Revenons à l'essentiel. Quid du SCB?

Football : Le SCB remet le bleu de chauffe

Publié le vendredi 25 juin 2010 à 11H21


Les Bastiais ont retrouvé le chemin de l'entraînement sous la direction de leur nouveau coach, Frédéric Hantz.






Alors que l'avenir du Sporting est toujours incertain et qu'il faudra attendre début juillet et le passage devant la DNCG pour savoir dans quelle division évoluera le club, les joueurs bastiais ont, eux, déjà rechaussé les crampons, hier. Ils étaient dix-neuf pour une reprise placée sous le signe de la nouveauté. Nouveau championnat, nouveau staff bien sûr avec l'arrivée de Frédéric Hantz et de son adjoint Reginald Rey et nouveaux visages également avec cinq joueurs fraîchement débarqués au Sporting. Si l'on savait que Jeremy Choplin et Gaël Angoula seraient là, après avoir paraphé leur contrat il y a quelques jours, les supporters présents du côté de l'Igesa ont découvert trois autres têtes inconnues.
Comme nous vous l'annoncions dans une précédente édition, il s'agissait des défenseurs Mathieu Sans (Arles-Avignon) et Anthony Soubervie de Bayonne qui seront mis à l'essai pendant une semaine minimum, mais également du jeune Maka Mary qui lui a signé pour une saison plus une supplémentaire. Agé de 21 ans, ce latéral droit évoluait au Havre. Tous ont déjà fait preuve de qualités intéressantes lors de cette première prise de contact à l'image de Jeremy Choplin qui pourrait bien être l'un des futurs patrons du Sporting.

Hantz : « A l'heure actuellele groupe n'est pas prêtpour la montée »
« J'avais vraiment hâte de repartir avec le Sporting, avoue l'ancien Rodézien. L'important aujourd'hui était de découvrir le terrain et surtout les nouveaux partenaires. Nous devons vite trouver une osmose et créer une solidarité. Le SCB est un club que j'ai toujours suivi et où j'ai toujours souhaité évoluer. C'est fait et désormais il faut arriver à cet objectif qui est de retrouver la Ligue 2 ».
Un discours qui fera rêver plus d'un supporter, mais qui trouve également écho chez le nouveau coach, Frédéric Hantz : « L'essentiel avec cette reprise était de nouer un contact avec le groupe, retoucher le ballon et pour les anciens qui ont vécu la descente retrouver un nouveau souffle pour repartir avec nous. Il y aura beaucoup de travail et il faudra le faire vite et bien. Je n'aime pas mentir aux gens et à l'heure actuelle le club n'est pas prêt pour jouer la montée. Le chantier est encore long ».
Une franchise à laquelle il faudra s'habituer car Frédéric Hantz ne semble pas du genre à parler dans le vide et le parfait exemple reste la réunion de mercredi devant le Culletivu di i Sustenitori Bastiacci où le nouveau coach a présenté pendant une heure son projet sportif sans éluder la moindre question. A commencer par l'effectif pour cette nouvelle saison.

« Recruter encore cinq joueurs »

