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 Bastia, de retour des enfers.

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Antone
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Antone


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Bastia, de retour des enfers. Empty
MessageSujet: Bastia, de retour des enfers.   Bastia, de retour des enfers. EmptyLun 6 Aoû - 9:43

rance - Ligue 1 - Promus - SC Bastia
06/08

Bastia, de retour des enfers





Un miracle. C’est souvent ainsi qu’est qualifié sur l’île de
Beauté le retour du Sporting Club de Bastia dans l’élite du football
français. Relégué en Ligue 2 sept années auparavant, rétrogradé
administrativement il y a trois ans, les hommes de Frédéric Hantz ont
depuis enchainé deux titres de champions et signent un come-back en
Ligue 1 deux décennies après la tragédie de Furiani. Une performance
basée sur les valeurs locales de courage, de fighting spirit mais aussi
sur un réel fond de jeu. Seulement, passer du choc face à Arles-Avignon
aux déplacements au Parc des Princes n’est pas chose aisée. Présentation
du promu bastiais,



Bastia, de retour des enfers. Img-jerome-rothen-bastia-1344211036_620_400_crop_articles-160224

Jerome Rothen (Bastia)




Retour sur la montée

1er mai 2012, Stade Armand Cesari, BastiaMetz. 29ème minute de jeu, Sadio Diallo, stratège des turchini, propulse une reprise stratosphérique dans les cages d’Oumar Sissoko. Furiani explose, et ne doutera plus une seule seconde d’avoir acquis la promotion en Ligue 1 et le titre de champion. Le meneur de jeu guinéen réitère en plaçant une frappe surpuissante sous la barre, avant que Toifilou Maoulida
parachève le triomphe des Corses, devenant ainsi co-meilleur buteur du
championnat. Bastia festoie toute la nuit, sous le vacarme des klaxons
couvrant le boucan des tirs de revolvers. Mais la course des Bastiais
vers le titre n’a pas été de tout repos. « Ce n’est jamais facile , commente Frédéric Hantz, ça
l’est devenu du fait de plusieurs paramètres. La crainte du promu,
l’expression d’un talent et la concrétisation d’un investissement.
» Lors du parcours des turchini, deux matches tournants sont à retenir. Le 28 octobre, Bastia accueille Arles-Avignon. Problème, sur décision de la Ligue, le Sporting recevra la bande de Christophe Landrin… à Créteil. «
J’ai vu beaucoup de choses surprenantes, mais Bastia a été le seul club
professionnel à jouer 20 matches à l’extérieur. La réalité c’est ça,
s’indigne encore le technicien aveyronnais. »

Une injustice qui s’avéra fédératrice, à l’image des 1000 supporters corses venus « à Furiani en métro » et qui au terme de la rencontre chanteront « Merci la Ligue ! ». Pour certains c’était fait, Bastia allait remonter. Hantz, toujours : « Le fait qu’on gagne 3-0 a été important. […] En Corse, il y a eu un phénomène de solidarité par rapport à Paris. »
Paradoxalement, le second match charnière est une défaite. Le 28
janvier, Bastia en dauphin se déplace chez le leader clermontois, avec
pour enjeu la 1ère place du classement. A la mi-temps, les potes de Jérôme Rothen mènent 1-0 à 11 contre 10. Mais à la 50ème, Wahbi Khazri pète un plomb, découpe un adversaire et voit rouge. Clermont finira par l’emporter. « Après ce match il y a eu une prise de conscience. On était bons, il fallait devenir efficaces. » Ca tombe bien, le SCB finira meilleure attaque, avec 61 unités.




Pourquoi Bastia va galérer ?

Depuis 2005, le football, en France
et ailleurs a pas mal changé. Ayant toujours été en proie à des
difficultés financières, on pourrait penser que Bastia n’a plus sa place
dans un championnat où évolue Zlatan Ibrahimovic. Ainsi, l’arrivée de Sébastien Squillacci, un temps pressenti pour rentrer au bled est jugée irréalisable : « C’est un joueur qui joue à Arsenal. Pas à Caen ou à Dijon. […] Il y a différentes galaxies dans le football, et la galaxie Squillacci ne peut pas rejoindre la galaxie Bastia. »
Autre souci côté turchinu, le cruel manque d’expérience de l’effectif.
En effet, seuls 6 joueurs ont connu l’élite du football français.
Maoulida, Rothen et Ilan sont les seuls à franchir la symbolique barre
des 200 matches. Et celle des 40, à vrai dire. Cumulées, le nombre de
rencontres disputées par l’ensemble des joueurs ne s’élève qu’à 849… Un
paramètre auquel Frédéric Hantz compte bien remédier: « Il nous faut
du talent en plus. On a fait Ilan, il nous manque un joueur d’expérience
devant, un derrière et un bon milieu offensif, soit axial, soit de
côté.
»

Pourquoi Bastia va se maintenir ?

