Enfin une mesure positive du gouvernement

et oui tout arrive et c'est incroyable enfin une mesure positive

Citation :

C'est une première. Et c'est une première annoncée dès la campagne
présidentielle par le candidat Sarkozy : depuis mercredi, six écoles de
la ville accueillent, le matin, des élèves du primaire en difficultés.
Du soutien, du rattrapage, on l'appelle comme on voudra mais le
rectorat évoque un « stage de remise à niveau ». Trois heures par
jour, jusqu'à mardi, soit 15 heures au total, pour revoir les fameux
fondamentaux. À l'école de Toga, les trousses se posent donc sur les
petites tables tandis que la maîtresse, Marie-Pierre Mariani, en poste
depuis 2 000, a sorti les classeurs et le gros dictionnaire.

Sur indication  des enseignants
«
Nous travaillons avec six élèves maximum, précise-t-elle. Ce sont les
enseignants qui ont signalé les enfants qui avaient des soucis.
Ensuite, par téléphone, on a proposé cette remise à niveau aux parents.
Pour ces vacances, ce sont les CM1 et CM2 qui ont été privilégiés. Nous
faisons donc de la lecture puis de l'orthographe, de la grammaire, de
la conjugaison et des mathématiques. Les enfants qui ont du mal se font
tout un monde des problèmes de mathématiques parce que, d'abord, ils
butent sur la lecture. Nous essayons avec ces heures supplémentaires de
leur redonner confiance. » De leur redonner goût à l'école aussi. Parce
que dans cette petite classe du deuxième étage, on est loin du chahut
ou de l'image de Doisneau avec le gamin, au fond, qui regarde la
pendule. Là, Axelle, Anthony, Kevin, Amandine et leurs copains,
participent, sans bruit. Après un texte sur les aventures du fils d'un
géant, Marie-Pierre Mariani interroge : « est-ce que quelqu'un a vu des
mots ou des expressions qu'il ne comprenait pas ? Chercher noise, cela
signifie quoi ? Et ahurissant ? Et où trouve-t-on le titre ? »

Le dispositif doit s'élargir dès les vacances d'été
Les
petits doigts se lèvent frénétiquement mais silencieusement. Cela
relève presque de l'école idéale et on comprend encore mieux les
revendications des enseignants ou des parents d'élèves pour des classes
qui ne soient pas surchargées. À l'occasion de cette première
expérience, les préparatifs administratifs ont paru précipités. La
proposition de la remise à niveau a été connue assez tard chez des
parents qui avaient peut-être déjà prévu des vacances. Mais surtout, la
directive ministérielle est arrivée chez des enseignants qui, eux
aussi, avaient programmé des vacances. C'est ce qui explique que les
écoles bastiaises (seules Marie Reynoard, Subissi, Charles Andreï,
Gaudin, Campanari et Toga donc participent) n'aient hélas pas toutes
trouvé d'enseignants volontaires. Car on est là sur du volontariat,
comme cela s'est également vu dans les collèges en octobre dernier. Et
qui dit volontariat dit heures supplémentaires évidemment
défiscalisées. Sur le département, 33 écoles ouvrent leurs portes et
accueillent 166 élèves. Reste maintenant à consolider le dispositif qui
s'élargira pour les vacances d'été. Le ministère aura-t-il les moyens
financiers, débloquera-t-il suffisamment de crédits pour répondre à
l'attente des parents ? Au-delà des clivages politiques, cette remise à
niveau redore le blason d'un système scolaire, trop facilement décrié.

absolut bastia a écrit:

Citation :

Reste maintenant à consolider le dispositif qui
s'élargira pour les vacances d'été. Le ministère aura-t-il les moyens
financiers, débloquera-t-il suffisamment de crédits pour répondre à
l'attente des parents ? Au-delà des clivages politiques, cette remise à
niveau redore le blason d'un système scolaire, trop facilement décrié.

en supprimant 11 200 postes ça devrait passer

sinon c'est vrai que sur le principe c'est super pour nos gamins

toto a écrit:

sinon c'est vrai que sur le principe c'est super pour nos gamins

je te dirai ça dans 15 jours

Qu'est-ce que tu fais toi pendant les vacances ?

