Prolétaires de tous les pays unissez-vous

Les footballeurs français menacent de faire grève

LEMONDE.FR Avec AFP | 02.10.08 | 21h23 • Mis à jour le 02.10.08 | 21h32




Les "familles" du football (syndicats des joueurs, entraîneurs, arbitres, administratifs et médecins), réunies jeudi à Paris, ont appelé à la grève des joueurs pour les 24, 25 et 26 octobre (10e journée de L1 et 12e journée de L2), pour protester contre la réforme envisagée du conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP).



Les présidents de clubs souhaitent que les statuts de la LFP soient modifiés pour obtenir la majorité des 25 voix au conseil d'administration. L'UNFP (syndicat des joueurs) et l'Unecatef (syndicat des entraîneurs), notamment, s'y opposent. Les dirigeants de clubs voudraient gagner deux sièges de plus au détriment de trois des cinq indépendants. Une telle modification doit obtenir l'aval de la Fédération (FFF) et du secrétariat d'Etat aux Sports, Bernard Laporte.
Ce dernier a d'ailleurs été contacté par le syndicat des joueurs, par le biais d'une lettre au contenu assez vindicatif. "Nous sommes agacés que le président de la Ligue (Frédéric Thiriez) ne joue pas son rôle à la fois d'arbitre et de sage au sein du conseil d'administration", précise le texte, cité par le journal L'Equipe du 2 octobre. Les présidents de clubs ne sont pas épargnés par l'UNFP. "En ce qui concerne l'adage (...) selon lequel "qui paie, qui commande", précise la lettre citée, "il est utile ici de rappeler que l'argent des clubs n'est pas celui des présidents, que beaucoup sont, comme les joueurs, rémunérés".
"L'EXTRÉMITÉ DU PROCESSUS"
Des présidents qui ont réagi par l'intermédiaire de leur représentant, le Havrais Jean-Pierre Louvel. La réforme était "voulue par tous les clubs de L1 et de L2. Existe-t-il en France une PME dont le conseil d'administration soit majoritairement dévolu aux salariés ? La réponse est non. Il est normal que les ressources du football français soient gérées par ceux qui en ont la responsabilité", a conclu le président du Havre, cité par L'Equipe.
Le syndicat des joueurs, qui a reçu le soutien de plusieurs footballeurs de L1 dont ceux de Lyon et Paris, rappelait jeudi que la grève était "l'extremité du processus". Les "familles" du CA de la LFP ont donc confirmé que la menace d'une telle action était à prendre au sérieux, affirmant qu'ils ne veulent pas de ce qu'elles appellent "l'OPA lancée sur le football professionnel" par les présidents de clubs.

moi je commence à croire qu'il est temps de dissoudre toutes les championnats et toutes les ligues de foot du monde.

Ca vous choque tant que ça?
Qui génère la pompe à fric, les joueurs ou les présidents?

Je suis pas sûr d'y voir un grand rapport à l'argent. Si les présidents de clubs deviennent trop restrictifs, les joueurs iront ailleurs.
J'y vois plus une affaire de principe. Ce sont les joueurs qui sont moteur du business, ils ont le droit de décider.

La une de l'équipe ce jour:

Zenden (remplaçant à l'OM): 260 000 euros mensuels

Alou Diara 110 000 euros à Bordeaux

le joueur le mieux payé du club Chypriote de Famangouste leader de son groupe en champion's league: 40 000 euros

pauvres footballeurs du championnat de france

Je ne pense pas que tous les joueurs de foot gagnent des salaires de 260 000 et 110 000 euros mensuel, ils sont que quelques un à gagner de grosses sommes.
Nos joueurs du sporting ne doivent pas gagner de salaires comme ci-dessus, les joueurs moyens deL1,L2 et de national pour les pros ne doivent pas faire des salaires mirobolants.Ils ont le droit d'être représentés au CA de la ligue, tout comme les arbitres et autres.
Il ne faut pas oublier que ce sont les présidents qui donnent des gros salaires aux joueurs ils ne se rémunèrent pas eux-même.

Dans cette histoire je vois un président de la ligue qui passe sont temps à faire le beau devant les médias et à lêcher les fesses des présidents et surtout de M. Aulas et qui ne fait pas sont boulot. Qui est en plus un menteur car il dit une chose à son ministre, une autre aux présidents et une autre aux joueurs, son mandat commence mal et peut être que enfin la fin de son règne arrivera à l'issue de ce dernier.

FORZA BASTIA
Elio

En France il n'y a que 2 présidents qui sont vraiment des pros et qui tiennent la route: Aulas et Seydoux.

