| | Citation discours... | |
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+3Massimu absolut bastia Pierfran 7 participants | |
Auteur | Message |
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Pierfran Morfale
Nombre de messages : 8170 Age : 44 Localisation : Aix en Provence/Oletta Date d'inscription : 08/09/2004
| Sujet: Citation discours... Lun 30 Avr - 18:04 | |
| - Citation :
- L'heure de vérité.
J'ai regardé attentivement la retransmission du meeting de Nicolas Sarkozy à Bercy. Je sors de là impressionné par la fantastique machine que j'ai pu observer. Mais, surtout, je veux que nous ne perdions pas notre temps - comme hier... - à feuilleter le bottin mondain des innombrables people qui trainaient là un week-end du 1er mai... Il suffit d'expliquer - une fois - que l'équipage réuni ressemblait à la faune d'un réveillon du 31 décembre sur TF1 et l'essentiel est dit. Mais, s'il vous plaît, dépassons cela. Oublions les prises de parole ridicules de toutes ces "figures" de la chanson, du sport ou de la "pensée" (Glucksmann pathétique...), pour nous concentrer sur l'essentiel. Tout cela (ceux-là) est (sont) totalement secondaire(s) tant c'est bien l'extraordinaire discours de Nicolas Sarkozy qui compte. Et lui seul. Tout dans ce discours, était entièrement calibré pour incarner en permanence une opposition entre Sarko/Le Peuple et Royal/la Gauche/les élites. Jugeons-en ensemble et sur le fond (ci-dessous le discours de Nicolas Sarkozy est en gras) Le début, d'abord, totalement religieux, à l'américaine... (...) ce fut la communion, ce fut la gravité presque religieuse, ce fut l’espérance, ce fut non les applaudissements mais cette sorte de prière silencieuse que cent mille personnes m’adressèrent.Ce qui sortit de cette réunion ce ne fut pas pour la campagne à venir qu’un supplément de force, de détermination et d’ardeur.Ce fut un supplément d’âme. Et, peu après... Il me fallait aller à leur rencontre, les comprendre et donc partager leurs joies, leurs peines, leurs angoisses, leurs attentes parce qu’il est impossible de comprendre quelqu’un quand on n’est pas capable de ressentir ce qu’il éprouve au plus profond de lui. Il me fallait me donner tout entier, aimer sans réserve, abolir toutes les barrières et toutes les distances, et par conséquent accepter de devenir plus vulnérable, prendre le risque de souffrir. Au delà de cette dimension mystique, proche du télévangélisme, le candidat s'est ensuite lancé dans une diatribe d'un néo-populisme extrêmement efficace, comme en atteste cette séquence... Je suis allé à la rencontre du peuple, de ce peuple au nom duquel tout le monde prétend parler, auquel personne ne parle vraiment, et pour lequel personne ne veut jamais rien faire, comme si l’objectif était toujours de le tenir à l’écart, à la lisière du pouvoir, de la décision. Ce peuple c’est vous, c’est nous tous, ce peuple, je l’ai rencontré dans les villes, dans les villages, dans les campagnes. Je l’ai rencontré dans les ateliers, dans les bureaux, dans les écoles. Mais aussi dans les hôpitaux, dans les centres de rééducation, dans les maisons de retraite, partout où il y a des gens qui vivent, qui vivent par leur travail, qui vivent par leur souffrance, qui vivent par leurs rêves, par leurs ambitions. Tous ces sans grade, tous ces anonymes, tous ces gens ordinaires auxquels on ne fait pas attention, que l’on ne veut pas écouter, que l’on ne veut pas entendre. C’est pour eux que je veux parler. Je veux être leur porte-parole. Je veux être celui qui leur redonnera la parole et qui leur redonnera le pouvoir.
Je veux être leur candidat. Je veux être le candidat du peuple et non celui des médias, celui des appareils, celui de tel ou tel intérêt particulier. Je veux être le candidat du peuple parce que pendant des mois j’ai vu ce que le peuple vivait, ce qu’il ressentait, ce qu’il souffrait. J’ai vu les ravages du discours sur l’impuissance publique.
