Antone Administrateur
Nombre de messages : 21049 Age : 67 Date d'inscription : 02/09/2004
| Sujet: I vechji in campanile Jeu 20 Déc - 16:48 | |
| Le retraité qui veut travailler et toucher sa retraite pourra le faire, J'augmenterai de 25 % le minimum vieillesse, je revaloriserai les petites retraites et les pensions de réversion pour que ces retraités vivent mieux. Ces mesures seront financées grâce aux économies que 'obtiendrai en réformant les régimes spéciaux de retraite. J'allouerai des droits sociaux et des droits à la retraite à ceux qui se consacrent à l'éducation de leurs enfants ou qui s'occupent d'une personne handicapée. Les droits des femmes sont fragiles et incomplets au moment de la retraite. Je veux parler de la pauvreté des femmes âgées. Parce que derrière la pudeur et la réticence à en parler, se cachent d'immenses injustices. L'injustice faite à celles qui ont travaillé toute leur vie aux côtés de leur mari et dont on a accepté pendant des années qu'elles n'acquièrent aucun droit propre à la retraite. L'injustice faite à celles qui subissent, dans le montant de leur retraite, les conséquences de carrières entrecoupées par les grossesses et l'éducation des enfants. Si nous devons réformer les régimes spéciaux de retraite, c'est pour pouvoir revaloriser ces petites retraites. L'injustice faite aux veuves, dont les pensions de réversion, si ce n'était l'intervention du minimum vieillesse, sont inférieures à 300 euros en moyenne. Quand un homme a travaillé toute sa vie, il doit pouvoir mourir dans la certitude que sa femme aura un minimum décent pour vivre. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Ce n'est pas une juste récompense du travail. J'augmenterai le taux des pensions de réversion. Quand un homme et une femme vivent ensemble, les cotisations retraites de l'un ne sont pas les siennes, mais celles du couple. L'injustice faites aux femmes qui se consacrent exclusivement à l'éducation de leurs enfants, qui n'ont pas recours aux crèches et aux services d'accueil de l'enfance, mais qui n'ont droit ni à une pension de retraite, ni même à une sécurité sociale indépendante de leur mari. Je donnerai des droits sociaux et des droits à la retraite aux mères de famille qui se consacrent exclusivement à l'éducation de leurs enfants. (...) Sources(s) Mon Projet Rencontre « Femmes et égalité des chances » (06/04/07) Interview au journal Le Monde du 23 janvier 2007
Les pensions de retraites n’augmenteront que de 1,1% au 1er janvier Alors que les syndicats plaidaient pour un «coup de pouce», la hausse des pensions ne sera que de 1,1%, inférieure à celle de l’inflation l’an prochain. AFP LIBERATION.FR : jeudi 20 décembre 2007
Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a réuni aujourd’hui les partenaires sociaux pour une «conférence de revalorisation» des pensions de retraites qui a débouché sur une hausse inférieure à l'inflation au 1er janvier, alors que les syndicats plaidaient pour un vrai «coup de pouce».
Cette conférence, prévue tous les trois ans par la loi Fillon de 2003, a permis au gouvernement d'entériner une hausse des pensions de 1,1% au 1er janvier, alors qu'il table sur une inflation de 1,6% l'an prochain et que les experts misent plutôt sur un taux proche de 2%.
Le ministère explique ce différentiel par le fait que la hausse accordée en 2007 (+1,8%) a finalement été supérieure à l'évolution des prix.
Les principales décisions concernant le montant des pensions devraient attendre la «négociation globale» sur les retraites prévue «en mars ou avril» 2008, selon des représentants syndicaux interrogés.
Xavier Bertrand a néanmoins reconnu devant les partenaires sociaux qu'il «faudrait probablement aller au-delà de la revalorisation de 1,1% initialement prévue si l'inflation est effectivement supérieure aux prévisions».
«Le gouvernement n'a pas l'intention d'attendre le PLFSS 2009 (budget de la Sécu présenté en septembre, ndlr) pour procéder, le cas échéant, à une correction», a-t-il dit.
«C'est une grosse déception» Les organisations syndicales n'ont cependant pas caché leur déception à la sortie du ministère.
«Il n'y aucune mesure immédiate de revalorisation des pensions», a regretté Jean-Christophe Le Duigou (CGT). «C'est une grosse déception car on nous demande d'attendre le rendez-vous de 2008 pour aborder la question, mais les retraités ne peuvent pas payer leur fioul ou les produits de première nécessité avec des hausses évoquées dans quatre ou cinq mois», a relevé Bernard Devy (FO).
Selon lui, «le gouvernement est plus préoccupé par les grands équilibres financiers que par le pouvoir d'achat des retraités», qui figurait pourtant parmi les priorités affichées par Nicolas Sarkozy durant la campagne électorale.
Michel Moïse-Mijon (CFTC) a pour sa part noté que «le thème des petites pensions avait été abordé sans que son contour ait été clairement défini», pronostiquant une «déception des retraités qui auraient sans doute préféré un effet d'annonce immédiat».
A l'opposé, le Medef, par la voix de son responsable de la protection sociale, Jean-René Buisson, a souligné que «la situation financière dégradée des comptes sociaux ne permettrait pas de prendre des mesures qui viendraient encore alourdir les déficits et reporter les efforts pour les financer sur les générations futures».
Les représentants syndicaux ont toutefois salué la volonté du ministre de «discuter», lors du rendez-vous de 2008, de «la meilleure façon de garantir à l'avenir davantage de réactivité et une indexation plus précise» du montant des pensions.
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