Chjachjaratoghju di Bastia
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 Pauvre tâche chi tu si..

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Mosquito
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absolut bastia
Pierfran
Antone
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MessageSujet: Pauvre tâche chi tu si..   Pauvre tâche chi tu si.. EmptyJeu 19 Juin - 16:55

Politiques
Dassault juge «anormal» d’aider les chômeurs, «des gens qui ne veulent pas travailler»
Serge Dassault, sénateur-maire UMP de Corbeil-Essonne et propriétaire du Figaro (Reuters).

Le sénateur UMP de l’Essonne, propriétaire du Figaro, estime que «les aides diverses aux chômeurs sont trop élevées» et juge «anormal de vouloir donner de l’argent de l’Etat» aux chômeurs.
AFP
LIBERATION.FR : jeudi 19 juin 2008
Le sénateur UMP de l'Essonne, Serge Dassault, a jugé «anormal» aujourd’hui que l’Etat aide les chômeurs, «des gens qui ne veulent pas travailler» et suggéré de «réduire carrément les aides».

«Le problème n’est pas seulement de trouver de l’emploi mais aussi que l’assistance et les aides diverses aux chômeurs sont trop élevées, à mon avis, pour qu’ils aient une certaine envie de travailler», a exposé Serge Dassault, propriétaire du Figaro, à l’ouverture d’une audition de plusieurs dirigeants du service public de l’emploi devant la commission des Finances du Sénat.

«Prime pour l’emploi, et bientôt RSA… c’est quand même anormal de vouloir donner de l’argent de l’Etat qui n’en a pas beaucoup à des gens qui ne veulent pas travailler parce qu’on les paye trop et coûtent aussi beaucoup d’argent à l’Etat», a ajouté le maire de Corbeil-Essonne, rapporteur spécial du budget de l’Emploi.

«On réduirait carrément les aides aux chômeurs, ce serait quand même plus efficace si on veut les faire travailler que de vouloir donner de l’argent sur denier de l’Etat», a-t-il ajouté.
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MessageSujet: Re: Pauvre tâche chi tu si..   Pauvre tâche chi tu si.. EmptyJeu 19 Juin - 18:13

Le pire ce n'est pas qu'il dise cela, c'est que cela passe inaperçu... arf
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MessageSujet: Re: Pauvre tâche chi tu si..   Pauvre tâche chi tu si.. EmptyJeu 19 Juin - 18:25

quel gros con, en plus vu depuis ces derniers temps tous les controles mis en place, c'est plus comme il y a 10 ans ou il est vrai que de nombreux chomeurs tiraient sur la corde et profitaient du systeme, maintenant si t'es chomeur c'est que vraiment t'as besoin de bosser.
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MessageSujet: Re: Pauvre tâche chi tu si..   Pauvre tâche chi tu si.. EmptyJeu 19 Juin - 19:44

Je crois que les "faux chomeurs" sont de l'ordre de 2% du total, soit une quantité infinitésimale.
A ce sujet Sarko s'est pris les pieds dans le tapis avec l'affaire du faux plaquiste de Melun :

Citation :

Libération.fr

Quand Sarkozy utilise les propos d’un déséquilibré

MOURAD GUICHARD (à Orléans)
QUOTIDIEN : jeudi 22 mai 2008
Lors de son déplacement dans le Loiret, mardi, Nicolas Sarkozy a expliqué aux salariés d’une PME locale les bienfaits de sa future loi sur les chômeurs «refusant deux offres d’emploi»correspondant à leur formation. Il s’est appuyé sur un exemple capté à l’ANPE de Melun (Seine-et-Marne) au cours d’un récent déplacement : «Un agent m’a dit qu’il recherchait des plaquistes. Il a proposé à un chercheur d’emploi qualifié dans ce domaine 63 offres dans l’année écoulée. Ce dernier les a toutes refusées.» Contactée par Libération, la direction de l’ANPE de Seine-et-Marne dément : «La personne qui lui a dit cela est déséquilibrée et n’aurait jamais dû être présente ce jour-là. Le Président aurait pu comprendre qu’il avait, face à lui, une personne souffrant de troubles graves.»
L’ANPE ne comprend pas la logique sarkozyste : «63 offresannuelles de plaquiste sur Melun… mais comment a-t-il pu croire une telle chose ? Pourquoi n’a-t-il pas vérifié cette information avant de la reprendre à son compte ?»