Je parle pas des hommes (surtout Aulas du fait que ce soit un enc...pour certaines choses) je constate ce qu'ils ont fait en structurant leurs clubs.

http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=2980&t=9

Citation :

Actu

GRÈVE : LES JOUEURS PLANTENT LE PIQUET

Jamel Attal -
lundi 6 octobre 2008


Qui
a dit que le foot français manquait d'action? La grève des footballeurs
pourrait rendre mémorable la 10e journée de L1 et faire échouer le
putsch des clubs sur la Ligue...

La
menace plane depuis plusieurs semaines, mais soit on ne l'a pas jugée
crédible, soit on l'a soigneusement mise sur le côté en attendant
qu'elle se confirme. La 10e journée de Ligue 1 (incluant OM-PSG) et la
12e de Ligue 2, le week-end du 25 octobre, pourraient être annulées en
raison d'une grève des joueurs, la première depuis 1972.


Raid sur la Ligue

La
réaction spontanée de bien des Français sera une indignation contre ces
nantis qui trouvent le moyen de se plaindre de leur sort. En
communicant invétéré (plutôt que subtil), Bernard Caïazzo, président de
l'AS Saint-Étienne, n'a d'ailleurs pas manqué de se gausser des joueurs
et de leur discours "trotskiste-léniniste" (sic), tâchant de leur faire honte devant le peuple: "Je
n'imagine pas une seule seconde une grève des joueurs, on va faire rire
ou pleurer toute la France au moment où les gens sont touchés dans leur
pouvoir d'achat" (L'Équipe).
Ce qu'omet sciemment de dire le
co-président vert, c'est que les revendications des joueurs ne tiennent
pas à des questions de salaire, mais à la gouvernance de la Ligue, qui
risque d'être placée sous la tutelle exclusive des clubs au détriment
des autres acteurs du football.

À l'origine du conflit, il y a
en effet la volonté des clubs professionnels de s'attribuer deux sièges
de plus au conseil d'administration de la Ligue et d'obtenir ainsi,
avec quatorze sièges sur vingt-cinq, la majorité des voix (1).
Une façon de ne plus s'embarrasser de l'avis des gêneurs (joueurs,
entraîneurs, arbitres, médecins, administratifs), inconscients des
intérêts des actionnaires. "L'économie doit être aux mains des présidents", déclare Jean-Pierre Louvel – président du HAC et de l'UCPF, le syndicat des clubs – pour justifier cette mainmise (Le Républicain lorrain).

Il
se trouve ainsi que, pour une fois, les joueurs défendent une cause qui
n'est pas seulement la leur, mais celle des autres "familles" du
secteur professionnel, et même celle du football en général. Car les
autres corporations sont solidaires, et pareillement inquiètes de ce
que Sylvain Kastendeuch, président de l'UNFP, le syndicat des joueurs,
a qualifié d'OPA sur le football français. "Nous,
nous voulons seulement garder un contre-pouvoir par rapport à des
présidents actionnaires qui sont souvent là seulement de passage" (Le
Figaro).


Des patrons sur mesure

Pas
toujours compétents, mais toujours distrayants, nos présidents de clubs
débitent jusqu'à la caricature le traditionnel discours de dissuasion
patronale à l'encontre d'un mouvement social. Jean-Pierre Louvel étale
avec un aplomb considérable une amusante conception de la négociation. "Ça manque totalement de démocratie! D'habitude on discute et après, si on n'est pas d'accord, on prend position".
Rappelons que la réforme est une décision unilatérale des dirigeants,
qui n'a fait l'objet d'aucune concertation et qu'ils comptaient imposer
sans faire de vagues.
Pas étonnant, dès lors, que Louvel trouve le mouvement "surdimensionné": il se désole en réalité de la publicité qui lui est faite et qu'il dénonce comme de la "désinformation".
Au point que son homologue du Mans, Henri Lagarda, a cru bon de refuser
l'accès des locaux du club à l'envoyé de l'UNFP, contraint de
s'adresser aux joueurs sur le parking.

Répondant à la crainte que les joueurs soient exclus des décisions, Louvel proteste: "Il est absolument hors de question qu'ils n'aient plus leur mot à dire",
ce qui est tout de même généreux de sa part. La conclusion,
paternaliste, s'adresse à ces grands enfants que sont les footballeurs
professionnels: "Il faut qu'ils sachent qu'on fait ça aussi pour eux, pour qu'ils soient plus compétitifs sur le plan européen". Jean-Michel Aulas, lui, ne comprend pas "leur intérêt dans cette affaire" puisqu'ils vont subir "10 à 15% de pertes de revenus" – trahissant là une conception fort étroite de l'intérêt de ses salariés (2).



