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+4Chjucu Antone Esiliat' Pampasgiolu 8 participants | Auteur | Message |
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Pampasgiolu Jean-Christophe Debu
Nombre de messages : 3691 Age : 47 Localisation : Infernu tarraniu !! Date d'inscription : 17/09/2004
| Sujet: Comme prévu... Jeu 19 Oct - 6:58 | |
| La justice sanctionne les dérives racistes corses La cour d'assises spéciale a condamné hier soir à la prison ferme les membres du groupe Clandestini Corsi pour les attentats visant des Maghrébins à Bastia en 2004. Par Jacky DURAND QUOTIDIEN : Mercredi 18 octobre 2006 - 06:00
Ils affirmaient vouloir «stopper l'immigration qui ronge l'île depuis trop d'années» et menaçaient «la communauté maghrébine en Corse d'éliminations physiques» dans des communiqués truffés de fautes d'orthographe. Composée de magistrats professionnels, la cour d'assises spéciales des mineurs, qui a siégé à huis clos pendant deux semaines, a condamné hier soir les douze membres présumés du groupuscule corse Clandestini Corsi («CC») à des peines de prison ferme: parmi les plus lourdes condamnations, trois d'entre eux ont été condamnés à sept ans de prison, trois à six ans, et trois autres à cinq ans dont deux avec sursis. Les accusés, aujourd'hui âgés de 19 à 31 ans, répondaient de sept attentats commis à Bastia et ses environs entre mars et septembre 2004, des faits que les Clandestini Corsi ont en grande partie reconnus pendant l'instruction. Ces «actions» visaient des biens (pizzeria, voiture, banque ou épicerie) appartenant à des personnes d'origine maghrébine.
Faits graves». Ces peines sont proches des réquisitions prises vendredi dernier par l'avocate générale Delphine Dewailly. Elle avait en effet requis trois peines de huit ans d'emprisonnement ferme, trois peines de sept ans et trois peines de cinq ans. Pour les trois accusés restants, elle avait demandé des peines plus faibles de six mois ferme. Des réquisitions assez lourdes pour des faits qualifiés de «graves» par la représentante de l'Etat, qui avait aussi insisté sur la «communauté d'immaturité» unissant les accusés. En choisissant la voie de la condamnation, la cour d'assises spéciales a retenu la thèse de l'acte raciste, suivant les conclusions du juge d'instruction antiterroriste Gilbert Thiel, qui, dans son ordonnance de mise en accusation, écrivait que «la nature des cibles choisies était la démonstration éclatante de ce que leur choix obéissait d'abord à une idéologie raciste travestie une fois l'action commise sous les habits trompeurs de la lutte contre la drogue».
Sept attentats
Les douze membres de Clandestini Corsi condamnés hier étaient accusés d'avoir commis en tout sept attentats racistes entre mars et septembre 2004. Clandestini Corsi est apparu le 22 mars 2004 à 9 h 40 en revendiquant, depuis une cabine, l'attentat à l'explosif commis le 19 mars au pied d'un immeuble abritant des familles d'origine maghrébine, rue Droite, dans le vieux Bastia. « On a assimilé les plasticages des Clandestini Corsi à du racisme là où il n'y avait qu'une réaction de désespoir, le désespoir de jeunes gens qui refusent de voir leur culture disparaître.»Jean-Marie Le Pen, le 7 octobre à Calenzana (Haute-Corse) Cour d'assises spéciale C'était la première fois que siégeait en France une cour d'assises spéciale compétente dans les dossiers de terrorisme impliquant des mineurs. Elle est composée d'un président et de sept assesseurs professionnels, dont deux juges des enfants. Seule partie civile dans ce procès, la Ligue des droits de l'homme (LDH) a regretté que cette «affaire vienne devant une juridiction spéciale» qu'elle a, par ailleurs, toujours dénoncée. En 2004 la Corse avait enregistré 81 faits racistes, soit 48 % du total des actes xénophobes en France, selon les statistiques des Renseignements généraux (RG). Le chiffre était retombé à 24 actes en Corse en 2005, soit 27 % du total national. «Loi sur la terre» Corsica Nazione Indipendente (CNI), le principal parti indépendantiste de l'île qui soutient le FLNC-UC, a fait circuler depuis peu un projet de «loi sur la terre» qui réserve l'acquisition de biens immobiliers aux seuls «citoyens corses», originaires de l'île ou y résidant effectivement et à titre principal depuis au moins dix ans.