J’ai compris ce qu’il pouvait y avoir de désespérant pour ceux qui n’ont pas d’autre recours, d’autre espoir que dans la politique d’entendre les responsables politiques leur dire : « Je n’y peux rien ! » J’ai mesuré l’attente vis-à-vis de la politique de la part de ceux qui se sentent prisonniers d’une multitude de contraintes dont ils n’arrivent pas à desserrer le carcan. J’ai pris conscience du besoin que la politique représentait pour redonner une espérance à ceux qui l’ont perdue, pour qu’ils aient le sentiment de pouvoir redevenir les acteurs de pleur propre histoire. J’ai pris conscience de la nécessité pour la politique de redevenir l’expression d’une volonté aux yeux de ceux qui ne se sentent plus eux-mêmes la force de vouloir. | |
| | | Pierfran Morfale
Nombre de messages : 8170 Age : 44 Localisation : Aix en Provence/Oletta Date d'inscription : 08/09/2004
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 18:04 | |
| - Citation :
- Notant bien lui-même cependant dans un passage qui passera
peut-être largement inaperçu - et ce serait dommage - que "le peuple" pouvait aussi agir "pour le pire" : J’ai voulu remettre la volonté politique et la France au cœur du débat politique. Au cours de cette campagne, à travers tous les discours et tous les sujets, je n’ai finalement parlé que d’elles, et les Français que j’ai rencontrés ne m’ont aussi parlé que d’elles.La volonté politique et la nation c’est toujours pour le meilleur et pour le pire.Le peuple qui se mobilise, qui devient une force collective, c’est une puissance redoutable qui peut aussi bien agir pour le meilleur que pour le pire.Faisons en sorte que ce soit pour le meilleur.Nous conjurerons le pire en respectant les Français, en tenant nos engagements, en respectant la parole donnée. Nous conjurerons le pire en remettant de la morale dans la politique. D'où une assez longue sortie sur la morale et surtout cette longue tirade, d'une brutalité inouïe, sur mai 68... Le mot « morale » ne me fait pas peur. La morale, après mai 68, on ne pouvait plus en parler. C’était un mot qui avait disparu du vocabulaire politique. Pour la première fois depuis des décennies, la morale a été au cœur d’une campagne présidentielle. Mai 68 nous avait imposé le relativisme intellectuel et moral. Les héritiers de mai 68 avaient imposé l’idée que tout se valait, qu’il n’y avait aucune différence entre le bien et le mal, entre le vraie t le faux, entre le beau et le laid. Ils avaient cherché à faire croire que l’élève valait le maître, qu’il ne fallait pas mettre de note pour ne pas traumatiser les mauvais élèves, qu’il ne fallait pas de classement. Ils avaient cherché à faire croire que la victime comptait moins que le délinquant. Ils avaient cherché à faire croire qu’il ne pouvait exister aucune hiérarchie de valeurs. Ils avaient proclamé que tout était permis, que l’autorité c’était fini, que la politesse c’était fini, que le respect c’était fini, qu’il n’y avait plus rien de grand, plus rien de sacré, plus rien d’admirable, plus de règle, plus de norme, plus d’interdit. Souvenez-vous du slogan de mai 68 sur les murs de la Sorbonne : « Vivre sans contrainte et jouir sans entrave. »
Voyez comment l’héritage de mai 68 a liquidé l’école de Jules Ferry qui était une école de l’excellence, une école du mérite, une école du respect, une école du civisme, une école qui voulait aider les enfants à devenir des adultes et non à rester de grands enfants, une école qui voulait instruire et non infantiliser, parce qu’elle avait été construite par de grands républicains qui avaient la conviction que l’ignorant n’est pas libre. Voyez comment l’héritage de mai 68 a liquidé une école qui transmettait une culture commune et une morale partagée grâce auxquelles tous les Français pouvaient se parler, se comprendre, vivre ensemble. Voyez comment l’héritage de mai 68 a introduit le cynisme dans la société et dans la politique.