« Ils pourront même louer le Zénith »

Les
représentants des joueurs, eux, affichent leur détermination et leur
confiance dans l'adhésion de leurs ouailles, qui se seraient montrées
particulièrement réceptives, y compris dans les clubs les plus
médiatiques. L'occasion est belle, pour les footballeurs, de présenter
un autre visage qu'à l'ordinaire. Grégory Cerdan (Le Mans) expose assez
clairement les risques: "Il suffit
qu'un président manipulateur, comme on en a connus dans certains grands
clubs, arrive à nouveau et dise aux petits clubs 'Fermez-la, vous
existez grâce à nous'. Et là, on est morts. Ce sera tout pour le
business et plus question de parler des acquis sociaux des joueurs". Steve Savidan renchérit: "Si
les président veulent créer leur propre spectacle, qu'ils ne se gênent
pas si les joueurs et les entraîneurs les embarrassent à ce point.
(...) Il y aura une deuxième ligue qui s'appellera ligue
professionnelle de spectacle. Et ils pourront même louer le Zénith
s'ils le veulent" (L'Équipe)

Le rapport de forces est pourtant de rigueur, puisque les dirigeants persistent dans leur vision de la concertation: "Nous sommes prêts à discuter. Mais, c'est clair, nous ne reculerons pas"
(Louvel). Nos patrons s'en remettent à un avis de Bernard Laporte
qu'ils pensent leur être favorable. La Fédération, qui apporterait
ainsi une nouvelle preuve de son inféodation à la Ligue, soutiendrait
elle aussi la réforme (3). L'UNFP a aussi reproché à Frédéric Thiriez de ne pas exercer "son rôle d'arbitre et de sage au sein du Conseil d'administration".
Le président de la LFP, fraîchement réélu, ne l'a jamais exercé: il est
là pour faire vitrine, émettre des communiqués et ficeler les appels
d'offres, pas pour faire prendre position. Comme le dit Jean-Michel
Aulas: "Frédéric Thiriez a été élu sur un programme, il va s'y tenir".


Le
secrétaire d'État aux Sports doit rendre un arbitrage en ce début de
semaine. Il avait déjà dans les mains un choix crucial pour l'avenir du
football français, qu'il espérait certainement délivrer dans la
discrétion. L'impact de la menace de grève pourrait l'infléchir. Le
football hexagonal exhibe déjà ses divisions, sa crise sportive, ses
campagnes anti-arbitrales, sa sélection minée de toutes parts et ses
choix douteux de diffuseurs... Peut-il vraiment s'offrir une grève
retentissante, qui présente le risque s'exposer crûment les intentions
de ceux qui s'estiment propriétaires de droit des clubs et de tout ce
qu'ils représentent? D'autant qu'en temps de crise, le pays a besoin de
ses usines à rêve.



(1)
Actuellement, les présidents occupent 12 sièges. Le CA accueille des
représentants des joueurs (2), des entraîneurs (2), des arbitres (1),
des administratifs (1), des médecins (1) et de la Fédération (1). S'y
ajoutent 5 sièges pour les "indépendants": les clubs voudraient en
récupérer 2.
(2) On peut
toutefois souligner qu'à terme, les dirigeants pourraient imposer des
mesures de limitation des salaires, à la manière du salary cap des
sports américains. Jean-Michel Aulas a aussi cette avis déroutant quand
il regrette la prise de position des arbitres: "Ils ont une mission de service public. Comment peuvent-ils donc faire grève?" Citations: L'Équipe.
(3)
La FFF n'a pas fini de payer le soutien économique de la LFP au moment
où les comptes fédéraux étaient en déroute, en l'échange d'un soutien
politique à la "révolution libérale" de l'UCPF et de son noyau dur.

Un très bon article, comme tjs dans les cahiers, et qui enfin lêve toutes les fausses idées qu'on se faisait sur cette grêve.
LENINE REVEILLE TOI

Swedish Tenimi a écrit:

http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=2980&t=9



Un très bon article, comme tjs dans les cahiers, et qui enfin lêve toutes les fausses idées qu'on se faisait sur cette grêve.
LENINE REVEILLE TOI

+1

Ca prouve quand même qu’il y a pas que des décérébrés chez les joueurs. Il y a une conscience dans un footballeur professionnel.

Non Filippu je ne suis pas d'accord.
Ou alors tu n'as pas lu l'article que j'ai posté.
Il ne s'agit pas d'argent mais de gouvernance.

Peut-être que je suis trop vert, mais par pitié cessez de toujours voir le mal partout.
Tu crois vraiment qu'un type comme Kastendeuch, même s'il a sûrement plus gagné pdt sa carrière que je ne gagnerais en tout une vie, il se bat pour encore plus d'argent pour les starlettes?
D'ailleurs on les entend pas les très gros salaires sur le conflit, soit ils vont dans ton sens, soit ils s'en foutent.

mais là oublie que c'est le foot et dis-toi que les patrons veulent avoir encore plus de poids, voire la majorité SANS VOTE, ce qui syndicalement et socialement est un retour en arrière.
Et c'est pas parce qu'on pense que les footeux sont des idiots et donc bien loin des conflits sociaux, qu'on peut impunément leur retirer du pouvoir de décision.

