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| Les coupables : arbitres ou journalistes ? | |
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Plefu L'homme au bob
Nombre de messages : 2257 Age : 41 Localisation : en Gaule Date d'inscription : 05/09/2004
| Sujet: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 10:23 | |
| - Citation :
- LYNCHAGE EN FAMILLE
Jérôme Latta - lundi 31 mars 2008
Les arbitres sont-ils plus nuls que les journalistes qui les exécutent jour après jour? Un riche week-end confirme que la traditionnelle démolition des hommes au sifflet a dégénéré en hystérie collective. En 2007-2008, le nombre des fautes d'arbitrage fantasmées a largement dépassé celui des fautes d'arbitrage "réelles" – aussi nombreuses ont été ces dernières. Ce début d'année 2008 a même battu des records: hallucinations de commentateurs, jugements définitifs dans le direct que les ralentis ne font pas contredire, contestation systématique de chaque décision, polémiques incessantes, pleurnichages de joueurs et autres membres de club, organisation de bûcher...(1)
Les arbitres n'ont plus le droit d'arbitrer
Les commentaires de la décision de Laurent Duhamel au terme de la finale de la Coupe de la Ligue sont édifiants. L'action n'aura été vue que sous l'angle de l'éventuelle erreur. Cette seule éventualité – absolument pas évidente au vu des images dont on se sert pourtant entièrement à charge – suffit à décréter une culpabilité entière et unique de l'arbitre. Rien sur l'attaque mal exploitée des Sang et Or, qui amène le contre parisien. Rien sur la conservation de balle de Diané ni son ouverture pour Luyindula. Rien sur le fait que celui-ci passe devant Hilton et se retrouve en position de tir. Rien sur la "faute" commise a minima par ce défenseur lensois pourtant expérimenté, dont le geste du bras droit (que rien ne justifie) donne l'impression fâcheuse, dans cette zone sensible, qu'il commet une faute.
Le ralenti ne montre que des cosmonautes en apesanteur et personne ne semble enclin à se figurer ce que représente un contact entre deux joueurs lancés à pleine vitesse, mais les conclusions seront définitives et la victoire considérée presque exclusivement sous l'angle du "penalty contestable". Pourtant, n'est-ce pas la nature d'une large proportion des penalties? M. Duhamel n'aurait pas dû siffler compte tenu du fait qu'on était dans les arrêts de jeu? (2). Revoici la théorie fantaisiste qui voudrait que les sanctions soient modulables en fonction du moment du match. Alors que, sans craindre les contradictions, on réprimande aussi les arbitres de ne pas prendre les mêmes décisions pour les mêmes gestes... On reproche même à l'un de faire ce qu'on avait reproché à l'autre de ne pas faire. Et quand un arbitre commet une erreur, toutes ses autres décisions sont remises en cause, même si elles sont justifiées. En réalité, ce qui est reproché aux arbitres, c'est d'arbitrer.
Vision hémiplégique du football
Surtout, il est facile de comprendre qu'une décision inverse aurait suscité à peine moins de "scandale". Cette fois, on aurait certifié la réalité du geste de Hilton, et l'on aurait accueilli avec compréhension les propos de Parisiens se déclarant "volés" si d'aventure ils avaient perdu par la suite. On parle de festival d'erreurs de la part des arbitres, mais la corporation qui crève tous les plafonds d'incompétence cette saison est bien celle des journalistes spécialisés, tant nombre de ces derniers ont fait, depuis août, bien plus que la démonstration de leur propre inaptitude à aborder la question de l'arbitrage.
Il ne s'agit pas, justement, de trancher dans un sens ou dans l'autre, mais bien de rappeler que les actions soumises aux arbitres (et à tout le monde, désormais, à coups de ralentis) sont par nature interprétables, ambivalentes. Or, les controverses maladives sur l'arbitrage ont pour effet une vision incroyablement simpliste du football, hémiplégique, ici placée sous le régime du Yapéno / Yapapéno. Les actions, les matches, le football lui-même est "discutable", c'est ce qui fait son charme. Mais là, on ne discute plus depuis longtemps, on juge et on exécute. Les journalistes les plus visibles incarnent une justice expéditive et obsessionnelle entièrement consacrée aux arbitres. Une justice qui s'épargne toute instruction à décharge et qui ne laisse aucun avocat pénétrer dans le prétoire. "Faites exécuter l'accusé", tel est le préambule de nos greffiers.
