Vengeance..vais me faire une pause-café plus longue

Les fonctionnaires moins payés en 2005 qu'en 2004
Les salaires des agents de la fonction publique d'Etat ont baissé en moyenne de 0,9%, compte tenu de l'inflation, entre 2004 et 2005, selon une étude de l'Insee publiée mardi.
Par Liberation.fr avec AFP
LIBERATION.FR : mardi 24 juillet 2007


Les agents de la fonction publique d’Etat ont perçu en moyenne 2 127 euros nets par mois en 2005, soit une hausse de 0,9% par rapport à 2004, selon une étude de l’Insee publiée mardi. Mais les prix ayant augmenté de 1,8% en moyenne annuelle en 2005, les salaires net ont en fait diminué de 0,9% en euros constants.
Note de bibi...l'évolution de 1,8% étant une vaste plaisanterie au demeurant que peuvent constater tous les jours ceux qui font les courses

Le salaire brut moyen s’élève à 2 540 euros par mois pour la même année. Mais il existe de grandes disparités. La moitié du 1,84 million de fonctionnaires d’Etat (titulaires et non titulaires des ministères civils en poste en métropole) percevant un salaire mensuel net inférieur à 1 974 euros. Au bas de l’échelle, 10% d’entre eux ont gagné moins de 1 287 euros nets par mois et, en haut, 10% ont gagné plus de 3 114 euros.

La rémunération nette moyenne des cadres de la fonction publique, à 2 465 euros, a sensiblement diminué en 2005 (-2% en euros constants) de même que celle des employés et ouvriers (1 600 euros -0,4%). Le traitement des professions intermédiaires est quant à lui quasiment stable (1 822 euros -0,1%). Autre enseignement : les salaires masculins, à 2 312 euros nets en moyenne, restent supérieurs de 15,9% aux salaires féminins, 1 994 euros nets.

Selon une méthode de calcul différente prenant en compte seulement les agents présents à la fois en 2004 et en 2005 - et non l’ensemble des fonctionnaires d’Etat - le salaire brut augmente de 1,1% et le salaire net de 0,4% en euros constants. Cette croissance est toutefois inférieure à celle observée depuis 2000: sur la période 2000-2005, la rémunération des personnes en place deux années de suite a progressé de 1,8% (net et brut) par an, selon l’Insee. «Ces fluctuations, à la hausse ou à la baisse, sont dues à l’évolution de la valeur du point d’indice (qui sert à calculer le traitement des fonctionnaires) et aux revalorisations catégorielles qui varient d’une année sur l’autre en fonction des négociations salariales», précise l’institut.

L’étude révèle par ailleurs que la proportion des corps les plus qualifiés et donc les plus rémunérés dans la fonction publique d’Etat s’est accrue par rapport à 2004. En 2005, on compte 57,3% d’agents de catégorie A, la plus élevée, (contre 55,8% en 2004), 13,3% de catégorie B (contre 14,5% en 2004). La baisse des agents de catégorie B est notamment la conséquence de la transformation des emplois d’instituteurs (catégorie B) en professeurs des écoles (catégorie A). Des changements qui représentent au total + 0,8% dans l’évolution du salaire net moyen.


Les syndicats de fonctionnaires dénoncent depuis plusieurs années la dégradation du pouvoir d’achat dans la Fonction publique (-6% depuis 2000) et réclament une hausse substantielle du point d’indice.

CPP est demandé à l'accueil

c'est marrant, j'ai failli liu dédier ce sujet

Dans ma boite on est augmenté tous les ans de 1.2% donc on perd du pouvoir d'achat tous les ans alors ?

macagnaman a écrit:

Dans ma boite on est augmenté tous les ans de 1.2% donc on perd du pouvoir d'achat tous les ans alors ?

CQFD

Euh là!!!!

Cette prétendue baisse n'est en fait qu'un effet mécanique du départ en retraite des plus âgés et donc des mieux payés (en vertu de cette hérésie qu'est l'avancement à l'ancienneté).

Citation :

Selon une méthode de calcul différente prenant en compte seulement les agents présents à la fois en 2004 et en 2005 - et non l’ensemble des fonctionnaires d’Etat - le salaire brut augmente de 1,1% et le salaire net de 0,4% en euros constants [NDCPP : inflation comprise].

