Pierfran
Morfale
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 |  Sujet: PPDA Indépendant ?? Lun 27 Nov - 11:19 | |
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- Sarkozy s'ouvre au débat, pas à PPDA
Les tensions semblaient apaisées jeudi à l'UMP après un bureau politique qui a repoussé à fin décembre la limite de dépôt des candidatures à la présidentielle, échéance acceptée par Michèle Alliot-Marie, alors que Nicolas Sarkozy annoncera sa très probable candidature la semaine prochaine.
20 Minutes | édition du 24.11.06
Des primaires encore plus ouvertes que celles du Parti socialiste. C'est à cela qu'aspire l'UMP, a expliqué hier soir son président Nicolas Sarkozy au JT de TF1. Annonce phare, l'ouverture du vote interne à « tous les proches de notre famille politique », à condition toutefois qu'ils rejoignent l'UMP avant le 31 décembre. Cette possibilité offerte à tous les sympathisants de droite de choisir leur candidat à la présidentielle constitue « un changement considérable pour la vie politique française », a insisté Nicolas Sarkozy. Cela constitue aussi l'occasion pour l'UMP d'augmenter son réservoir d'adhérents.
La deuxième annonce de Nicolas Sarkozy concerne ses adversaires potentiels dans la course à l'investiture UMP. Ils sont tous invités à participer aux quatre forums régionaux organisés par le parti pour élire son champion, sans avoir à se déclarer candidat. Ceci « afin que chacun puisse s'exprimer, même si finalement il n'est pas candidat ». Nicolas Sarkozy, archi-favori de cette compétition close le 14 janvier, a invité « Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin et Jean-Louis Borloo » à participer. Le ministre de l'Intérieur est pourtant en guerre avec les deux premiers, qui sont chiraquiens.
Le face-à-face entre Nicolas Sarkozy et Patrick Poivre d'Arvor a donné lieu à une passe d'armes surprenante. Le présentateur a demandé à son invité, « comme l'avait fait une consoeur », s'il était ce soir ministre ou candidat. Cette référence est très claire. PPDA a employé la phrase qui aurait valu à Laurence Ferrari d'être licenciée de TF1 à la demande de Nicolas Sarkozy, furieux de se voir accuser d'utiliser les moyens de l'Etat pour faire campagne. L'homme politique a répliqué en accusant le journaliste de clémence envers Ségolène Royal :« Dire que vous l'avez interviewé, c'est un bien grand mot. »
Stéphane Colineau
 2006 20 minutes  | |
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