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MessageSujet: Re: Pauvre tâche chi tu si..   Pauvre tâche chi tu si.. EmptyJeu 19 Juin - 21:14

Dassault, c'est pas le gugusse qui a laissé deux branques payés à rien foutre à la tête du FCN? fiscu
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Mosquito
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MessageSujet: Re: Pauvre tâche chi tu si..   Pauvre tâche chi tu si.. EmptyJeu 19 Juin - 21:55

c est celui qui fabrique des avions tellement chers que seule la France en achete par obligation?
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MessageSujet: Re: Pauvre tâche chi tu si..   Pauvre tâche chi tu si.. EmptyVen 20 Juin - 8:22

la lie de l'humanité.
Tout simplement.
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MessageSujet: Re: Pauvre tâche chi tu si..   Pauvre tâche chi tu si.. EmptyVen 20 Juin - 11:38

Mosquito a écrit:
c est celui qui fabrique des avions tellement chers que seule la France en achete par obligation?

exactement celui-là Mr.Red

http://www.monde-diplomatique.fr/2003/12/TOSCER/10865


Citation :


La France, royaume du favoritisme d’Etat

Argent public, fortunes privées

Le compromis proposé, le 25 novembre, par la justice californienne dans l’affaire Executive Life n’inclut pas la holding de M. François Pinault, dont les rapports étroits avec M. Jacques Chirac sont connus. L’interpénétration entre responsables politiques et patrons d’entreprises privées pose la question de la neutralité de la puissance publique.

Comment l’Etat pourrait-il lutter contre l’insécurité sociale quand celle-ci résulte d’incivilités d’industriels ayant pignon sur rue ?

Par Olivier Toscer



Le 15 octobre 2003, le gouvernement de M.Jean-Pierre Raffarin rompt l’arrangement qu’il avait conclu un mois et demi plus tôt avec la justice américaine dans le but de clore le dossier Executive Life. Contre une amende de 440 millions d’euros, les pouvoirs publics pouvaient mettre fin aux poursuites engagées par la justice américaine après le rachat frauduleux par le Crédit lyonnais, alors nationalisé, d’une compagnie d’assurances californienne (1). Mais M. François Pinault, milliardaire et ami intime du président de la République, et M. Jean Peyrelevade, ancien directeur adjoint de cabinet de M. Pierre Mauroy à Matignon, puis président-directeur général de la banque aujourd’hui privée, tous deux personnellement impliqués dans cette affaire, seraient restés dans le collimateur du parquet de Los Angeles.
L’Etat préfère donc rechercher un nouvel accord qui protège cette fois tous les acteurs français impliqués, qu’ils soient publics ou privés. Le coût pour les finances publiques de l’arrangement judiciaire risque d’en être considérablement alourdi (2). D’autant que l’Etat prendra en charge les amendes imposées à Artémis, le holding personnel de M. François Pinault, l’une des plus grandes fortunes de France, et à M. Jean Peyrelevade, un banquier privé (3).
La gestion du dossier Executive Life illustre cette méthode, très ancienne, consistant à privatiser les gains et à nationaliser les pertes. Engendré par la promiscuité entre la technocratie d’Etat et les élites privées, protégé par le faible degré de connaissance de la chose économique par le public (d’autant que les médias, protagonistes et profiteurs de ce genre d’arrangement, en parlent assez peu...), le favoritisme d’Etat éclaire les politiques économiques suivies par tous les pouvoirs, de droite ou de gauche, depuis un peu plus de vingt ans.