Ben je vais à l'école !

Super pour les gamins en difficultés d'apprentissage.

Mesure inadaptée, poudre aux yeux et inapplicable réellement pour les vraies difficultés !

Pierfran a écrit:

Qu'est-ce que tu fais toi pendant les vacances ?

Ben je vais à l'école !

Super pour les gamins en difficultés d'apprentissage.

Mesure inadaptée, poudre aux yeux et inapplicable réellement pour les vraies difficultés !

clair qu'il vaut bien mieux ètre friqué et se payer des cours particulier chez Acadomia à 100 euros de l'heure

ce qui est bien avec toi Pierfan c'est tes oeillières griffées PS

Grosse opération de communication autour de cette initiative..tape "remise à niveau sur google" et tu verras le nombre étonnant de municipalités qui relaient l'information.
Très bien donc.
Pour combien de temps?
Alors qu'on supprime 11.000 enseignants, le nombre d'heures (le samedi matin) tout en gonflant les programmes, est ce qu'il y a une cohérence?
L'enseignement c'est une activité économique comme une autre? Ca se résout à l'équation "on a moins de salariés qu'on paye en heures supplémentaires"?
Je me souviens de l'époque où l'étude existait après les heures normales, les permanences assistées par des étudiants (dont j'étais)..le but c'était le soutien et pas uniquement la garderie. Supprimé..trop cher..
Si tu veux bien, Absolut, le bilan de cette mesure de communication très bien gérée pour le moment.on le fera à la rentrée prochaine

c'était juste une tentate pour Pierfan
je vois que ça fonctionne toujours, gonflé à bloc notre cher psy

sinon le principal problème de l'E.N c'est le "mammouth"; comment gérer une "entreprise" dont on ne connait mème pas le nombre exact d'employés (et c'est pas à quelques milliers prés) ou la moindre réforme se retrouve avec le blocage lié à l'archaisme et au conservatisme de certains syndicats.

autrement pour les études dirigées, les permanences etc etc d'autrefois je suis ok avec toi Antone, mais bon on n'a alors pas trop vu les syndicats sur la brèche quand tout ça a été réduit et supprimé

Oui moi aussi y avait l'étude.
Je suis d'accord avec Pierfran pourquoi réduire les emplois si c'est pour faire faire des heures sup? A moins que ce ne soit pour flexibiliser. Ce que j'ai du mal à comprendre c'est pourquoi un système qui a bien marché pendant 100 ans et quelque ne fonctionne plus aujourd'hui. Mais c'est aussi valable pour le rôle de l'état. Depuis 1945 en général et 1914 pour bien des choses, l'état a joué un rôle majeur dans la vie des pays. d'un coup on nous dit que ça ne fonctionne plus et le poids de la dette augmente. J'aimerais qu'on m'explique mais avec des arguments chiffrés, des séries chronologiques etc.. et pas avec un discours idéologique.

Je crois que faire un parallèle de la croissance de 45 à nos jours, avec l'evolution de la dette sur la même période, ne serait pas un mauvais départ.

En même temps, à propos de la dette, il faudrait voir avec la BCE... ou se rappeler de l'emprunt russe...

Il ne suffira pas d'aligner des chiffres mais de les mettre en rapport, de modéliser toutça pour qu'on commence à comprendre. Les économistes ont cette responsabilité mais ils n'en sont pas dignes car ils ne diffusent pas leur connaissance.

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=38583

En fait la France c’est Madeleine Bas-de-Laine
La dette publique ça vous dit quelque chose ? J’imagine que oui, étant donné qu’on nous répète sur tous les tons que nous sommes sur un bateau qui coule et qu’il y a intérêt à lâcher du lest - les pauvres, le système social, les services publics - si nous ne voulons pas mourir gelés dans l’eau accrochés à une porte d’armoire comme Jack dans Titanic.