L'impunité des uns fait le malheur des autres
Le procès de ces coupables uniques sert utilement de cache-misère à un traitement journalistique incapable de trouver un autre grain moins facile à moudre. La part des émissions et des pages de journaux consacrées à ces polémiques est devenue exorbitante, mais personne ne s'en inquiète, surtout pas l'amateur de football qui subit, depuis quelques années, un véritable dressage. Et quel élan collectif! Tous unis, joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters, ligue et journalistes reconstituent l'union sacrée de la grande famille du football sur le dos de l'un de ses membres. Les protestations incessantes, avant et après les matches, les dérapages verbaux des présidents et les glapissements des commentateurs se trouvent ainsi parfaitement légitimés. Tous solidaires, tous victimes des arbitres.
Lorsque Micoud, selon toute vraisemblance, simule une faute dans la surface, c'est l'arbitre qui va être accablé lourdement, tandis que le joueur coupable de toute la polémique souffrira à peine quelques remontrances. La solution est pourtant simple: que l'on utilise les images afin que, dans les cas clairement avérés, le contrevenant subisse une lourde suspension (3). Quelques mois de cette politique de dissuasion auraient rapidement raison de la grande majorité des tricheurs, au plus grand bénéfice du jeu, de la justice et des arbitres. Mais peut-être pas des harangueurs de foule.
Aveu d'infantilisme
Cette saison, donc, jamais l'hystérie anti-arbitrale n'aura atteint de tels tréfonds. Et rien ne la justifie surtout pas l'éventuelle nullité du corps arbitral français professée partout aujourd'hui. Les émissions et les journaux ont répandu une vision minimaliste des règles et une conception idiote de leur esprit – dont témoigne le hors-jeu au centimètre. Ils ont exhibé leur incapacité à accepter les aléas d'un jeu foncièrement aléatoire, et leur volonté de les imputer presque tous à l'arbitre. Ils ont été incapables ni de produire, ni d'accueillir des points de vue contradictoires. Ils ont accusé les arbitres de ne se remettre jamais en cause, sans jamais se remettre en cause eux-mêmes. Ils ont démontré leur incapacité à parler d'autre chose d'un tant soit peu moins simpliste et démagogique: beugler sur l'arbitrage épargne de se consacrer à des analyses du jeu ou de l'environnement footballistique. Ils ont excité la vindicte (et la déresponsabilisation) des entraîneurs, des joueurs et des dirigeants, que l'on voit de plus en plus souvent (et en toute impunité) clamer s'être fait "voler".
Un lecteur nous a écrit ces mots: "Il semble effectivement qu'il n'y ait plus en ce moment le moindre scrupule ni la moindre retenue à taper sur l'arbitre, de façon totalement indistincte et en s'attaquant de plus en plus à la fonction et de moins en moins à des faits précis et argumentés. C'est stupéfiant". Malheureusement, ce spectacle s'est tellement généralisé que les "stupéfaits" doivent être de plus en plus rares. Car en menant, depuis des années, une campagne permanente contre l'arbitrage, les médias français ont dramatiquement contribué à l'appauvrissement de la culture footballistique nationale. Dire que ce sont les mêmes qui dégoisent sur le pauvre niveau du championnat de France...
La saison pathologique du football français
Les controverses obsessionnelles sont devenues le rendez-vous des démagogues et la vindicte anti-arbitrale a définitivement tourné au délire collectif, avec tous les traits d'un lynchage virtuel: la bave aux lèvres, la foule vengeresse veut faire son méchoui avec le bouc émissaire. Virtuel? Les protagonistes ressemblent de plus en plus aux personnages du film de Jean-Pierre Mocky, À mort l'arbitre. Dimanche, la "question du jour" de L'Équipe était "Les arbitres français sont-ils les plus mauvais d'Europe?", le "débat (sic) de la rédac" de football365.fr, "Faut-il suspendre Poulat et Duhamel?" L'édito du quotidien sportif se vautre même sur le comptoir: "Trop, c'est trop", clame-t-il en titre après avoir affiché en une "Scandale à Bordeaux".
Cet aboutissement est très logique, tant l'absence de réflexivité et d'autocritique de ce milieu, alliée à la grande misère culturelle du journalisme sportif français, nous a conduits à de tels tréfonds – et à l'établissement d'un front uni qui court d'Olivier Rey à Vincent Duluc. Il faut en effet avoir basculé dans une forme de démence pour ne plus entendre les incohérences de ses propres arguments, s'excitant soi-même et les centaines de milliers de lecteurs, d'auditeurs ou de téléspectateurs auxquels on s'adresse. Trahissant ainsi une troublante incompréhension du football et lui substituant une vision difforme du jeu... (4).