L’affaire Executive Life est l’une des queues de comète de l’affaire du Crédit lyonnais, une carambouille à base de gaspillage, de légèreté et de brigandage. Pour les finances publiques, le désastre de la banque encore publique au début des années 1990 se solde par une facture d’une quinzaine de milliards d’euros, la somme des fonds publics consacrés au renflouement de la banque. Cette version-là du dossier a toujours été très médiatisée. Illustrant les méfaits de l’économie mixte et l’incapacité des inspecteurs des finances, elle arrange tout le monde.
Toutefois, l’affaire est loin de se résumer à un cauchemar pour le budget de l’Etat et les contribuables. Pour une poignée d’industriels ayant bâti leur fortune grâce aux généreux prêts de la banque publique, la déconfiture du Crédit lyonnais fera au contraire figure de conte de fées. Cette facette du scandale, largement restée dans l’ombre jusqu’ici, apparaît pourtant comme emblématique du principe de fonctionnement du capitalisme français (4).
Au temps de sa splendeur, le Crédit lyonnais public a fonctionné comme une fabrique de nouveaux milliardaires. MM. François Pinault, Bernard Arnault, Vincent Bolloré, Jean-Charles Naouri, et nombre d’autres membres du Top 25 des grandes fortunes françaises, ont dû à la générosité du Lyonnais de pouvoir développer leurs affaires. Sous couvert de relancer l’économie française, les dirigeants de la banque semblaient toujours disposés à octroyer des prêts généreux à une poignée de ténors des affaires. Ils ne négligeaient pas non plus d’investir directement dans leur négoce en prenant des participations en capital (5). Une aubaine pour les aventuriers de la finance : un prêt se rembourse, pas une mise en capital...
En 1993, lorsque des pouvoirs publics aux abois ont cherché de l’argent frais pour renflouer l’établissement, il a suffi à ces mêmes milliardaires de racheter, à vil prix, les participations de la banque dans leurs affaires. En engrangeant au passage les très coquettes plus-values qui leur ont permis d’arrondir leur fortune. Faillite publique, richesses privées : voilà l’autre histoire du « scandale bancaire du siècle ».
Un brasseur d’affaires comme M. Jean-Charles Naouri, actuel propriétaire de Casino, Rallye et Go Sport, a pu racheter, en 1997, les actions que le Crédit lyonnais détenait dans ses holdings personnels 67 millions d’euros de moins que leur cours sur le marché. Pour chacun des dix-sept millions de contribuables français assujettis à l’impôt sur le revenu, le manque à gagner est de 3,94 euros. Les autorités publiques ont permis à M. François Pinault, conseillé par M. Alain Minc, désireux d’explorer personnellement les ressorts de La Mondialisation heureuse (6), de faire le même type d’opération. Là, la moins-value pour les finances publiques a atteint 300 millions d’euros, soit 17,64 euros par contribuable.
Le recyclage de fonds publics en capitaux privés est la martingale à la base de la constitution rapide de grandes fortunes en France. C’est aussi une manière de les sauver. Le « patron des patrons » lui-même en sait quelque chose. M. Ernest-Antoine Seillière pourrait-il mener aujourd’hui l’offensive du Medef si, en 1978, le gouvernement de M. Raymond Barre n’avait commencé à nationaliser les usines sidérurgiques de sa famille, alors en pleine déconfiture, sauvant ainsi le groupe Wendel des affres de la faillite ? A l’époque, en effet, les 22 milliards de francs de dettes du groupe Sacilor, l’héritier des maîtres de forges Wendel, étaient reprises par l’Etat. La famille Wendel ayant annoncé sa volonté d’arrêter cette activité, le gouvernement avait accepté de s’y substituer.