Quand on
interroge les supporters du « Sporting de la Corse », le jeu ne débarque
souvent pas en premier dans la conversation. Les Bastiais s’excitent
principalement sur la ferveur retrouvée d’Armand Cesari, qui promet de
redevenir un coupe gorge pour toutes les formations « du continent ». Si
l’ancien coach du Mans reconnait que la bruyante arène « rapportera beaucoup de points », il tient à s’appuyer sur autre chose: « On
a déjà 9 000 abonnés, c’est très important, mais ça vient en dernier.
Bastia s’est trop appuyé là-dessus, et ça lui a coûté cher dans une
période de sa vie,
analyse-t-il, Bastia se maintiendra s’il a du
talent. Si on reste sur les valeurs fondamentales mises en place depuis
deux ans, c’est des mots faciles, mais il y avait beaucoup d’amour entre
les gens. C’est compliqué à garder en Ligue 1.
» Quant à la fameuse dynamique impulsée depuis le titre de National, Hantz se veut prudent: « Il ne faut pas s’appuyer que là-dessus, cela doit être une béquille. »
Outre le soutien populaire, l’escouade bleue se la joue
anti-mercenaire. Construite autour de mecs meurtris par la descente en
deuxième division, et d’anciens cracks de troisième division qui ne
pensaient pas un jour être pris au marquage par Thiago Silva – ou même par Mickael Ciani, en fait -, l’équipe de Yannick Cahuzac
ressemble plus à une bande de potes qu’à autre chose. Un facteur qui
permet à Frédéric Hantz de conclure, bourré de confiance : « Je pense que Bastia ne galérera pas. »

Pourquoi la Ligue 1 a besoin de Bastia ?

Parce que des matches à hauts risques type Nice-Bastia, c’est quand même autre chose qu’un Evian-Valenciennes.
Dans l’inconscient collectif, le Sporting, c’est le football des années
1990, les tacles à la hanche de Cyril Rool, et un public toujours plus
chaud. Mais, bien loin de la folie du gang de crânes rasés période Petru
Bianconi, l’ex-entraîneur manceau garde la tête froide. « A Bastia
il y a un réel besoin d’être en Ligue 1. Il y a une histoire, une
ambition, une ferveur. Mais la Ligue 1 n’a besoin de personne, et tous
les clubs ont besoin de la Ligue 1.
» Un constat de professeur de mathématiques teinté de fierté déguisée : « Je ne vais pas dire qu’on a ce qu’on mérite mais… ». Plus fervent, Maoulida se veut bien moins mesuré dans ses propos : « Comme je l’avais mis sur une bandelette ‘Le Sporting est Immortel’.
Bastia, c’est un club à part, avec un public extraordinaire, c’est la
passion, la ferveur de Furiani, c’est quelque chose… Beaucoup de choses
se sont passées dans ce stade. C’est la Corse ! C’est un état d’esprit
et quand les équipes adverses débarquent, elles savent que ce n’est pas
facile de gagner ici.
»

L’ancien marseillais, qui décrivait l’accession du club en Ligue 1 comme « sa plus belle montée
» bourlingue autour de l’Hexagone depuis la fin des années 1990.
Pourtant, Bastia, son 8ème club, reste pour lui une institution à part,
preuves à l’appui : « Une anecdote. Pour ce match à Créteil, au
retour il y avait des centaines de supporters qui nous attendaient à
l’aéroport, c’est des choses qu’on vit dans peu de clubs. J’en ai fait
pas mal mais des centaines de personnes qui t’attendent à 3h du matin
après une victoire à l’extérieur… C’est des choses qui font que Bastia
est unique.
»

Le joueur à suivre

La
saison passée, c’est Jérôme Rothen qui est élu meilleur joueur de Ligue
2. Dans son discours de remerciements, l’ancien Monégasque, ému,
confesse que son « nom a dû pas mal jouer. Beaucoup de jeunes auraient pu remporter ce titre. » Parmi eux, Sadio Diallo, parti pour Rennes, et Wahbi Khazri. Au sujet du natif d’Ajaccio, international espoir, l’entraîneur bastiais se veut prudent : « J’aurais pu parler de lui directement, ensuite il faut voir s’il continue sa progression ou s’il s’assoit sur son contrat… » Pour Toifilou Maoulida, le milieu gauche bastiais a été « la révélation de la saison. Il a mis des buts, fait beaucoup de passes et il a confirmé ça en étant sélectionné en Equipe de France espoirs, pour un joueurs de Ligue 2, c’est pas mal… » L’attaquant formé à Montpellier salue par ailleurs la décision du franco-tunisien, justement convoité par les champions de France : « Il
a une grosse marge de progression et en allant dans un grand club il
aurait pu ne pas être titulaire, se brûler les ailes. Etre dans son club
formateur, avec des joueurs expérimentés qui l’encadre c’est bien. Il
peut atteindre le plus haut niveau.
»