Améliorer l'arbitrage...
On ne contestera pas, ici, qu'il faut impérativement se pencher sur la question de l'arbitrage et que la réduction du nombre d'erreurs (celles qui sont avérées) est un objectif prioritaire. De manière plus ou moins explicite, l'indignation (qui se substitue entièrement à toute forme d'argumentation) en appelle évidemment à l'usage de l'arbitrage vidéo (5). Sans rouvrir le débat, il nous semble possible d'améliorer l'arbitrage à moindres frais, sans prendre de risques inconsidérés avec l'essence du jeu: harmonisation des pratiques, amélioration de la formation, rétablissement de la transparence des instances de l'arbitrage, sanctions rétroactives pour les tricheurs, sanctions plus lourdes pour les entraîneurs et les dirigeants, respect des arbitres par les joueurs, expérimentation du "multi-arbitrage", etc. Rien de tout cela ne sera possible dans une ambiance de chasse à courre.
Il faut aussi reconnaître que la FIFA et l'International Board, en mettant sans autre forme de procès un terme aux expérimentations sur les technologies d'assistance à l'arbitre (comme la vérification du franchissement de la ligne), se refusent tout autant à l'ouverture d'un débat pourtant plus nécessaire que jamais. Faute d'argumentation rationnelle et de communication volontariste, le champ est laissé libre aux vociférations, à la lapidation des arbitres et aux arguments fallacieux. Une chose est sûre, cependant: si l'arbitrage est malade, il faut appeler d'urgence d'autres médecins à son chevet.
Qu’en pensez-vous ? Evidemment si je le poste, c’est que je suis assez d’accord avec tout ce qui est dit... | |
| | | vince Nebosja Krupnikovic
Nombre de messages : 4881 Age : 59 Date d'inscription : 06/02/2006
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 11:03 | |
| Les arbitres sont partiaux les supporters des petits clubs en savent quelque chose. Pourquoi refuser l'arbitrage vidéo alors que les caméras sont présentes dans les stades ? | |
| | | Antone Administrateur
Nombre de messages : 21049 Age : 67 Date d'inscription : 02/09/2004
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 13:01 | |
| un point que je retiens au-delà du factuel (faute ou pas faute de Hilton), c'est l'idée de critiquer et de sanctionner les joueurs qui trichent. Il n'est pas faux de dire que les arbitres sont moins bien traités que quelqques truqueurs qui sont à l'origine de beaucoup de malentendus. Imaginons la scène..un type vole à l'étalage..un flic lui court derrière et ne peut le rattrapper..et tout le monde lui tombe dessus en le traitant d'incompétent ou minable.. Il arrive qu'on confonde cause et conséquences | |
| | | Plefu L'homme au bob
Nombre de messages : 2257 Age : 41 Localisation : en Gaule Date d'inscription : 05/09/2004
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 14:11 | |
| C'est un des points intéressants effectivement.
Si on peut avoir l’impression que le niveau de l’arbitrage baisse, il faut aussi admettre que les tricheries grotesques des joueurs augmentent, en particulier depuis une dizaine d’années. La première réaction dans ces cas là, qui est souvent de tomber sur l’arbitre, n’est pas la bonne. Le responsable est le joueur, c’est lui qui enfreint délibérément les règles et c’est donc à lui que devraient s’attaquer les observateurs. L’amélioration de l’arbitrage passe en premier lieu par une réflexion pour limiter au maximum ces actes de tricherie. Moins l’arbitre aura de décisions à prendre ou de situations illicites à déméler, moins il fera d’erreurs ! La solution passe peut être, dans ce cas, par l’utilisation de la video après les matchs pour repérer et sanctionner les tricheurs. | |
| | | FILIPPUNIULINCU Pascal Chimbonda
Nombre de messages : 8618 Age : 65 Localisation : cu u fucile Date d'inscription : 07/09/2004
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 15:03 | |
| - Antone a écrit:
- un point que je retiens au-delà du factuel (faute ou pas faute de Hilton), c'est l'idée de critiquer et de sanctionner les joueurs qui trichent. Il n'est pas faux de dire que les arbitres sont moins bien traités que quelqques truqueurs qui sont à l'origine de beaucoup de malentendus.