Editorial Nationalismes Par Gérard DUPUY QUOTIDIEN : Mercredi 18 octobre 2006 - 06:00
Des explosifs, quelques cagoules et une appellation tonitruante: les soi-disant Clandestini Corsi ont d'abord eu le tort de naître dans une culture politique qui a banalisé, et même exalté, la violence. Ils n'étaient peut-être pas plus racistes que ne le sont, malheureusement, bien des jeunes et moins jeunes Européens à l'égard des immigrants. Mais leur passage à l'acte a été facilité par le folklore machiste de la «lutte armée» dans lequel a baigné, pendant plus de trois décennies, une partie de l'opinion corse. D'autres excités auraient peut-être utilisé une bombe de peinture. On avait appris à ces jeunes à préférer les bombes tout court. Cela ne les excuse pas mais recadre leurs responsabilités.
Il existe au sein du nationalisme corse une grande tentation de rejet aveugle : dehors ! Cela vaut pour les continentaux mais aussi pour les Italiens (avant-hier), les pieds-noirs (hier), les Maghrébins (aujourd'hui). C'est cela qui permet aux lepénistes de passer d'un anti-corsisme tricolore à un néo-corsisme xénophobe. C'est un des paradoxes des crispations identitaires d'être parfois interchangeables. La rapide identification des auteurs des attentats antimaghrébins a permis au moins de contenir la multiplication des violences racistes. La crispation reste. D'avoir été vécue d'une manière surtout défensive ne prédispose pas la corsitude à l'ouverture à l'autre. Cela n'empêche pas l'île de vivre au XXIe siècle, c'est-à-dire à l'époque du passage à une société multiculturelle. Et cette mutation implique que ses habitants apprennent à distinguer la défense d'une identité menacée (ou perçue comme telle) et l'affirmation d'un nationalisme agressif. Ce n'est pas moins nécessaire dans une préfecture corse qu'au plat pays flamand.
Corse «C'est le comportement insulaire qui veut ça» Les actes racistes et xénophobes semblent se conjuguer avec les problèmes sociaux. QUOTIDIEN : Mercredi 18 octobre 2006 - 06:00 Bastia, Corte envoyé spécial
Le petit local d'Ava Basta est bondé ce soir à Bastia (Haute-Corse). On a rajouté des chaises. C'est un endroit où l'on vient en confiance entre représentants de différentes associations bastiaises pour aborder un sujet délicat : le racisme sur l'île. Une retraitée qui fait du soutien scolaire raconte : «Je voudrais vous parler d'une famille de Marocains dont j'ai suivi les enfants. Je me suis aperçue que certains profs avaient des attitudes racistes avec eux. A partir du moment où je suis allée aux réunions parents-profs, tout a changé.»
L'association lutte contre toutes les formes de racismes depuis vingt et un ans, avec un nom qui claque comme une indignation : «Ava Basta», «maintenant ça suffit» en corse. La quinzaine de personnes présentes ont pris l'habitude de se retrouver depuis qu'il y a deux ans la Corse, et plus particulièrement Bastia, a enregistré un pic d'agressions antimaghrébines : 81 actes racistes ont été commis dans l'île en 2004, soit 48 % du total des actes xénophobes en France, selon les Renseignements généraux (RG). «Envieux». La réunion entend jauger le climat de la ville alors que se déroule à Paris le procès des Clandestini Corsi les «CC», comme on dit à Bastia. Ce soir-là, on parle beaucoup de la rue Droite, où, le 19 mars 2004, les CC ont placé leur première bombe. La rue Droite est une artère pentue de façades hautes et décrépites du vieux Bastia où logent des familles modestes, en majorité d'origine marocaine. Entre 2002 et 2004, elle a été l'épicentre de heurts entre bandes de jeunes «corso-corses» et d'origine maghrébine. Peu avant le premier attentat de Clandestini Corsi, deux adolescents «corso-corses» avaient été agressés. En représailles, une centaine de collégiens et de lycéens s'en étaient pris à des élèves d'origine marocaine. A l'époque, Paul (1), 17 ans aujourd'hui, était au collège : «Les heurts entre jeunes Maghrébins et jeunes Corses, c'était l'histoire de tout le monde. Ça pouvait partir pour un regard.» Cet adolescent posé ne fait pas mystère des sentiments contrastés que lui ont inspiré les CC : «On les connaissait. Ils étaient plus vieux que nous, mais ils avaient