Débat du jour...

Y a t'il quelqu'un aujourd'hui?

moi de temps à autres mais je suis à la maison...je prépare les sacs! demain départ. IL faut que je sois en forme si je veux pourvoir marcher en Corse à la fin de l'été

oui je suis là...
une idée de débat au couteau pour la journée?

L'IRA?
Le plan anti-terroriste de nain Sarko?

Sarkosy qualifié de ministre ultra light par Arriti

On s'en fout un peu de Sarkosy en fait,si on parlait du...

Quick d'Aiacciu

Ils ouvrent un Quick à Ayatch'?

Exact,le débat fait rage sur Rossu Biancu d'ailleurs...Chi ne pensate voi?

C'est trop prolétaire pour Ajassio un quick quand même...
Mais c'est bizarre qu'aprés tant d'années où on nous a asséné comme quoi les fast-food en Corse, ça marcherait pas, je trouve ça bizarre...

Misgiu a écrit:

Exact,le débat fait rage sur Rossu Biancu d'ailleurs...Chi ne pensate voi?

il y a bien longtemps que le mal est fait en Corse.

Citation :

Une enquête réalisée par l'observatoire régional de la Santé auprès de 6 500 élèves, révèle que 21,6 % des enfants et des adolescents présentent une surcharge pondérale. Ces chiffres placent l'île en tête des régions françaises. Un article de Corse Matin et une analyse d’un pédopsychiatre.

Plus de 21 % des enfants et des adolescents sont touchés par l'obésité. L’enquête « Surpoids et obésité chez les jeunes et les adolescents en Corse « réalisée par l'organisation régionale de la Santé, en partenariat avec 'Education nationale et l'URCAM de Corse, vient confirmer l'ampleur d'un phénomène qu'il convient d'aborder avec une certaine gravité.

« C'est une priorité de l'académie » a souligné, hier, le recteur Paul Canioni, au cours de la présentation de cette enquête qui a été réalisée auprès de 6 500 élèves, inscrit dans les classes de CE2 et de 3e, aussi bien en Haute-Corse qu'en Corse-duSud.

En présence des infirmiers de l'Éducation nationale, des médecins, des mutualistes et des nutritionnistes, Jacques Fiamma, directeur de l'URCAM, Sauveur Merlinghi président de l'Urml de Corse et Jean Arrighi, directeur de l'ORS de Corse, ont présenté les résultats préoccupants de cette étude.

Premier constat : l'enfant de 7 à 9 ans a une prévalence de surcharge pondérale supérieure au niveau national, 21,6 % en Corse contre 18 % dans d'autres départements.

Deuxième constat, ce phénomène s'amplifie. Une comparaison des années scolaires 20022003 et 1996-1997 démontre que la prévalence de surcharge pondérale chez les enfants en CE2 en Corse a augmenté d'environ 3 % en six ans. On note par
contre, qu'il n'y a pas de différence de surcharge entre les sexes à cet âge-là.

Troisième constat : un enfant sur quatre est victime de « surcharge sévère » et les problèmes de surpoids sont plus fréquents en CE2 situé en ZEP urbaine.

Un adolescent sur cinq en surcharge sévère

Pour les élèves de 3e, la prévalence de surcharge pondérale est également supérieure au niveau national. Elle est 17, 7 % dans les deux départements insulaires, alors qu'elle est de 12,6 % sur le continent. Entre 14 et 16 ans, les garçons (19,5 %) sont plus touchés que les filles (15,9 %). Cette différence de trois points concerne essentiellement les adolescents en surcharge « modérée ».

Par contre, on remarque que le risque de surpoids augmente en 3' pour les filles en retard scolaire. Autre observation, un adolescent sur cinq présente à cet âge-là, une surcharge sévère » et la probabilité de persistance de surcharge pondérale de la première enfance à l'adolescence augmente avec l'âge de l'enfant.

Manque d'activité sportive

Ainsi, l'obésité reste une maladie qui demande une prise en charge précoce et sa prévention repose sur l'adaptation des comportements. Tour à tour les intervenants, ont mis l'accent sur la nécessité de prendre conscience de la surcharge pondérale très rapidement, de développer des bonnes habitudes alimentaires et de pratiquer une activité physique régulière.

« L'école constitue le premier maillon de sauvegarde du capital santé. C'est à l'école qu'on sensibilise aux bonnes habitudes » a précisé le recteur qui a assuré de sa volonté de mettre en œuvre de nouvelles orientations de politique de santé à l'école. « La sensibilisation des individus doit être accrue et doit s'accompagner d'actions de prévention, de séances d'éducation à l'hygiène alimentaire… » a-t-il souligné.

