CORÉE DU NORD
Kim Jong-il aurait bien été victime d'une attaque cérébraleNOUVELOBS.COM | 11.09.2008 | 12:14
C'est ce qu'indique le ministre sud-coréen de la Défense, Lee Sanh-hee. Le dirigeant nord-coréen aurait été opéré et sa vie ne serait pas en danger.
Kim Jong Il (Sipa)Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il a bien été victime d'une attaque cérébrale, puis opéré, mais il se rétablit, a confirmé, jeudi 11 septembre, le ministre sud-coréen de la Défense, Lee Sanh-hee.
Mercredi, un responsable sud-coréen a jugé "quasi-certain" que le numéro un de la Corée du Nord connaissait des problèmes de santé, une information aussitôt démentie par le voisin communiste, au lendemain d'un défilé à Pyongyang auquel Kim Jong-Il n'a pas assisté.
"Il est quasi-certain que (...) Kim a un problème de santé", a déclaré, sous couvert de l'anonymat, un responsable sud-coréen à l'agence de presse Yonhap, ajoutant que le numéro un nord-coréen semblait avoir récemment eu un malaise.
Une source gouvernementale sud-coréenne a précisé à Yonhap que Kim Jong-Il, 66 ans, avait subi une intervention chirurgicale après avoir été victime d'une attaque cérébrale.
Cette source, qui n'a pas donné son nom, a souligné que la vie du dirigeant ne semblait pas en danger.
La Corée du Sud reste vigilanteLe président sud-coréen Lee Myung-Bak a, pour sa part, donné consigne à ses ministres de se préparer à tout brusque changement qui pourrait intervenir en Corée du Nord.
Le président Lee a réuni à ce sujet plusieurs de ses ministres mercredi lors d'une réunion non prévue à l'agenda.
"Lors de la réunion, des informations ont été communiquées au président Lee selon lesquelles le leader nord-coréen se remet d'une attaque cérébrale mais ne se trouve pas dans un état critique", a indiqué son porte-parole.
"Il a également été indiqué au président qu'aucun mouvement inhabituel de l'armée nord-coréenne n'avait été constaté", a ajouté le porte-parole.
La président a demandé à ses ministres que tout soit "préparé afin de minimiser la confusion en cas de changements politiques en Corée du Nord", toujours selon le porte-parole.