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 La roue de la fortune version French flair

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2 participants
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Pascual Garrido
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MessageSujet: La roue de la fortune version French flair   La roue de la fortune version French flair EmptyJeu 10 Nov - 22:12

Les grecs et les italiens doivent bien se gausser maintenant
On notera la mesquinerie du titre de l'article (tellement dans l'esprit du journal....)

Le Figaro a écrit:


La France contaminée par la crise italienne

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Le ministère de l'Économie, à Paris.
Crédits photo : DYLAN CALVES/AFP




Les taux français se sont envolés, jeudi, à 3,46% pour l'OAT à dix
ans, soit presque le double des taux allemands. S&P a annoncé «par
erreur» une dégradation de la note de la République française.


«Alerte pays souverains - République française - Dégradée - Notation
non sollicitée.» C'est le message lapidaire qui s'est affiché, jeudi, à
15h57 sur les écrans des traders clients de l'agence de notation Standard &Poor's.
Le groupe américain a mis quelques minutes avant de rectifier le tir, invoquant «une erreur technique»
ayant conduit à la diffusion de ce message. Et S&P de s'empresser
de rappeler que «la note de la République française est inchangée, à “AAA
assortie d'une perspective stable: cet incident n'est pas lié à une
quelconque activité de surveillance de la note», conclut-elle. Il
n'empêche. Dans le climat actuel d'extrêmes tensions sur les marchés de
dette européen, cet «incident» a fait l'effet d'une bombe. En fin de
journée, le rendement de l'OAT à dix ans s'affichait à 3,46%, en hausse
de 26 points de base sur la séance. Des mouvements d'une telle amplitude
sont très rares sur les marchés obligataires.
L'erreur de
S&P n'explique pas tout. Depuis plusieurs jours, la dette française
est indirectement touchée par la contagion de la crise de la dette à
l'Italie. Son écart de taux avec l'Allemagne ne cesse de s'élargir:
alors qu'il était de 60 points de base à la mi-juillet, l'écart (spread)
a atteint un nouveau record depuis la création de la zone euro, à 160
points. Désormais, la France emprunte presque deux fois plus cher que
l'Allemagne!


Cinquième économie du globe

Cette situation doit être relativisée. À 3,46 %, les taux français restent
encore historiquement bas. Et Paris emprunte toujours deux fois moins
cher que Rome. Néanmoins, l'élargissement de l'écart montre que, non
contents de s'inquiéter des 1 900 milliards d'euros de dette de la
septième économie mondiale, l'Italie, les investisseurs s'interrogent de
plus en plus sur les 1 700 milliards de la cinquième économie du globe,
la France. Quatre jours après l'annonce par le gouvernement français
d'un nouveau plan de réduction des déficits en 2012, cette défiance des
marchés montre l'ampleur du chemin qu'il reste à parcourir pour les
rassurer.
Au-delà du cas français, l'urgence reste toujours de
sauver l'Italie. «Trop gros pour s'effondrer, trop gros pour être sauvé»
(«Too big to fail, too big to save»). Cette phrase était sur toutes les
lèvres, jeudi, dans les salles de marché. Telle une grande banque
systémique, la dette italienne est si élevée qu'il faut éviter un
défaut, qui provoquerait un cataclysme mondial. Mais, à la différence
d'une banque, l'Italie est trop grosse pour être sauvée, car les
montants en jeu sont colossaux.

«Si l'Italie ne peut plus faire appel a u marché pendant trois ans, il faudra lui
prêter environ 650 milliards d'euros, voire davantage en intégrant une
éventuelle recapitalisation des banques», estime John Higgins,
économiste chez Capital Economics. Une somme deux fois supérieure à
celle mise sur la table pour sauver la Grèce,
l'Irlande ou le Portugal. Personne ne possède de tels moyens. Le Fonds
européen de stabilité financière (FESF), créé pour aider les pays de
l'euro en difficulté, dispose en théorie de 250 milliards d'euros. Mais
ce chiffre fond comme peau de chagrin à mesure que la BCE intervient sur
les marchés pour racheter de la dette espagnole et italienne. La BCE a
en effet déjà indiqué qu'elle transférerait toute cette dette achetée au
FESF.
«Il n'y a plus qu'un moyen de stabiliser la crise: la BCE
doit élargir son bilan, devenir le prêteur en dernier ressort et, si
nécessaire, imprimer de la monnaie», explique Stephen King, chef
économiste chez HSBC. Cette éventualité, évoquée par les Français à la
veille du sommet européen du 26 octobre, mais tuée dans l'œuf par les
Allemands, refait surface. Car si la France est touchée à son tour,
l'Europe n'aura plus le choix.

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vince
Nebosja Krupnikovic
vince


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MessageSujet: Re: La roue de la fortune version French flair   La roue de la fortune version French flair EmptyVen 11 Nov - 2:56

France est mal,il n'y a plus rien à tirer en dehors des économies des classes moyennes ...
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