L’état d'alerte est déclenché en ce qui concerne l'obésité chez les jeunes. Reste à présent à chacun, et notamment aux familles, à prendre conscience de ce fléau et à agir en conséquence, car la santé des jeunes c'est l'affaire de tous.
Paule CASANOVA.
.

Commentaire de P. E. pédopsychiatre.

Les résultats de cette étude ne sont guère surprenants. Ils ne font que confirmer la tendance qui s’affirme depuis dix ans déjà. Or les raisons de cette obésité affirmée chez les enfants trouvent ses prémices chez l’adulte. La Corse est aussi malheureusement en tête des régions pour ce qui concerne l’obésité concernant les adultes : 24% dans notre île.

Il faut savoir que l’obésité a comme complication très grave le diabète et que le diabète peut entraîner surdité et cécité au terme d’un long et douloureux parcours. Dans ce domaine comme dans bien d’autres la Corse montre la voie à ne pas suivre.

L'obésité est devenue la première maladie non infectieuse de l'Histoire. C'est une véritable épidémie qui frappe aussi bien les pays industrialisés que les pays en voie de développement. L'Organisation Mondiale de la Santé place actuellement sa prévention et sa prise en charge comme une priorité dans le domaine de la pathologie nutritionnelle.

- Sur 6 milliards d'individus, 3 milliards sont sous-alimentés et les autres sont en train de devenir obèses.
- 50 % des Américains sont en surpoids et 25 % franchement obèses.
- Dans certaines îles du Pacifique, l'obésité affecte près de deux tiers de la population.
- L'Europe compte 30 % d'adultes en surpoids et le nombre d'enfants obèses a doublé en cinq ans.
- On dénombre en France 8 millions d'obèses, de 100 000 à 200 000 obésités massives (IMC > 40). Un tiers de ces patients sont hypertendus, un tiers diabétiques et un tiers hyperlipidémiques.
- Sur le plan national, la prévalence de l'obésité a augmenté d'environ 45 % entre 1987 et 1996.
- D'un point de vue régional, il y a une répartition très inégale de ce phénomène sur le territoire français : les campagnes sont plus affectées que les villes, le pourtour méditerranéen subit une évolution particulièrement rapide et défavorable...La Corse est la région où il y a la plus forte prévalence de France avec un maximum de
24 % d'obèses.
- Une progression inquiétante car elle porte sur des individus de plus en plus jeunes.

Une étude sur les jeunes conscrits avait déjà mis en évidence d’importantes disparités entre régions, avec des prévalences du surpoids qui varient de 11 % à 24 %. Les taux les plus élevés sont observés chez les jeunes hommes des régions du Nord de la France (Nord Pas-de-Calais, Picardie, Haute-Normandie, Champagne-Ardenne), ainsi qu’en Corse et en Midi-Pyrénées. Les régions de l’Ouest, Pays-de-la-Loire, Basse-Normandie et surtout Bretagne, connaissent les taux les plus bas. Désormais la Corse est passée en tête des régions.

Le nombre d’infarctus du myocarde est estimé, entre 110 000 et 120 000, par an, et celui des accidents vasculaires cérébraux à 130 000. Il existe de grandes variabilités de mortalité selon les régions. La Bretagne, ainsi que les régions du Nord et de l’Est de la France connaissent une nette surmortalité par cardiopathies ischémiques. Pour les accidents cérébrovasculaires, les régions en situation de surmortalité sont plus dispersées : Bretagne, Nord Pas-de-Calais, Alsace et Lorraine, Corse et pour les hommes, Limousin.

En Corse, les causes de cette épidémie sont pour les adultes la voiture, le travail sédentaire et en général le manque d’activités physiques. Même les chasseurs se rendent sur le lieu de leur poste en 4X4. Ajoutons à cela une alimentation plus facile à obtenir, de regrettables habitudes alimentaires qui étaient, hier, justifiées par des travaux lourds et voilà les raisons de l’obésité corse pour les adultes. Il faut savoir que l’équivalent d’un croissant pris chaque jour soit 400 calories font prendre à un individu normal cinq kilos supplémentaires par an soit quinze kilos en trois ans. Or quinze kilos de trop mènent en général à l’obésité médicale.

