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 Le cercle des poètes pas encore disparus..

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Antone
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Antone


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MessageSujet: Le cercle des poètes pas encore disparus..   Le cercle des poètes pas encore disparus.. EmptyMer 14 Avr - 7:18

Quelques anciens bastiais.. c'est pourquoi je cite l'article.

Le cercle des poètes pas encore disparus.. 83900_MARSEILLE_ROOL_210809
Le cercle des poètes pas encore disparus.. 75x75_112598 Aurélien CANOT




mardi 13 avril 2010 - 13h04
Encore expulsé ce week-end, Cyril Jeunechamp fait partie des éléments perturbateurs de la L1. Des joueurs difficiles à arbitrer et qui font souvent parler d'eux. Tour d'horizon des « poètes » de notre championnat.




Florent Balmont (Lille, 30 ans)
13eme saison pro, 58 cartons jaunes, 2 cartons rouges
Stats de la saison : 30 matchs, 11 cartons jaunes
Spécialités : agressivité, engagement, courage
Energique au possible, Florent Balmont passe son temps à courir après le ballon et à tout donner dans les duels pendant un match. Mais son rôle de récupérateur a fait progressivement du joueur lillois un conquérant de l'impossible, capable de se muer en guerrier pour sortir d'un impact avec le ballon. Pour lui, tous les moyens sont envisageables et ça crée souvent beaucoup de tension. Et comme en plus il ne craint personne…

L'avis de Bruno Derrien (ancien arbitre international) : « Je l'ai arbitré quand il était à Nice. C'est un joueur engagé mais il n'y a rien de pernicieux. C'est toujours au vu et au su de tout le monde. »


Maxime Gonalons (Lyon, 21 ans)

1ere saison pro, 6 cartons jaunes, 1 carton rouge

Stats de la saison : 15 matchs, 6 cartons jaunes, 1 rouge
Spécialités : susceptibilité, hargne, vengeance
Maxime Gonalons n'a pas été lancé dans le grand bain de la Ligue 1 depuis longtemps mais il a déjà compris que pour avancer, il ne fallait pas se laisser marcher sur les pieds. Dès ses premières minutes passées sur les pelouses de l'élite, le jeune milieu défensif de l'OL a donc donné le ton. A ceux qui ne l'auraient pas encore appris, Gonalons montre qu'il n'aime pas perdre le ballon et qu'il est prêt à tout pour le récupérer. Et dans les duels, il ne lâche rien. De la graine de combattant.

L'avis de Bruno Derrien
: « Il a un jeu engagé et viril. Mais comme pour Balmont, c'est fait devant tout le monde. »


Gabriel Heinze (Marseille, 31 ans)

12eme saison pro (4eme en L1), 28 cartons jaunes, 2 cartons rouges
Stats de la saison : 21 matchs, 3 cartons jaunes
Spécialités : tacles, coups de coude
Après cinq saisons à l'étranger, Gabriel Heinze est revenu dans le championnat de France. Considéré comme un joueur au tempérament de feu à Paris, l'Argentin n'a pas changé. Comme beaucoup de joueurs latins, il a cette grinta et cette rage de vaincre qui peut parfois tourner au jeu très dur. Spécialiste des tacles assassins et des coups à retardement, il est l'un des ennemis préférés des stades de L1.

L'avis de Bruno Derrien
: « Quand il était à Paris, il jouait un peu des coudes et des tacles. Mais j'ai l'impression qu'il s'est un peu assagi avec le temps. Il prend moins de cartons et n'est plus dans les mauvais coups. C'est un joueur d'expérience. »


Cyril Jeunechamp (Montpellier, 34 ans)

13eme saison pro, 95 cartons jaunes, 14 cartons rouges
Stats de la saison : 27 matchs, 8 cartons jaunes, 2 rouges
Spécialités : provocation, accrochages, les débuts de bagarre générale
Depuis ses débuts à Nîmes en 1995, Cyril Jeunechamp a une réputation de joueur très teigneux. De par son positionnement sur le côté droit, il a rapidement acquis une envie et une façon de mordre dans le ballon qui lui ont valu le surnom de « roquet » dans la bouche de nombreux joueurs. Mais le problème de Jeunechamp est qu'il a beaucoup de mal à canaliser son agressivité. Et s'il est adorable en dehors des terrains, il cherche constamment le conflit sur les pelouses.