tous redoublé deux ou trois fois.» Quand le premier attentat a été connu, Paul s'est «senti réconforté, soulagé de savoir qu'au moins certaines personnes n'avaient pas laissé les choses se dégrader». Il poursuit : «Ça ne me dérange pas que les Maghrébins se déplacent en bande, mais à un moment on les a sentis plus envieux et ils ont affirmé leur statut. Quand ils font du bruit avec leur scooter, qu'ils parlent mal aux filles, c'est quelque chose que l'on n'apprécie pas ici.» Mais très vite Paul a tourné ces attentats en dérision. «Je pense qu'ils n'avaient pas besoin de faire tant de bruit.» Paul dit encore : «J'ai une conviction : l'habitant prime sur l'immigré. Je sais que ce genre de phrase peut être raccroché à l'idéologie d'extrême droite, que je ne partage pas du tout. C'est le comportement insulaire qui veut ça. C'est normal qu'à CV et qualification égaux, un Corse soit prioritaire pour un emploi.» «Picotement». Deux ans plus tard, lors de la réunion d'Ava Basta, on évoque des «bruits», des «rumeurs», mais pas de faits précis sur un regain de tension que provoquerait le procès des CC. A Ajaccio, Noëlle Vencizini, ancienne résistante et déportée, présidente et fondatrice d'Ava Basta, expose la courbe de température d'une île qui compte officiellement 10 % d'immigrés, dont une majorité d'origine marocaine : «En 2004, il y a eu une mobilisation citoyenne très importante face aux actes xénophobes. En 2005, la situation s'est apaisée. En ce moment, il y a un petit picotement urticant provoqué par deux causes : le débat sur l'immigration et le procès des Clandestini Corsi.» Le jugement des CC était d'autant plus attendu que c'est la première fois que siège en France une cour d'assises spéciale de mineurs compétente dans le dossier de terrorisme. Cette nouveauté fait le plein d'opposition sur les bancs de la défense comme de l'unique partie civile qu'est la Ligue des droits de l'homme (LDH) : «Pourquoi une procédure de terrorisme sur une affaire de racisme ? demande André Pacou, délégué de la LDH en Corse. Ici, c'est vécu comme une forme de stigmatisation.» Pour Noëlle Vencizini, «c'est ridicule de les juger devant une cour d'assises antiterroriste. Ce sont des jeunes paumés. Les jeunes comme les Clandestini Corsi ont un sentiment de corsitude ventral, d'instinct, qui peut les pousser au fascisme, au racisme. On ne va pas changer leur tête en leur faisant faire de la prison.» Le 7 novembre 2004, huit jours avant le début de leurs interpellations, les CC tenaient nuitamment une conférence de presse dans le plus pur cliché insulaire au cours de laquelle les journalistes présents notaient «leur impression de légèreté et de puérilité». «Ce sont des gosses qui ont biberonné toute leur enfance aux conférences de presse des natios, analyse Antoine Albertini, journaliste du mensuel Corsica Magazine. Les CC vivent dans une sorte de mythologie de l'action clandestine mais se sont illustrés par leur amateurisme. A l'époque du grand FLNC, ça n'aurait pas tenu deux heures.» Jean-Claude Morizon, 40 ans, est éducateur spécialisé. Il intervient rue Droite et déroule une colère froide contre les CC : «C'est à cause de gens comme eux que nous, Corses, on est obligés de répéter qu'on n'est pas racistes.» Responsable de la formation dans le diocèse d'Ajaccio, Gaston Pietri estime qu' «il y a dans l'île une xénophobie latente qui va de pair avec de belles expressions d'hospitalité, de convivialité» : «Comme prêtre, je peux le dire, j'ai été scandalisé par des slogans comme "la Corse est chrétienne". En même temps, je vois des gens qui viennent me raconter comment dans leur village un jeune Maghrébin s'est mis à parler corse beaucoup plus naturellement que le fils du gendarme continental. Dans beaucoup de discours, l'Arabe devient un mythe, un épouvantail à partir du moment où il est en nombre.» L'écrivain Gabriel-Xavier Culioli (2) décrit des «barrages dans la société corse qui sont plus de l'ordre de la pauvreté que culturels» : «A l'époque de mon grand-père, c'était les bûcherons italiens que l'on emmerdait. Aujourd'hui, la Corse est une société qui ressemble à celles des cités, avec ses bandes, son quart-monde, ses non-intégrations.»