Sinon, il ne faut pas se plaindre d'être moins payé, alors qu'on est de plus en plus pour remplir de moins en moins de missions, et qu'on travaille de moins en moins, malgré l'arrivée de l'informatique, qui aurait dû multiplier par 3 la productivité.

Pour revenir au privé :
- salaires nets en stagnation-régression depuis les 35h
- coûts globaux pour les employeurs en forte augmentation (> 30%)

Ou va la différence?

Réponse :
- dans l'augmentation des charges sociales (déficits sécu et retraites, dont une large part imputable aux "régimes spéciaux" - un fonctionnaire vit 8 à 10 ans de plus qu'un salarié du privé, au même titre qu'aux remboursements abusifs de médicaments et aux dérives hospitalières).
- dans la hausse du coût du travail due aux 35h

Donc ne pas blâmer son employeur, qui a en fait augmenté ses employés de plus de 30% depuis 2000.

35h = plus de chômage et de moins bons salaires.

Vivement la fin...

PS: et je terminerai par mon expérience personnelle de "vis ma vie à Ajaccio", où, depuis que je suis arrivé, j'ai fait connaissance d'une douzaine au moins de jeunes agents territoriaux ou d'état.
S'ils bossent 20h par semaine, c'est le max! (je ne compte pas les heures passées sur MSN derrière un bureau, ni les lendemains de cuites non comptabilisés en congé car signalés par personne).
Et le pire c'est qu'eux même en rigolent, et ne se plaignent pas de laur faible salaire, qu'ils estiment non mérité de toute manière.

Citation :

- dans l'augmentation des charges sociales (déficits sécu et retraites, dont une large part imputable aux "régimes spéciaux" - un fonctionnaire vit 8 à 10 ans de plus qu'un salarié du privé, au même titre qu'aux remboursements abusifs de médicaments et aux dérives hospitalières).

TUMBATELI!

Ce que cette analyse basée sur la moyenne ne dit pas...

puisqu'on en est à une analyse fine, il faut aussi intégrer une chose qui existe depuis Rocard et que tout le monde a oublié, c'est le fameux GVT glissement vieillesse technicité.

Avant lui, on raisonnait en augmentation individuelle. Pour simplifier, le point d'indice qui sert de base à la rémunération était abondé chauue année de part représentative de l'inflation..plutôt moins que plus d'ailleurs mais peu importe là n'est pas le débat.
Après lui, on a raisonné en masse et décidé que c'était la masse des salaires versée aux fonctionnaires qui serait abondé chaque année..etc. Ce qui fait que les augmentations liée à l'ancienneté et aux promotions sont intégrées dans le calcul. La masse globale versée augmente bien entendu chaque année du fait de ces évènements.
En d'autres termes, un agent en fin de carrière, n'espérant plus de promotion, au 12ème échelon de sa classe, n'est plus augmenté du tout et perd chaque année la valeur de l'inflation moins la revalorisation du point d'indice qui est très en dessous de l'inflation réelle.
Par ailleurs, l'augmention en nombre et en rémunération des catégorie A et A+ augmente la masse des rémunérations versées et fausse le calcul moyen. C'est comme si dans une entreprise tu faisais la somme des rémunérations et primes perçues par l'équipe dirigeante plus les caissières et que tu disais, ne vous plaignez pas car le salaire moyen est de 3 fois le SMIC.

PS: quant aux exemples cités, que je ne nie pas, je dirai d'une part que les choses évoluent et très sévèrement en prime, sur le continent à tout le moins et que je ne me satisfais pas de toutes façons de gens qui seraient payés à ne pas faire grand chose.

PS 2 : La proposition de rabaisser le seuil de déclenchement du bouclier fiscal à 50% au lieu de 60 % et d’y intégrer, de plus, la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) a été une proposition phare du candidat Nicolas Sarkozy.

Voici une mesure taillée pour une poignée de riches contribuables : en 2007, le bouclier bénéficiera à 93 000 personnes pour un coût budgétaire de 400 millions d’euros. Parmi ces bénéficiaires, 16 000 contribuables imposables à l’ISF se verront rembourser 350 millions d’euros et les 77 000 autres se partageront 50 millions d’euros. Avec un bouclier fiscal abaissé à 50 % (et la CSG et la CRDS comprises dans le calcul), le remboursement augmentera significativement pour les 16 000 bénéficiaires actuels. D’autres redevables de l’ISF intègreront le nouveau dispositif, de sorte que le coût budgétaire connaîtrait un hausse spectaculaire.