Si la Corse a un taux de cirrhose quatre fois inférieur à celui du Pas-de-Calais, elle se place en tête des maladies cardio-vasculaires souvent conséquence d’une obésité précoce. À cela deux raisons essentielles : l’abus de nourritures à forte teneur en graisses animales (fromages et charcuteries essentiellement) et des cigarettes en partie détaxées.

Concernant les enfants et les jeunes en général, la Corse est en tête pour la mortalité par accident de la route et pour les IVG. Elle se situe dans le peloton de tête pour la séropositivité. Elle est enfin l’une des régions les plus mal placées pour ce qui concerne la réussite scolaire.

L’obésité a comme explication outre une alimentation déplorable, un déclin tragique des activités sportives et des stations trop longues devant les consoles de jeux ou la télévision. Enfin les jeunes disposent trop tôt de moyens de locomotions qui réduisent à zéro les quelques efforts provoqués par la marche à pied.

De tels symptômes sont gravissimes car il condamne des générations à la maladie voire à l’infirmité. Il convient de définir les attitudes qui provoquent cette épidémie et de tenter d’y remédier. Il y a à l’évidence un effort à faire sur l’alimentation. Mais avant tout, il faudrait revoir l’attitude qui consiste à mettre l’enfant sur un trône et à ne rien lui interdire. En Corse l’alcoolisme est en train de provoquer des ravages chez les jeunes tout comme les drogues, douces et dures.

Mais la responsabilité des parents est immense. En ne refusant rien à leur progéniture, ils creusent leur tombe. Ces maux sont le signe d’une société déstructurée qui ne sait plus prendre ses responsabilités. Si les adultes continuent à se comporter comme des enfants et les enfants comme les nouveaux adultes, il y a fort à parier que dans cinq ans les nouvelles études montreront une progression du mal.

on vivait bien avant sans les quick ou autres mcdo
en plus quitte à ouvrir un fast food je prefere 100 fois mcdo mais ce n'est que mon humble avis encore encore une fois...
et biensur on n a pas besoin de ça en plus pour la malbouffe qui est déja la notre (je parle pour moi surtout)

Misgiu a écrit:

Exact,le débat fait rage sur Rossu Biancu d'ailleurs...Chi ne pensate voi?

L'origine du problème est double:
Pourquoi on l'ouvre ce putain de quick ? et qui c'est qui l'ouvre ?

pour répondre à la première question : plusieurs constats sont à tirer
La société corse est en pleine mutation vers une société urbaine et péri-urbaine. Celle-ci s'accompagne par une pertes des valeurs ancestrales, je dirais villageaoises, valeurs qui avaient conduit les gens des générations précédentes à défendre leur patrimoine et leur identité. Y a vingt ans un McDO ou un quick en Corse, jamais on en aurait entendu parler. Maintenant, on se prélasse, et surtout les jeunes, sur les lauriers du combat qu'avaient mené leurs parents dans les années 70-80, combat qui relevait d'une juste cause à l'époque et qui tient du romantisme pur et simple à l'heure actuelle... La jeunesse corse est en tout point identique à toute autre société continentale, voire occidentale, où prévalent le pognon, les apparences, les sorties et l'esprit "cool la vie", en gros la sbacca, le tout voilé derrière une identité corsiste complètement dénaturée...
Partant de là et pour rejoindre la deuxième question, l'implantation d'un Quick à Ajaccio (qui sera suivie d'un McDO à Bastia), est complètement logique... puisqu'il n'ya plus qu'à aller encore vampiriser l'argent d'une jeunesse qui se fait déjà assassiner dans toutes les boites et les bars de Corse... Reste à savoir à qui ça profite... C'est pas le con qui avait deux sous de côté mais sans aucun soutien qui a pu l'ouvrir ce Quick, non ?
La logique de pomper l'argent par tous les moyens qu'on a est donc respectée... Et c'est pas parce qu'on est encore deux ou trois romantiques à lever la Bandera qu'ils vont s'arrêter d'ouvrir des Quick !!!

C'est sur que s'ils suivent l'exemple des thésards et ex-thésards corses vivant à Nice, la jeunesse corse est mal barrée!!!!

pour une fois d'accord avec cet exalté de MNT.
Si le Quick ouvre c'est que quelqu'un a de largent pour la franchise et que ce quelqu'un sait pouvoir compter sur une clientèle.
Sinon, ceux à qui ça ne plaît peuvent très bien ne pas y aller. S'ils sont nombreux, le Quick fermera.

