Le journal de l'ultra gauche publie une enquête

ont écrit

Citation :

Le CNE crée moins d'emplois qu'attendu par le gouvernement
• Selon les résultats d'une étude commandée par le ministère de l'Emploi, seuls 10 % des CNE correspondent à de véritables créations d'emplois • Près de 1 sur 3 a été rompu dans les six mois

Finalisée en début de semaine, la première enquête officielle sur les effets du contrat nouvelles embauches (CNE), menée par les services du ministère de l'Emploi et l'agence centrale des Urssaf (Acoss), risque de raviver la polémique sur cette mesure phare du gouvernement Villepin. La part des CNE rompus au cours des six mois suivant l'embauche est évaluée à 30 %, ce qui est « nettement supérieur » à la proportion de CDI rompus sur cette période. Près des trois quarts des embauches effectuées en CNE (70 %) auraient eu lieu dans les mêmes délais si ce contrat n'avait pas existé. Dans ce cas, elles se seraient réparties à parts égales entre des CDD et des CDI. Un CNE sur 5 a par ailleurs permis d'anticiper des prévisions de recrutement. Les créations d'emplois ne représentent donc pas plus de 10 % des CNE (44.000). Le chiffre est loin d'être anodin si on le compare aux 50.000 emplois créés l'an dernier dans le secteur privé. Mais il traduit une montée en charge qui risque de s'épuiser au moment où les premiers contrats devront être convertis en CDI « classiques ».

raté...CPP normalement devait être attiré par les mots magiques "les échos" et "CNE"

et est d'accord avec les Echos

Citation :

Le CNE, tout petit créateur d'emplois
Seul un Contrat nouvelle embauche sur dix, soit 44 000 sur 440 000, correspond à une véritable création d'emploi • L'étude montre aussi que quelque 70 % des embauches effectuées sous CNE seraient intervenues de toute façon •

Après le fiasco du CPE, le CNE va-t-il à son tour plomber Villepin ? Selon les résultats d'une étude commandée par le ministère de l'Emploi dévoilée par « les Echos » de mercredi, seuls 10 % des Contrats nouvelle embauche correspondent à de véritables créations d'emplois, soit environ 44 000 sur 440 000 CNE signés.

L'enquête fait apparaître que le solde net des créations d'emplois dues au CNE est très éloigné du quart, voire du tiers, des contrats signés dont fait état le gouvernement. La part des CNE rompus au cours des six mois est évalué à 30 %, soit un CNE sur trois, ce qui est « nettement supérieur » à la proportion des CDI rompus sur cette période.

L'étude montre parallèlement que quelque 70 % des embauches effectuées sous CNE seraient intervenues de toute façon, sans ce dispositif, à parts égales entre CDD et CDI. 20 % des CNE conclus relèvent de simples anticipations de recrutements, selon l'enquête. Comparé aux 50 000 emplois créés l'an dernier dans le secteur privé, le chiffre de 44 000 véritables créations d'emplois sous forme de CNE est loin d'être anodin. Mais il traduit une montée en puissance des CNE qui risque de s'effondrer au moment où les premiers contrats arrivant à leur terme de deux ans devront – ou pas – être convertis en CDI classiques.

Guère à l'avantage du gouvernement, cette étude risque de raviver la polémique sur cette mesure phare du gouvernement Villepin approuvée par le Medef, mais unanimement dénoncée par les syndicats à l'époque de son adoption et qui facilite le licenciement dans les entreprises de moins de 20 salariés pendant les deux premières années d'activité dans ces TPE.

Dominique de Villepin qui n'avait peut-être pas pris connaissance des résultats de cette enquête se félicitait lundi que « 90 % des CNE signés depuis dix mois soient toujours en activité ». Il a même récidivé hier en expliquant que « le CNE est un bon outil pour l'emploi, donc nous le garderons » à l'occasion de la 4e journée nationale de la CGPME. « Mais nous n'en resterons pas là », a-t-il ajouté, sans préciser les pistes envisagées.