On estime ainsi à 235 000 le nombre potentiel de bénéficiaires du futur bouclier fiscal. Parmi eux, 13.000 bénéficieront d’un remboursement global de 583 millions d’euros. Le bouclier fiscal ? Une mesure destinée à une élite...

Ceux là qui ne paieront plus la CSG (de fait bouclier à 39%) et qui vivent au moins aussi vieux que ces parasites de fonctionnaires ne suscitent pourtant pas de commentaires moqueurs, de critiques acerbes et de jugement péremptoires sur le travail qu'ils font pour mériter une telle manne.

et ça c'est le pompon..

Pas plus de contrôles fiscaux pour les contribuables qui demandent le bouclier fiscal selon Lagarde

AP | 25.07.2007 | 10:37




La ministre de l'Economie Christine Lagarde a estimé que le bouclier fiscal à 50%, l'une des mesures du "paquet fiscal" examiné par les sénateurs mercredi, était "plus incitatif" que que le seuil précédent à 60%, et qu'il n'y aurait "pas plus de contrôles fiscaux à l'égard des contribuables qui demandent la liquidation du trop-payé d'impôts".
"Le descendre à 50%, c'est une seuil certainement plus incitatif, parce qu'on est vraiment en partenariat" avec le contribuable, a-t-elle déclaré sur LCI, niant toutefois que le bouclier à 60% n'ait "pas fonctionné".
"Les services fiscaux sont en train de déplacer leurs services d'une mission pure et simple de contrôle à une mission de services et de contrôle", a-t-elle par ailleurs souligné.
Mme Lagarde a également annoncé qu'après consultation des experts, la mise en place de l'exonération de charges sociales et d'impôts sur le revenu sur les heures supplémentaires au-delà de la durée légale serait possible comme prévu le 1er octobre 2007.
Le projet de loi relatif au travail, à l'emploi et au pouvoir d'achat, aussi appelé "paquet fiscal", doit être examiné au Sénat mercredi après avoir été adopté en première lecture par les députés la semaine dernière. AP

http://travail-chomage.site.voila.fr/emploi/duree_travail.htm


SO hapy togetheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeer


et je vous conseille de ne pas lire que cette article mais aussi celui sur le Danemark par exemple.

Swedish Tenimi a écrit:

http://travail-chomage.site.voila.fr/emploi/duree_travail.htm


SO hapy togetheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeer


et je vous conseille de ne pas lire que cette article mais aussi celui sur le Danemark par exemple.

Malheureux, je me suis fait flinguer par Chjucu pour avoir cité ce site

De toute façon, que ce soit clair, comme chaque indicateur n'est en fait qu'un "choix", puisque en stat il y a tellement de méthodes possibles pour un même problème, on peut très bien avoir sur la même question tout et son contraire.
Qu'on le veuille ou non en matière économique, il est IMPROBABLE de donner une réponse objective et de l'extraire d'une idéologie.
Ce qui fait que bien entendu, le débat est sans fin.

Maintenant, il suffit que tout un chacun donne une impression sur la réalité de sa consommation de ces dernières années et là, je crois qu'on pourra commencer à avoir un débat qui ne soit pas intrinsèquement un dialogue de sourd.
Qui peut dire que, lors des ces dernières années, il a senti son pouvoir d'achat augmenter?

mon pouvoir d'achat a augmenté en raison non pas des salaires mais des revenus fonciers et revenus des capitaux mobiliers dont je me trouve propriétaire.

De toute façon, l'économie, c'est un outil, ça doit rester un outil, et ça ne doit pas primer sur le politique.
Au départ, l'économie, chez les grecs (de oikos, la maison et de nomos, la règle), c'est grosso modo, savoir gérer sa maison, et donc au passage, le budget, les victuailles.
C'est complètement secondaire par rapport au politique (de polis, la cité), qui concerne la vie de la cité, et plus largement la vie de la communauté...Bref vous voyez ce que je veux dire.
L'économie, comme les bombes, c'est un outil, ça doit accompagner un projet politique cohérent. A partir du moment où c'est l'économie qui prédomine sur la politique, comme les bombes qui prédominent sur la politique, c'est que ça dérape et que les citoyens ne sont plus maitres de leurs vies.
C'est ce qu'on voit aujourd'hui avec le FMI, la Banque Mondiale, la Commission Européenne...