Voyez comment le culte de l’argent roi, du profit à court terme, de la spéculation, comment les dérives du capitalisme financier ont été portés par les valeurs de mai 68. Voyez comment la contestation de tous les repères éthiques, de toutes les valeurs morales a contribué à affaiblir la morale du capitalisme, comment elle a préparé le terrain au capitalisme sans scrupule et sans éthique des parachutes en or, des retraites chapeaux et des patrons voyous, comment elle a préparé le triomphe du prédateur sur l’entrepreneur, du spéculateur sur le travailleur. Et encore... Voyez comment les héritiers de mai 68 ont abaissé le niveau moral de la politique. Voyez tous ces politiciens qui se réclament de l’héritage de mai 68, qui donnent aux autres des leçons qu’ils ne s’appliquent jamais à eux-mêmes, qui veulent imposer aux autres de comportements, des règles, des sacrifices qu’ils ne s’imposent jamais à eux-mêmes. Voyez-les, écoutez-les proclamer : « Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ! » Voyez-la, écoutez-la cette gauche héritière de mai 68 qui est dans la politique, dans les médias, dans l’administration, dans l’économie, cette gauche qui a pris goût au pouvoir, aux privilèges, cette gauche qui n’aime pas la nation parce qu’elle ne veut plus rien partager, La critique étant suivie de cette salve éloquente... cette gauche qui n’aime pas la République parce qu’elle n’aime pas l’égalité, cette gauche qui prétend défendre les services publics mais qui ne prend jamais les transports en commun, cette gauche qui aime tellement l’école publique qu’elle n’y met pas ses enfants, cette gauche qui adore la banlieue mais qui se garde bien d’aller y habiter, cette gauche qui trouve toujours des excuses aux voyous à condition qu’ils restent dans des quartiers où elle ne va jamais,
cette gauche qui fait des grands discours sur l’intérêt général mais qui s’enferme dans le clientélisme et dans le corporatisme, cette gauche qui signe des pétitions quand on expulse des squatters mais qui n’accepterait pas que l’on s’installe chez elle, cette gauche qui passe son temps à faire la morale aux autres sans être capable de se l’appliquer à elle-même, cette gauche qui entre Jules Ferry et mai 68 a choisi mai 68,
cette gauche condamne la France à un immobilisme dont les travailleurs, dont les plus modestes, les plus pauvres, ceux qui souffrent déjà seraient les principales victimes. Derrière, logiquement, Nicolas Sarkozy allait basculer de ces élites inconséquentes aux travailleurs... Voyez-la, écoutez-la cette gauche qui depuis mai 68 a renoncé au mérite et à l’effort. Voyez-la, écoutez-la cette gauche qui depuis mai 68 a cessé de parler aux travailleurs, de se sentir concernée par le sort des travailleurs, d’aimer les travailleurs parce qu’elle rejette la valeur travail, parce que la valeur travail ne fait plus partie de ses valeurs, parce que son idéologie à elle ce n’est pas l’idéologie de Jaurès, ce n’est pas l’idéologie de Blum qui respectaient le travail, qui aimaient les travailleurs, son idéologie à elle c’est l’idéologie du partage du travail, des 35 heures, de l’assistanat. La crise du travail est d’abord une crise morale dans laquelle l’héritage de mai 68 porte une lourde responsabilité. Je veux réhabiliter le travail. Je veux redonner au travailleur la première place dans la société. Puis à l'État... Regardez comment l’héritage de mai 68 affaiblit l’autorité de l’Etat ! Regardez comment les héritiers de ceux qui en mai 68 criaient : « CRS = SS » prennent systématiquement le parti des voyous, des casseur et des fraudeurs contre la police. Regardez comment ils ont réagi après les incidents de la gare du Nord. Au lieu de condamner les casseurs et d’apporter leur soutien aux forces de l’ordre qui font un travail difficile, ils n’ont rien trouvé de mieux à dire que cette phrase qui mérite de rester dans les annales de la République. Je cite : « Il est inquiétant de constater qu’un fossé se creuse entre la police et la jeunesse ». Comme si les casseurs de la gare du Nord représentaient toute la jeunesse française. Comme si c’était la police qui était en tort et pas les casseurs. Comme si les voyous avaient tout cassé et avaient pillé les magasins pour exprimer une révolte contre une injustice. Comme si la jeunesse excusait tout. Comme si la société était toujours coupable et le délinquant toujours innocent.
