équipe qu'elle ait rencontré depuis l'entame de la saison. Un excellent résultat, sans aucun doute le plus probant de "l'ère Fakhri", qui permet auxc hommes d'Albert Emon de rejoindre leurs adversaires du jour au pied du podium, à seulement deux points du nouveau leader fréjusien. Ils auront tout juste le temps d'apprécier ce succès avant de se tourner vers le prochain déplacement qui les mènera de nouveau en Alsace, mais cette fois-ci à Colmar mercredi prochain, puis la réception du Paris FC, autre équipe en forme du début de saison samedi prochain. En attendant ces deux confrontations, c'est tout le peuple cannois qui se commence à rêver...

Le SCB et Cioni (qui retrouve sa place sur le flanc droit de la défense) sont bien décidés à rebondir dès ce soir face à Guingamp.
Vendredi soir à Cannes, à l’issue de la première défaite bastiaise de la saison, le constat était unanime : le Sporting ne méritait pas de perdre. En tribune de presse, les journalistes azuréens avouaient même n’avoir plus vu d’équipe aussi solide et complète depuis au moins trois saisons en National.
Un sacré compliment au regard du groupe amoindri qui s’était déplacé du côté du Stade Pierre de Coubertin. De quoi donc mettre du baume au cœur d’un Frédéric Hantz forcément dessus du résultat. « Il est évident que je me sens très frustré depuis ce voyage à Cannes, peste le coach bastiais. Une nouvelle fois, nous n’avons pas eu cette étincelle qui doit nous permettre de faire la différence. Il nous a manqué de l’agressivité offensive et de la prise d’initiative de la part de nos attaquants. Comme depuis le début de saison, nous dominons nos adversaires dans le jeu, mais nous piétinons au moment de conclure. Pour autant, il ne faut pas se focaliser sur cette défaite car nous avons fait un bon match et cette opposition face à l’équipe, selon moi, favorite de ce championnat nous a permis d’analyser un peu mieux notre jeu. Nous savons désormais qu’il y a encore beaucoup de travail à faire en attaque mais aussi en défense où nous avons manqué de maturité. Et jouer dès ce soir est très important car cela va nous éviter de trop cogiter. Nous devons nous servir de notre déception pour faire tomber Guingamp ».
Une analyse sans concession de la part de l’entraîneur bastiais qui sait bien que la rencontre de ce soir est déjà un véritable tournant dans cette saison.
Après Amiens, Strasbourg et Cannes, les Bastiais s’apprêtent à affronter le dernier grand favori de ce championnat.
Pour le moment et malgré la défaite cannoise, les Bleus ont su prouver qu’ils avaient les épaules pour assumer leurs rôles de patrons.
Mais dans un championnat des plus serrés en ce début de saison, il faudra absolument s’imposer pour rester au contact du podium. « Il ne faut pas penser que les favoris sont uniquement les équipes reléguées analyse Yannick Cahuzac. C’est un championnat très difficile et il y a, je pense, sept à huit équipes qui vont lutter pour l’accession. C’est pourquoi, nous sommes déjà dans l’obligation de nous imposer pour ne pas être décrochés, car après il sera difficile de revenir ».
Retour de Cioni et Khazri
Une rencontre d’autant plus ardue que les Bastiais seront opposés à la meilleure défense de national.
Les Guingampais n’ont toujours pas encaissé le moindre but. Certes, ils ne marquent pas beaucoup non plus (3 buts en 5 matchs) mais quand on connaît également les difficultés offensives du Sporting, il faut s’attendre à un match des plus compliqués. « C’est un gros challenge pour nous, s’enthousiasme Hantz. Guingamp est l’une des très grosses cylindrées de ce championnat, mais ils finiront bien par perdre un jour ou encaisser un but. Et pourquoi pas dès ce mardi. Dans le jeu, nous avons les armes pour les déstabiliser. Il faudra les étouffer rapidement et surtout, je le répète, s’appliquer enfin dans le dernier geste offensif. Pour le reste, plus les journées avancent, plus mon équipe gagne en puissance et en maîtrise dans son jeu. Il faut rester sur cette dynamique et rebondir vite après Cannes ».
Pour ce faire, le coach bastiais retrouvera une partie des joueurs qui étaient absents sur la Côte d’Azur puisque Cioni et Khazri ont purgé leur suspension.
Deux retours qui devraient permettre à Frédéric Hantz de retrouver un équilibre offensif avec Mathieu Robail qui fera son retour sur le côté gauche de l’attaque bastiaise après un intermède plutôt réussi en défense.
En revanche, Fethi Harek et David Suarez sont, eux, toujours blessés et donc forfaits ce soir.
Enfin, à noter que Jérémy Choplin annoncé, avec surprise, suspendu par la FFF sera bien finalement présent ce soir. La Fédération ayant corrigé son erreur rapidement.
Au final, Frédéric Hantz disposera donc d’un groupe plus étoffé que lors de sa dernière sortie. Une bonne nouvelle au vu du choc de ce soir. Un choc que les Bastiais se doivent de réussir ne serait-ce que pour remercier leurs supporters exemplaires depuis le début de la saison.
« Il y a une ambiance exceptionnelle dans ce club, avoue Hantz. Tout le monde travaille pour le bien de cette équipe à commencer par les supporters. Face à Strasbourg et à Cannes, ils ont été énormes et ils ont fait leur boulot. A nous aujourd’hui de faire le nôtre ! »


Article de Corse Matin

Jean-PHilippe THIBAUDEAU