Swedish Tenimi a écrit:

Qui peut dire que, lors des ces dernières années, il a senti son pouvoir d'achat augmenter?

Personne parmi ceux qui tirent l'essentiel de leurs revenus de leur travail (et j'inclus les entrepreneurs).

35h = stagnation des revenus ET hausse du coût du travail.

Donc

-moins ou autant d'argent chez les consommateurs d'un côté.
et
-hausse des coûts pour les producteurs et revendeurs français, qui sont obligés de les répercuter, donc hausse des prix.

Si ça c'est pas une aberration, je ne dis plus rien.

Accessoirement, c'était le but de la tva sociale de remédier en partie à cela, en surtaxant les produits extra-communautaires, mais qui a un gros défaut inflationniste.

Enfin, si je ne suis pas un grand fan de tout le paquet fiscal (bouclier, notamment pour les revenus non-issus d'un activité professionnelle), CE SUR QUOI IL FAUT AGIR EN PRIORITE C'EST :

1. REDUCTION DES CHARGES SOCIALES (donc rationalisation des dépenses santé, solidarité et vieillesse) POUR REDUIRE LA PERTE EN LIGNE AU NIVEAU DU COUT DU TRAVAIL

2. REDUCTION DU TRAIN DE VIE DE L'ETAT (coûts de fonctionnement) POUR OPTIMISER L'UTILISATION DES RECETTES FISCALES (ce qu'on récupère, on le réinjecte dans le remboursement de la dette, les investissements, la recherche...).

Voilà...

Sinon, pas de réponse factuelle à mon argumentation factuelle sur la HAUSSE REELLE du pouvoir d'achat des agents de l'ETAT...

CPP vs INSEE...qui croire
sinon, je suis d'accord avec une grande partie de ta conclusion sur l'utilisation des gains. Or, et tu sembles partager cette analyse, le plan TEPA ne va pas dans ce sens.

Sauf qu'on oublie que la productivité du travail a augmenté pendant ce temps et que je ne crois pas que le taux de charges sociales ait augmenté. PAr contre les revenus du capital eux augmentent et augmentent bien.

Si l'on baisse les prélèvements sociaux je veux bien qu'on me dise comment on finance les systèmes de protection/retraite. Il faut savoir que de nombreux allégements existent (fillon, Aubry) sans contrepartie. Il est un peu hypocrite de demander une baisse des prélèvements en faisant croire que cela libérerait du pouvoir d'achat. Cela reporterait surtout le coût de la protection sur les salariés comme aux USA. En effet, la protection publique baisserait automatiquement et les salariés devraient compenser s'ils le peuvent par le recours à des assurances privées avec tout ce que cela comporte. EN fait les assureurs attendent cela et tout le monde connaît l'honneteté et la moralité des entreprises d'assurance. Cela équivaudrait à : choix réduit du médecin, discussion sans fin pour se faire rembourser des actes un peu spécifiques, procès à gogo, parcours de santé strictement encadré dans des cabinets conventionnés avec l'assureur (aller trouver le bon médecin dans le rural), abandon des pathologies lourdes pour le service public etc...
D'accord, dans les grosses boîtes il y aurait des contrats de groupe. MAis en Corse on a surtout des TPE qui n'offrent rien de plus que le strict minimum et qui ne respectent pas toujours les accords de branche....

Léodagan a écrit:

Swedish Tenimi a écrit:

http://travail-chomage.site.voila.fr/emploi/duree_travail.htm


SO hapy togetheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeer


et je vous conseille de ne pas lire que cette article mais aussi celui sur le Danemark par exemple.

Malheureux, je me suis fait flinguer par Chjucu pour avoir cité ce site

Ahahah je me rappelle oui, enfin je me rappelle plus trop de ce que j'avais dit. Je pense que c'est biaisé par les histoire de travail à mi temps et autres.