de la politique et du football

Puisqu'on en parle, autant le recentrer ici.
Ce qui se passe en Corse au lendemain de la victoire de l'EDF commande une lecture politique. Et je dirais qu'en premier lieu, si j'étais nationaliste, je réfléchirais à ce que j'ai vu en termes de stratégie.
La thématique de base du discours est le rejet de la France à travers des idées telles que la résistance à l'oppression coloniale, la LLN et autres concepts directement hérités des années 60, celles de la décolonisation.
L'exploitation politique des évènements sportifs s'inscrit dans cette démarche. Chaque défaite, et Dieu sait s'il y en a, d'une équipe française est saluée comme une victoire du peuple corse. En sorte qu'on a fini par croire comme on ne voyait qu'eux dans la rue, qu'il n'y avait en majorité que des gens heureux de voir la France vaincue. C'est une forme de mythe autoentretenu si je puis dire.
Là, la France est gagnante et ce sont des manifestations de joie importantes qui ont lieu dans l'île.
Première solution, c'est de dire (je viens de le lire) que c'étaient en majorité des arabes, ou bien des fonctionnaires français voire des corses indignes de l'être. C'est une excuse pratique qu'on voit aussi apparaître au lendemain des élections défavorables. Mais si on est militant politique, on ne peut pas se satisfaire de cette explication là. Elle est courte, pas forcément juste d'un point de vue statistique (vu le nombre de gens dans la rue) et souffre d'un vice majeur, celui de l'exclusion de celui qui n'a pas une pensée orthodoxe "le contre-révolutionnaire". On peut aussi considérer qu'il y a une récupération. Sans doute, mais la politisation extrême des confrontations footballistiques ne date pas d'hier et n'est pas le fait des jacobins qui aujourd'hui prennent une revanche voyante mais logique.
En réalité, si j'étais militant nationaliste, je me poserais la question de la pertinence du discours. Est-il raisonnable d'être aussi "anti-français" dans un pays intimement lié à la France? Par les mariages, la parentèle et les intérêts des uns et des autres. Présenter le continental comme un ennemi paré de tous les vices peut amuser au même titre qu'une blague belge mais politiquement, ça ne porte pas. Ma femme est française, celle de MNT le sera sans doute et ainsi de suite. Il y a des grands écarts qu'on ne peut faire et au fond d'eux mêmes, les Corses le savent bien.
Je me poserais aussi la question de la réthorique. Le langage post révolutionnaire n'est plus adapté. Il ne correspond pas à la réalité d'une île qui a progressé, qui s'ouvre vers l'extérieur et qui n' aucun intérêt à s'inscrire dans un processus de type "politico militaire".
Ceux qui sont descendus dans la rue hier soir sont corses, français et assument cette double identité ce qui de mon point de vue n'est pas un drame.
Si j'étais militant, plutôt que de tenter de les convaincre par un discours et un programme qui visiblement ne convainct pas, je chercherais à travailler sur des valeurs qui sont sans doute plus partagées: défense de la langue, appropriation de la culture, rétablissement de la morale (tous camps confondus) défense de l'écosystème et marche vers une autonomie par la voie du processus démocratique et non-violent.

Donc si tu étais nationaliste , tu réfléchirais (n'y a t-il d'ailleurs pas là un paradoxe) et tu te drais que tu avais eu tort d'âtre nationaliste.


J'aime les pensées circulaires

Je pesne surtout que les gens ils sont du côté du gagnant.



En France ça a donné pétainiste et collabo es 40 et résistant en 44, voire 45 pour certains

tu nous avais habitué à mieux.

O ghjattu tu es fou ???

ou alors il y a un malentendu qq part...

contre

Eiu mi ne vocu à

O zite',in u mentre,un vi scurdate di

Citation :

Le langage post révolutionnaire n'est plus adapté. Il ne correspond pas à la réalité d'une île qui a progressé, qui s'ouvre vers l'extérieur et qui n' aucun intérêt à s'inscrire dans un processus de type "politico militaire".

(...)

je chercherais à travailler sur des valeurs qui sont sans doute plus partagées: défense de la langue, appropriation de la culture, rétablissement de la morale (tous camps confondus) défense de l'écosystème et marche vers une autonomie par la voie du processus démocratique et non-violent.

Là par contre,je dis o o o

ne sois pas étonné. Si j'étais électeur en Corse, je voterais sans doute pour un parti de gauche autonomiste avec une réserve toutefois: qu'il place en tête de ses revendications, le rétablissement de la morale en politique et dans les affaires à travers l'éradication de tous les ripoux politiques et mafieux...parfois les mêmes.

Un possu accità d'esse d'accunsentu cun tè,ci vole ch'o parti cum'è un principe

deux principes de base:
respect
assertivité (assumer ses opinions et ce qu'on est)
Comme je contredis volontiers au nom du deuxième principe ceux qui sont plus radicaux, j'ai été rangé dans la catégorie des jacobins. ce que je ne suis surement pas.

