J'ai lu avec un peu d'effroi ces échanges nocturnes. Il y a la forme et le fond.
Vince, tu me fais penser aux enfants qui sont dans un cauchemar où se mêlent réalité et créations fantasmatiques. Non, je retire parce qu'enfant ça pourrait être mal interprêté. Je vais avoir recours à la figure platonicienne de la caverne. Tu te places dans la position du philosophe qui connaît le monde réel et que les simples citoyens, restés dans la caverne, lapident quand il vient leur expliquer qu'ils se trompent sur la nature réelle du monde.
Ca me pose deux problèmes:
le premier c'est que tu pars du principe que ta réalité est la vision juste et que celle des autres est insuffisante. Ce qui te transforme en arbitre auto-proclamé. Entendons-nous bien, tu peux exprimer tes opinions autant que tu le souhaites. C'est subjectif et tu peux y mettre toute la virulence que tu veux dans les limites de la courtoisie habituelle. Tu peux prétendre avoir raison et ne jamais changer d'avis. C'est le droit imprescriptible de la liberté de pensée. Par contre, sur les faits, le monde tel qu'il va, sur les élements objectifs , tu ne peux pas dicter ta vision. Tu peux l'exprimer, en débattre, mais elle ne vaut pas plus que la mienne ou celle de MNT entre autres.
le second découle du premier. Ca relève de ce qu'on appelle l'analyse transactionnelle. L'attitude d'un individu déclenche de façon automatique une attitude en réponse chez son/ses interlocuteur(s). On a coutume de dire qu'il existe trois attitudes:
1/ le parent normatif
2/ l'enfant rebelle
3/ l'adulte raisonné.
A partir du moment où tu déboules avec la vérité révélée, tu déclenches illico des réactions enfantines (ma plaisanterie sur le placard par exemple) parce qu'on se rend compte qu'on ne peut pas discuter en adulte sur des sujets où tu es impliqué intimement. Est ce que tu te rends compte que depuis des mois, tu n'a plus "ri" sur ce forum? Sur chaque sujet, tu es dans la désespérance! L'humour est la politesse du désespoir (pas de moi) et je pense tu te sentirais bien mieux en prenant certains choses au second degré sans renier tes convictions. Ce que personne ne te demande d'ailleurs.