Télescopage. Noëlle Vencizini soutient que «la question identitaire est d'autant plus forte en Corse que son histoire est faite d'envahissements et de résistance à l'envahissement». Et les actes racistes de 2004 sont intervenus en «pleine poussée» de la question sociale en Corse, selon André Pacou : «La pauvreté, la précarité, le logement sont au centre des débats. La question sociale et la question identitaire se télescopent. Certains dénoncent les associations antiracistes, les médias qu'ils accusent d'être la police de la pensée et les musulmans dont la prétendue invasion provoquerait la minorisation de la culture corse. Le mouvement nationaliste est porteur depuis quarante ans de la question de l'identité. Cela dit, je ne vois pas pourquoi les nationalistes auraient une responsabilité plus forte que les politiques. Toute la société corse doit réfléchir.» (1) Le prénom a été modifié. (2) Dernier livre : le Chant des saisons (DCL éditions).
Corse Le flirt des nationalistes avec l'extrême droite Le discours anti-immigration cherche à absorber celui de la défense de l'identité corse. QUOTIDIEN : Mercredi 18 octobre 2006 - 06:00
Août 2004. Pierre Poggioli, ancien chef du FLNC, prend la parole lors des traditionnelles journées de Corte. «Qui peut dire qu'il n'y a pas un problème de l'immigration en Corse ?» lance le militant nationaliste, responsable de la petite ANC. Et de dénoncer au-delà de la «colonisation de peuplement» menée par l'Etat français «une autre colonisation». Les militants applaudissent «Pierrot», qui a commencé à militer à l'extrême droite pendant ses études à Aix-en-Provence. La défense de l'identité corse, menacée selon les nationalistes, passe aussi par un discours anti-immigration.
Jusque dans les années 70, les nationalistes flamands du Vlaams Blok, ancêtre du Vlaams Belang, participaient d'ailleurs au rassemblement annuel de Corte. «Ma famille est corse de très longue date. L'île compte 120 000 Corses de souche et 70 000 immigrés. Etant donné la faiblesse de la population insulaire, ce rapport est totalement disproportionné», explique Christophe Canioni, patron de la maison d'édition Anima Corsa, qui vient de publier un livre d'entretiens avec le comité des parents des jeunes de Clandestini Corsi. Le groupe Canta u Populu Corsu, proche de la mouvance nationaliste, a également animé un meeting de soutien aux apprentis terroristes de «CC». Et Jean-Marie Le Pen, en déplacement à Calenzana (Haute-Corse), a dédouané les membres du groupe de tout acte de racisme pour n'y voir que le signe d'une résistance au «multiculturalisme». Selon le président du FN, ils n'ont agi que par «réaction de désespoir, le désespoir de jeunes gens qui refusent de voir leur culture disparaître». Le parti d'extrême droite, qui prônait jusque-là un antinationalisme insulaire virulent, joue désormais à fond la fibre identitaire, sous l'impulsion du directeur de cabinet de Le Pen, Olivier Martinelli. Au point de brouiller les cartes pour une fraction de la jeunesse insulaire. | |
| | | Esiliat' David Faderne
Nombre de messages : 348 Age : 36 Localisation : Pas au lit Date d'inscription : 22/09/2006
| Sujet: Re: Comme prévu... Jeu 19 Oct - 12:51 | |
| Donc maintenant les CC sont nationalistes.... Dans le genre mettre le tazzu on a rarement fait mieux. | |
| | | Pampasgiolu Jean-Christophe Debu
Nombre de messages : 3691 Age : 47 Localisation : Infernu tarraniu !! Date d'inscription : 17/09/2004
| Sujet: Re: Comme prévu... Jeu 19 Oct - 13:50 | |
| Peut-ètre pas l'endroit pour lancer un débat,mais quand je disais qu'il fallait revoir les discours de la LLN... Il faut que les nationalistes clarifient ENCORE PLUS,il faut mieux expliquer,pour dernier exemple la LOI SUR LA TERRE qui est assez mal comprise mème en Corse ! En attendant,on va manger de tous les cotés avec cette affaire et les scores à venir de Le Pen en 2OO7 chez nous... | |
| | | Antone Administrateur
Nombre de messages : 21049 Age : 67 Date d'inscription : 02/09/2004