En se penchant sur les détails de cete étude menée par téléphone auprès de chef d'entreprises de 0 à 19 salariés ayant embauché en CNE, CDD ou CDI au cours des 9 derniers mois, il apparaît néanmoins que la rupture de contrat nouvelle embauche n'est pas, et de loin, le fait du seul employeur (38 %). Dans près d'un cas sur deux (45 %), ce sont les salariés qui démissionnent de leur poste, les cas restants (17 %) étant le fruit d'une décision commune des deux parties. « Au total, les employeurs ont donc rompu un peu plus de un CNE sur dix (11,4 %), ce qui est loin d'en faire un contrat de précarité extrême », nuance le ministère du Travail cité par « les Echos ». Conséquence de cette étude, l'Insee, qui table sur 10 000 à 20 000 créations d'emplois chaque trimestre grâce au CNE, s'apprête à réviser ses estimations dès 2007.

Antone a écrit:

raté...CPP normalement devait être attiré par les mots magiques "les échos" et "CNE"

Peut-être, mais il travaille LUI



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moui et alors?

Copé a dit que ça représentait 80000 emplois...

rien qu'à sa démarche, on voit qu'il n'est pas saint Copé...


un peu fatigué

Antone a écrit:

moui et alors?

Alors il n'a pas le temps de venir sur le forum

J'te taquine



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moi non plus je n'ai pas le temps

Antone a écrit:

il apparaît néanmoins que la rupture de contrat nouvelle embauche n'est pas, et de loin, le fait du seul employeur (38 %). Dans près d'un cas sur deux (45 %), ce sont les salariés qui démissionnent de leur poste, les cas restants (17 %) étant le fruit d'une décision commune des deux parties. « Au total, les employeurs ont donc rompu un peu plus de un CNE sur dix (11,4 %), ce qui est loin d'en faire un contrat de précarité extrême »,

Ceci à rajouter aux articles concernant les condamnations prud'hommiales sur des ruptures abusives de CNE par les patrons, le dernier que j'ai lu étant dans un 20".

Antone voudrait entendre CPP sur les effets économiques du CNE, j'aimerais entendre la horde de personnes qui soutenaient que CNE (et CPE mais on aura jamais de stats) allait enfoncer la France encore plus dans la précarité et qui m'affirmaient que les employés allaient se faire largement enculer par les patrons et les prud'hommes J'ai pas le courage de ressortir les posts cependant

ah ah!
Belle tentative. On nous a vendu un projet miraculeux que nous avons critiqué. Maintenant tu nous dis que les critiques étaient infondées. Soit!
Maintenant que c'est acquis, parlons du miracle annoncé. Si les adversaires se sont trompés, que doit-on dire des zélateurs du CNE qui nous l'ont présenté comme la panacée?

Antone a écrit:

ah ah!
Belle tentative. On nous a vendu un projet miraculeux que nous avons critiqué. Maintenant tu nous dis que les critiques étaient infondées.

Non, tu as mal lu mon post précédent (ou bien as-tu fait exprès de mal l'interpréter ? ). Je parle des critiques que l'on m'a formulé sur les parties du débat qui traitaient du fait qu'il fallait bel et bien un motif de licenciement sinon les prud'hommes fracasseraient les patrons, et que les patrons n'avaient AUCUN interet à engager un CP/NE pour jeter l'employé pendant la période de consolidation.

Or il s'avère que comme je l'avais argumenté (avec des faits, expériences, témoignages d'amis et jurisprudences de prud'hommes en matière de code du travail) les prud'hommes se rangent effectivement du côté des salariés. Et que les patrons n'utilisent pas le CNE pour jouer aux Kleenex avec les employés.

Au contraire, c'est les salariés qui prennent un CNE pour se barrer quand ils trouvent mieux après, pendant la période de consolidation En ayant profité du dif en plus

Citation :

Soit!
Maintenant que c'est acquis, parlons du miracle annoncé. Si les adversaires se sont trompés, que doit-on dire des zélateurs du CNE qui nous l'ont présenté comme la panacée?

Ben demande-leur Pour rappel je n'ai jamais vraiment argumenté sur le fait que ces contrats relanceraient l'emploi. J'ai simplement dit au tout début des mouvements que l'effet psychologique sur les patrons pourraient les inciter à employer des CNE / CPE alors qu'ils n'en avaient pas vraiment d'avantages à en retirer.

Après 3 semaines de grêves / blocages / manifs j'ai dit que le CPE était mort... En effet l'effet psychologique ne pourrait plus jouer après cette tornade médiatique.

Du reste le bilan présenté n'est certes pas aussi bon que promis (étonnant ) mais il n'est pas négatif non plus.