vince Nebosja Krupnikovic
Nombre de messages : 4881 Age : 59 Date d'inscription : 06/02/2006
| Sujet: même le foot est mauvais pour le coeur Ven 1 Fév - 11:12 | |
| Il va falloir faire une loi et peut être interdire d'aller au stade Vazy mon sarco pond nous une loi - Citation :
- Les supporters de football sont vraiment trop tendus ! Surtout lorsque leur équipe favorite joue une partie serrée… Dans ce cas, leur risque d'accident cardiovasculaire serait « plus que doublé », affirment les auteur d'une étude réalisée durant la Coupe du Monde 2006, en Allemagne.
Le Pr Ute Wilbert-Lampen et son équipe (de médecins, n.d.l.r. !) à Munich, se sont penchés sur les registres d'admission des différents services d'urgences de la capitale bavaroise au cours de cet événement sportif, du 9 juin au 9 juillet 2006. Ils ont comparé leurs résultats avec ceux de plusieurs périodes-contrôle : juste avant et juste après la Coupe du Monde, et au cours de deux périodes situées entre les 1er mai et 31 juillet 2003 et 1er mai et 31 juillet 2005.
Résultat : l'incidence moyenne des « événements cardiovasculaires » recensés les jours de match de l'équipe nationale allemande est multipliée par 2,66, par rapport à celle des « périodes-contrôle » ! Une statistique qui grimpe même à 3,26 pour les hommes. Les supportrices quant à elles, voient leur risque majoré d'un coefficient de 1,82.
Les auteurs ont ainsi observé des pics d'accidents lors des matchs particulièrement serrés. Comme celui contre la Pologne, où le but vainqueur a été marqué à la dernière minute. Ou encore ce quart de finale au terme duquel la Mannschaft a battu l'Argentine aux tirs au but. En revanche, « l'augmentation de l'incidence a été bien moins marquée » lorsque l'Allemagne a facilement battu l'Equateur (victoire 3-0).
Pour les auteurs, ces résultats sont particulièrement inquiétants, « notamment pour les hommes qui souffrent déjà d'une affection cardiovasculaire ». Le stress explique-t-il à lui seul cette augmentation du risque ? L'étude n'aborde malheureusement pas la question. Il aurait en effet été intéressant de relier les données recueillies à d'autres paramètres, comme la consommation d'alcool ou de tabac les jours de matchs…
Source : New England Journal of Medicine, Vol.358, n°5 | |
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