« Je souhaite m'entourer d'un groupe de 20 joueurs maximum pour garder tout le monde concerné et ouvrir plus facilement la porte aux jeunes de CFA2, a-t-il affirmé. D'ailleurs, j'ai décidé que l'équipe première et la réserve s'entraîneraient en même temps, afin de créer une émulation et de prouver aux jeunes qu'on compte sur eux. Pour le reste je comptais sur Pierre-Yves André et Mathieu Robail pour la suite de la saison. Malheureusement seul Mathieu sera avec nous. Du coup après le secteur défensif sur lequel nous avons travaillé et nous travaillerons encore il faut se concentrer rapidement sur l'attaque. A l'heure actuelle je voudrais recruter encore cinq joueurs. Mais l'équipe ne sera pas au complet pour la reprise, le groupe évoluera encore d'ici le 31 août. Mon but est de conserver tous les joueurs sous contrat mais je suis tributaire des besoins financiers de l'équipe. Donc si nous devons vendre Martial ou Khazri, par exemple, pour le bien club, il faudra le faire ».
Le nouveau coach bastiais a également donné son avis sur l'état d'esprit de sa future équipe. « Je comprends que vous vouliez un maximum de Corses au Sporting, exposait-il aux membres du CSB. Je peux d'ailleurs vous annoncer que Jean-Jacques Rocchi resignera un contrat pro, mais après il faut être lucide. Nous avons un
objectif à atteindre et il faudra trouver un équilibre entre le cru et les nouveaux. Il n'y aura pas de mercenaires dans mon équipe, mais des joueurs prêts à mouiller le maillot. Il y a une identité forte ici et il faut s'appuyer là dessus. D'ailleurs nous ferons découvrir la Corse ces prochains jours au groupe pour qu'il s'imprègne de ces valeurs importantes. Moi je me suis engagé deux années et je n'ai aucun doute quant au fait que nous repartirons en National. L'objectif est de retrouver la Ligue 2, de renforcer nos liens avec nos supporters et surtout de travailler vite et bien ».
Et du travail il y en aura et Frédéric Hantz ne ménagera pas ses troupes pour cette reprise. Avec déjà deux séances d'entraînement balle au pied hier plus les tests physiques aujourd'hui et un départ en randonnée dès demain, le nouveau coach bastiais est prêt à relever l'opération commando du Sporting pour cette nouvelle saison.Le groupe de la reprise Gardiens : Novaes, Agostini.
Défenseurs : Maka Mary, Dunjic, Harek, Choplin, Soubervie, Sans.
Milieux : Périatambée, Angoula, Rocchi, Cahuzac, Barthélémy, Moizini, Robail, Mustivar.
Attaquants : Khazri, Niangbo, Garcia.

car il bande encore?

Je viens de consulter le bilan des clubs pro pour la saison 2008/2009. il apparait que le sporting à un résultat positif si quelqu'un peut m'expliquer ??
Voici le lien :  http://www.lfp.fr/telechargement/0910_livret_dncg.pdf
sinon une brève :
La Ligue de football professionnel a indiqué que, «pour la première fois depuis trois ans, le résultat net cumulé des 40 clubs (L1 et L2) présentait un déficit de moins 50 millions d'euros ramené à moins 33,54 M après apport des actionnaires pour 2008-09.»


Pour la saison 2009-10, "les prévisions à ce jour font apparaître encore une aggravation sensible du déficit qui atteindrait 100 M malgré une baisse de la masse salariale prévue de 2%", précise encore la LFP.


«Malgré le sérieux de leur gestion, les clubs professionnels sont frappés durement par la crise, commente la Ligue. Il faut que les pouvoirs publics prennent pleinement conscience de cette situation et reviennent sur les décisions récemment prises, notamment sur la suppression du Droit à l'image collective (DIC), qui fait courir un risque considérable pour l'équilibre économique à long terme du football professionnel".


En Ligue 1, pour 2008-09, le montant du résultat net est de moins 14,68 M. Ce résultat s'explique en grande partie par la diminution des excédents dégagés par les transferts qui s'élèvent à 215,5 M en 2008-2009 contre 265,8 M la saison précédente (moins 50,3 M)".

En Ligue 2, pour 2008-09 le résultat net est de moins 18,86 M. Les produits hors mutation progressent (+ 3%) sous l'impulsion de la billetterie (+33%) mais ils ne compensent pas l'augmentation des charges d'exploitation.

D'autres infos 
Le football français replonge dans les déficits

[ 22/01/10 - 12H00 - actualisé à 12:56:00 ]
Le bilan financier 2008/2009 des clubs français affiche une perte globale de 33,5 millions d'euros, partagée entre la Ligue 1 et la Ligue 2. Le modèle basé sur le trading de joueurs s'essouffle.
Les comptes du football professionnel français ont basculé dans le rouge. Sous la férule de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), les 40 équipes de l'élite française avaient clôturé un cycle de déficits à la fin de l'exercice2005/2006. Il n'aura fallu que trois saisons pour repartir en arrière.

Selon le bilan publié vendredi, les résultats des clubs ont atteint un déficit cumulé de 33,54 millions d'euros en 2008/09. Les pertes sont mêmes de 50 millions si l'on ne tient pas compte des abandons de comptes courant des actionnaires. Des chiffres qui démontrent la fragilité du modèle économique puisque, globalement, le chiffre d'affaires de la Ligue 1 et de la Ligue 2, en raison de la hausse des droits de télévision et des affluences aux stades, ont progressé de 5 %, à 1,27 milliard d'euros.

