toto envoyé spécial
Nombre de messages : 2077 Date d'inscription : 22/02/2006
| Sujet: Qui si parla di palla Jeu 24 Jan - 13:25 | |
| - Citation :
- Tout simplement exceptionnel. Jo-Wilfried Tsonga a fait sensation, jeudi, en se qualifiant pour la finale de l'Open d'Australie. Sur un nuage, le Manceau s'est offert le scalp de Rafael Nadal, n°2 mondial, en trois sets 6-2, 6-3, 6-2. Intraitable dans tous les compartiments du jeu, porté par un service canon et des accélérations foudroyantes, le phénomène tricolore a écoeuré le triple lauréat de Roland-Garros. A 22 ans, pour la première finale de sa carrière en Grand Chelem, Tsonga défiera le vainqueur de Federer-Djokovic.
Le match parfait pour Tsonga, qui disputera donc la finale de l'Open d'Australie (Reuters). Sur une autre planète. Presque sonné par sa propre prestation, Jo-Wilfried Tsonga ne réalise pas sur l'instant ce qui lui arrive sur la Rod Laver Arena après sa balle de match. A 22 ans, c'est pourtant le Manceau qui a mis K-O (6-2, 6-3, 6-2) le numéro 2 mondial en personne, Rafael Nadal, dont on connaît pourtant les énormes qualités de combattant et qui n'avait pas perdu le moindre set en route. Exceptionnel, sur un nuage, auteur d'un match de rêve, le 38e mondial a fait une nouvelle fois sensation, lui qui n'avait jusque-là encore jamais atteint la moindre finale sur le circuit ATP.
Impérial, parvenant à maîtriser son calme jusqu'au bout en dépit de l'ampleur de l'événement, Tsonga a enflammé la Rod Laver Arena, lui qui avait entamé son parcours à Melbourne par un premier gros coup en s'offrant le scalp de l'Ecossais Andy Murray au premier tour. Porté par un service de plomb (17 aces), des frappes implacables, un coup droit dévastateur, s'offrant le luxe de clouer sur place le prince de Manacor, le protégé d'Eric Winogradsky a mis le feu pour devenir le premier Français à se hisser en finale d'un tournoi du Grand Chelem depuis Arnaud Clément en 2001. Rappelons-nous, c'était aussi en Australie...
En assénant 49 coups gagnants contre seulement 13 pour Rafael Nadal, contraint à faire ce qu'il inflige en général à ses adversaires, à savoir l'essuie-glace en fond de court, Jo-Wilfried Tsonga a été tout simplement irrésistible, il reconnaîtra d'ailleurs lui-même après-coup avec simplicité et sincérité que personne n'aurait pu ce jeudi lui barrer la route de la finale.
"Je me suis dit: c'est pas possible, c'est un rêve"
Le regard un peu perdu, encore sous le choc de sa qualification, l'intéressé livrait peu après ses impressions au micro d'Eurosport: "Je me suis dit: c'est pas possible, c'est un rêve, il faut que je me pince, il y a bien un moment où ça va s'arrêter!, confiait-il d'une voix douce qui tranchait avec la violence des ses frappes. Je n'ai pas le temps de réaliser, je suis vraiment dans mon tournoi, je suis très heureux, je n'ai pas de mots pour qualifier mes sensations."
Nadal, non plus, ne devait pas avoir de mots pour commenter ce qu'il venait de subir, l'Espagnol qui n'avait pourtant encore jamais perdu une demi-finale de Grand Chelem, ayant littéralement été promené par son rival. Désemparé, le plus souvent pris de vitesse, le regard tourné vers son clan pour trouver du réconfort, le dauphin de Roger Federer au classement mondial n'avait tout simplement pas la solution face au phénomène tricolore qui a parfaitement respecté son plan de match: "J'ai vraiment essayé d'aborder ce match comme un deuxième tour. Dans les vestiaires, j'étais décontracté, j'écoutais de la musique, j'étais vraiment bien. Je le voyais qui faisait des bonds partout, je me suis dit: «Mon coco, ne te fatigue pas trop, je vais être là.» L'objectif, c'était de lui faire mal, de ne pas lui laisser le temps d'évoluer, j'ai réussi à le faire. J'ai vraiment fait un grand match dans tous les domaines, j'ai même eu la réussite avec moi. Aujourd'hui, il n'y a pas grand monde qui pouvait m'arrêter. Maintenant, je vais essayer de bien préparer cette finale."
Désormais dans l'histoire du tennis français, Jo-Wilfried Tsonga n'a pas de raison ni l'intention de s'arrêter en si bon chemin, lui le 38e joueur mondial qui dispute seulement son cinquième tournoi du Grand Chelem. Il lui faudra pour cela vaincre, Roger Federer, considéré par beaucoup comme le plus grand joueur de tous les temps et en quête d'un treizième titre Majeur, ou Novak Djokovic, la nouvelle coqueluche du tennis mondial, dont le talent ne s'arrête pas à ses facéties. Mais nul doute que quel que soit son adversaire, «Jo» répondra présent avec cette sérénité impressionnante qu'il dégage, comme si la pression ne semble pas avoir de prise sur lui. Sonné par les émotions, oui, mais prêt à remonter sur le ring pour un nouveau K-O: Tsonga, c'est show ! | |
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toto envoyé spécial
Nombre de messages : 2077 Date d'inscription : 22/02/2006
| Sujet: Re: Qui si parla di palla Jeu 24 Jan - 13:25 | |
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V Carlos Borges
Nombre de messages : 1268 Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Re: Qui si parla di palla Jeu 24 Jan - 13:58 | |
| Nadal a été balayé. Tsonga a été très destabilisant avec des "ace" en veux-tu en voilà, des amorties parfaites et des frappes surpuissantes. | |
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Antone Administrateur
Nombre de messages : 21049 Age : 67 Date d'inscription : 02/09/2004
| Sujet: Re: Qui si parla di palla Jeu 24 Jan - 14:36 | |
| chjuculettu u pallo allora | |
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toto envoyé spécial
Nombre de messages : 2077 Date d'inscription : 22/02/2006
| Sujet: Re: Qui si parla di palla Jeu 24 Jan - 15:13 | |
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Antone Administrateur
Nombre de messages : 21049 Age : 67 Date d'inscription : 02/09/2004
| Sujet: Re: Qui si parla di palla Jeu 24 Jan - 16:04 | |
| Aucune faute au contraire, ai puru raggio! Si dice a palla ma cumu ai parlatu di pallo in titulu, aghju ripigliatu a to parolla | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Qui si parla di palla Jeu 24 Jan - 17:59 | |
| La dernière victoire en grand chelem pour un français, c'était Noah en 1983? |
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| Sujet: Re: Qui si parla di palla | |
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