Le sport c'est aussi de la politique, mais de là à s'en servir comme argument, cela n'a aucun sens, d'un côté comme de l'autre...

Les véritables problèmes sont ailleurs, et je suis également partisan d'une nouvelle forme de "faire de la politique" ! et je soutiens MM qui soutiens les propos d'Anto !

je suis assez d'accord avec anto, j'ai la même analyse.

Antone a écrit:

Si j'étais militant, plutôt que de tenter de les convaincre par un discours et un programme qui visiblement ne convainct pas, je chercherais à travailler sur des valeurs qui sont sans doute plus partagées: défense de la langue, appropriation de la culture, rétablissement de la morale (tous camps confondus) défense de l'écosystème et marche vers une autonomie par la voie du processus démocratique et non-violent.

s en branlent les jeunes (je parle des jeunes car ils sont l avenir)...
s en branlent de la langue, s en branlent des villages, s en branlent des vieux, s en branlent de la riviere, de la montagne, du maquis.....

Mosquito a écrit:

Antone a écrit:

Si j'étais militant, plutôt que de tenter de les convaincre par un discours et un programme qui visiblement ne convainct pas, je chercherais à travailler sur des valeurs qui sont sans doute plus partagées: défense de la langue, appropriation de la culture, rétablissement de la morale (tous camps confondus) défense de l'écosystème et marche vers une autonomie par la voie du processus démocratique et non-violent.

s en branlent les jeunes (je parle des jeunes car ils sont l avenir)...
s en branlent de la langue, s en branlent des villages, s en branlent des vieux, s en branlent de la riviere, de la montagne, du maquis.....

non c'est pas vrai ! enfin la langue on me la jamais apris donc bon... mais j'aimeré la parlé

Mosquito a écrit:

Antone a écrit:

Si j'étais militant, plutôt que de tenter de les convaincre par un discours et un programme qui visiblement ne convainct pas, je chercherais à travailler sur des valeurs qui sont sans doute plus partagées: défense de la langue, appropriation de la culture, rétablissement de la morale (tous camps confondus) défense de l'écosystème et marche vers une autonomie par la voie du processus démocratique et non-violent.

s en branlent les jeunes (je parle des jeunes car ils sont l avenir)...
s en branlent de la langue, s en branlent des villages, s en branlent des vieux, s en branlent de la riviere, de la montagne, du maquis.....

c'est pas si sombre il y a des prises de conscience et je ne trouve pas que les jeunes soient moins écolos que leurs ainés par exemple.
Qui pour encore péché à la javel ? à la grenade (et oui ) ?

Corsu a écrit:

Mosquito a écrit:

Antone a écrit:

Si j'étais militant, plutôt que de tenter de les convaincre par un discours et un programme qui visiblement ne convainct pas, je chercherais à travailler sur des valeurs qui sont sans doute plus partagées: défense de la langue, appropriation de la culture, rétablissement de la morale (tous camps confondus) défense de l'écosystème et marche vers une autonomie par la voie du processus démocratique et non-violent.

s en branlent les jeunes (je parle des jeunes car ils sont l avenir)...
s en branlent de la langue, s en branlent des villages, s en branlent des vieux, s en branlent de la riviere, de la montagne, du maquis.....

non c'est pas vrai ! enfin la langue on me la jamais apris donc bon... mais j'aimeré la parlé

Consens à quelques efforts en français et promis on t'apprendra le Corse, promis

Corsu a écrit:

Mosquito a écrit:

Antone a écrit:

Si j'étais militant, plutôt que de tenter de les convaincre par un discours et un programme qui visiblement ne convainct pas, je chercherais à travailler sur des valeurs qui sont sans doute plus partagées: défense de la langue, appropriation de la culture, rétablissement de la morale (tous camps confondus) défense de l'écosystème et marche vers une autonomie par la voie du processus démocratique et non-violent.

s en branlent les jeunes (je parle des jeunes car ils sont l avenir)...
s en branlent de la langue, s en branlent des villages, s en branlent des vieux, s en branlent de la riviere, de la montagne, du maquis.....

non c'est pas vrai ! enfin la langue on me la jamais apris donc bon... mais j'aimeré la parlé

c est juste une constatation o Corsu....
et je constate que de "maniere generale", il n y aplus cette passion, cet amour de la terre....elle est peut etre differente...je vais te donner des exemples:

dans mon petit village de Prunelli, qui pourtant n est pas loin de la ville, les maisons se ferment les unes deriere les autres, les anciens qui parlaient corse toute la journée sans se soucier des IFF, français de merde ou autres, (je parle de mes grands parents, grands oncle et tantes) se comptent sur les doigts de la mains....
maintenant?.....qui pour reprendre la maison familiale? personne, les maisons sont a vendre!

