erin2b Nicolas Dieuze
Nombre de messages : 128 Age : 45 Localisation : bastia Date d'inscription : 15/09/2007
| Sujet: 1978/2008: 30 anni dopu... Lun 14 Jan - 10:29 | |
| pour les 30 ans de l'epopee le sporting ne pourrait pas organiser quelque chose non pour nous changer les idees? serieusement, je sais pas, un match contre les veterans du psv par exemple... | |
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fabrice Cédric Uras
Nombre de messages : 10319 Age : 55 Localisation : Reims Date d'inscription : 03/09/2004
| Sujet: Re: 1978/2008: 30 anni dopu... Lun 14 Jan - 11:42 | |
| Pour le centenaire, ils ont organisé une descente en L2. Donc pour les 30 ans de l'épopée Européenne, on peut craindre le pire . | |
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fabrice Cédric Uras
Nombre de messages : 10319 Age : 55 Localisation : Reims Date d'inscription : 03/09/2004
| Sujet: Re: 1978/2008: 30 anni dopu... Lun 14 Jan - 11:52 | |
| - Antone a écrit:
c'est la liste des joueurs que j'ai récupérée sur le site Bastia 78 Ô gamin que tu es ... On voit bien que tu n'as pas connu cette époque. Moi, j'avais tous les noms de mémoire, pas besoin d'internet . | |
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vince Nebosja Krupnikovic
Nombre de messages : 4881 Age : 58 Date d'inscription : 06/02/2006
| Sujet: Re: 1978/2008: 30 anni dopu... Lun 14 Jan - 18:24 | |
| - Citation :
- Lundi 14 Janvier 2008
Parcours. Les 7 vies de Krimau
Il a été tour à tour footballeur, écrivain, homme d'affaires et même mannequin. Krimau est aujourd'hui un homme mûr, qui entame un retour aux sources : Casablanca et le football. Il était temps.
Simple, affable, Abdelkrim Merry, alias Krimau, s'exprime sur tout ce qui touche de près ou de loin au ballon rond, avec une franchise décapante. “Parce qu'être un footballeur ne signifie pas être con !”, lance-il sans sourciller. L'homme a certes une histoire, mais aussi un style et de la personnalité. Il a été le premier (et pour le moment le dernier) footballeur marocain à se raconter dans un livre, édité en 1989 chez Eddif. Une autobiographie au titre évocateur, Je suis comme ça !, témoignage intéressant sur 14 ans de football professionnel en France. Aujourd'hui encore, peut-être plus que jamais, Krimau est “comme ça”. À prendre ou à laisser.
Un Sahraoui en Corse Abdelkrim a vu le jour au mois de janvier 1955. Il est le quatrième garçon d'une famille d'authentiques Sahraouis. Discipline et rigueur rythment son enfance. “A six ans, j'ai découvert l'école coranique et les plaisirs de la rue. Ça aide à forger le caractère”. Le petit Krimau découvre aussi le ballon rond. Un ballon en plastique, dans lequel il tape comme les autres gamins du quartier. Son physique déjà imposant lui vaut le rôle presque naturel de rassembleur, de fédérateur. Pétri d'autorité, le gamin gueule, sermonne ses coéquipiers comme ses adversaires. “Avant d'être le buteur, je faisais un peu l'arbitre. J'intervenais pour valider un but ou séparer deux adversaires avant qu'ils n'en viennent aux mains”, se rappelle-t-il. Au quartier Bourgogne, sa seconde escale d'enfance, il gagne rapidement un statut de célébrité locale.
Contrairement à d'autres congénères, Krimau n'a pas effectué ses premiers pas au Wydad, club attitré des gosses de “Bourgoune”. Il s'illustre plutôt dans des petits clubs de la ville, à la réputation anecdotique, comme l'Association sportive des PTT et, surtout, la RAPC, le club du port de Casablanca. Un club corporatif avec lequel il devient champion de 3ème Division. Au-dessus du lot, le jeune attaquant finit par taper dans l'œil du sélectionneur national des juniors, qui l'appelle dans l'effectif des lionceaux en 1974. Pour sa première “cap”, Krimau dispute un tournoi à Bastia, en Corse. Sa vie en sera radicalement transformée.