On est certes encore loin du milliard et demi des championnats allemand, espagnol et italien, et des plus de deux milliards de la Premier League anglaise. Mais il s'agit tout de même du plus haut niveau jamais atteint dans l'Hexagone, et ce, malgré la crise.
Grosse différence entre la Ligue 1 et la Ligue 2

En réalité, la situation est très différente en Ligue 1 et en Ligue 2. Au second niveau, les pertes, au total 18,8 millions d'euros, sont dû à deux clubs, Lens et Metz, relégués à l'étage inférieur tout en conservant des masses salariales du niveau de l'élite. Un pari sportif - gagné par Lens remonté en Ligue 1, mais pas par Metz - très coûteux.

Au premier niveau, le bilan est contrasté. Treize clubs, dont Marseille, affiche un résultat quasi nul, compris entre un gain à peine supérieur au million et des pertes qui ne dépassent pas quelques centaines de milliers d'euros. Cinq équipes enregistrent des pertes sensibles (Paris, Saint-Etienne, Auxerre, Grenoble et Lorient) comprises entre 4 et 7 millions d'euros. Seuls Lyon et Bordeaux sont nettement bénéficiaires.
Résultats en baisse pour l'OL et l'OM

La tendance à la baisse n'en reste pas moins réelle. Les résultats de l'Olympique Lyonnais et de l'Olympique de Marseille sont en baisse de près de 75%. A 47.000 euros mensuels, le salaire moyen des joueurs de Ligue 1 n'a progressé que de 3% en 2008/09, contre 13% la saison précédente.

C'est en réalité l'activité de ventes de joueurs qui a pesé sur les comptes. Au total, les plus-values dégagées par les transferts se sont élevées à 215,5 millions d'euros en Ligue 1, contre 265,8 millions lors de l'exercice 2007/2008. Le modèle économique basé sur le "trading de joueurs" s'épuisent avec le resserrement des marchés anglais, espagnol et italien touchés par la crise et poussés à la raison par l'introduction en juillet prochain du "fair-play financier" européen (qui traitera d'abord des impayés des transferts).
Le déficit cumulé pourrait atteindre 100 millions d'euros en 2010

Pour la saison en cours, les prévisions sont pessimistes. Le déficit cumulé de la Ligue 1 et de la Ligue 2 pourrait dépasser les 50 millions d'euros, selon les experts, voire atteindre les 100 millions. La suppression au 30 juin 2010 du droit d'image collective (DIC), ce dispositif qui permet d'exonérer de charges sociales 30 % des salaires, devrait coûter environ 30 millions aux clubs français. Des mesures compensatoires ont été promises par Nicolas Sarkozy, mais, selon nos informations, elles ne figureront pas dans le collectif budgétaire en cours d'examen et restent aléatoires.

Les clubs doivent basculer vers un modèle plus équilibré en dopant leurs recettes liées aux stades, comme en Angleterre. Une récente étude de l'agence Sportfive a montré que, sur la base d'hypothèses basses, 20 stades neufs ou rénovés généreraient 183 millions de revenus annuels additionnels pour les équipes à l'horizon 2015. C'est l'enjeu de la candidature française à l'organisation de l'Euro 2016. Le football professionnel devra gérer au plus juste en attendant ce levier de croissance. Son faible endettement, 60 millions au total pour les 20 équipes de Ligue 1, pourrait lui permettre de passer ce gué
Rang Club Résultats nets (en milliers d'euros)
1 Lyon 5.366
2 Bordeaux 4.138
3 Marseille 1.455
4 Nice 1.300
5 Sochaux 1.264
6 Nancy 1.244
7 Valenciennes 578
8 Toulouse 514
9 Le Mans 336
10 Montpellier 197
11 Boulogne 139
12 Monaco 10
13 Rennes 0
14 Lille -281
15 Lorient -3.800
16 Saint-Étienne -4.063
17 Grenoble -5.413
18 Paris -5.418
19 Auxerre -7.702
20 Lens -13.585