Ecoutez-les, les héritiers de mai 68 qui cultivent la repentance, qui font l’apologie du communautarisme, qui dénigrent l’identité nationale, qui attisent la haine de la famille, de la société, de l’Etat, de la nation, de la République. Avant d'en conclure sur la nécessité d'une "liquidation"... Dans cette élection il s’agit de savoir si l’héritage de mai 68 doit être perpétué ou s’il doit être liquidé une bonne fois pour toutes. Je veux tourner la page de mai 68. Mais il ne faut pas faire semblant.
Il ne faut pas se contenter de mettre des drapeaux aux fenêtres le 14 juillet et de chanter la Marseillaise à la place de l’Internationale dans les réunions du Parti Socialiste. Il ne faut pas dire que l’on veut l’ordre et prendre systématiquement parti contre la police. Il ne faut pas crier à l’Etat policier et à la provocation à chaque fois que la police chercher à faire respecter la loi.
Il ne faut pas dire que l’on est pour la valeur travail et généraliser les 35 heures, continuer à surtaxer le travail ou encourager l’assistanat. Il ne faut pas dire que l’on veut faire obstacle aux délocalisations et refuser toute expérimentation de la TVA sociale, qui permet de faire financer la protection sociale par les importations. Il ne faut pas se contenter d’afficher de grands principes en se gardant bien de les inscrire dans la réalité. Je propose aux Français de rompre réellement avec l’esprit, avec les comportements, avec les idées de mai 68. Je propose aux Français de rompre réellement avec le cynisme de mai 68. Je propose aux Français de renouer en politique avec la morale, avec l’autorité, avec le travail, avec la nation.
Je leur propose de reconstruire un Etat qui fasse réellement son métier et qui par conséquent domine les féodalités, les corporatismes et les intérêts particuliers. Je leur propose de refaire une République une et indivisible contre tous les communautarismes et tous les séparatismes. Je leur propose de rebâtir une nation qui soit de nouveau fière d’elle-même. Et de passer aux droits... En faisant valoir systématiquement les droits au détriment des devoirs, les héritiers de mai 68 ont affaibli l’idée de citoyenneté. En dénigrant la loi, l’Etat et la nation, les héritiers de mai 68 ont favorisé la montée de l’individualisme. Ils ont incité chacun à ne compter que sur lui-même et à ne pas se sentir concerné par les problèmes des autres. Je crois à la liberté individuelle mais je veux compenser l’individualisme par le civisme, par une citoyenneté faite de droits mais aussi de devoirs. Je veux des droits nouveaux, des droits réels et non des droits virtuels. Je veux le droit opposable à l’hébergement et au logement, le droit opposable à la garde d’enfants, le droit opposable à la scolarisation des enfants handicapés, le droit opposable à la prise en charge de la dépendance pour les personnes âgées. Je veux le droit à une allocation formation pour les jeunes de plus de 18 ans. Je veux le droit à la formation tout au long de la vie. Je veux le droit à la caution publique pour ceux qui n’ont pas de parents qui peuvent se porter garants, pour ceux qui n’ont pas de relations, pour les malades auxquels on ne veut pas prêter parce qu’on considère qu’ils représentent un risque trop élevé. Je veux le droit à un contrat de transition professionnelle pour celui qui est au chômage. Puis aux devoirs... Mais je veux que ces droits soient équilibrés par des devoirs. L’idéologie de mai 68 sera morte le jour où dans la société on osera rappeler chacun à ses devoirs.
