Antone Administrateur
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| Sujet: La glorieuse incertitude du sport Mar 9 Juin - 11:24 | |
| Sports 09/06/2009 à 13h01 Comment je me suis dopé (avec tous les détails)revue de presseL'ancien cycliste Bernhard Kohl donne une interview à «l’Equipe». Et il balance pas mal. G. Dh. Bernhard Kohl en mars 2009, lors d'une conférence de presse, alors qu'il avait été testé positif. (REUTERS) « Les dix premiers auraient pu être positifs.» C’est ainsi que l’Equipe titre ce matin l’interview de l’ex-cycliste professionnel autrichien Bernhard Kohl. Meilleur grimpeur du dernier Tour de France dont il termina troisième, il tomba quelques mois plus tard, à l’occasion de l’analyse rétroactive des échantillon qui révéla qu’il était chargé à la Cera, une EPO dernier cri. Le contenu de l’article est moins explosif que ne le suggère le titre. Mais particulièrement intéressant car rarement un sportif n’avait détaillé si précisément son protocole de dopage et la logistique nécessaire pour le respecter. La charge par le petit bout de la seringue en quelque sorte. En matière de dopage comme d’entraînement, raconte-t-il, et si vous êtes un vrai pro, « un Tour se prépare dès le lendemain de celui qui s’achève (…) Au mois d’août 2007, j’ai donc subi un premier prélèvement de sang, destiné à être utilisé pour le Tour 2008. Puis un deuxième en novembre. Un litre à chaque fois. J’avais donc deux litres à disposition pour juillet 2008. Mon sang a été préparé, les globules séparés du plasma, et puis codés et congelés.» Ces prélèvements, Kohl les faisait avec son manager Stefan Matschiner dans « un petit appartement de Haute-Autriche» qu’avait loué ce dernier ; les deux hommes avaient été « formés» au laboratoire viennois Humanplasma, qu’ils avaient cessé de fréquenter après un scandale impliquant des fondeurs autrichiens aux JO de Turin, en 2006. Kohl aurait déboursé 20000 euros pour l’achat du matériel nécessaire aux prélèvements et à la congélation de son sang. Le voilà donc armé de quatre poches de 0,5 litre de sang frais pour se doper sur le Tour 2008. « C’est tout. Trop de contrôles aléatoires. Pas de patch de testostérone, rien, mis à part de la caféine, de la pseudo éphédrine, des antalgiques. L’EPO, l’hormone de croissance, l’insuline, je prenais ça avant, pas pendant», précise-t-il. Kohl ne s’autotransfusera que 1,5 litre de son sang. « Mon manager a effectué trois fois le voyage d’Autriche, en avion. Il décongelait le sang là-bas, le transportait conditionné dans la soute et l’amenait à l’hôtel. Là, il m’envoyait un SMS : “Tu peux passer dans ma chambre.” Je disparaissais vingt minutes, pas plus. Personne ne remarquait rien. (…) Mon manager me transfusait également de l’albumine, afin de diluer mon hématocrite (le taux de globules rouges, qui peut indiquer une suspicion de dopage s’il est trop élevé, ndlr) . Et j’ai toujours pratiqué les transfusions quarante-huit heures avant les étapes capitales ; vous n’êtes pas au top le lendemain, il faut attendre deux jour pour que les effets soient tangibles.»L’autotransfusion, telle que la décrit le cycliste, est une méthode interdite mais indétectable. Ce n’est pas ça qui a fait tomber Kohl, mais le recours à la Cera, « cette EPO dont le milieu du cyclisme était persuadé qu’elle était indétectable». « J’en ai obtenue par un autre cycliste, je me la suis injectée moi-même trois jours avant le tour» poursuit l’Autrichien qui fracasse au final le passeport sanguin, cette arme antidopage que brandissent les autorités cyclistes. Ce document permet de pointer les évolutions suspectes dans les paramètres sanguins des coureurs, il est censé permettre de cibler les contrôles vers ceux dont il apparaît qu’ils tapent un peu trop dans l’armoire à pharmacie. Génant, le passeport sanguin, interroge l’Equipe ? « Pas du tout, répond Kohl . Les coureurs au top sont tellement pro dans leur dopage qu’ils savent pertinemment qu’il leur faut garder des valeurs sanguines stables pour échapper au ciblage. Or, l’Union cycliste internationale nous envoyait systématiquement les valeurs relevées lors des contrôles inopinés : on s’y référait donc pour étalonner les suivantes. A la limite, le passeport nous aidait presque.» Les autorités antidopages seront ravies de l’apprendre. | |
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Antone Administrateur
Nombre de messages : 21049 Age : 67 Date d'inscription : 02/09/2004
| Sujet: Re: La glorieuse incertitude du sport Mar 9 Juin - 11:26 | |
| - Citation :
- L'ancien cycliste Bernhard Kohl donne une interview à «l’Equipe». Et il balance pas mal.
d'autant plus désolant que c'est un écolo intégriste, il faut savoir que refusant de gaspiller de l'eau Khol chie que dans les prés! | |
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FILIPPUNIULINCU Pascal Chimbonda
Nombre de messages : 8618 Age : 65 Localisation : cu u fucile Date d'inscription : 07/09/2004
| Sujet: Re: La glorieuse incertitude du sport Mar 9 Juin - 18:14 | |
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| Sujet: Re: La glorieuse incertitude du sport | |
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