Imaginons la scène..un type vole à l'étalage..un flic lui court derrière et ne peut le rattrapper..et tout le monde lui tombe dessus en le traitant d'incompétent ou minable.. Il arrive qu'on confonde cause et conséquences Moi, maintenant je ne cours plus, je tire Non je déconne, n'allez pas croire ça Surtout Toi Amicu "Corsu" FORZA BASTIA PER SEMPRE FILIPPU | |
| | | FILIPPUNIULINCU Pascal Chimbonda
Nombre de messages : 8618 Age : 65 Localisation : cu u fucile Date d'inscription : 07/09/2004
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 15:07 | |
| - Plefu a écrit:
- C'est un des points intéressants effectivement.
Si on peut avoir l’impression que le niveau de l’arbitrage baisse, il faut aussi admettre que les tricheries grotesques des joueurs augmentent, en particulier depuis une dizaine d’années. La première réaction dans ces cas là, qui est souvent de tomber sur l’arbitre, n’est pas la bonne. Le responsable est le joueur, c’est lui qui enfreint délibérément les règles et c’est donc à lui que devraient s’attaquer les observateurs. L’amélioration de l’arbitrage passe en premier lieu par une réflexion pour limiter au maximum ces actes de tricherie. Moins l’arbitre aura de décisions à prendre ou de situations illicites à déméler, moins il fera d’erreurs ! La solution passe peut être, dans ce cas, par l’utilisation de la video après les matchs pour repérer et sanctionner les tricheurs. Entièrement d'accord Amicu "Plefu" et j'espère bien que Micoud (mi raccomode) va prendre au moins 2 matchs de suspension Et que Poulat va descendre de 2 divisions pour la fin de saison, car là il a accumumulé les bourdes, intionnelles ou pas Mais je dis aussi que l'arbitrage en France baisse, la preuve aucun sélectionné pour le Championnat d'Europe des Nations en juin prochain FORZA BASTIA PER SEMPRE FILIPPU | |
| | | PIXININI Carlos Borges
Nombre de messages : 1283 Age : 52 Localisation : furiani Date d'inscription : 03/12/2007
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 16:55 | |
| certains vont geuler mais je me lançe
le gros pb est que la plupart des arbitres est issue du monde professionnelle ou la repression est omniprésente (policier;militaire;enseignant...)
l'arbitre français est sur-autoritaire et n'a aucune psychologie | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 16:58 | |
| Sur-autoritaire? Je dirais plutôt laxiste. Combien de décisions contestées sans broncher? |
| | | PIXININI Carlos Borges
Nombre de messages : 1283 Age : 52 Localisation : furiani Date d'inscription : 03/12/2007
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 17:47 | |
| je dois devellopper
regarde bien la difference entre un arbitre anglais et français quand il réprimende un joueur
l'anglais est calme ,il prend son temps et le temps de calmer tout le monde. il appelle le joueur toujours aussi calmement et brandit timidement son carton il explique enfin le pourquoi du comment
le français c'est tout le contraire deja il hausse la voix,et souvent il crie apres le joueur voir le dévisage le top reste quand le français appelle le joueur: "venez ici...":on dirait un gendarme voulant mettre un pv quand il brandit son carton il le fait avec trop de vigueur presque on se demande si il ne se dit pas dans sa tete: "tiens prends toi ça toi !!"
la difference entre les 2 c'est qu'il y en a un qui arrive presque toujours a garder son flegme (alorsq ue l'autre n'en a aucun) | |
| | | vince Nebosja Krupnikovic
Nombre de messages : 4881 Age : 59 Date d'inscription : 06/02/2006
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 18:04 | |
| - PIXININI a écrit:
- certains vont geuler mais je me lançe
le gros pb est que la plupart des arbitres est issue du monde professionnelle ou la repression est omniprésente (policier;militaire;enseignant...)
l'arbitre français est sur-autoritaire et n'a aucune psychologie Parce que tu penses que les policiers ou les enseignants ne font pas de psychologie, je te garantie qu'en tout cas les policiers ont des techniques très bien rodées | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 18:14 | |
| J'avais déjà lu cet article dès sa parution, je viens de le relire. Je trouve l'analyse très légère, voire orientée...
- les CDF s'étonnent de voir les journalistes demander une modularité des sanctions, alors que les premiers à mettre en exergue cette demande sont les arbitres fraichement retraités du foot français (Sars, Veissière). Quand on écoute ces deux arbitres, on entend "on connait Cyril Rool...", "ne pas mettre un jaune trop tôt...". Je n'ai d'ailleurs jamais compris cette approche.
- L'article se base sur le fait qu'un pénalty pas sifflé sur l'action Luyindula-Hilton aurait entraîné une polémique similaire. Quand on a entendu la réaction immédiate des commentateurs, quand on voit la réaction des gens sur les forums, on peut fortement en douter.