| Sujet: Re: Comme prévu... Jeu 19 Oct - 14:11 | |
| la loi sur la terre, va falloir ramer. Quant au vote pour Le Pen, c'est pas gagné. | |
| | | Esiliat' David Faderne
Nombre de messages : 348 Age : 36 Localisation : Pas au lit Date d'inscription : 22/09/2006
| Sujet: Re: Comme prévu... Jeu 19 Oct - 14:31 | |
| Il va surtout falloir que le mouvement commence à traiter la question démographique de manière politique, pour éviter que des groupes comme ICC le (re)fasse de manière xénophobe. La responsabilité du mouvement, si responsabilité il y a, elle n'est pas vraiment dans la chartre concernant la communauté de destin, la terre etc...là où il est responsable c'est que les leaders clandestins de la région bastiaise auraient du aller tirer les oreilles aux jeunes un par un. Au lieu de ça on s'est retrouvé avec des conférences de presse balourdes, des CC qui sont même allés jusqu'à menacer le FLNC et des personnes qui ont laissé les jeunes partir au casse-pipe. | |
| | | Pampasgiolu Jean-Christophe Debu
Nombre de messages : 3691 Age : 47 Localisation : Infernu tarraniu !! Date d'inscription : 17/09/2004
| Sujet: Re: Comme prévu... Jeu 19 Oct - 14:42 | |
| - Esiliat' a écrit:
- Il va surtout falloir que le mouvement commence à traiter la question démographique de manière politique
...on arrive mème à ètre d'accord...Sauf que les termes et les concepts à utiliser nécessitent une longue,très longue reflexion préalable parceque le sujet est TRES DELICAT !! Avant tout,ce que j'aimerai voir dans le discours Nationaliste,c'est plus de pudeur,d'objectivité,moins de virulence et plus d'ouverture...c'est un peu ce que je retrouve dans les textes du PNC... | |
| | | Chjucu Abdel Ben Corsar
Nombre de messages : 2034 Date d'inscription : 11/05/2005
| Sujet: Re: Comme prévu... Jeu 19 Oct - 14:44 | |
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Dernière édition par le Jeu 19 Oct - 14:51, édité 1 fois | |
| | | CPP Adam Smith
Nombre de messages : 839 Localisation : Bientôt dans les geôles de l'état français. Date d'inscription : 08/01/2005
| Sujet: Re: Comme prévu... Jeu 19 Oct - 14:44 | |
| - Pampasgiolu a écrit:
- ...c'est un peu ce que je retrouve dans les textes du PNC...
Sauf en ce qui concerne la position de son dirigeant principal sur la Loi Littoral... (il est vrai qu'à PiVu, il vaut mieux être du côté des bétonneurs...). C'est la seule chose qui me retient de me rapprocher d'eux... | |
| | | Chjucu Abdel Ben Corsar
Nombre de messages : 2034 Date d'inscription : 11/05/2005
| Sujet: Re: Comme prévu... Jeu 19 Oct - 14:52 | |
| - Pampasgiolu a écrit:
Avant tout,ce que j'aimerai voir dans le discours Nationaliste,c'est plus de pudeur,d'objectivité,moins de virulence et plus d'ouverture...c'est un peu ce que je retrouve dans les textes du PNC... Tu as donc changé un peu d'opinion depuis ton message sur camperemu qui nous avait valu une explication en MP ? Parce que je me souviens qu'il était bien virulent | |
| | | Esiliat' David Faderne
Nombre de messages : 348 Age : 36 Localisation : Pas au lit Date d'inscription : 22/09/2006
| Sujet: Re: Comme prévu... Jeu 19 Oct - 14:53 | |
| Le problème c'est que dans le context d'une Nation sans Etat comme celui de la Corse où la notion de nationalité n'existe pas et qu'elle est vaguement substituée par ce qu'on définie comme un "sentiment d'appartenance", les dérives sur le discours démographique sont quasiment inévitables, et la communauté de destin devient bancale puisqu'on y intégre qui l'on veut lorsque cela nous arrange. Le tout serait de pouvoir démontrer que compte tenu de nos problèmes économiques et démographiques, nous n'avons pas les moyens de subir l'immigration telle qu'elle est en France aujourd'hui, et qu'elle nous est néfaste, sans passer pour un xénophobe radical. Simple quoi | |
| | | Pampasgiolu Jean-Christophe Debu
Nombre de messages : 3691 Age : 47 Localisation : Infernu tarraniu !! Date d'inscription : 17/09/2004
| | | | macagnaman A l'ours!
