Cons-vergences...

Pour ceux qui ont rate cet article plutot "savoureux"...

(meme si ce Martinelli pourrait etre, un jour, dangereux)

Libe a écrit:

Les dissidents du FN Corse font front
Mécontents du parachutage de Martinelli, ils créent «Frontistes de Corse-mouvement du 17 mars».

Par Christophe FORCARI
mercredi 26 janvier 2005

Un nouveau mouvement clandestin vient de voir le jour en Corse. Un de plus. Et, cette fois encore, il naît d'une scission au sein du Front. Pas celui auquel font habituellement référence les sympathisants nationalistes, le Front national de libération de la Corse, mais au sein du Front national tout court, celui de Le Pen. Des nationalistes également, mais version tricolore. Comme les autres, la petite boutique lepéniste dispose maintenant sur l'île de deux «canaux» : l'un, «historique», que prétend incarner sa tête d'affiche débarquée lors des régionales de l'année dernière, Olivier Martinelli, directeur de cabinet du président du FN, et l'autre, «habituel», rebaptisé Frontistes de Corse-mouvement du 17 mars 2004, sa date de création à quelques jours des territoriales. Des règlements de comptes sur fond de débâcles électorales répétées puisque l'extrême droite stagne dans l'île sous la barre des 5 % des voix.

Les «dissidents» inondent la presse locale de communiqués dûment authentifiés et se sont dotés d'une direction collégiale avec un exécutif dont les membres conservent... l'anonymat. Ils se refusent à tout contact avec les médias. «Nous n'avons pas intérêt à faire savoir qui appartient à cette direction pour ne pas déclencher des mesures de rétorsion lancées de Paris», confie un ex-militant frontiste, officieusement chargé de jouer les porte-parole des clandestins du 17 mars. Pas encore mûrs pour aller tenir une conférence de presse encagoulée dans le maquis, ces frontistes-là ne ménagent déjà pas leurs anciens camarades du Front national-Fiamma corsa.

Rancoeurs. A l'origine de cette brouille, la décision de Le Pen de dépêcher sur place Olivier Martinelli pour mener la liste aux territoriales de mars 2004. Un autre Corse d'origine, Marcel Ceccaldi, le numéro 2 du service juridique du FN, s'est chargé de l'aider sur le terrain. Une désignation pas franchement concertée avec les vieux caciques frontistes du cru et qui a suscité quelques rancoeurs. Surtout, la ligne identitaire défendue par Olivier Martinelli hérisse le poil de ces militants FN qui ne voient le salut de la Corse qu'au sein de la «République une et indivisible sous les trois couleurs du drapeau français». «Il est venu en Corse avec un discours totalement contraire au nôtre. Il est allé chasser sur les terres des indépendantistes. Il aurait même eu des contacts avec eux. Il a renié la politique que nous avons toujours menée», s'emportent les frontistes du 17 mars. Pire pour eux, «le discours de Martinelli va dans le sens du démantèlement de la nation». Rien moins qu'une accusation de haute trahison pour un militant d'extrême droite... Avant même le premier tour des territoriales, la vieille garde lepéniste sur l'île s'était rebiffée. Elle a même appelé à «sanctionner par le vote» la ligne Martinelli. Michel Terramorsi, alors responsable du FN en Corse-du-Sud, a boudé la venue du chef dans un hôtel des environs d'Ajaccio et ne s'est pas privé de téléphoner à Le Pen pour lui dire ce qu'il pensait de son jeune poulain.

Slogans. «Ils vont continuer à appeler à voter contre moi tout en restant dans la clandestinité, ironise Martinelli, ces frondeurs ne se définissent que contre moi, jugé coupable de toutes les hérésies.» «Ils ne sont même pas assez nombreux pour se réunir dans l'arrière-salle du café Napoléon à Ajaccio...», ajoute Marcel Ceccaldi. Pas question pour les deux hommes de revenir sur la ligne «corsiste» adoptée par le FN. Ils disqualifient l'idée même de «communauté de destin» imposée par les nationalistes au début des années 80 qui acceptent comme corses tous ceux qui se sentent corses. «La communauté de destin, c'est un leurre pour rebaptiser la colonie de peuplement imposée par les jacobins», explique Ceccaldi. Pour lui, «la spécificité de la Corse, c'est son insularité mais aussi son peuple. On ne peut pas se mélanger et préserver cette spécificité. Sinon, on la réduit à son insularité». De quoi justifier les slogans «I Francisi fora» («les Français dehors») ou encore «I Arabi fora» («les Arabes dehors») qui fleurissent le long des routes. Après «la France aux Français», voilà que l'extrême droite insulaire milite pour «la Corse aux Corses». Au point de se convertir à l'art de vivre local : le goût prononcé de la scission et de ses règlements de comptes fratricides.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=270680[/size]

Ce qui est merveilleux en Corse, c'est la reproduction à l'infini de la tradition culturelle de la "pulitichella". Un mouvement ne peut exister sans ses dissidents. Au delà d'un certain nombre de personnes impliquées dans un mouvement ou une cause, il y a des vocations de chef qui naissent. Mais ce qui est inédit dans l'exemple cité, c'est que la scission repose sur un vrai débat de fond, chose qu'on ne retrouve pas dans les mouvements (hérités du clanisme ou nationalistes) dans lesquels, les affrontements sont plus dictés par le désir de preéminence que par des désaccords politiques de fond.
Sinon, l'article est presque surréaliste et serait même comique s'in ne s'agissait pas de bons petits faf' à l'usu nustrale.

là je dis excellentplié de rire je m'inscris de ce pas!!

forum de fasciste! On me refuse l'inscription

l'affaire devient grave et hautement symbolique. Car, quand on sélectionne les opposants, c'est un déni de démocratie. Je rappelle que je détiens le code d'authentification et que les manoeuvres de division pourraient coûter fort cher aux inconscients qui s'y livrent..

fou que vous êtes

Les 1 ères inscriptions seront validées ce soir...

Venire numarosi !!

Chjachjaratoghju,U VERU,U STORICU !!