L’idéologie de mai 68 sera morte le jour où dans la politique française on osera proclamer que dans la République les devoirs sont la contrepartie des droits. Ce jour-là sera enfin accomplie la grande réforme intellectuelle et morale dont la France a une nouvelle fois besoin. Alors nous pourrons reconstruire sur des bases renouvelées la République fraternelle qui est le rêve toujours inachevé, toujours inaccompli de la France depuis le premier jour où elle a pris conscience de son existence en tant que nation. Car la France n’est pas une race, car la France n’est pas une ethnie, car la France n’est pas qu’un territoire, car la France est un idéal inlassablement poursuivi par un grand peuple qui croit depuis son premier jour à la force des idées, à leur capacité à transformer le monde et à faire le bonheur de l’humanité. Après cette longue admnestation - extrêmement virulente - largement de nature à rassurer les électeurs du Front national qui hésiteraient encore, restait à Nicolas Sarkozy à réussir le grand écart, en allant "chercher" les électeurs de François Bayrou... Je veux m’adresser aux électeurs du Centre, dont les valeurs sont si proches de s miennes. Je veux leur dire que leur sensibilité a toute sa place dans la majorité présidentielle que je veux construire et autour de laquelle je veux rassembler les Français. Je veux leur dire que j’ai besoin d’eux, de ce qu’ils représentent, de ce à quoi ils croient. | |
| | | Pierfran Morfale
Nombre de messages : 8170 Age : 44 Localisation : Aix en Provence/Oletta Date d'inscription : 08/09/2004
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 18:05 | |
| - Citation :
- Et plus largement... Je veux m’adresser aussi à tous ceux
qui après le premier tour ne se sentent pas représentés, ont l’impression d’être exclus, d’être condamnés à ne pas avoir leur mot à dire dans la République. A tous ceux-là je veux dire que je les comprends et que je les respecte. Je veux leur dire que la proportionnelle n’est pas un bon système parce qu’elle donne le pouvoir aux partis, parce qu’elle rend difficile la constitution de majorités stables. Nous avons déjà connu dans notre histoire les conséquences dramatiques de l’instabilité gouvernementale. Nous ne pouvons pas y revenir. Mais nous devons réfléchir tous ensemble au moyen de permettre une représentation plus large des opinions et des sensibilités. Je m’engage, si je suis élu, à réunir toutes les forces politiques et à discuter avec elles de la possibilité d’introduire un peu de proportionnelle au Sénat ou à l’Assemblée Nationale sans créer le risque d’une instabilité qui serait désastreuse. Avant de conclure sur la diabolisation dont il s'estime victime... Je n’ai pas été épargné par les attaques personnelles. On a mis en cause ma probité. Mon intégrité. Mon honneur. Ma sincérité. Mon caractère. On a insinué que j’étais dangereux pour les libertés. On m’a soupçonné de vouloir mettre en place un Etat policier. On m’a accusé d’avoir exercé des pressions. On n’a jamais produit la moindre preuve ni le moindre indice, ni quoi que ce soit qui puisse étayer les accusations portées contre moi. Je n’ai pas répondu aux attaques. Sauf pour dire, quand ces attaques sont devenues insupportables, que ceux qui les portaient n’avaient pas fait la preuve de tellement de vertus qu’ils puissent se permettre un tel mépris à mon égard. Je ne les ai pas rejoints dans la boue où ils auraient voulu m’entraîner. S'identifiant même à de Gaulle... Ils n’ont pas changé. Ce sont les mêmes que ceux qui en 1958 défilaient contre le Général de Gaulle en hurlant que le fascisme ne passerait pas.