Nombre de messages : 2394 Date d'inscription : 07/09/2004
| Sujet: Re: Comme prévu... Jeu 19 Oct - 15:32 | |
| - Esiliat' a écrit:
- , nous n'avons pas les moyens de subir l'immigration telle qu'elle est en France aujourd'hui,
Simple quoi Encore faut il que cela soit démontré ou avéré ? parceque y en a qui en profites de l'immigration, à qui ça ne coute pas, mais ça rapporte au contraire. | |
| | | Pampasgiolu Jean-Christophe Debu
Nombre de messages : 3691 Age : 47 Localisation : Infernu tarraniu !! Date d'inscription : 17/09/2004
| Sujet: Re: Comme prévu... Jeu 19 Oct - 15:37 | |
| Demontrer quoi? que le tissu social Corse est trop faible pour que l'on continue à aggraver la situation ? | |
| | | Esiliat' David Faderne
Nombre de messages : 348 Age : 36 Localisation : Pas au lit Date d'inscription : 22/09/2006
| Sujet: Re: Comme prévu... Jeu 19 Oct - 15:42 | |
| - macagnaman a écrit:
- Esiliat' a écrit:
- , nous n'avons pas les moyens de subir l'immigration telle qu'elle est en France aujourd'hui,
Simple quoi Encore faut il que cela soit démontré ou avéré ? parceque y en a qui en profites de l'immigration, à qui ça ne coute pas, mais ça rapporte au contraire. Je parlais de l'interet de la Corse en génèral, pas de celui de quelques entrepreneurs ou mafieux ("quelques" n'etant peut être pas assez démonstratifs de leur importance certes). Esiliat', primurosu di u bè cummunu | |
| | | ghjattuvolpa sdinticatu
Nombre de messages : 3841 Age : 54 Localisation : Corsica Date d'inscription : 16/09/2004
| Sujet: Re: Comme prévu... Sam 21 Oct - 8:21 | |
| Cette loi sur la terre est tout sauf une loi.... Mal faite, c'est un principe politique à amender. Imaginez un peu : rien ne dit qu'elle n'est pas rétroactive! Même si elle n'est pas rétroactive, elle vient, telle qu'elle est rédigée, en contradiction avec la notion de nationalité telle que définie par la cunsulta naziunale. Un "non corse" peut acquérir la nationalité sur demande (démarche volontaire) après 10 ans de résidence effective et continue. Seulement pendant 10 ans, il ne peut pas posséder son logement! Ensuite ce droit n'est pas prévu pour les personnes morales (SCI, SA, SARL, SCA, EURL etc...). Or la lutte contre la spéculation passe nécessairement par la régulation des droits de propriété foncièr des personnes morales. On ferait mieux déjà de classifier les types de personnes physiques : "étranger", résident secondaire, résident temporaire, résident à visée d'intégration et national. Ces quatre catégories, non fixées définitivement (on peut passer aucours de la vie de l'un à l'autre), se voient accorder des droits civils et civiques, voire des limitations (limitées et définies par des lois) d'exercice ou d'attribution de droits. Par exemple, un étranger non résident ne peut posséder de foncier. Il n'est pas prioritaire pour un emploi à compétence égale. Si, par fait il est employé, il devient résident temporaire (il pense repartir à la fin de son contrat) ou définitif (il veut s'intégrer et vise une naturalisation). Là il faut réfléchir à quels sont ses droits civils et civiques. Pour le reste il se trouve qu'on a mieux réfléchi (passage du résident permanent au national). | |
| | | sittembre Visiteur du soir
Nombre de messages : 739 Age : 109 Date d'inscription : 11/09/2005
| Sujet: Re: Comme prévu... Sam 21 Oct - 8:39 | |
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