Au nom de l’efficacité économique


Depuis, la générosité de l’Etat à l’égard des grandes puissances économiques ne s’est pas démentie. Sous couvert de réalisme gestionnaire - et de son corollaire : le respect du dogme de l’efficience économique du secteur privé opposé à l’impéritie obligée des acteurs publics -, des milliards d’euros quittent chaque année les caisses de l’Etat pour garnir les patrimoines privés, toujours les mêmes au demeurant.
Ce favoritisme érigé en politique gouvernementale a permis, par exemple, à la famille Dassault, désormais actionnaire du Figaro et de L’Express, de vendre à l’armée française son avion de chasse Rafale 30 % plus cher que le budget voté par la représentation nationale (7).
Ou encore à M. Vincent Bolloré de racheter l’année dernière la Société française de production (SFP) pour seulement 4,5 millions d’euros. Tout en obtenant que l’Etat assume le coût du plan social, une charge financière dix fois plus importante.
Ces transferts de richesses public-privé invoquent le prétexte de l’efficacité économique en expliquant la mauvaise gestion des entreprises privées par les contraintes que l’Etat ferait peser sur elles... A cet égard, le système fiscal français (tel qu’il fonctionne dans les faits et pas tel que la législation le prévoit) porte l’empreinte de ce favoritisme d’Etat. En France, pour ne pas payer (ou presque), il suffit en réalité d’être très riche. D’après le très officiel Conseil des impôts, le produit d’une fortune d’une quinzaine de millions d’euros judicieusement placés peut échapper à toute taxation (8).
Les grandes entreprises bénéficient également de largesses fiscales quotidiennes. Le groupe Vivendi, alors dirigé par M. Jean-Marie Messier, a profité de plus de 8 milliards d’euros d’exonération d’impôts sur les plus-values au moment de l’acquisition du groupe Universal. La législation offre assurément au ministre des finances, à l’époque M. Laurent Fabius, le pouvoir discrétionnaire de délivrer des dispenses de ce genre. Mais comment justifier cette largesse fiscale accordée à un groupe français quand elle intervient au moment même où ce groupe fait basculer son activité vers les Etats-Unis ? Le ministre a bien exigé, en contrepartie, l’engagement que M. Messier conserverait le siège social du groupe dans l’Hexagone. Pendant... trois ans.
Les défenseurs de la libre entreprise ont fait valoir que ces exonérations fiscales répondaient à l’intérêt général, permettant à Vivendi Universal de se développer et de créer des emplois. On sait ce qu’il est advenu de ce genre de raisonnement : deux ans après sa création, le nouvel ensemble franco-américain, perclus de dettes, a dû se séparer de son trop flamboyant patron et, surtout, de pans entiers de ses activités afin d’éviter la faillite pure et simple. Cette « retraite d’Amérique » a déjà provoqué son cortège de suppressions d’effectifs (9).
La France est aussi ce pays dont l’un des hommes d’affaires les plus fortunés, M. François Pinault, a pu éviter - en utilisant les failles de la législation - d’être assujetti à l’impôt sur le revenu jusqu’en 1997. Il est parvenu à dissimuler, pendant une vingtaine d’années, un quart de sa fortune, détenue à travers des sociétés-écrans domiciliées dans un paradis fiscal des Antilles néerlandaises (10). En somme, le spectre de l’Etat spoliateur et confiscateur, si souvent dénoncé dans la « littérature » bien-pensante, relève largement du mythe. L’actuel ministre des finances, M. Francis Mer, ancien patron d’Usinor (devenu Arcelor), n’a-t-il pas lui-même, quelques mois avant d’entrer au gouvernement, domicilié son entreprise au Luxembourg, à l’occasion d’une fusion avec deux autres groupes industriels ?
Le favoritisme d’Etat permet également de déplacer les contours de la fraude pure et simple vers les rives plus respectables de la simple opération d’« optimisation fiscale ». C’est même une des grandes forces du système : la capacité à masquer certains de ses éclats ravageurs en octroyant une large impunité à ses acteurs. L’exemple du Crédit lyonnais illustre le fonctionnement de ce système de protection. En septembre 1993, devant l’ampleur des pertes de la banque publique, l’inspecteur des finances Jean-Yves Haberer, PDG de l’établissement depuis 1988, est limogé par le gouvernement de M. Edouard Balladur. Mais il est immédiatement reclassé à la tête du Crédit national, autre banque d’Etat. On a connu sanction plus sévère...
L’année suivante, l’Assemblée nationale, au sein de laquelle la droite est alors toute-puissante, constitue une commission d’enquête sur le Crédit lyonnais. Ses conclusions, implacables pour le système de l’économie mixte, négligent d’étudier les relations à sens unique de la banque avec ses grands clients. Au début de cette année, même le procès, censé établir les responsabilités pénales du scandale, a soigneusement évité ce sujet sensible. En ignorant les vrais bénéficiaires du système et en relaxant les responsables du Trésor et de la Banque de France, la justice s’est contentée d’accabler les anciens dirigeants de la banque, alors retirés des affaires et utilisés comme fusibles (11).
M. Jean-Claude Trichet, directeur du Trésor puis gouverneur de la Banque de France à l’époque des faits, a, lui, été relaxé. Il vient d’être promu à la tête de la Banque centrale européenne.

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MessageSujet: Re: Pauvre tâche chi tu si..   Pauvre tâche chi tu si.. EmptyVen 20 Juin - 11:39

et la fin de l'article :

Citation :

