Le courage face au fléau insulaire

Lucien Benvenuti est le patron du restau "Le Petit Caporal" sur le port de Saint Florent pour ceux qui souhaitent aller y manger

Citation :

Un restaurateur corse victime de racket rompt le silence



Un restaurateur de Saint-Florent (Haute-Corse) a pris le parti de rendre publique la tentative d'extorsion et les menaces de mort dont il a fait l'objet récemment, de la part d'un inconnu se réclamant d'un mouvement clandestin nationaliste, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
"On te connaît Lucien. On connaît ta femme, ta fille. On te suit depuis trois mois. Prépare 100.000 euros, il faut aider le +Front+...", s'est entendu dire le 22 juin au téléphone Lucien Benvenuti, exploitant d'un restaurant sur le port de Saint-Florent.
"L'inconnu, calme et froid, a dit que si je prévenais la police je serais abattu, à titre d'exemple. Quatre jours plus tard, il a rappelé. J'étais très en colère, il m'a prévenu : "Tu vas mourir, puis a raccroché", a précisé à l'AFP M. Benvenuti.
Le 27 juin, le restaurateur a porté plainte à la gendarmerie et le procureur de Bastia a ouvert une information pour tentative d'extorsion de fonds et menaces, a-t-on appris de source judiciaire.
Selon une source policière proche de l'enquête, confiée à la BRI de la gendarmerie de Bastia, "se revendiquer d'un mouvement clandestin ne veut pas dire nécessairement que l'on en fait partie. Il peut s'agir d'une affaire de droit commun, impliquant des voyous locaux qui se couvrent en se réclamant du +Front+".
"Je suis convaincu que ceux qui se cachent derrière cette tentative de racket n'ont rien à voir avec le FLNC", a affirmé M. Benvenuti, installé sur le port de Saint-Florent depuis de nombreuses années."J'ai pris le parti d'en parler, dans la presse, pour que chacun prenne conscience de ce phénomène détestable, qui prend de l'importance en Corse et partout ailleurs", a-t-il ajouté.
Depuis le dépôt de plainte, Lucien Benvenuti et sa famille sont placés sous surveillance des gendarmes, chez eux et au restaurant. "Nous n'avons pas peur, nous vivons normalement. J'ai reçu des témoignages de soutien de toutes part, y compris de restaurateurs de la Côte d'Azur", a-t-il assuré.
Par le passé, M. Benvenuti dit avoir été par deux fois confronté à des tentatives de racket, "mais ce n'était rien de sérieux. Cette fois, les choses étaient plus intimidantes, plus inquiétantes aussi. Il fallait couper court à ces menaces. J'ai fait la seule chose envisageable de mon point de vue".


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Super, en plus comme si le front avait l'habitude de s'attaquer aux corses pour le racket...
(Comment on me signale dans l'oreillette que c'est le cas ? excusez moi...)


Et puis mì

Citation :

Selon une source policière proche de l'enquête, confiée à la BRI de la gendarmerie de Bastia,

Si l'enquête est confiée à la brise on est bien

bof, il ne se passe rien..tout va bien. On n'entend parler de rien.
Ah si, des pickpockets roumains qu'il faut jeter à l'eau et des français de merde qu'il faut jeter à l'eau aussi.

je me suis toujours demander l'ampleur de la chose...

faudrait que j'ouvre une boite un jour

Antone a écrit:

bof, il ne se passe rien..tout va bien. On n'entend parler de rien.
Ah si, des pickpockets roumains qu'il faut jeter à l'eau et des français de merde qu'il faut jeter à l'eau aussi.

On a fait le tour ça va

mon grand pere qui est exploitant agricole a eu a faire il y a longtemp au flnc aussi, ils voulaient le racketter .
mon grand pere n'as jamais voulu payer et pendant plusieur moi le gipn s'etait planqué dans la propriété.
finalement mon oncle qui connaissai des gens du front avait réussi a calmer le jeux ...
c'etait tendu a cette époque !

Qu'on les pende tous ces mafieux une bonne fois pour toute, et les moit'moit avec.

Esiliat' ne te méprends pas sur mes propos.
1/ comme le dit le restaurateur racketté, je ne crois pas que cette affaire soit politique
2/ en revanche et je l'ai toujours écrit, la mise en place de l'impôt révolutionnaire a ouvert une boite de Pandore dans laquelle se sont engouffrés beaucoup de bons à rien moitié voyous, moitié natios etc.. Le racket est devenu une réalité. Il ya deux ans, une personne qui rachetait un fonds est venue me voir. On lui demandait 45.000 euros en billets usagés à remettre à Marseille à un type. Je lui ai conseillé de marquer les billets et d'informer la police. Elle n'en a rien fait car elle avait peur.
3/ la cerise sur le gateau c'est comme ce n'est pas beau de condamner, "on n'est pas des balances", tout le monde fait semblant de ne rien voir. Résultat: la confusion règne et les politiques non véreux sont considérés comme complices.
4/ c'est pour ça que je relevais le fait que personne n'en parle. Sur les forums de ballon, on préfère s'en prendre comme de coutume à l'ennemi extérieur, le roumain, le gaulois et feindre d'ignorer qu'il y a des problèmes bien locaux.

