31ème journée..comme un petit air de printemps..

RESUME DE LA 31EME JOURNEE
Le grand pas de Caen
Leader intouchable et impressionnant de Ligue 2 depuis le 28 août dernier et la victoire face à Arles-Avignon à d'Ornano, Caen avait connu un petit passage à vide, permettant aux Brestois de revenir à hauteur. Mais depuis le déplacement à Sedan dont le Stade Malherbe n'était pourtant revenu qu'avec un match nul (0-0), les Caennais sont repartis de plus belle. Une victoire à domicile contre Clermont, un nul à Arles après avoir mené 2-0 puis un carton contre Vannes (3-0). La cerise sur le gâteau pour une équipe de Caen toute proche de réussir son pari remontée tout en étant championne est intervenue ce vendredi avec la victoire face à Brest (1-0), son dauphin, dans un match au sommet qui n'a pas tenu toutes ses promesses. Grâce à une frappe parfaitement enroulée de Kandia Traoré en tout début de seconde mi-temps, les Caennais ont assuré l'essentiel. Et le coup réussi par Caen est parfait. Le leader, qui compte maintenant sept points d'avance sur son dauphin, plane également seize longueurs au dessus d'Arles-Avignon, quatrième. Sauf énorme accident, Caen fêtera prochainement son retour en L1.

Arles-Avignon se rapproche
Depuis le 12 mars et la lourde défaite à Bastia (3-0), Arles-Avignon n'a plus perdu. Longtemps sur le podium ou au pied, l'ACA s'en était éloignée en février. Mais la belle série réussie en mars se poursuit après la belle victoire de vendredi soir contre Nîmes (2-0) et relance parfaitement Michel Estévan et ses joueurs dans la course à la montée. Ce qui serait exceptionnel pour ce promu disposant du plus faible budget du championnat. Même si Metz, qui affrontera lundi Strasbourg à la Meinau, possède un match en moins par rapport à Arles-Avignon, les deux buts marqués vendredi soir face aux Nîmois par Damé N'Diaye et Maurice Dalé placent provisoirement les Arlésiens à un point seulement des Messins. Le rêve continue pour le promu.

Nantes respire
Sur la lancée de sa victoire à Laval vendredi dernier (1-0), Nantes a remis les pendules à l'heure sur sa pelouse après la défaite concédée lors de sa dernière sortie à la Beaujoire contre Dijon (1-0). Emmenés par un Abdoun, royal à la baguette (deux passes décisives) et un Bekamenga très inspiré devant le but (doublé), les Nantais n'ont pas fait de détails (4-1) face à une équipe du Havre qui pensait pourtant avoir fait le plus dur en égalisant par Diallo sur penalty en début de match. Grâce à ce succès, le troisième depuis que Baptiste Gentili a repris les commandes de l'équipe, Nantes grimpe de deux places au classement. Avec maintenant neuf points d'avance sur Châteauroux, premier relégable, les Canaris peuvent espérer assurer définitivement leur maintien d'ici un ou deux matchs.

Bastia continue d'y croire
Vainqueur vendredi du derby de la Corse contre l'AC Ajaccio (1-0) grâce à un but de l'inévitable Pierre-Yves André sur penalty en première mi-temps, Bastia, vainqueur de Sedan lors de la dernière journée (2-0), poursuit son opération maintien. Celle-ci paraissait inespérée il y a encore quelques semaines. Mais depuis, les Bastiais enchaînent les bons résultats. Une belle dynamique qui permet aux joueurs de Faruk Hadzibegic de revenir à trois points seulement d'Istres. Et encore, les Istréens, menés d'entrée sur la pelouse de Sedan, sont passés tout près d'une défaite avant que Saïfi n'égalise (1-1) juste avant l'heure de jeu. Châteauroux, qui a subi une deuxième défaite en trois matchs, contre Dijon au stade Gaston Petit (3-1), et Guingamp, accroché chez lui par Laval (0-0), se trouvent eux aussi désormais dans la ligne de mire de Bastia, seulement quatre points derrière. Vannes, battu pour la troisième fois consécutive, ne compte plus qu'un point sur le premier rélégable après sa défaite à Angers (2-0). Le VOC est plus que jamais en danger à son tour.
Le 02/04/2010 à 22:40 | Mis à jour le 02/04/2010 à 22:54


Foot - L2 - 31e j.


C'est Caen le patron

Dans le choc au sommet de la 31e journée, Caen a pris le meilleur sur Brest (1-0) et montré qu'il est bien l'incontestable patron de la Ligue 2. En bas de tableau, la bataille pour le maintien fait rage.