Mais à Bastia, plus
qu’ailleurs encore, on aime mettre le collectif en avant. Ainsi, le
natif de Rodez dresse un portrait de son effectif, composé de « joueurs historiques comme Yannick Cahuzac » capitaine des Lions et petit-fils de l’iconique entraîneur du SECB période Papi, Rep et Dzagic ; puis « des jeunes joueurs comme Florian Thauvin ou Sambou Yatabaré, qu’on vient de recruter. Lui, il faudra bien le vendre.
» Arrivé en Corse en 2010 en provenance de Grenoble, Thauvin, a déjà
attiré certaines convoitises. Lors d’un match époustouflant face à Châteauroux, on raconte même qu’Arsène Wenger
himself aurait consulté son profile sur un célèbre site sportif
français. Joker la saison écoulée, le milieu offensif, sélectionné chez
les - de 19 ans devrait plus participer au jeu l’année à venir. Une
bonne chose pour l’homme à la bandelette, qui le considère comme : «
un jeune à l’écoute, qui apporte de la folie. Un des mecs les plus doué
techniquement dans l’équipe, mais il a encore beaucoup de choses à
travailler.
»



Par Thomas Andrei
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MessageSujet: Re: Bastia, de retour des enfers.   Bastia, de retour des enfers. EmptyVen 10 Aoû - 13:52

Décidément, Bastia inspire So Foot!



Ligue 1 - 2012/2013 - Présentations des équipes
10/08

Bastia, la nouvelle hype ?






Champion de National, puis de Ligue 2, avec un bon football et un
accent qui rappelle les vacances à beaucoup de Gaulois, Bastia est la
nouvelle équipe cool, celle dont ça fait bien de dire qu’on l’aime. Pas
vraiment le credo d’un club qui ne verse pas dans le populisme. Mais qui
va faire le taff’.












Bastia, de retour des enfers. Img-jerome-rothen-bastia-1344287884_620_400_crop_articles-160273

Jérôme Rothen (Bastia)




Le bilan de l’été
Comme toute équipe qui reste sur deux montées successives, Bastia
est serein. Niveau recrutement, pas grand-chose à faire donc si ce
n’est prendre des gars qui ont de l’expérience. Pas forcément pour être
titulaires toute la saison, juste pour piquer au vif un groupe qui s’est
habitué à gagner. Marchal, Modeste et Ilan, sont donc venus garnir les
lignes, mais le groupe sait déjà comment jouer : le 4-0 infligé à Evian
en préparation est encore dans toutes les têtes.

Le coefficient de résistance au PSG
25%. Normalement, Bastia, c’est l’équipe capable de faire chier le PSG
comme il y en a rarement. Une équipe capable de mettre le pied dans son
stade traquenard comme de surprendre par de belles séquences au Parc des Princes.
Mais ça sera pas le cas cette saison, la faute à deux facteurs. Le
calendrier, tout d’abord. Les jouer la première journée, c’était cool la
saison dernière, mais pas là. Zlatan a trop d’ego pour rater son entrée. Et puis, le jeu bastiais a quand même été confié à Jérôme Rothen, un mec qui dit encore « on » quand il parle du club de la capitale…

Ça va se terminer comme ça, le 21 décembre 2012
Frédéric Thiriez décide enfin de venir voir à quoi ressemble Furiani. Il
déclare que ce club est formidable et entonne même quelques chants
polyphoniques avant le coup d’envoi du match, ayant appris quelques mots
de corse lors de son trajet en avion. Choqués, les supporters optent
pour le suicide collectif.

Le portrait robot
50% - Tony, dans Mafiosa, saison 4

50% - Manu, dans Mafiosa, saison 4

La banane de la saison
L’image du club. Avec le retour en Ligue 1,
Bastia s’est découvert de nombreux fans. A les écouter, ils ont
toujours fait partie du peuple bleu, surtout au beau milieu des années
90. Pourtant, comme pour toute bourgeoise qui veut s’acoquiner un peu
avec le jeune de banlieue, le retour à la réalité va être brutal. Le
club n'a rien oublié.

Le type à suivre
Ilan. Pour son retour en Ligue 1 l’an dernier, Ilan n’a pas fait rêver
les foules. Pourtant, le joueur est toujours à classer dans la catégorie
des Pagis et autre Jérôme Leroy,
de celle qui nous fait nous abonner à Canal+ ET à BeIn Sport. Cette
saison, il ne devra pas tout faire devant, il jouera en retrait d’une
pointe comme il aime. Une sacrée dernière chance.

Ce qu’il va se passer cette saison
Des clubs promus en Ligue 1, Bastia est évidemment celui qui va le moins
souffrir. Pour autant, le club ne va pas non plus semer le trouble en
haut du tableau. Un parcours à la Evian, tranquille, où on apprend aux
Choplin, Sans et autre Khazri à se familiariser avec la Ligue 1. Avant
de faire mieux ?

La banderole de supporters
« Qatari fora »

Le derby débile de la saison
Le Sportingo, contre Lille

La chanson de la saison
INXS – Devil Inside
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