Vu le nombre de fast food qui ont ouverts ces temps-ci sur Bastia et alentours j'ai bien peur que ça marche...
Mine de rien quand tu es étudiant et que tu n'as pas mangé de viande depuis qq temps une descente au McDo parfois c'est salutaire, sauf pour le cholestérol et les vergétures, ça on est d'accord...

j'aime pas les quick d'une façon générale. Je n'y ai plus mis les pieds depuis que j'ai réussi (et ça c'est fait très vite!) à en dégoûter mes enfants.
Maintenant en faire le symbole de la perte de l'âme corse, c'est un peu exagéré.
La profusion de Porsche Cayenne et autres voitures de luxe, le suréquipement en matière de téléphones portables (département en tête par rapport au nombre d'habitants) montre qu'hélas la surconsommation est érigée en modèle.
Alors le Quick comme valeur symbolique, j'avoue que je ne vois pas trop.

Antone a écrit:

j'aime pas les quick d'une façon générale. Je n'y ai plus mis les pieds depuis que j'ai réussi (et ça c'est fait très vite!) à en dégoûter mes enfants.
Maintenant en faire le symbole de la perte de l'âme corse, c'est un peu exagéré.
La profusion de Porsche Cayenne et autres voitures de luxe, le suréquipement en matière de téléphones portables (département en tête par rapport au nombre d'habitants) montre qu'hélas la surconsommation est érigée en modèle.
Alors le Quick comme valeur symbolique, j'avoue que je ne vois pas trop.

C'est un peu comme se faire enculer plus profond, si tu veux... arrêtons les dégats tant qu'on peut encore le faire... sinon c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres...

Quick et McDo non, ok
par contre s'ils voulaient bien ouvrir une ptit fnac ou un chtit virgin...
ou alors juste un disquaire valable...
enfin qui vendent pas les nouveautés à 30€ quoi...

Objectivement sans internet à l'heure actuelle trouver les bons DVD ou CD audio, c'est un castigu...

Antone a écrit:

Maintenant en faire le symbole de la perte de l'âme corse, c'est un peu exagéré.
.

Sarebbe megliu di vede i nostri zitelli parlà Corsu,manghjendusi u Chicken Toast,piuttostu chi di ticchjasi di lonzu o pulenta ascultendu a Star Academy

mince chuis d'accord avec Misgiu là...

Minellu a écrit:

Quick et McDo non, ok
par contre s'ils voulaient bien ouvrir une ptit fnac ou un chtit virgin...
ou alors juste un disquaire valable...
enfin qui vendent pas les nouveautés à 30€ quoi...

Objectivement sans internet à l'heure actuelle trouver les bons DVD ou CD audio, c'est un castigu...

Oui mais là ça touche à la culture ma p'tite, or les grands décideurs de la Corse n'ont pas jugé ça bon pour nos jeunes...

Misgiu a raison en effet.

ma non troppo a écrit:

Minellu a écrit:

Quick et McDo non, ok
par contre s'ils voulaient bien ouvrir une ptit fnac ou un chtit virgin...
ou alors juste un disquaire valable...
enfin qui vendent pas les nouveautés à 30€ quoi...

Objectivement sans internet à l'heure actuelle trouver les bons DVD ou CD audio, c'est un castigu...

Oui mais là ça touche à la culture ma p'tite, or les grands décideurs de la Corse n'ont pas jugé ça bon pour nos jeunes...

A croire que la culture ça ne rapporte pas assez...
Mais pour rester sur la culture, je suis outrée par la manière dont elle est traité ici. Exemple simplissime: une biographie de Pascal Paoli bien pointue comme celle de Verger-Franceschi on la trouve au super-U de l'annonciade, le portrait de Dorian Gray qui est quand même un monument du roman et pas underground pour un sous, impossible de mettre les mains dessus dans tout Bachtia...
Des fois l'ambition du "tuttu nustrale" appliquée à la culture, ça devient de l'ethnocentrisme et c'est révoltant...

c'est du marketing basée sur l'identitaire.
L'économie se fout de Paoli mais si ça fait vendre, on le met en tête de gondole. Biznesse.
C'est comme le Quick, il s'installe où il y a des clients.
Dans un cas, on trouve que c'est bien parce que c'est correct politiquement et de l'autre ça dérange. Alors que c'est le même raisonnement qui prévaut, tu ne verras jamais un vendeur de glaces au Groenland.

Antone a écrit:

Misgiu a raison en effet.

Minellu a écrit:

mince chuis d'accord avec Misgiu là...

...ça sent les vacances...je perds de mon aura

on ne peut pas être au top tout le temps!

le mieu c le telechargemen !! quelque soit ou tu abite avec emule tu a tout !!!