En prenant le meilleur sur Brest, Caen a assis un peu plus sa domination en L2. (EQ)



«C'est un grand pas vers la remontée.» Franck Dumas, l'entraîneur de Caen, n'a pas cherché à nier les évidences après la victoire de son équipe sur Brest (1-0), son dauphin, désormais relégué à sept points. A Michel-d'Ornano, sa forteresse imprenable, le Stade Malherbe a fait admirer sa supériorité collective. Tout simplement plus forts que leur adversaire ce soir, les Caennais ont fait la différence sur une action à une touche de balle conclue par Traoré (55e), idéalement servi par Nivet, auteur de sa 11e passe décisive. Un but à montrer dans toutes les écoles de football. Meilleure défense, meilleure attaque, leader depuis la 5e journée, le club normand est le patron incontesté et incontestable du Championnat de L2. A sept journées de la fin et donc 21 points à prendre, le Stade Malherbe possède 16 unités de plus que le 4e. «On est en L1, on est en L1», chantaient en choeur les supporters caennais à quelques minutes du coup de sifflet final. Il n'y a pas à dire, ça sent vraiment bon l'élite pour la bande à Dumas.

La revanche de Nantes


Coup d'arrêt pour Le Havre. Revenus à trois points du podium avant cette journée, les Normands ont subi la loi de Nantes (1-4) à la Beaujoire. Les joueurs de Cédric Daury peuvent regretter leurs entames de mi-temps désastreuses, avec un but encaissé dès la 2e minute puis un autre au retour des vestiaires (48e). Ce succès a une allure de revanche pour les Canaris, humiliés à l'aller (0-4). Déjà buteur à Laval, la journée précédente, Bekamenga a signé ses deuxième et troisième réalisations de la saison. Un doublé qui permet à la formation de Baptiste Gentili d'enchaîner une deuxième victoire consécutive, ce qui ne lui était plus arrivé depuis septembre 2009. Parmi les prétendants au podium, la bonne opération de la soirée est à mettre au crédit d'Arles-Avignon, tombeur de Nîmes (2-0), et d'Angers, vainqueur de Vannes (2-0). Les hommes de Michel Estévan pointent désormais au 4e rang, à une petite longueur de Metz. Le SCO, qui a fait la différence en quatre minutes par Keserü et Couturier, est à deux points des Grenats. Clermont, qui restait sur trois succès de suite, a été tenu en échec par Tours (0-0).

Bastia est bien vivant, Châteauroux respire mal


«Si nous parvenons à remporter ce duel, la bataille du maintien prendra une autre tournure». Grâce à sa victoire sur le terrain de son voisin Ajaccio (1-0, André sur penalty), Bastia a donné un sens aux propos tenus avant la rencontre par son entraîneur Faruk Hadzibegic. Toujours lanterne rouge, le Sporting ne compte plus que quatre points de moins que le premier non relégable, Guingamp, sorti de la zone rouge à la faveur de son nul face à Laval (0-0), conjugué à la défaite de Châteauroux contre Dijon (1-3). Ce nouveau revers à Gaston-Petit, où la Berrichonne n'a plus gagné depuis le 19 janvier, replonge les hommes de Jean-Pierre Papin sous la ligne de flottaison. Mission accomplie en revanche pour l'équipe de Patrice Carteron, qui a fait un pas important vers le maintien. Istres, avec son triumvirat d'entraîneurs Arpinon-Usaï-Goyet, n'a pu ramener mieux qu'un nul de Sedan (1-1) et reste bloqué à la 19e place. - T.S.

09:29 En images La victoire du Sporting à Ajaccio

Avec un but sur penalty de Pierre-Yves André, le Sporting reprend deux voire trois points sur ses prédécesseurs et peut espérer revenir à la hauteur de Istres dès la prochaine journée. L'ACA de son côté a aligné sa quatrième défaite d'affilée. reportage photos de Michel Luccioni

Video en ligne.....

Un seul regret mais il n'est pas nouveau: les insultes qui fusent sur les fora.
Regret ravivé par le match que je viens de voir à Mayol. L'arrière de Bayonne se blesse gravement et sort sous les applaudissements de la foule. Umaga dont c'était le dernier match à Toulon fait son tour d'honneur et passe devant les supporters bayonnais qui l'applaudissent debout.
Pourtant c'était un match à enjeu. Un match de très haut niveau. Je ne comprends toujours pas la théorie qui veuille qu'insulter, cracher ou je ne sais quoi sur l'équipe adverse et ses supporters, rend ses couleurs plus compétitives.