Séduits par les sirènes du pantouflage


La justice n’échappe pas non plus à l’influence du favoritisme d’Etat. Ces dernières années, les grands groupes économiques ont orchestré une vague de recrutements massifs de magistrats. On trouve ainsi des anciens du parquet financier de Paris chez Lagardère, Arnault, Vivendi et Thalès (ex-Thomson).
Les groupes Dassault ou Bolloré préfèrent, quant à eux, les anciens juges d’instruction spécialisés dans les affaires financières.
M. Jean-Marie Messier, ancien directeur de cabinet de M. Balladur et grand connaisseur de l’appareil d’Etat, avait fait un usage quasi industriel du recyclage privé de magistrats. Il en avait fait entrer trois dans son état-major : M. Alain Marsaud, ancien juge antiterroriste, Mme Sylvie d’Arvisenet, ancienne substitut de la section financière du parquet de Paris, et M. Francis Cazorla, ancien premier président de cour d’appel. Il est vrai qu’à son arrivée à la tête de Vivendi le sémillant patron avait annoncé son intention de mettre le groupe « en conformité avec la loi. Encore plus qu’avec la loi. Avec la morale (12) ».
Officiellement, tous ces magistrats séduits par les sirènes du pantouflage dans le privé agissent de façon préventive. Il s’agit d’aider les « favoris de la République » à ne pas commettre d’infractions par inadvertance... Laughing
L’explication a été validée par M. Pierre Bézard. Ce président honoraire de la chambre commerciale de la Cour de cassation estime que « la magistrature doit (...) aider les dirigeants qui n’ont pas frauduleusement démérité mais qui ont seulement démérité à comprendre la loi et à l’appliquer (13) ».Les risques de trafic d’influence découlant d’une privatisation du corps judiciaire n’en sont pas moins évidents. Bien sûr, la chancellerie a le pouvoir de s’opposer au passage d’un magistrat au service d’une entreprise qu’il aurait eu à connaître dans le cadre d’une affaire judiciaire. Mais ce garde-fou peut paraître dérisoire, comme le reconnaît M. Laurent Mayer, ancien adjoint du chef de la section financière du parquet de Paris, aujourd’hui en poste au sein du groupe Thalès : « Je n’ai jamais eu à traiter le dossier dit “des frégates”, dans lequel mon employeur apparaît. Mais j’aurais pu le connaître par cœur. Il aurait suffit que je le demande au collègue qui en a la charge. »
Les bastions de contrôle semblent tomber les uns après les autres. La propre police du monde des affaires en est un exemple. La Commission des opérations de Bourse (COB), qui sert de « gendarme » aux transactions, a laissé se commettre tous les grands scandales financiers qu’elle aurait pu empêcher. L’effondrement de Vivendi Universal, par exemple. Ignorant les signes de dérives graves sur les comptes, la COB ne s’est décidée à ouvrir une enquête qu’au lendemain du limogeage de M. Messier.
Les fers qui la lient aux milieux d’affaires expliquent peut-être cette torpeur. Car, depuis 1985, la maréchaussée de la haute finance est une sorte de milice privée. La COB est en effet financée, non par la puissance publique, mais par le monde des affaires via une redevance acquittée par les entreprises cotées en Bourse. Ce genre de financement contribue à une politique de l’autruche vis-à-vis des puissances d’argent. D’ailleurs, le nombre d’enquêtes boursières révélant des présomptions de graves infractions, et à ce titre transmises par la COB à la justice, diminue d’année en année, alors même que le nombre de transactions en Bourse ne cesse d’augmenter. En 1997, la COB a confié vingt-quatre dossiers à la justice ; quatre ans plus tard, elle n’en a transmis que dix-neuf.
L’interpénétration entre intérêt général et affaires privées est d’autant plus efficace qu’elle est peu signalée au public. La discrétion dont font preuve les grands médias est frappante. Elle s’explique mieux lorsque l’on sait que les principaux bénéficiaires du système sont également les propriétaires de l’essentiel du paysage de l’information française. Le favoritisme d’Etat est solidement protégé par des chiens de garde en papier journal ou en ondes hertziennes (14).
Le pouvoir politique a également tout à perdre à ce que la manifestation de son affaiblissement au profit des puissances d’argent soit débattue sur la place publique. Aussi ne répugne-t-il pas à organiser lui-même l’opacité des transferts de fonds publics vers les fortunes privées. Chargée de veiller à ce que les subventions allouées chaque année aux entreprises privées par l’Etat et les collectivités publiques soient versées à bon escient et correctement employées, la Commission nationale des aides publiques a été créée en 2001 par le gouvernement de M. Lionel Jospin, sous la pression des parlementaires de gauche. Mais à peine cette commission avait-elle commencé ses travaux qu’elle fut subitement supprimée par un amendement sibyllin voté nuitamment par la nouvelle majorité en décembre 2002. Elle n’a pas eu le temps de rendre le moindre rapport.

Olivier Toscer.
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Sam Rothstein
Slobodan Vucekovic



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MessageSujet: Re: Pauvre tâche chi tu si..   Pauvre tâche chi tu si.. EmptyVen 20 Juin - 15:28

C'est le Vrai Francis Kuntz Shocked

Même plus besoin de caricaturistes, il va les foutre au chomage... Razz
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macagnaman
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MessageSujet: Re: Pauvre tâche chi tu si..   Pauvre tâche chi tu si.. EmptyMer 25 Juin - 12:50

au passage serge dassault parle de denier de l'état... alors que nous cotisons pour le chomage sur notre fiche de paye... Shocked
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