- Les CDF n'abordent pas du tout le nivellement du niveau des équipes dans le championnat de France. Les erreurs d'arbitrage ont aujourd'hui un impact beaucoup important sur le classement d'une équipe. Trois points de plus, c'est quatre places au classement. Forcément, ça peut énerver.
- L'article parle de quelques réprimandes à Micoud. Attendons sa sanction. A mon avis, elle sera salée.
- L'article ne parle pas ou n'évalue pas le niveau de l'arbitrage français. Pas d'arbitres français à l'Euro, c'est anodin? Des arbitres n'évoluant qu'en Slovaquie, Belgique ou Norvège préférés aux arbitres français, malgré le niveau moindre des championnats, c'est anodin?..
- L'article n'aborde pas le statut professionnel obtenu par les arbitres depuis peu. Les critiques ne sont-elles pas plus intenses depuis ce changement de statut, assorti d'une rémunération plus que confortable? La question "les arbitres méritent-ils se qu'il gagnent?" est-elle clairement posée?
- L'article n'aborde pas quel est le point de vue des téléspectateurs. Quel est leur sentiment sur le sujet? Le décortiquage ne répond-il pas à une attente du téléspectateur? Est-il un argument de vente?
Je rajouterais pour ma part un facteur social sur le sujet. Les travailleurs soumis à une autorité sont de plus en plus oppressés par l'exigence de résultat dans leur travail. Ces mêmes travailleurs ne seraient-ils pas enclin à devenir à leur tour très exigeants? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 18:16 | |
| - PIXININI a écrit:
- je dois devellopper
regarde bien la difference entre un arbitre anglais et français quand il réprimende un joueur
l'anglais est calme ,il prend son temps et le temps de calmer tout le monde. il appelle le joueur toujours aussi calmement et brandit timidement son carton il explique enfin le pourquoi du comment
le français c'est tout le contraire deja il hausse la voix,et souvent il crie apres le joueur voir le dévisage le top reste quand le français appelle le joueur: "venez ici...":on dirait un gendarme voulant mettre un pv quand il brandit son carton il le fait avec trop de vigueur presque on se demande si il ne se dit pas dans sa tete: "tiens prends toi ça toi !!"
la difference entre les 2 c'est qu'il y en a un qui arrive presque toujours a garder son flegme (alorsq ue l'autre n'en a aucun) Faut voir aussi l'attitude des joueurs. Les joueurs jouant en Angleterre sont à mon avis plus calmes. Et puis là-bas, c'est interdiction de toucher l'arbitre. En France, l'arbitre est obligé d'esquiver la main qui veut se poser sur son épaule. |
| | | FILIPPUNIULINCU Pascal Chimbonda
Nombre de messages : 8618 Age : 65 Localisation : cu u fucile Date d'inscription : 07/09/2004
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 18:18 | |
| - vince a écrit:
- PIXININI a écrit:
- certains vont geuler mais je me lançe
le gros pb est que la plupart des arbitres est issue du monde professionnelle ou la repression est omniprésente (policier;militaire;enseignant...)
l'arbitre français est sur-autoritaire et n'a aucune psychologie Parce que tu penses que les policiers ou les enseignants ne font pas de psychologie, je te garantie qu'en tout cas les policiers ont des techniques très bien rodées Amicu "vince" dans mes bras, merci pour mes collègues et moi-même Je n'ai pas eu de cours de psychologie, mais j'ai tout de même une psychologie de terrain Bon au départ, peut-être en avais-je un peu, mais sur la Voie Publique, tu apprends vite, seulement si tu le veux Il y en a qui n'apprendront jamais, quelques bourricots aussi chez nous, amis dans l'ensemble c'est plutôt bien Amicu "Corsu" écoute bien certains anciens, ça peut aider FORZA BASTIA PER SEMPRE FILIPPU | |
| | | JUDAS Pascual Garrido
Nombre de messages : 2039 Age : 124 Date d'inscription : 08/04/2007
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 18:33 | |
| - Citation :
- - L'article ne parle pas ou n'évalue pas le niveau de l'arbitrage français. Pas d'arbitres français à l'Euro, c'est anodin? Des arbitres n'évoluant qu'en Slovaquie, Belgique ou Norvège préférés aux arbitres français, malgré le niveau moindre des championnats, c'est anodin?..
