Chjachjaratoghju di Bastia
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 C'est aussi ça le football..feuilleton judiciaire

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Antone
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Antone


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MessageSujet: C'est aussi ça le football..feuilleton judiciaire   C'est aussi ça le football..feuilleton judiciaire EmptyMer 20 Juin - 10:15

Rions un peu avec l'OM Razz
le 19 juin..
Citation :
Sports
Foot. Le procès en appel des transferts douteux de l'OM a repris depuis hier à Aix.
Courbis dans une forme olympique
Par Michel HENRY
QUOTIDIEN : mardi 19 juin 2007
Aix-en-Provence envoyé spécial

Mauvais temps à l'OM : Ribéry est vendu, les supporteurs font la grève des abonnements en raison d'une hausse injustifiée de 20 %, et le big boss, patron et mécène, nous joue l'appel du 18 juin, depuis hier, devant la cour d'Aix-en-Provence, avec douze coprévenus. Heureusement, malgré le caramel ramassé en première instance le 9 juin dernier (trois ans de prison avec sursis, 375 000 euros d'amende, soit le maximum légal, qui «apparaît ici quelque peu dérisoire», notait le tribunal), Robert Louis-Dreyfus (RLD) nous revient en philosophe. «Le jour où j'ai acheté le club, raconte-t-il, un Marseillais m'a dit : "L'OM ne vous appartient pas, il appartient aux Marseillais." C'est vrai. Il appartient en partie aux hommes politiques, qui vous mettent des bâtons dans les roues quand vous voulez changer quelque chose. Il appartient aux supporteurs, vous ne pouvez rien faire contre eux, même la police, on vous dit que c'est pour la paix sociale.» RLD avoue même : «Un jour, j'ai amené ma femme au stade, les supporteurs l'ont insultée, du type : "Suce-la." Comme on m'a dit que le milieu tenait les virages, j'ai rencontré» un de ses représentants (1). A part ça, sur les transferts suspects, les primes occultes, les commissions injustifiées, l'actionnaire principal de l'OM ne varie pas : «Il n'y a eu aucun abus de bien social» (ABS), la qualification judiciaire qui lui vaut condamnation. Donc, innocent. Y a plus qu'à convaincre la cour d'appel.

RLD raconte qu'en arrivant à l'OM, fin 1996, il voulait Wenger comme entraîneur. Mais Roussier et Dubiton, deux dirigeants de l'OM, lui ont dit que ce serait mal venu, à Marseille, de prendre un ancien Monégasque. Donc, l'Arsène est allé faire les beaux jours d'Arsenal. Et RLD a pris Courbis. A trois conditions : «Pas de matchs truqués, pas de caisse noire, pas de dopage.» Résultat : les deux sont en correctionnelle, pour un total de quinze transferts douteux, ayant donné lieu, selon l'accusation, à plus de 20 millions d'euros de détournements divers. «La fraude a été un des outils de la politique des dirigeants de l'OM entre 1997 et 1999», a estimé le tribunal correctionnel, en 2006.
Plus comique : cette affaire a commencé pendant la précédente, dite des comptes suspects. A ce premier procès, en 1997, l'agent de joueurs Alain Migliaccio, poursuivi, menait pendant les suspensions les négociations pour le transfert de Laurent Blanc, aujourd'hui un des transferts suspects qu'examine la justice. Tout cela a «conduit à injecter dans des circuits occultes des fonds considérables dont la maîtrise a été perdue», selon le tribunal correctionnel : partis pour rémunérer les joueurs ou «à d'autres fins, tout autant ou plus répréhensibles encore». Brrrr... Dans ce système, RLD, «quand il n'a pas donné personnellement la main à la fraude, l'a encouragée», estimait le tribunal.
Le plus embêté, dans l'affaire, s'appelle Courbis. Il a pris deux ans ferme, en première instance, plus dix-huit mois de révocation de sursis, soit trois ans et demi ferme, plus cinq ans d'interdiction d'activité dans le foot. Si la peine est confirmée en appel, il va entraîner le FC Baumettes. Alors, revigoré par son nouveau job d'entraîneur de Montpellier (L2), dont le patron, Louis Nicollin, pointe son nez à l'audience, Courbis se bat, avec son arme habituelle : la tchatche. «Les avocats m'ont expliqué ce qu'était l'ABS. Alors comme j'ai participé à des discussions [sur les transferts], c'est paraît-il de la complicité d'ABS.»
Espérant une réduction de peine, Courbis reconnaît en partie certains faits, mais à la Virenque : il faisait de l'ABS à l'insu de son plein gré. «J'ai peut-être commis sans le savoir une complicité d'ABS.» Son avocat, Me Frédéric Monneret, se précipite : «Vous vous êtes fondu dans un système que vous n'avez pas initié...» Courbis opine. Alors, le bon Rolland mérite le bon Dieu sans confession, lui qui lâche, au détour d'une question : «Je le jure sur ce que j'ai de plus cher, y compris ma mère de 82 ans qui n'est pas trop bien.»
Ou encore : «Si M. d'Onofrio [un agent, ndlr] me paye avec l'argent du transfert de Trezeguet en Chine, je prends l'argent. Il me le paye même avec l'héritage de sa grand-mère, s'il veut.» Et aussi : «Cet argent, c'est Ba.» A savoir : cette commission occulte versée en Suisse concerne le transfert d'Ibrahim Ba, pour lequel il n'est pas poursuivi ­ pratique. «C'est Ba, puisque c'est Ba», répète-t-il. En douter, c'est bas. Malgré cela, sa période 1997-1999 à l'OM, c'est «une des fiertés de [sa] carrière». «Et ça me mène en correctionnelle.» On vous le dit : c'est bas. Les débats continuent aujourd'hui.