etant petit, ado, je descendais au Golo a pied par le maquis, nous etions une 20 aine avec les cerpes pour faire le chemin
maintenant? ils ne savent meme pas qu il y a le chemin pour descendre au Golo..d ailleurs c est trop ringard la riviere pour eux

avant de partir sur le continent je me faisais des rando avec mes oncles en montagnes, on y rencontrait les bergers.....
maintenant? c est mieux la voiture et le portable....
quand je retourne au fond de mon petit village, j ecoute les anciens , enfin le peu qui reste, qui me racontent tous les étés la meme chose, ce qu ils faisaient....
"haaa , Anto, avec ton grand pere Anto (je m appelle comme lui) il y avait ci, il y avait ça....." et moi tous les ans je n attends que ça de reecouter...
Maintenant? je n en vois plus bcp des jeunes qui ecoutent leurs anciens...

des exemples comme ça, Corsu, je pourrai en ecrire des pages....

je ne te fais aucun reproche, a toi directement, mais comme je te le disais, c est un constat.....
j espere me tromper

tu ne trompes pas.
Attention, il ne faut pas romantiser à l'excès, tout ce qui était ancien n'était pas forcément bon et il y a des trucs à ne pas regretter.
Mais, il y a des choses qui disparaissent et c'est dommage. Le tissu social et la connaissance de notre environnement culturel, ethnologique ou tout simplment naturel.

Antone a écrit:

tu ne trompes pas.
Attention, il ne faut pas romantiser à l'excès, tout ce qui était ancien n'était pas forcément bon et il y a des trucs à ne pas regretter.
Mais, il y a des choses qui disparaissent et c'est dommage. Le tissu social et la connaissance de notre environnement culturel, ethnologique ou tout simplment naturel.

je romantise peut etre, mais j ai de part mon passé bien plus de souvenirs romantiques que de sombres questions pour l avenir de la Corse....

Je me suis mal fait comprendre. La vie d'avant en Corse était très dure et il ne faut pas regretter le temps où les femmes lavaient le linge en plein hiver au fleuve. Les progrès dans ce domaine et d'autres c'est très bien.
Mais ce qu'on peut regretter, c'est tout le reste dont je parlais au-dessus

ahè , ava passu pè un rompi-cuglione!!!!
preferiscu Feli a Cabrel

Monte Cintu mi dà è friscura è purezza
Falgu salti saltendu da teppa à cutalone
Sò u fiume sò Golu di fole è di passione
Ma pocu à tè ti preme o Senna à tè fiumone


Trà sciappali è strittoni sboccu in la scala santa
Quassù l ’altagna in volu quaiò a pescia lesta
Ci si colla in Niolu à pregà o fà festa
Ma pocu à tè ti preme o Senna a mo gesta


I mo ponti in un tempu Ponte Altu è Ponte Novu
Purtavanu i passi di i mo figliuloni
I toi ci sò ghjunti cun fucili è cannoni
Ma pocu à tè ti preme sò ne portu u dolu


E meie e fiumare sbarsanu u so lagnu
In una foce turchina mare mediterraniu
Ci si pesa u sole cum ’è à u primu ghjornu
Ma pocu à tè ti preme o Senna u mo sonniu


U mo sonniu di corre da Monte Cintu à mare
Cantendu a canzone di chì m ’hà fattu fiume
S ’ellu ci hè un dumane di pace à meze scume
Parlà ne inseme o Senna parlà ne fiume à fiume

era megliu nanzu dicia a Mammone mustacciuta

Antone a écrit:

era megliu nanzu dicia a Mammone mustacciuta

è avia raghjo.....
scherzosi che vo site!

mi ne vo cum' un principe!

So di castineta e mi ritiru

Corsu a écrit:

non c'est pas vrai ! enfin la langue on me la jamais apris donc bon... mais j'aimeré la parlé

AIO BASTA !

Il faut arreter maintenant !

Je vais parler en Français pour que tu ne trouves pas d'excuses !

...ça va faire un an que tu es sur ce forum,une année entière à voir défiler des messages dans une langue que tu ne comprends pas,une année entière à ne pas te poser la question de savoit si tu ne pouvais pas faire un effort !!!

Le Corse,ça s'apprend pas à la Maronnaise ou au Bazar !! Si tu veux l'apprendre,tu achètes des livres,la méthode ASSIMIL,tu fais la méthode de Antone sur internet !!!

RIEN NE T'A EMPECHE PENDANT 1 AN D'APPRENDRE LE CORSE,SI CE N'EST LE FAIT QUE TU T'EN ... ...

Ce message s'adresse aujourd'hui à toi mais pourrait ètre généraliser à un grand nombre de ribelli du net (dont tu ne fais pas partie) et qui penses apprendre l'USU CORSU aux autres sans mème avoir acquis un millionième des connaissances pour le faire...

Alors arrete de TE mentir petit Corsu,si en 1 an tu n'as pas fait le moindre progrès,c'est que tu n'en as aucune ENVIE...ESSAIE AU MOINS DE L'ACCEPTER...