Peut être qu'au niveau Européen , les arbitres français sont reconnu pour leurs grandes incompétences et que leurs erreurs d'arbitrages a répétitions mettent le doute quand a leurs impartialités.......la rançon de la gloire en qlq sorte | |
| | | Antone Administrateur
Nombre de messages : 21049 Age : 67 Date d'inscription : 02/09/2004
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 18:59 | |
| Il y a un point avec lequel je sais devoir être en désaccord avec Filippu.. désolé et d'autres aussi.. c'est sur la malhonnêteté des arbitres. Attention, je ne dis pas qu'il n'y a pas eu dans le temps dans arbitres corrompus. C'est probable car la corruption est présente partout où une activité humaine génère des profits potentiels. Il y en a eu et il y en aura sans doute encore. Oublions cet aspect là, qui selon moi, reste anecdotique, gravissime dans le principe, mais anecdotique quant au nombre.
Pour moi le stade de football est une allégorie de la société, un reflet très révélateur des problèmes qui gravitent autour et se trouvent tout d'un coup condensés dans un espace "temps" et "lieu" réduit.
L'arbitre c'est la figure de l'autorité, figure on ne peut plus visible. Un homme à peu près seul qui décide à chaque minute, du destin d'une collectivité. Or, l'autorité est déjà bien contestée dans tous les domaines mais là en prime, on lui demande de gérer de façon équilibrée les intérêts de deux groupes antagonistes. Par définition, il en mécontentera toujours un.
Ce qu'on n'accepte plus trop non plus de façon générale, ce sont les événements sans coupable. Une forme de judiciarisation des pratiques héritée des US de mon point de vue. On ne se contente pas de la notion d'erreur ou de bavure mais il faut en plus que celui qui s'est trompé, l'ait fait volontairement. Pour être parfaitement coupable, il doit avoir commis un acte (élément objectif de sa faute) et l'avoir commis sciemment (élément subjectif de cette même faute). Il n'y pas d'erreur ou de faute involontaire mais un complot.
On a ensuite et là, je vais encore me mettre des gens à dos, une communautarisation des échanges. Les Chtis, les lorrains, les corse bien entendu. Tout ce petit monde va au stade avec son identité en bandoulière, ce qui est normal et sympathique. J'en fais tout autant de temps à autres. Où ça se pervertit, c'est lorsqu'une décision défavorable est prise, c'est la communauté qu'on attaque. C'est en tous cas ce qu'en disent les porte-parole auto-désignés. L'arbitre est l'ennemi du peuple, la figure incarnée de la répression coloniale, du parisianisme hautain, du provincialisme jaloux etc etc..cochez la case qui convient. Il devient le symbole de l’ennemi extérieur.
Il me semble aussi qu’on admet de moins en moins d’avoir tort quand des intérêts jugés essentiels sont bafoués ou considérés comme tels. Les crispations idéologiques, partisanes, ethniques sont exacerbées et le stade est un lieu de résonance idéal pour manifester son courroux. Certains partis extrémistes s’en servent mais c’est une autre histoire. Enfin, la société est devenue plus grossière, intolérante et en un mot plus violente.
Au milieu on a l’arbitre. Pour toutes ces raisons, c’est l’adversaire de tous. Parcourez les forums. Il a invariablement tort chez A si B l’emporte et vice versa. De la même manière qu’on ne parle jamais des trains qui arrivent à l’heure, on insiste toujours et très lourdement sur les erreurs qu’il commet. Pour autant, personne sur une saison, n’a jamais fait le compte des erreurs favorables et défavorables.
Je ne veux pas absoudre les arbitres mais simplement faire remarquer que les bêtises qu’ils font sont sur-médiatisées alors que la tricherie des uns, les outrances des autres, les pressions sont prudemment tues. Je n’arrive pas à imaginer qu’un seul homme à lui seul soit responsable de tout.
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| | | vince Nebosja Krupnikovic
Nombre de messages : 4881 Age : 59 Date d'inscription : 06/02/2006
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 19:29 | |
| Pour répondre à Antone, il n'y a certe pas que de la corruption. Mais il est dans la nature humaine d'avoir des préjugé, de faire du copinage, de vouloir plaire à la hiérarchie, ou cirer les pompes au plus fort . Autant de raison pour qu'un arbitrage soit partial. Tout cela se fait dans le non dit et souvent sans même en avoir conscience ou en tout cas en se voilant la face.Ce qui arrange bien du monde
Techniquement, il sera possible d'automatiser l'arbitrage, il ne sera alors plus question de faute d'arbitrage. Déjà, accepter l'aide de la vidéo et donner la possibilité d'annuler certaines décisions à posteriorie serait un progrès. De plus ce serait pour les dirigeants du football un moyen de montrer qu'ils ont une réelle volonté d'être sportivement honnête. | |
| | | Plefu L'homme au bob
Nombre de messages : 2257 Age : 41 Localisation : en Gaule Date d'inscription : 05/09/2004
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 21:07 | |
| - HomoErectus a écrit:
- J'avais déjà lu cet article dès sa parution, je viens de le relire.