En 1965, comme aujourd’hui, ils avaient fait au second tour une « coalition des républicains » contre celui qui n’avait jamais mis la République en danger et qui au contraire l’avait sauvée deux fois. Voilà. Si j'ai pris la peine de reprendre aussi longuement ces propos, c'est parce qu'ils disent absolument tout de la société qu'ils préparent. Personne ne pourra dire qu'il ne voyait pas dans quelle direction Nicolas Sarkozy voulait aller. Reconnaissons-lui le mérite de la franchise. L'homme n'avance absolument pas masqué. Arrivé à moins d'une semaine du scrutin et confronté à ce programme, une interrogation m'apparaît donc essentielle. Elle concerne évidemment François Bayrou. Je sais bien que tous les élus de l'UDF vont rejoindre le camp Sarkozyste. Mais je m'interroge encore sur François Bayrou. Sur lui. Je veux donc lui demander publiquement comment, après tout ce qu'il a dit, expliqué, montré, donné même - à certains -, il se positionne personnellement face à un discours d'un néo-populisme et d'un conservatisme aussi virulents ? Annonciateur de tant de cassures ? L'homme du centre qui s'est révélé, celui qui refuse le "bloc contre bloc", est, à mon sens, confronté dans les heures qui viennent à une responsabilité historique qui le dépasse. Soit il condamne et attaque politiquement ces propos dangereux qui divisent et qui opposent, comme il l'a fait tout au long de sa campagne. Et alors, François Bayrou ne peut plus rester au milieu du gué. Feindre d'attendre le débat Royal/Sarkozy, pour ensuite botter en touche. François Bayrou doit choisir. Et parler. Soit, il ne dit rien. Il laisse faire. En regardant ailleurs. Et alors tout s'éclairera - tardivement pour moi -. François Bayrou n'aura joué depuis des semaines et des mois qu'une partition : celle du soliste (une sorte de caméléon ou de coucou...) qui aura dépecé et plumé la gauche, pour la liquider, puis la remplacer comme futur meilleur opposant du nouveau Président Sarkozy. Le discours de Bercy de Nicolas Sarkozy ? L'heure de vérité de (et sur) François Bayrou... | |
| | | absolut bastia Raaaaaaaaaaleur
Nombre de messages : 7718 Age : 58 Localisation : dans mon bunker en 1ère ligne Date d'inscription : 18/11/2004
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 18:14 | |
| Depuis quand tu es fan de Guy Birenbaum?? le blog NRV violemment anti-Sarko, je m'attendais à mieux venant de ta part. Au moins Sarko on peut pas dire qu'il avance masqué il annonce ses idées et il va les mettre en pratique. J'aimerai quand mème que Sego arrive à énoncer des idées bien concrètes, il serait temps maintenant La grande force de Sarko c'est le concept qu'il vend si bien: Sarko le peuple vs Sego la gauche et les élites et les intellos il reste 4 jours pour tenter l'impossible...viiiiiiiiiiiiiiiittttttttteeeeeeeeeee Pierfan | |
| | | Pierfran Morfale
Nombre de messages : 8170 Age : 44 Localisation : Aix en Provence/Oletta Date d'inscription : 08/09/2004
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 18:23 | |
| Ô AB, je veux bien que tu remettes en cause ma bonne foi et mon objectivité de temps en temps, mais là honnêtement c'est un peu lourd...
POur toute te dire, Birenbaum ça fait quelques temps que je le lis et il a été jusqu'au premier tour aussi virulent sur Sarko que sur Sego ! Alors arrête de dire que j'ai toujours des citations influencées !
Et pour tout te dire, j'ai fait un copié-collé pour mettre les passages du discours de Sarko hier ! Je m'en tape des commentaires de Birenbaum j'ai pas pris le temps de les enlever ! Maintenant, si Birenbaum t'empêche de lire et de comprendre objectivement le discours de Sarko c'est pas un problème.
J'aimerais juste que tu arrêtes de toujours remettre en cause mon impartialité. De ce côté là je n'ai pas de leçon à recevoir, la neutralité bienveillante c'est un peu mon boulot...
Je dis cela en toute sincérité sans énervement et amicalement (pour pas que cela soit mal interprété). | |
| | | absolut bastia Raaaaaaaaaaleur
Nombre de messages : 7718 Age : 58 Localisation : dans mon bunker en 1ère ligne Date d'inscription : 18/11/2004
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 18:25 | |
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| | | Massimu Slobodan Vucekovic
Nombre de messages : 420 Date d'inscription : 01/04/2005
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 18:33 | |
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| | | absolut bastia Raaaaaaaaaaleur
Nombre de messages : 7718 Age : 58 Localisation : dans mon bunker en 1ère ligne Date d'inscription : 18/11/2004
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 18:35 | |
| - Massimu a écrit:
- Affolant ce discours.