L'avis de Bruno Derrien : « C'est un fougueux, un joueur de tempérament que j'ai connu à Auxerre et à Bastia. C'est un joueur avec lequel il faut parler et instaurer très vite un dialogue. Le problème aussi avec ce genre de joueurs, c'est que tout est mis en place du côté de l'adversaire pour leur faire péter les plombs. C'est un joueur très engagé, il le sait, mais c'est son jeu. Contre Le Mans, sa charge mérite un carton jaune mais il a tort de créer ensuite une échauffourée. Il paie pour l'ensemble. »


Franck Jurietti (Bordeaux, 35 ans)

15eme saison pro, 95 cartons jaunes, 7 cartons rouges
Stats de la saison : 2 matchs, aucun carton
Spécialités : jeu dur, vilains coups, intimidation
Même s'il joue beaucoup moins ces dernières saisons, Franck Jurietti est typiquement le genre de défenseur très dur sur l'homme. Comme beaucoup de ses confrères, le Bordelais déteste se faire passer en un contre un. Sauf qu'il le fait tout de suite sentir à son adversaire qui se retrouve généralement assez rapidement au sol dans la foulée de son geste. Vieux briscard de L1, Jurietti ne se gêne pas non plus pour faire sentir d'entrée à son ailier qu'il va passer une sale soirée face à lui.

L'avis de Bruno Derrien
: « Il fait des tacles souvent très engagés. Mais là aussi devant l'arbitre. »


Claude Makelele (PSG, 37 ans)

19eme saison pro (10eme en L1), 26 cartons jaunes, 1 carton rouge
Stats de la saison : 7 cartons jaunes
Spécialités : gestes durs, communication, malice
Longtemps resté le joueur le plus averti du début de saison, Claude Makelele a suffisamment d'expérience pour savoir comment arrêter une action dangereuse. Sans pour autant donner l'impression à l'arbitre que c'était sa réelle intention. L'entraîneur de Lorient, Christian Gourcuff, avait été le premier à tirer le signal d'alarme face aux interventions souvent très limites du capitaine du PSG. Depuis, il s'est calmé.

L'avis de Bruno Derrien
: « Depuis qu'il est revenu d'Angleterre, il joue à l'anglaise en France. Et on n'y est pas habitué. Il se bat, il ne se retient pas, c'est un jeu viril. Mais c'est un malin, il arrive souvent à retourner les arbitres en leur parlant beaucoup. Un peu comme le faisait Deschamps quand il était joueur. »


Kader Mangane (Rennes, 27 ans)

10eme saison pro (3eme en L1), 19 cartons jaunes, 3 cartons rouges
Stats de la saison : 28 matchs, 5 cartons jaunes, 1 carton rouge
Spécialités : solidité, blessures, maladresse
Kader Mangane est ce qu'on appelle un « beau bébé ». Et quand le défenseur d'1m90 pour plus de 80 kg est lancé, ça fait généralement très mal. Non pas que Mangane soit une brute ou un fan des vilains gestes. Simplement, il est souvent très maladroit dans ses interventions et a tendance à souvent provoquer des blessures chez ses adversaires. Attention, il n'est pas non plus un saint mais généralement, il n'est pas délibérément dangereux.