Je trouve l'analyse très légère, voire orientée...
Je ne pense pas que le l'objectif de l'article était d'apporter une vision exhaustive sur l'état de l'arbitrage, c'est plus la dénonciation d'une tendance largement répandu et relié par la presse. Après, que l'article soit orienté, c'est indéniable. Il est fait pour convaincre - Citation :
- - L'article se base sur le fait qu'un pénalty pas sifflé sur l'action Luyindula-Hilton aurait entraîné une polémique similaire. Quand on a entendu la réaction immédiate des commentateurs, quand on voit la réaction des gens sur les forums, on peut fortement en douter.
Je comprends pas. Pourquoi ? Je signale que le débat ya péno / ya pas péno n'est pas encore tranché aujourd'hui, après revisionnage des images sous 50 angles différents, il y a pas mal de gens qui sont d'accord avec le pénalty. Si le pénalty n'est pas sifflé et que Lens l'emporte, il y aurait eu une allusion de Le Guen et/ou Cayzac à la fin du match, une phrase innocente du style : "je ne parlerai pas de l'arbitrage mais on est quand meme déçus ce soir, on aurait pu siffler un petit quelque chose sur Luyindula". Phrase largement relayée et étayée dans la presse et sur les divers forum parisiens. - Citation :
- - Les CDF n'abordent pas du tout le nivellement du niveau des équipes dans le championnat de France. Les erreurs d'arbitrage ont aujourd'hui un impact beaucoup important sur le classement d'une équipe. Trois points de plus, c'est quatre places au classement. Forcément, ça peut énerver
Exact, mais ça n'excuse rien. - Citation :
- - L'article parle de quelques réprimandes à Micoud. Attendons sa sanction. A mon avis, elle sera salée
Possible, en effet.nous verrons. - Citation :
- - L'article ne parle pas ou n'évalue pas le niveau de l'arbitrage français. Pas d'arbitres français à l'Euro, c'est anodin? Des arbitres n'évoluant qu'en Slovaquie, Belgique ou Norvège préférés aux arbitres français, malgré le niveau moindre des championnats, c'est anodin?..
Pour moi cet argument n'a aucun poids. J'aimerais bien connaitre la méthode de sélection des arbitres pour les compétitions internationales. Je vois pas comment on peut objectivement comparer le niveau des arbitres, encore moins des arbitres de pays tres éloignés, amenés à arbitrer des match et des équipes completement opposés. Il n'y a priori aucune raison qu'un arbitre slovaque s'en tire mieux qu'un arbitre français pour un match du championnat de France (l'inverse est vrai aussi). - Citation :
- - L'article n'aborde pas le statut professionnel obtenu par les arbitres depuis peu. Les critiques ne sont-elles pas plus intenses depuis ce changement de statut, assorti d'une rémunération plus que confortable? La question "les arbitres méritent-ils se qu'il gagnent?" est-elle clairement posée?
J'avoue ne pas etre tres au courant au sujet de la professionnalisation des arbitres, mais si c'est récent il faut attendre un petit peu avant de remettre en cause leur statut et leur rémunération. - Citation :
- - L'article n'aborde pas quel est le point de vue des téléspectateurs. Quel est leur sentiment sur le sujet? Le décortiquage ne répond-il pas à une attente du téléspectateur? Est-il un argument de vente?
Tu parles du décortiquage de quoi | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Mer 2 Avr - 21:28 | |
| - Plefu a écrit:
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- Citation :
- - L'article ne parle pas ou n'évalue pas le niveau de l'arbitrage français. Pas d'arbitres français à l'Euro, c'est anodin? Des arbitres n'évoluant qu'en Slovaquie, Belgique ou Norvège préférés aux arbitres français, malgré le niveau moindre des championnats, c'est anodin?..