Sarko le peuple vs Sego les élites et Sarko va gagner c'est simple le marketing politique non? | |
| | | vince Nebosja Krupnikovic
Nombre de messages : 4881 Age : 58 Date d'inscription : 06/02/2006
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 18:39 | |
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| | | absolut bastia Raaaaaaaaaaleur
Nombre de messages : 7718 Age : 58 Localisation : dans mon bunker en 1ère ligne Date d'inscription : 18/11/2004
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 18:41 | |
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| | | vince Nebosja Krupnikovic
Nombre de messages : 4881 Age : 58 Date d'inscription : 06/02/2006
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 18:43 | |
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| | | absolut bastia Raaaaaaaaaaleur
Nombre de messages : 7718 Age : 58 Localisation : dans mon bunker en 1ère ligne Date d'inscription : 18/11/2004
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 18:46 | |
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| | | vince Nebosja Krupnikovic
Nombre de messages : 4881 Age : 58 Date d'inscription : 06/02/2006
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 18:53 | |
| Je parlais sérieusement, je réïtère donc ma question | |
| | | absolut bastia Raaaaaaaaaaleur
Nombre de messages : 7718 Age : 58 Localisation : dans mon bunker en 1ère ligne Date d'inscription : 18/11/2004
| | | | Massimu Slobodan Vucekovic
Nombre de messages : 420 Date d'inscription : 01/04/2005
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 19:32 | |
| - vince a écrit:
- Je parlais sérieusement, je réïtère donc ma question
Le pire c'est qu'il est pas loin de la réalité. | |
| | | vince Nebosja Krupnikovic
Nombre de messages : 4881 Age : 58 Date d'inscription : 06/02/2006
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 19:40 | |
| Un exemple, Sarko il va faire péter les jours fériés oui ou non ?
Réduire les congés payés ?
Supprimer le SMIC ?
Augmenter la durée du temps de travail ? | |
| | | Sam Rothstein Slobodan Vucekovic
Nombre de messages : 469 Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 19:49 | |
| - vince a écrit:
- Un exemple, Sarko il va faire péter les jours fériés oui ou non ?
Réduire les congés payés ?
Supprimer le SMIC ?
Augmenter la durée du temps de travail ? t'es contre lui mais tu sais pas pourquoi serieux ? aio vous êtes des tanches pas de suppression des 35 H le SMIC ahé le RMI ça existera toujours mais avec des travaux d'interets generaux et pas le droit de refuser plus de 2 offres d'emploi pareil pour les entreprises on refuse pas plus de 2 offres de candidature baisse des charges sur les entreprises et TVA sociale pour compenser Service minimum pour les transports publics (sur pour la SNCF les autres humbeh) une franchise pour la sécu et pour nous des wagons de CRS, GIGN et autres gateries du genre | |
| | | absolut bastia Raaaaaaaaaaleur
Nombre de messages : 7718 Age : 58 Localisation : dans mon bunker en 1ère ligne Date d'inscription : 18/11/2004
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 19:57 | |
| - vince a écrit:
- Un exemple, Sarko il va faire péter les jours fériés oui ou non ?
Réduire les congés payés ?
Supprimer le SMIC ?
Augmenter la durée du temps de travail ? comme jour férié: abrogation du 1er Mai, on fètera le travail au boulot Le dimanche: obligation d'aller à la messe avec pointage on revient à 3 semaines de congés payés faut bosser plus abrogation du Smic, le patron aura droit de cuissage sur les employées féminines. Mais c'est que quelques points du programme | |
| | | absolut bastia Raaaaaaaaaaleur
Nombre de messages : 7718 Age : 58 Localisation : dans mon bunker en 1ère ligne Date d'inscription : 18/11/2004
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 19:58 | |
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| | | Sam Rothstein Slobodan Vucekovic
Nombre de messages : 469 Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 19:59 | |
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| | | vince Nebosja Krupnikovic
Nombre de messages : 4881 Age : 58 Date d'inscription : 06/02/2006
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 20:01 | |
| - Sam Rothstein a écrit:
- vince a écrit:
- Un exemple, Sarko il va faire péter les jours fériés oui ou non ?
Réduire les congés payés ?
Supprimer le SMIC ?