L'avis de Bruno Derrien
: « Il avait été sanctionné pour un mauvais tacle l'année dernière. Mais Paul Le Guen avait cassé la jambe de Coridon sur un tacle. On ne peut pas mettre une étiquette sur un tacle. Il n'y a pas de volonté de casser la jambe au départ. »


Rio Mavuba (Lille, 26 ans)

7eme saison pro (6eme en L1), 23 cartons jaunes
Stats de la saison : 30 matchs, 8 cartons jaunes
Spécialités : insultes, trash talking, intimidation
Regardez bien les fins de matchs du LOSC. Une fois le coup de sifflet final, vous verrez souvent Rio Mavuba aller régler ses comptes avec un adversaire. Le capitaine lillois a en effet une fâcheuse tendance depuis ses débuts à se frotter avec les joueurs adverses. Généralement, ça commence par des insultes puis ça se transforme en prise de rendez-vous pour plus tard, à la sortie des vestiaires. Mais n'en rajoutons pas, ça s'arrête souvent là.

L'avis de Bruno Derrien : « Il est très sympa. Je l'ai arbitré à Bordeaux, pas de problèmes. Il prend des cartons dans le jeu, c'est normal car le jeu appelle des fautes. »


Benoît Pedretti (Auxerre, 29 ans)

12eme saison pro, 63 cartons jaunes, 1 carton rouge
Stats de la saison : 30 matchs, 7 cartons
Spécialités : vice, feintes de corps, incompréhension
Ne lui déplaise, Benoît Pedretti, sous ses airs d'éternel adolescent, fait partie des joueurs les plus détestés de Ligue 1. Et pour cause. Si l'ancien joueur de l'équipe de France semble très propre dans le jeu à première vue, il n'est pas aussi clair que ça dans sa manière de neutraliser ses adversaires. Surtout lorsque l'arbitre a le dos tourné. Beaucoup d'entraîneurs se plaignent chaque samedi de l'attitude du capitaine auxerrois, très malin mais pas toujours exemplaire.

L'avis de Bruno Derrien
: « Je l'ai arbitré à Sochaux. Il tacle beaucoup. Il fait partie des joueurs de L1 qui ont un jeu engagé. »


Diego Pérez (Monaco, 29 ans)

11eme saison pro (6eme en L1), 43 cartons jaunes, 4 cartons rouges
Stats de la saison : 22 matchs, 7 cartons jaunes, 1 carton rouge
Spécialités : jeu dur, agressivité
A quelle minute Diego Pérez va-t-il recevoir son premier carton jaune de la partie ? Généralement, la réponse arrive très rapidement. Quand ce n'est pas un carton rouge qui sanctionne l'une des premières fautes de l'Uruguayen, réputé pour son jeu dur. Comme beaucoup de joueurs de son registre, Pérez préfère être averti que laisser passer son joueur.


Cyril Rool (Marseille, 34 ans)

15eme saison pro, 139 cartons jaunes, 16 cartons rouges
Stats de la saison : 2 matchs, 1 carton jaune
Spécialités : vengeance, noms d'oiseaux
A l'instar de Cyril Jeunechamp, Cyril Rool est une crème en dehors des terrains. En revanche, sur la pelouse, c'est l'une des pires pestes du championnat de France. Cumulant tous les défauts d'un joueur sanguin, le bouillant arrière de l'OM termine rarement un match sans prendre de carton. Largement en tête des joueurs les plus avertis, il est constamment surveillé par les arbitres.

L'avis de Bruno Derrien : « Je me souviens que je l'avais expulsé lors d'un Nice-Lens, il jouait alors à Lens, pour un tacle très appuyé. Je l'avais ensuite revu plusieurs fois à Nice, et j'avais réussi à créer avec lui une relation. Je valorisais son jeu, je lui disais de se calmer, de ne pas répondre à la provocation. Je lui disais qu'il était bien avec nous et que ça serait dommage qu'il nous quitte avant la fin. Et c'était tellement devenu sympa qu'à la fin d'un Nice-Sedan, il était venu me serrer la main à la fin du match. Il m'avait dit : « Grâce à vous, j'ai fini le match », et il m'a offert son maillot devant tout le monde. Ça fait partie des bons moments de ma carrière d'arbitre. En parlant, j'avais réussi à le canaliser. »
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