Blog sur l'économie corse

Je partage ma découverte de la journée :

http://corse-economie.blog.lemonde.fr/

Pour être en train de le lire, je peux vous dire que ce blog mérite le coup d'oeil et d'être suivi.

belle trouvaille, direct dans les favoris..vais prendre le temps de le lire.

vu la mine d'or que c'est, je vais même le référencer dans la rubrique sites utiles.

Citation :

En conclusion, vous l’aurez compris, je pense qu’introduire plus d’économie de marché

Cette phrase ne veut absolument rien dire

vince a écrit:

Citation :

En conclusion, vous l’aurez compris, je pense qu’introduire plus d’économie de marché

Cette phrase ne veut absolument rien dire

en effet, il fait quelques fautes mais ca ne remet pas en cause la qualité de ses différents messages. On peut ne pas être d'accord mais rien qu'avec tous les chiffres qu ils nous apportent, c'est très intéressant comme il tord le coup à certaines idées recues.

je ne ferai de commentaire qu'après avoir lu l'essentiel. P'tain, c'est dense!!

Si j'ai le courage je recopierai l'article dans le point de Jacques Marseille que j'ai photographié au portable dans la salle d'attente du toubib

te casses pas, donne moi la référence de l'article, j'ai un abonnement électronique...

J'ai pas le titre j'ai juste le début, un des numéros de juillet :


Un PIB en croissance moyenne de plus de 5 % par an depuis 8 ans, un rythme de créations d'emplois de 3% sur la période 1997-2004, un revenu par habitant tournant autour de 19500 euros par an, supérieur à celui de l'Espagne, 82% des habitants estiment qu'il faut donner plus de liberté aux entreprises (contre 63% en France continentale), 28 % déclarant avoir envie de créer leur propre entreprise (contre 25 % en France continentale) un taux de création d'entreprises de prés de 13 % par rapport aux stocks existants (contre un peu moins de 11 % en France continentale), des entreprises affichant un résultat sur chiffre d'affaires supérieures à celui de la France continentale

Citation :

Le Point - Juillet 2006

La Corse : le futur dragon ?

Un PIB en croissance moyenne de plus de 5% par an depuis 8 ans, un rythme de création d’ emplois de 3% par an sur la période 1997-2004, un revenu par habitant tournant autour de 19 500 euros par an, supérieur à celui de l’Espagne, 82% des habitants estimant qu’il faut donner plus de libertés aux entreprises ( contre 63% en France « continentale ») !, 28% déclarant avoir envie de créer leur propre entreprise
(contre 25% en France « continentale »), un taux de création d’entreprises de près de 13% par rapport au stock existant contre un peu moins de 11% en France « continentale », des entreprises affichant un résultat sur chiffre d’affaires supérieur à celui de la France continentale et dont les incidents de paiement restent au niveau le plus bas, 27% de foyers connectés à Internet contre 23,5% en moyenne continentale…. Ce nouveau « dragon » dont les performances peuvent surprendre n’est pas Singapour ou le Bengalore, la Silicon Valley ou Shangaï mais la…Corse ! Autant de chiffres et de messages d’espoir présentés lors d’un colloque tenu au mois de juin à Ajaccio et qui ont amené Edmond Siméoni, le père charismatique du mouvement nationaliste, à proclamer , devant une salle médusée , qu’il était temps pour les Corses de mettre fin à leur concert de lamentations, de remiser au placard leurs critiques contre l’Etat « colonial » et d’ envisager l’avenir avec confiance et détermination .


Et si la Corse relevait en effet le défi de la mondialisation et démontrait à tous ceux qui la brocardent ce que retrousser ses manches et réussir veulent dire. L’hypothèse peut faire sourire tous ceux qui ne voient dans l’ « île de beauté » que les ruptures incessantes des services publics et les avanies de la SNCM, la violence des mouvements sociaux et les plastiquages. Elle n’en est pas moins fort sérieuse. En dépit du « corsico-pessimisme » qui n’est que la version insulaire du « déclinisme », la Corse est peut-être à la veille d’une « rupture » sans pareille.

Encore aujourd’hui évoquée comme un handicap insurmontable, l’insularité n’est plus aujourd’hui un obstacle infranchissable. Au XIXe siècle, à l’époque des espaces fermés, les Corses les plus entreprenants avaient dû quitter leur île pour construire leur vie. Au XXIe siècle, les plus entreprenants d’entre eux – et ils sont finalement nombreux-, peuvent conquérir le monde en restant dans leur île. Grâce à la mondialisation, dont on ne dira jamais assez à quel point elle est une chance pour ceux qui veulent entreprendre, c’est en effet le monde entier et non plus seulement la France continentale ou l’espace méditerranéen qui est à portée de main ou plutôt de net de la Corse.

C’est ainsi Webzine maker, une entreprise ajaccienne qui est devenue le premier serveur de portails éditorial francophone, c’est une bière à la châtaigne, la Pietra, qui se faufile avec brio sur un marché difficile en affichant un produit identitaire dans lequel chaque Corse peut reconnaître la singularité de son île, c’est une fréquentation touristique de plus de 6 millions de personnes contre 4 millions en 1996 , ce sont 91% d’entre eux qui se déclarent satisfaits de leur séjour, ce sont des vins qui reviennent de loin et qui, à l’honneur dans près de 200 établissements de la région parisienne, surprennent par leur fraîcheur et leur élégance, c’est une marque, Napoléon Bonaparte, la plus connue dans le monde entier, qui pourrait alimenter le marché prometteur des croisières thématiques, c’est un AOC « miel de Corse » qui est le premier miel de terroir garanti, c’et un littoral d’une exceptionnelle beauté et fortement protégé, c’est un tourisme vert qui pourrait devenir la vitrine d’une écologie moderne. Autant d’atouts que ne doivent et ne peuvent plus masquer les tribulations de la SNCM, les défaillances techniques d’EDF et les grèves de la Poste.

Dans le monde des technologies immatérielles qui est le nôtre, l’insularité et la faiblesse démographique, ne sont décidément plus des handicaps insurmontables, comme le démontrent aussi les réussites spectaculaires de l’Islande . Mieux, pour des populations du monde qui cherchent avec avidité leurs racines et revendiquent leur identité, la Corse peut devenir la vitrine d’une économie qui sait cultiver son passé tout en s’ouvrant aux autres.

Au XVIIIe siècle, le « grand siècle » de la Corse, le mouvement des Lumières, importé de Marseille, de Gênes et de Pise, avait suscité dans l’île un bouillonnement intellectuel sans égal. Peut-être qu’au XXIe siècle, au lieu de se poser en éternelles victimes de l’ histoire et de la France réunies, les Corses donneront au Français du « continent » le signal qu’ils attendent : rompre avec le pessimisme qui n’est souvent que l’alibi de l’immobilisme pour se projeter dans un espace monde qui est plus une promesse qu’une menace.

Jacques Marseille

Bon ceci dit, je sens une petite pointe d'ironie...

Citation :

Bon ceci dit, je sens une petite pointe d'ironie...

C'est normal, il est de Marseille

Merci pour l'article o cpp

Pour moi si ironie il y a, c'est plutôt ironie "du sort" entre la réalité et les chiffres et autres statistiques et comparaisons...