le 20 juin...
Citation :
Sports
«J’ai pris mon million, j’ai fait ma facture, j’ai pas fait d’histoires»
Deuxième jour du procès en appel des transferts douteux de l’OM.
Par Henry Michel
QUOTIDIEN : mercredi 20 juin 2007
Aix-en-Provence
Le métier d’agent de joueurs, c’est simple comme un coup de fil. Celui que l’agent Gilbert Sau donne à Ibrahima Bakayoko pour le faire venir à l’OM, en 1999. Ça lui a rapporté 150 000 euros (1 million de francs), et encore, Sau aurait pu demander cinq fois plus. Grand prince : «J’ai pris mon million, j’ai fait ma facture, j’ai pas fait d’histoires.» Il a eu de la chance, car l’attaquant ivoirien, un peu brouillon, faisait affaire avec d’autres agents, qui se disputaient les com.
Offshore. «Bakayoko avait autant d’agents qu’il marquait de buts», affirme Bernard Almeras, ex-hôtelier corse qui servait de petite main à Sau. «M. Almeras faisait la baby-sitter des joueurs ; moi, je ne peux pas les supporter», dit Sau. Lui faisait les contrats, puis passait les commissions sur le compte en Suisse d’Almeras. Plus de 3 millions d’euros y ont transité. La justice pense qu’Almeras n’en a pas vu grand-chose. «On est en compte avec M. Almeras», expliquait juste Sau hier devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence, qui rejuge l’affaire des transferts suspects de l’OM. Sau a compris l’essence du métier : être là au bon moment. «Je ne lâche pas», dit-il. Mais Sau a peut-être trouvé son maître : Rolf Wegener. Cet Allemand a la tête de Mr. Propre. Et avec Rolf, le travail est propre. Même pas agent Fifa, Wegener faisait dans le joueur africain. Avec lui, l’attaquant ghanéen Arthur Moses est vendu 12 millions de francs à l’OM en 1998. Le Fortuna Düsseldorf, qui le cède, ne touche que 1 million. Le reste ? Dans la poche de Rolf, sur des comptes offshore. Sans doute redistribué ensuite. A qui ? Mystère.
Rolf fait fort : d’habitude, un agent prend 10 % sur un transfert. Lui, 90 %. Et en plus, 30 % à 40% des rémunérations à suivre. «Jamais entendu ça», s’épate Rolland Courbis. Plus drôle : Moses ne valait pas grand-chose sur le terrain. Son transfert servait juste à dégager du cash. L’OM aurait pu l’avoir pour quatre fois moins. Mais Courbis, alors entraîneur, a fait envoyer par le directeur sportif de Bordeaux Charles Camporro une offre à 12 millions de francs au Fortuna pour faire augmenter son prix. Et prétendument payer une prime de 2 millions à Moses, que le joueur n’a jamais reçue. C’est ce que Moses dit. Courbis n’y croit pas : «Dans cette salle, celui qui est considéré comme le plus grand menteur, c’est moi. Je me demande si je n’ai pas des collègues.»
Occultes. Aucun des autres prévenus ne moufte. Ils font une sacrée chaîne du travail, entre Jean-François Larios, ancien attaquant stéphanois devenu une sorte de Cochise qui a perdu l’adresse de son tipi, et Denys Angeloglou, avocat d’affaires plutôt smart, qui vit «un calvaire personnel». Tout en haut de cet édifice, Robert Louis-Dreyfus (RLD) a fait ses comptes : les primes occultes versées aux joueurs à l’étranger, qui servent de base à l’accusation, représentent, en économie de charges sociales, à peine 1,8 % des 200 millions d’euros qu’il a investis depuis 1996 dans l’OM. Des peccadilles ?
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Pascual Garrido
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MessageSujet: Re: C'est aussi ça le football..feuilleton judiciaire   C'est aussi ça le football..feuilleton judiciaire EmptyMer 20 Juin - 19:51

C'est aussi ça le football..feuilleton judiciaire Article_SGE.PHS33.200607184339.photo00.photo.default-512x341

Citation :
La défense de Robert Louis-Dreyfus a répliqué mercredi, avec un certain brio sur le double terrain de la dimension personnelle et du débat juridique pur, à l'accusation qui a demandé la confirmation des lourdes peines lors du procès en appel des transferts suspects à l'OM entre 1997 et 1999.

L'avocat général Jean-Philippe Mescle a en effet requis les mêmes sanctions à l'égard des dix prévenus que celles prononcées le 6 juin 2006 en première instance à Marseille. Soit contre l'actionnaire de l'OM Robert-Louis Dreyfus trois ans de prison avec sursis et 375.000 euros d'amende, et contre l'autre principal prévenu Rolland Courbis, ex-coach, trois ans et demi ferme et 375.000 euros d'amende.

Revenant dans le détail sur les 15 transferts suspects lors desquels 22 M EUR auraient été frauduleusement détournés, l'accusation a jugé avérée "l'essence de l'abus de biens sociaux: un acte de gestion faisant courir un risque à la société".

Montpellier peut se mettre a la recherche d'un nouvel entraineur Shocked
Sacré Courbis toujours dans les bons coups buzz
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