Ca pourrait bien inspirer certains dans quelques mois...

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Les Bleus au sommet de l'Europe
dimanche 05 février 2006 - 18 h 55 - Sylvain COULLON

Les Bleus sont devenus dimanche champions d'Europe en battant les Espagnols, champions du monde en titre (31-23). Une première victoire continentale qui couronne le parfait amalgame entre les anciens Costauds et une jeune génération pleine de talent.

Double championne du monde (1995 et 2001), l’équipe de France a enfin vaincu au niveau européen. Déjà hauteurs d’une remarquable prestation, la veille, contre les champions olympiques croates, les Bleus ont cette fois écrasé l’Espagne (31-23), tenante du titre mondial. Une large victoire à nouveau bâtie sur une assise défensive éblouissante, menée par une paire Dinart-Abati des grands jours. A 35 ans, ce dernier s’est également fendu de six buts, qui auraient pu lui valoir le statut d’homme du match sans l’extraordinaire performance de Nikola Karabatic. Auteur de onze réalisations sur quatorze tentatives, le jeune meneur de Kiel, en Allemagne, a écoeuré les deux gardiens espagnols Baruffet et Hombrados, et entraîné toute l’équipe dans son sillage.

Avant cette insolente réussite, les Bleus avaient pourtant vécu un début de rencontre contrarié par la forme du portier espagnol Baruffet. Le 4-1 en faveur des Ibériques, après cinq minutes de jeu, faisait même renaître le spectre d’une entame ratée qui avait plombé les espoirs français lors de la première confrontation. Mais l’équipe qui allait décrocher l’or un peu moins d’une heure plus tard n’avait rien à voir avec la formation brouillonne battue 29-26 une semaine auparavant. Sur le seul but de Luc Abalo, qui a semblé une peu écrasé par l’enjeu d’une première finale en grand championnat, les Français infligeaient alors un 4-0 à leurs adversaires, qui n’allaient plus voir la tête qu’à 12-11. Menant 17-13 à la mi-temps, après un tonitruant 6-1 pour atteindre la pause, les Français s’envolaient irrémédiablement vers la victoire.

Loin de gérer en seconde période, les hommes de Claude Onesta accentuaient encore leur emprise face à des Espagnols incapables de saisir les bonnes occasions. A l’image de cette supériorité numérique à six contre quatre, après le carton rouge sévère infligé à Guillaume Gille, dont ils se sortaient sans concéder de but. Avec 38% d’arrêts, Thierry Omeyer s’est montré aussi étincelant que lors des deux derniers matchs, où il avait même franchi la barre des 50%. A la peine face aux ailiers espagnols Davis et Rocas en début de partie, il a ensuite su faire les parades qu’il fallait pour les décourager définitivement en fin de match. Et donner au premier succès européen de la France une ampleur digne de sa performance pendant dix jours.

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Les Bleus tombent de haut
dimanche 05 février 2006 - 18 h 15 - Pierrick TAISNE

Inexistants et maladroits en première mi-temps, les Français se sont inclinés pour leur ouverture du Tournoi en Ecosse. Une entrée en matière ratée qui n’enlève rien à la belle prestation des Ecossais. Il faudra montrer autre chose contre l’Irlande.

Babin, y a le Championnat d'Europe de Curling ?