Bastia-Chateauroux en direct de Huis-Clos (2B)

RCFM veut nous faire croire qu'on perd 2 à 0 à la mi-temps

A ce rythme là et si le championnat finissait après l'été on peut penser qu'on aurait toutes nos chances de prétendre à la fallata directement en CF2.

Pentecôte a marqué selon des supporters présents sur la nouvelle tribune Marius Mariotti

Ce doit être une drôle d'ambiance avec un stade qui sonne vide et les BA qui pètent à l'extérieur.
Bienvenue dans la quatrième dimension

vous connaissez personne qui filment non

Des accaniti de B 1905 sont sur le toit du centre de déformation, autant de là ils ont un bon angle....

On peut toujours parachuté Fabrice sur Furiani

Grosse faute Castelroussine non vue par les Bastiais, sur ce coup là Monsieur Auroux a de la chatte.

Encore un sauvetage de Greg Lorenzi la SNSM du sporting.

Ia personne ou vous êtes tous au stade ?

Bensaada sort la momie rentre

présent!
mais je prépare des trucs pour le mariage d'un ami demain, chuis pas super dispo...

Selon Migué de Gentile, Yvon delavant est entré à la mi-temps côté sporting.

Swedish Tenimi a écrit:

présent!
mais je prépare des trucs pour le mariage d'un ami demain, chuis pas super dispo...

Attention la sborgna, prépare tout avant...

on joue à 5 attaquants là ou quoi?

ahouf...
a bona notte a tutti...

3 EME BUT LE COMPTE EST BON

Swedish Tenimi a écrit:

on joue à 5 attaquants là ou quoi?

et à 0 défenseur, chateauroux en rajoute un troisième.

But Andre

André a réduit le score

Un bien beau spectacle avec 5 buts à la clé.

Les "pseudos-supporters" qui sont restés à la maison auront eu tort

Bilan positif ! 2 buteurs et le bon pronostic !

Le Sporting coince (2-3)




On ne jouait pas depuis cinq minutes que déjà le Sporting s'était retrouvé à courir après le score. Lancé par Lachuer, Khiter échappait à Maire pour buter sur Leca devant les six mètres. Le contre profitait à Scarpelli, qui marquait dans le but vide (4e). Les Bastiais encaissaient le coup sans sourciller et s'attachaient à reprendre la main d'un débat qui venait donc de leur glisser entre les doigts. S'ils remontaient doucement la pente et qu'ils arrivaient à exercer un certain contrôle sur un jeu assez ouvert et rythmé, passée la première ligne de quatre du milieu, leur progression s'avérait plus compliquée. Le second rideau castelroussin se voulait de fer et les Corses avaient beau essayer de le bouger c'est à peine s'il tremblait sur ses gonds. Pour preuve, au bout d'une demi-heure Deneuve n'avait pratiquement rien eu à faire. Au contraire, Leca était allé chercher une deuxième fois le ballon au fonds des filets. Après que Vandenbossche eut raté le cadre grand ouvert (16e), Scarpelli rendait la politesse à Khiter en l'envoyant à son tour au but, dans des conditions assez similaires que celles qui avaient précédé l'ouverture du score (27e). Piégé une nouvelle fois en contre, à l'évidence le Sporting avait cette fois plus de mal à s'en remettre. Non pas qu'il avait abdiqué, mais le ressort semblait grippé. Châteauroux gérait parfaitement son affaire, en prenant soin de bien défendre et de sortir en contre à la moindre occasion. Il est vrai qu'il avait le beau rôle à 0-2. Malgré une production faible, les Bastiais auraient pu réduire leur handicap juste avant le repos. André déboulait à droite pour servir impeccablement Pentecôte devant le petit rectangle qui, à bout portant, piquait une tête dans les mains de Deneuve scotché sur sa ligne (44e).

Pentecôte dégaine à la reprise, mais...
Le jeu avait repris depuis moins d'une minute quand le même André lançait le même Pentecôte qui, cette fois encore seul face à Deneuve, ne manquait pas l'occasion de ramener son équipe dans le match d'une frappe sèche (46e). Les Bleus reprenaient des couleurs et Ben Saada auraient pu aussi bien rétablir l'équilibre tout de suite après. Appuyé dans le coin droit, son tir était repoussé d'un pied par Deneuve. Si le jeu bastiais avait gagné en fluidité et en percussion, toujours aussi bien en place et solidaires les Berrichons supportaient bien la pression. Cela tout en ne ratant jamais une occasion de sortir en contre, ce qui devait leur sourire à quelques minutes du terme. Dufresne se jouant de Maire et Lorenzi, plus Leca, pour ajouter un troisième but qui scellait définitivement le sort de la rencontre. André ramenait la marque à 2-3 - avec la complicité de Bates - mais on jouait le temps additionnel...



Un désert de tristesse




Mardi soir à l'occasion du match nul qui propulsait Le Havre en Ligue 1, le volume sonore de l'enceinte empli de plus de 15 000 supporters rimait avec bonheur. A Bastia hier soir, le volume du silence s'apparentait plutôt à celui d'un deuil. Une fois mesuré, le différentiel aurait servi à évaluer la distance sonore séparant l'enfer du paradis, si comme dans Huis Clos, l'enfer c'est les autres. Pierre-Paul Antonetti, le président du directoire, a certainement pensé qu'à Furiani, l'enfer ce sont les absents. Si du point de vue de la communication, le grand vide offre parfois quelques avantages pour la compréhension, plusieurs joueurs ont toutefois été troublés par le brouhaha de cour d'école qui régnait sur le terrain. Ils s'entendaient penser, c'est peut-être ce qui les perturbait. Les joueurs semblaient aussi assez désemparés au moment de saluer les supporters... Seule une petite dizaine de journalistes garnissait, il est vrai, la tribune de presse, dix ramasseurs de balle balisaient la pelouse et les dirigeants des deux clubs étaient lovés dans le carré officiel. Les environs du stade, une heure avant le coup d'envoi, étaient décorés par les habits de stadiers et de quelques policiers qui patientaient tranquillement. Les fans interdits - environ une soixantaine - de stade étaient tout de même présents... La troupe se dirigeait peu avant le coup d'envoi devant la petite gare de Furiani pour encourager son équipe, avant de gagner le toit du centre de formation du club en seconde période et de déployer une banderole à l'effigie de Bastia 1905. Durant le match, ils entonnaient alors des chants tout en n'oubliant pas de fustiger la Ligue et son président. Les fumigènes étaient également de la partie ainsi que les traditionnels marrons de terre...
Dans ce curieux climat, Bastia-Châteauroux donnait plus à entendre qu'à voir. On se surprit à mesurer la qualité d'une frappe de balle au bruit sourd de l'impact. Le but de Scarpelli d'entrée de jeu fut trop furtif pour pouvoir apprécier la descente suave du cuir le long de la résille.
On redouta un instant d'avoir entendu le choc caractéristique d'une jambe qui casse. Ce n'était heureusement que l'entrechoquement des protège-tibias plastifiés.
Est-ce parce que le stade Armand-Cesari était complètement désert qu'on a eu l'impression que les entraîneurs s'agitaient moins que d'habitude, que les joueurs « blessés » mettaient moins de temps à se relever, que le buteur en faisait moins dans l'autocélébration de sa réussite ? Il n'empêche que les joueurs bastiais, hier, devaient envier les Havrais, poussés dans le dos par les milliers de voix fêtant l'accession. Trois jours plus tard, André et les siens eux étaient bien seuls dans une fin de saison décidément trop longue...