absolut bastia a écrit:

Selon une source policière proche de l'enquête, confiée à la BRI de la gendarmerie de Bastia, "se revendiquer d'un mouvement clandestin ne veut pas dire nécessairement que l'on en fait partie. Il peut s'agir d'une affaire de droit commun, impliquant des voyous locaux qui se couvrent en se réclamant du +Front+".
"Je suis convaincu que ceux qui se cachent derrière cette tentative de racket n'ont rien à voir avec le FLNC", a affirmé M. Benvenuti

C'est bien précisé dans l'article, mème la police le reconnait

L'impôt révolutionnaire de toute façon vu les sommes demandées et récoltées (quel commerçant n'en a pas éprouvé les méthodes) ça m'étonnerait que ça finance le front, sans quoi on aurait l'armada la plus terrible d'Europe ...

Aiò ca doit etre 50 types par jour sur l'île à qui on demande entre 50 000 à 100 000 €, on va nous faire croire que c'est pour le front ...

Après, par qui c'est mené, comment reconnaitre un impot "officiel" d'un impot "détourné"... Ca reste le domaine du flou puisque celui de la clandestinité.

On a beau etre abrutis et se complaire dans le silence, au moins qu'on ait la décence de dire "ghjè pè u fronte di a mo stacca"...

Oh Antò, mon post n'était pas ironique. J'ai une aversion profonde pour le milieu en général ainsi que que ceux qui jouent sur plusieurs tableau pour pouvoir être tranquilles.

Esiliat' a écrit:

Oh Antò, mon post n'était pas ironique. J'ai une aversion profonde pour le milieu en général ainsi que que ceux qui jouent sur plusieurs tableau pour pouvoir être tranquilles.

T'yas tellement l'habitude d'etre au Xe degré aussi

Calomnie

D'un autre coté, il aurait fallu savoir à l'époque comment financer le Front et son armement...En faisant simplement griller les merguez à Ziliat', je pense que ça aurait été limite...

En supposant que la lutte armée ait été l'option la plus judicieuse.

Torna...

ben oui.
Il faudra bien un jour faire le bilan de ce choix.
Ceux qui défendent la lutte armée disent que sans ça des tas d'avancées n'auraient pas été possibles. Ca c'est une spéculation de la même manière que si je disais, moi qui suis hostile à ce moyen d'expression, qu'à cause de la lutte armée des tas de choses ont été rendues impossibles.
Il faut en rester aux faits.
D'actions symboliques, clairement revendiquées, expliquées et assumées, on est passé à une inflation d'actes dont ne sait pas de qui ils émanent, aux cibles discutables (pourquoi l'enseignant de base et pas certains lotissements bien "protégés") et aux effets pervers. Qui peut prétendre savoir pour qui agissent certains plastiqueurs. La destruction des hélicos bombardiers d'eau ça signifie quoi concrètement?
En fait, en ne dénonçant pas dès le départ certaines dérives (et ce dès l'affaire Schoch), le mouvement a perdu de sa crédibilité et de son âme car les enjeux sont devenus plus financiers (au sens de l'enrichissement personnel) que politique.
Et je n'ose même pas évoquer les dizaines de morts dans des luttes "fratricides". Car, ça paraît surréaliste mais c'est comme ça. On parle de répression et de dragonnades mais la liste des morts s'est dramatiquement allongée parce qu'on s'est entretué.

Antone a écrit:

D'actions symboliques, clairement revendiquées, expliquées et assumées, on est passé à une inflation d'actes dont ne sait pas de qui ils émanent, aux cibles discutables (pourquoi l'enseignant de base et pas certains lotissements bien "protégés") et aux effets pervers. Qui peut prétendre savoir pour qui agissent certains plastiqueurs. La destruction des hélicos bombardiers d'eau ça signifie quoi concrètement?
En fait, en ne dénonçant pas dès le départ certaines dérives (et ce dès l'affaire Schoch), le mouvement a perdu de sa crédibilité et de son âme car les enjeux sont devenus plus financiers (au sens de l'enrichissement personnel) que politique.
Et je n'ose même pas évoquer les dizaines de morts dans des luttes "fratricides".

100% D'accord. Du symbole de résistance à l'oppression, on est passé à un moyen de pression sur telle ou telle entreprise de BTP ou tel ou tel constructeur ou une bombe de "bonne conscience" sur des personnes qu'on sait inoffensives.

Le jour où on arrêtera de gardienner et de "respecter" certaines pratiques et qu'on plastiquera TOUT ce qui se construit en bord de mer sans distinction, peut être qu'il y aura moins d'ambiguïté quant au but de ces actions.

Citation :

Car, ça paraît surréaliste mais c'est comme ça. On parle de répression et de dragonnades mais la liste des morts s'est dramatiquement allongée parce qu'on s'est entretué.

En même temps, ailleurs, ça aurait été impossible, ici la police s'est régalée à compter les points. Mais je m'accorde à dire que les premiers imbéciles c'est nous.