Augmenter la durée du temps de travail ? t'es contre lui mais tu sais pas pourquoi serieux ? aio vous êtes des tanches
pas de suppression des 35 H le SMIC ahé le RMI ça existera toujours mais avec des travaux d'interets generaux et pas le droit de refuser plus de 2 offres d'emploi pareil pour les entreprises on refuse pas plus de 2 offres de candidature baisse des charges sur les entreprises et TVA sociale pour compenser Service minimum pour les transports publics (sur pour la SNCF les autres humbeh) une franchise pour la sécu et pour nous des wagons de CRS, GIGN et autres gateries du genre Je gagne rien moi dans ce programme Je ne suis ni au 35 h, ni au smic ni au RMI, je paierais pas de franchise pour la sécu j'ai une assurance +++++, je ne suis pas chef d'entreprise donc les charges je m'en fout, de toute façon je suis au plafond, la TVa sociale ce n'est pas possible ont est déjà au taquet, rappelez vous que chichi l'avait mise à 20,6 %, il avait du la baisser a 19,6 pour respecter je ne sais plus quelle directive | |
| | | Sam Rothstein Slobodan Vucekovic
Nombre de messages : 469 Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 20:04 | |
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Dernière édition par le Lun 30 Avr - 20:05, édité 1 fois | |
| | | Massimu Slobodan Vucekovic
Nombre de messages : 420 Date d'inscription : 01/04/2005
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 20:05 | |
| Ouais en gros son programme c'est Bush en ce qui concerne la sécu. C'est Blair pour l'emploi (on te force à prendre n'importe quel boulot, et vaut mieux que tu te la fermes). C'est le droit de grève remis en cause avec le service minimum.
En gros c'est tout bon si tya un boulot stable, avec minimum 5000€ par mois, un patron sympa ou si tyé un patron ou une profession libérale.
En fait pour 90% des gens ca va etre la grosse merde mais que nenni, votons votons. | |
| | | Pierfran Morfale
Nombre de messages : 8170 Age : 44 Localisation : Aix en Provence/Oletta Date d'inscription : 08/09/2004
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 20:05 | |
| Je sais ton humour AB et je l'apprécie beaucoup. Je rentre souvent dans ton jeu parce qu'il me plait assez de tenter de convaincre les convaincus (surtout les faux convaincus) et puis ça développe le sens critique. Mais là, aprés ce discours que j'ai lu avec beaucoup d'attention, je lis des affaires qui me font froid dans le dos. Je me pose la question des libertés, je me pose la question de la place de l'enfant à l'école, de l'homme dans la société. Je crois profondément à la solidarité et j'observe avec effarement l'égoïsme qui est en train de structurer l'avenir celle de la dénonciation de l'autre, de la compétition destructrice, de l'écrasement des plus faibles. Mon travail consiste tous les jours à voir l'écart qui existe entre ceux qui peuvent payer (ceux qui viennent en consultation privée) et ceux que je vois dans les associations. Ces derniers seront les plus mal lotis, c'est la main d'oeuvre toute désignée pour les emplois sous qualifiés (impossibilité de refuser plus de 2 emplois). Je vois la misère (travail à la croix rouge) des sans abris qui ont un emploi (parler ensuite de dignité retrouvée grâce au travail). Je sais leur désarroi et leur volonté de ne pas lâcher leur travail. Les assistés ne viennent pas, ils sont une minorité. La gauche n'est pas exempt de tout reproche, elle est aussi la cause de tout ça ! Mais ici, les clivages sont différents... Les données futures sont différentes, les projets sont différents. Je sais que Ségolène Royal ne fera peut-être pas ce qu'elle a promis, qu'elle est peut-être incompétente, que je suis aveuglée par sa beauté, mais je suis un modéré, je sais qu'il y a des règles économiques que l'on ne peut pas nier. Me semble-t-il cette élection met au coeur de tout la place de l'homme dans la société. Deux projets s'affrontent... Celui de la variable d'ajustement est en train de prendre le dessus... Mais peut-être suis-je simplement un petit intellectuel gaucho qui fait son caprice... | |
| | | Sam Rothstein Slobodan Vucekovic
Nombre de messages : 469 Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Re: Citation discours... Lun 30 Avr - 20:08 | |
| - Massimu a écrit:
- Ouais en gros son programme c'est Bush en ce qui concerne la sécu.
C'est Blair pour l'emploi (on te force à prendre n'importe quel boulot, et vaut mieux que tu te la fermes). C'est le droit de grève remis en cause avec le service minimum.
En gros c'est tout bon si tya un boulot stable, avec minimum 5000€ par mois, un patron sympa ou si tyé un patron ou une profession libérale.
En fait pour 90% des gens ca va etre la grosse merde mais que nenni, votons votons. n'oublions pas le bouclier fiscal à 50 % ça plait bien au show-biz ça | |
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| Sujet: Re: Citation discours... | |
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