Au cours de la compétition, les Marocains battent la sélection anglaise par un score sans appel de quatre buts à zéro. Homme du match, le jeune espoir fait la Une des gazettes corses. De retour à Casablanca, des dirigeants du prestigieux Sporting Club de Bastia, à l'époque parmi les ténors du championnat de France, viennent le chercher. Et voilà comment Krimau est devenu professionnel en France, sans même passer par les rangs d'un club marocain de première division.
Au bout de six années d'une idylle sans nuages entre l'île de Beauté et Krimau, ponctuée par une finale de coupe d'Europe en 1978 (contre le PSV Eindhoven, remportée par le club hollandais), l'avant-centre marocain décide de changer d'air. L'enfant de Casa papillonne alors d'un club à l'autre : de Lille à Toulouse, de Metz à Strasbourg, avant de passer par Le Havre, Tours, Saint-Etienne et enfin le Matra-Racing de Paris. C'est à croire que ses origines nomades reprenaient le dessus. “Il est comme ça, Merry. Il ne va jamais au terme d'un contrat, mais il s'arrange toujours pour laisser un bon souvenir derrière lui”, dit de lui l'un de ses proches. Avant sa consécration avec la sélection du Maroc, lors du fameux Mondial 1986, Krimau avait eu le temps d'accueillir son frère cadet Mustapha, lui aussi venu en France après avoir transité par la RAPC. Les deux hommes disputèrent même le Mondial mexicain au sein de la même formation. Pas mal pour les deux Merry, partis de rien ou presque…
Renaissance d'un sphinx Trois ans plus tard, une page est tournée. Krimau, qui a refait sa vie en France, raccroche logiquement les crampons et met fin à sa carrière de joueur professionnel. Il se lance alors dans le show-biz… avec un bonheur inégal. Reconverti en homme d'affaires et de médias, Krimau touche à peu près à tout. Consultant-vedette sur 2M, il commente les matches de football avec beaucoup de savoir-faire technique… et autant d'approximation linguistique. Encore auréolé de son statut d'ex-star du foot, il se laisse tenter par une courte carrière de mannequin amateur. “J'ai défilé dans pas mal de grands palaces à Casablanca”, se rappelle-t-il avec le sourire. Il ira même jusqu'à lancer une ligne de vêtements. Mais l'échec est cuisant.
Mais il y a toujours le football. Faisant jouer ses relations dans le milieu professionnel et les nombreuses amitiés nouées au fil de sa carrière, Krimau s'essaie à l'organisation de matches de gala au profit d'œuvres caritatives. Là encore, l'essai fera long feu.
De guerre lasse, Krimau repart en France se reconstruire un nouvel avenir, toujours dans l'univers du ballon rond. Il entraîne de petits clubs, travaille à l'occasion pour le département sport d'une mairie, émigre un moment en Arabie Saoudite, retourne en France… Il passe ainsi de longues années dans une valse incessante d'allers-retours, de remises en question en reconversions avortées. Son rêve d'entraîner au Maroc, voire de revenir s'y installer définitivement, en est perpétuellement repoussé.
Cette traversée du désert prendra fin en 2003. Krimau met un terme à son exil pour rentrer au bercail. Et c'est logiquement au quartier Bourgogne, à Casablanca, que l'homme choisit de poser ses valises. “C'est un choix qui n'est pas lié à des considérations économiques. J'aurais pu m'installer dans un quartier chic. Mais je veux rester près de mon public et de mes amis. En un mot, ce quartier, c'est chez moi”, assène-t-il.
Attablé à une terrasse de café du quartier, Krimau parle d'avenir. Moins du sien que de celui des siens. “Mon fils de huit ans pourrait un jour devenir footballeur professionnel. Il joue actuellement au Wydad, après avoir commencé au Raja. Mon frère Mustapha s'est définitivement installé en France, où il s'est reconverti dans les affaires. Quant à moi, je rêve toujours de trouver un poste d'entraîneur au Maroc”. Alors, rangé, l'ami Krimau ? “Aujourd'hui, je suis là. Mais demain, qui sait, je pourrais encore repartir”.
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erin2b Nicolas Dieuze
Nombre de messages : 128 Age : 45 Localisation : bastia Date d'inscription : 15/09/2007
| Sujet: Re: 1978/2008: 30 anni dopu... Lun 14 Jan - 18:32 | |
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| Sujet: Re: 1978/2008: 30 anni dopu... | |
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