Je croyais moi aussi que cette dette était une inextricable catastrophe. J’avais bien entendu des voix discordantes, mais bon c’était celle de Besancenot alors j’avais pas vraiment écouté - eh oui j’ai des préjugés comme tout le monde, jusqu’à ce que je lise ce matin un article de Bernard Maris dans Charlie hebdo. Je l’aime bien Bernard Maris, c’est un des rares économistes que j’arrive à écouter et qui en plus est compréhensible. Parce que moi dès que ça commence à parler cash-flow, stock options, Nasdac et prix du baril je décroche vite.
Bref, voici en gros le contenu de l’article :
Déjà on apprend qu’on est bien moins endettés que certains pays : on a une dette de 64,7 % du PIB, mais l’Italie en a une de 105 % et le Japon de... 157 % ! Et ce ne sont pas des pays du tiers-monde que je sache. De plus, si la France a une forte dette publique, elle a en revanche une faible dette privée - c’est-à-dire que les ménages ne s’endettent pas énormément - contrairement à des pays comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis. Or, c’est la dette privée qui génère le plus d’instabilité.
Maris pose ensuite une question subversive dans la pensée dominante : "Et si la France n’était pas endettée ?". Il cite ensuite la thèse défendue dans un article d’Alternative économique écrit par l’économiste Mathieu Plane. Je suis permis d’en reproduire une partie, attention, il y a quand même du vocabulaire économique, mais accrochez-vous c’est édifiant :
La dette au sens de Maastricht (les impressionnants 64,7 %) est une mesure brute qui ne prend pas en compte les actifs détenus par les administrations publiques. Or, ces dernières possèdent des actifs financiers (actions cotées, dépôts...), mais surtout des actifs physiques (infrastructures). La dette financière nette était de 38,2 % du PIB en 2006, soit à un niveau proche de celui de 1995, alors que la dette au sens de Maastricht a augmenté de 8,7 points de PIB sur la même période.

Cet écart d’évolution s’explique par la forte valorisation des actions détenues par l’Etat au cours de ces dix dernières années. Si on comptabilise l’ensemble des actifs, c’est-à-dire aussi les actifs physiques, les administrations publiques ne présentent plus une dette, mais une richesse nette (37,8 % du PIB en 2006). Celle-ci a d’ailleurs augmenté de plus de 22 points de PIB entre 1995 et 2006, ce qui veut dire que les administrations publiques se sont enrichies sur cette période, notamment en raison de la forte valorisation des terrains détenus par l’Etat (+ 200 % en dix ans). Le bébé français ne récupère pas à la naissance une dette publique de 18 700 euros, mais hérite au contraire d’un actif net de 11 000 euros, même s’il est vrai qu’une partie des actifs physiques ne sont pas cessibles et qu’il est difficile de leur donner une valeur marchande.


De plus, d’un point de vue global, ce qui compte pour le nouveau-né français, ce n’est pas uniquement le patrimoine des administrations publiques, mais celui de la nation, qui intègre également les autres secteurs institutionnels (ménages, entreprises, position extérieure...). Au regard du compte de patrimoine de la nation, chaque Français né en 2006 hérite en moyenne de 185 400 euros.


Enfin, la dette publique française est notée AAA par les agences de notation (Standard & Poor’s, Ficth Ratings), la meilleure note qui soit en termes de qualité de dette. La France fait donc partie des meilleurs élèves de la classe mondiale quant à la gestion de ses finances publiques. Cela veut dire aussi que l’Etat français ne risque pas de faire défaut au remboursement de sa dette, ce qui explique par ailleurs la faiblesse des taux d’intérêt sur les obligations publiques (inférieurs à 4 % en moyenne depuis début 2005), considérées comme un placement sans risques. Si la gestion des finances publiques doit être rigoureuse, d’autant plus que le choc du vieillissement va s’amplifier dans les prochaines années, rien n’indique donc que l’Etat français soit en situation de faillite.


