Sarkosy sera élu en 2007, puis réélu en 2012 et...

macagnaman a écrit:

Il est vrai que le christianisme est au fondement de l'individualisme.

Oui au sens ancien, car dieu s'est incarné en un seul homme Jésus Christ, sinon pour la naissance de l'individualisme "moderne" c'est plutôt descartes "je pense donc je suis".

stoïcisme c'est pour moi l'acceptation de l'évènement parce que s'il est c'est que c'est ainsi qu'il devait être. Le fatalisme c'est la croyance en l'enchainement des causes et à la vanité de nos révoltes.
D'où ma question....
est ce qu'il n'y a pas une nuance?
Perso je la vois dans le fait que le fataliste accepte l'idée d'une organisation supérieure qui régit et ordonne alors que pour le stoïque, l'enchainement peut être de nature matérielle.
Je ne parle pas de l'antiquité mais de l'acception moderne des deux termes..
C'est confus, je n'arrive pas à trouver les mots exacts pour exprimer ce truc.

Dans l'acceptation moderne, pour moi le stoïque est celui qui voit se déferler les merdes sur sa tête sans pour autant pleurer ni les accepter.

Le fataliste ne pleure pas non plus, mais les accepte.

La philosophie chretienne permet à l'individu d'acceder seul à son salut, même si on l'encourage a participer à la vie communautaire, il est mu en tant qu'être par sa volonté propre et avec son libre arbitre. En ce sens c'est une religion qui permet les libertés individuelles (je ne parle pas de ce qui s'est passé dans les faits hein, on s'entend bien, je parle philo).
De plus c'est la religion qui permet de faire sortir le religieux de la sphére publique (césar et dieu, chacun son domaine), deux mondes, deux royaumes. Ce qui accelère le phénomène "libertés individuelles".