Le futur nous dira si je suis trop idéaliste, mais d'un point de logique pure, le combat des joueurs professionnels a un sens.

D’accord avec swedish.
C’est pas parce que tu gagnes très bien ta vie que tu as pas le droit de réfléchir, d’avoir des idées et de parler quand tu sens qu’on te prend pour un con.

Ils sont très bien payés sans nul doute mais si on oublie une seconde ce détail, on a affaire à un pur conflit entre employeurs et salariés. Et le fait d'être riche n'a jamais empêché de se plaindre d'ailleurs..Aulas, Parisot et autres comme exemples non exhaustifs

Citation :

PANORAMIC


Marseille : Diouf et la grève

Rédaction Football365 - dimanche 05 octobre 2008 - 11h38 Le président marseillais Pape Diouf a livré samedi soir le fond de sa pensée sur la menace de grève lancée par l'UNFP pour la fin octobre.
Pape Diouf (président de Marseille)
Attendons de savoir s'il va y avoir une grève. Pour le moment cela me parait prématuré. Ici ou là c'est vrai qu'il y a des hurlements offusqués venant le plus souvent de l'UNFP que d'une certaine famille. Dans cette affaire, ce qui était valable il y a quelques années lorsque Bambuck était aux affaires, ne l'est plus aujourd'hui pace que nous ne sommes plus du tout régis de la même manière. Autant il y a quelques années l'aspect associatif l'emportait, autant aujourd'hui les clubs sont devenus des sociétés commerciales avec des investisseurs qui mettent d'avantage d'argent qu'avant. Qu'aujourd'hui les Présidents demandent un sentiment de statut qui ne me semble pas remettre en cause le fondement même du conseil d'administration de la Ligue me paraît normal. Que certains prennent ce prétexte pour agiter le spectre d'une grève me parait tout à mal malhonnête sur le plan intellectuel, sur le plan des principes. En France la Ligue joue l'équité de manière assez unique puisque de partout en Europe les Ligues sont d'abord exclusivement l'apanage des clubs. Moi je veux savoir ce qui se passerait si demain le football professionnel connaissait la faillite. Aujourd'hui certains représentants de cette famille réclament quelque chose qui n'apparait pas déraisonnable. En cas de faillite cette famille accepterait de partager les conséquences de cette possibilité ? Non. On peut considérer que ce sont les joueurs qui sont pris comme otages très clairement puisque certains d'entre eux ne savent même pas de quoi il s'agit. Ils demandent pourquoi on leur demande de faire la grève. Je pense qu'il serait plus raisonnable qu'aujourd'hui de part et d'autre on revienne à des sentiments moins extrémistes, qu'on accepte un dialogue pour régler ce problème là. Agiter le contexte de la grève ne m'impressionne pas et ceux qui l'agitent m'impressionnent encore moins. Mais on verra ce qui va se passer. On assumera. Le public n'a pas tort de considérer que dans cette grève il y a quelque chose qui n'apparaît pas. Qui n'est pas quelque chose de facilement acceptable. La plupart des spectateurs des stades sont des gens qui travaillent et connaissent la nécessité d'une grève mais cette grève de mon point de vue n'a ni légitimité ni fondement acceptable.

Que celui qui a compris la pensée Dioufenne me fasse signe

Je me demande pourquoi des gens mettent encore de l'argent dans le football,tout est bidonné, pour le même tarif tu peux voir des concerts ou des pièces de théatre ............

A mon avis les sportifs ont raisons , que penser d'un sport dans lequel les principaux acteurs n'auraient qu'a fermer leur gueule et prendre leur chèque. Nous savons tous que les présidents de clubs s'arrangent entre eux pour des raisons financières, si tu sort les sportifs du jeu la situation ne peut qu'etre pire

Les joueurs ont du poids, ce sont sur eux qu'est fondé ce sport, son spcetacle, ses retransmissions, ses ventes...
Etre à la fois contre cette grève des joueurs et en faveur d'un football plus sein, plus équitable, c'est incompatible.

EDIT : La réponse de Diouf est hallucinante! On n'y comprend rien, il veut probablement noyer le poisson sans parler du fond...

Ce serais bien qu'un jour nous puissions parler des salaires des dirigeants du football. Le Pape sous entend que les présidents payent donc les autres doivent se la fermer, les supporters aussi je suppose.

Qu'Aulas mouillent le maillot une fois et on en reparlera, je ne met plus un rond dans le foot en ce qui me concerne....... Ces types là on transformé un sport en spectacle. Les présidents de clubs veulent être les seuls a écrire le scénario voila la vérité

No abla la Dioufenne langue, je le comprends rarement lorsqu'il parle il est drole ce mec.

FORZA BASTIA
Elio