Alors que se passe-t-il vraiment ?
En réalité, la France se comporterait selon Maris comme les "hedge funds" américains qui viennent de provoquer la crise ; elle emprunte à taux faible puis place l’argent dans l’immobilier par exemple. Les revenus des actions compensent les intérêts de la dette parfois largement et donc, paradoxalement, on s’enrichit en s’endettant. Aaah ! le mystère des flux de capitaux pour nous, pauvres mortels...

Tous les sacrifices qu’on nous demande de faire presque au nom de la survie du pays sont donc injustifiés. On donne 15 milliards d’euros par an aux plus riches, en même temps on supprime des postes de fonctionnaires, d’enseignants alors que le système va mal, la culture vivote... et tout ça non pas parce que nous sommes en danger de crise économique, mais juste par idéologie.

en mème temps s'il y a moins d' élèves c'est aussi logique de répartir les postes et de pas en remplacer...(si c'était fait de façon intelligente bien sur)

le problème c'est que la dette génère une charge financière à travers son service (les intérêts) alors que les actifs ne produisent pas de richesse.
La France est dans la situation d'un entrepreneur qui aurait à l'actif deux ou trois immeubles et au passif une dette..
Celà étant, je suis d'accord sur le fait qu'on exagère beaucoup l'impact de cette dette et que les critères de Maastricht ont (vive Seguin qui est à droite que je sache) corseté l'économie du pays

c'est pas le PS qui a appellé avec le RPR à voter OUI à Maastricht comme un seul homme??? (perso j'avais voté NON)

absolut bastia a écrit:

en mème temps s'il y a moins d' élèves c'est aussi logique de répartir les postes et de pas en remplacer...(si c'était fait de façon intelligente bien sur)

Pour le moins d'élèves, je voudrais des sources...

En tout cas ce que je vois, c'est qu'alors qu'il y a moins d'élèves, on garde des classes de 35... Alors que ça serait ptete mieux de diviser...

ghjattuvolpa a écrit:

Les économistes ont cette responsabilité mais ils n'en sont pas dignes car ils ne diffusent pas leur connaissance.

Quand même

Les economistes n'ont jamais autant ecrits sur ce sujet...

Non, désolé il y a de la comm sur la dette mais rien sur l'historique, le pourquoi du comment. Les seuls propos qu'on entend sous des slogans comm du MEDEF qui dit qu'il faut moins prélever, moins dépenser, serrer la vis aux plus pauvres, libéraliser le marché du travail, précariser les gens, baisser les rémunérations (pas dit comme ça mais dit comme vous n'aurez pas d'augmenation donc pour gagner plus il faudra travailler plus, et encore c'est pas dit qu'on vous paye, la spécificité française étant les heures sup non payées du tout) etc... Ces mêmes personnes qui font cette propagnade n'expliquent pas pourquoi ce qui marchait il y a 20 ans ne marcherait plus et ne marcherait plus structurellement. Est ce parce que la Chine lamine touts les secteurs productifs? Est ce dû à la mondialisation? Au dumping des états membres de l'UE et des élargissements vers de spays à faibles salaires? Sinon qu'est ce qui a changé?

Citation :

Les seuls propos qu'on entend sous des slogans comm du MEDEF

Les avis m'ont l'air assez divers, pourtant je creuse pas beaucoup sur le sujet

Je pense que tu trouveras des éléments de réponse à ta question en consultant les publications de Bernard Maris, Elie Cohen ou plutot allant leur poser quelques questions sur leur site ou blog

Bernard Maris je le vois s'exprimer de temps en temps sur itélé et c dans l'air, c'est loin de ressembler au discours du MEDEF

Rien dans les journaux

"j'ai manqué leurs articles ou je n'achète pas leurs feuilles de choux" serait beaucoup plus juste, je pense

Rien dans Corse Matin et dans le Ribombu donc rien pour moi. Sinon à la télé mais c'est trop tard pour la Corse qui se lève tôt.