Pour moi cet argument n'a aucun poids. J'aimerais bien connaitre la méthode de sélection des arbitres pour les compétitions internationales. Je vois pas comment on peut objectivement comparer le niveau des arbitres, encore moins des arbitres de pays tres éloignés, amenés à arbitrer des match et des équipes completement opposés. Il n'y a priori aucune raison qu'un arbitre slovaque s'en tire mieux qu'un arbitre français pour un match du championnat de France (l'inverse est vrai aussi). A la base, un arbitre slovaque est désavantagé par rapport à un arbitre français puisqu'il arbitrera tous les weekends des matchs d'un niveau moindre, où le jeu sera moins rapide. Après, il peut avoir du talent, mais aura plus de mal à l'exploiter pleinement. - Plefu a écrit:
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- Citation :
- - L'article n'aborde pas le statut professionnel obtenu par les arbitres depuis peu. Les critiques ne sont-elles pas plus intenses depuis ce changement de statut, assorti d'une rémunération plus que confortable? La question "les arbitres méritent-ils se qu'il gagnent?" est-elle clairement posée?
J'avoue ne pas etre tres au courant au sujet de la professionnalisation des arbitres, mais si c'est récent il faut attendre un petit peu avant de remettre en cause leur statut et leur rémunération. Rémunération doublée des arbitresThiriez a vu les arbitresNouveau statut adopté - Plefu a écrit:
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- Citation :
- - L'article n'aborde pas quel est le point de vue des téléspectateurs. Quel est leur sentiment sur le sujet? Le décorticage ne répond-il pas à une attente du téléspectateur? Est-il un argument de vente?
Tu parles du décorticage de quoi Le décorticage des actions, avec moult ralentis. |
| | | Plefu L'homme au bob
Nombre de messages : 2257 Age : 41 Localisation : en Gaule Date d'inscription : 05/09/2004
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Jeu 3 Avr - 12:19 | |
| - Citation :
- A la base, un arbitre slovaque est désavantagé par rapport à un arbitre français puisqu'il arbitrera tous les weekends des matchs d'un niveau moindre, où le jeu sera moins rapide. Après, il peut avoir du talent, mais aura plus de mal à l'exploiter pleinement.
OK, ça amplifie mon désir de connaitre les critères de sélection des arbitres... Si c'est sur la base de notes attribuées par des obervateurs interne au pays comme représentant de la ligue, ancien arbitre, journalistes etc c'est pas tellement étonnant qu'il y ait pas d'arbitres français à l'euro et ce que tend à dénoncer cet article : le lynchage systématique de l'arbitre. De plus, pour la coupe du monde je crois qu'il y a des quotas géographiques, style 3 arbitres sud-américains, 2 africains. Il y a peut etre la même chose pour l'euro, les arbitres français sont-ils comparés à des arbitres slovaques ou uniquement à des arbitres d'Europe de l'ouest? Dans tous les cas, pour moi le processus de sélection des arbitres pour une compétition internationale ne peut pas être représentatif du niveau d'arbitrage dans un pays, il y a trop de critères subjectifs, situations et niveaux sont incomparables. - Citation :
- L'article n'aborde pas le statut professionnel obtenu par les arbitres depuis peu. Les critiques ne sont-elles pas plus intenses depuis ce changement de statut, assorti d'une rémunération plus que confortable? La question "les arbitres méritent-ils se qu'il gagnent?" est-elle clairement posée? Rémunération doublée des arbitres Thiriez a vu les arbitres Nouveau statut adopté 100 000 euros annuel c'est pas mal mais à l'échelle du foot c'est pas grand chose. J'aurais envie de poser la question "les joueurs méritent-ils ce qu'ils gagnent ?".... Un joueur qui gagne 100 000 euros ( mensuel, pour lui) est-il lynché avec autant de véhémence dans les media quand il manque un dégagement qu'un arbitre qui donner un corner au lieu d'une sortie de but ? | |
| | | Sam Rothstein Slobodan Vucekovic
Nombre de messages : 469 Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? Jeu 3 Avr - 13:49 | |
| - Plefu a écrit:
100 000 euros annuel c'est pas mal mais à l'échelle du foot c'est pas grand chose. J'aurais envie de poser la question "les joueurs méritent-ils ce qu'ils gagnent ?".... A partir du moment ou des gens sont prêts a payer pour les voir jouer... - Plefu a écrit:
Un joueur qui gagne 100 000 euros (mensuel, pour lui) est-il lynché avec autant de véhémence dans les media quand il manque un dégagement qu'un arbitre qui donner un corner au lieu d'une sortie de but ? Au niveau du lynchage le joueur peut toujours compter sur ses supporters. | |
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| Sujet: Re: Les coupables : arbitres ou journalistes ? | |
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| | | | Les coupables : arbitres ou journalistes ? | |
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