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 De notre correspondant au Sénégal

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Antone
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Antone


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MessageSujet: De notre correspondant au Sénégal   De notre correspondant au Sénégal EmptyMer 28 Mar - 12:34

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Frédéric Mendy : «Je vis le blues à Bastia»




De notre correspondant au Sénégal Arrow 27/03
Frédéric Mendy revient sur la belle victoire des hommes de Henryk Kasperczak, mais également sur la vie à Bastia où Fred révèle être gagné par la solitude, loin de l’ambiance très sénégalaise de Saint-Etienne.



On le croyait dans les airs. Il était finalement sur place. Frédéric Mendy, l’un des héros de la soirée de samedi face à la Tanzanie (4-0), en éliminatoires de la Can 2008, n’a pu prendre son vol d’hier matin pour la France. Une grève des agents de la compagnie aérienne est passée par là. Il est quinze heures passées. En compagnie d’une de ses grandes sœurs, le petit lutin cause tranquillement, à l’entrée de la maison. «Vous êtes venus voir qui ?», interroge, taquin, Fred après avoir reconnu votre serviteur. La requête fait rire sa grande sœur. Au troisième étage de l’immeuble où l’international sénégalais a établi ses quartiers, le sport, en particulier le football, demeure la principale attraction. On ne vibre que pour la discipline. Autour d’une partie de thé, le grand frère, Vincent Mendy, ancien pensionnaire du championnat national et un ami de la famille, Ousmane, suivent tranquillement les infos de la journée sur une chaîne française, à l’aide d’un écran géant. Entre deux verres de thé, Frédéric Mendy - qui n’en n’est pas un amateur - «rejoue» quelques temps forts du match de samedi face à la Tanzanie (4-0). A l’origine des trois buts, sur les quatre marqués par les Lions, le Bastiais savoure tranquillement les lendemains de victoire. «Je suis content pour toute l’équipe après cette victoire. Cela fait longtemps que le peuple sénégalais attendait cette victoire. On la mérite amplement», confesse Fred, habillé d’un maillot de l’ancien basketteur américain, Michael Jordan.
NGUIRANE, UN COMPLICE
Une réussite qu’il explique également par sa complicité avec le Sochalien, Nguirane Ndaw : «Ce n’est pas la première fois qu’on joue ensemble sur la flanc gauche. On se parle souvent à l’entraînement, comme pendant le match. Ce qui nous permet d’être complémentaire.» Mais on ne va pas lui laisser le temps de savourer son entente avec le Sochalien. On lui envoie la première pique pour le chambrer. En effet, rapide comme une fusée, le milieu excentré gauche des Lions oublie souvent les ballons au moment de «décoller». Une erreur que «Kirikou» entend corriger à l’avenir. «J’avais trop envie de marquer. C’est juste la pression qui est la cause de cette précipitation. A la mi-temps, le coach adjoint, Lamine Ndiaye m’a d’ailleurs dit que j’allais trop vite et que j’étais trop pressé. Je pense qu’il a raison. Il faut que je travaille tout cela», promet Frédéric Mendy. Seulement, note l’international sénégalais, «l’état de la pelouse joue également. Avec ce genre de terrain qu’on a, il faut maîtriser le ballon d’abord avant de partir. En France, dès que le ballon est là, tu sais que tu peux l’amener avec toi parce qu’il ne se retrouve pas sur une bosse ou dans un trou. La balle roule. C’est plus facile. Mais il faut s’adapter».
Parmi les plus anciens de l’équipe nationale, malgré son jeune âge, Frédéric Mendy ne se considère aucunement comme un cadre. Pourtant, c’est au lendemain du Mondial asiatique de 2002 que l’ancien stéphanois a débarqué au sein de la «Tanière». «Je suis jeune et ancien en même temps», précise-t-il avec ironie, estimant tout simplement avoir encore beaucoup de choses à prouver au sein de la sélection nationale. Contrairement à El Hadj Diouf, Tony Sylva, Habib Bèye, Mamadou Niang, Henri Camara… qui ont déjà marqué de leurs empreintes l’équipe.
«KIRIKOU ? C’EST FADIGA QUI M’A DONNE CE SURNOM»
Un rang que le petit lutin vit naturellement. «Je sais qu’un jour mon heure viendra. J’y crois», souffle-t-il. En attendant, «Kirikou» essaye de se faire une place au sein de la «tanière». Mais justement d’où lui vient ce surnom ? «C’est (Khalilou) Fadiga qui m’a donné ce surnom», se souvient Fred. «Je profite d’ailleurs de l’occasion pour lui présenter mes condoléances avec le décès de sa maman. Je ne savais pas pourquoi il m’appelait ainsi. C’est après qu’il m’a expliqué que c’est un petit héros noir d’une bande dessinée qui court vite. Au début, je l’avais mal pris quand à chaque fois on m’appelait ainsi (Rires). Aujourd’hui, tout le monde m’appelle par ce surnom, sauf bien sûr le coach. Cela fait marrer», souligne-t-il. Les débuts en équipe nationale n’ont pas, pour autant, été faciles. La première convocation lui sera envoyée par Bruno Metsu (ancien sélectionneur national) au lendemain de la Coupe du Monde 2002. La concurrence était forte. Fred se contentera juste de l’ambiance de la «tanière», en attendant son heure. Croyant à la bonne étoile qui finira par scintiller. Aujourd’hui, le flanc gauche de la «tanière» lui tend les bras. En toute modestie, le natif de Khar Yalla le prend avec sagesse et prie pour que cela puisse continuer encore plus longtemps. Pour l’Equipe nationale du Sénégal. En plus des moments de plaisir que lui procure la sélection nationale et les retrouvailles entre potes, les deux dernières coupes d’Afrique des nations -auxquelles le bastiais a pu participer- n’auront pas été roses. «Quand on a perdu en Tunisie (2004) et en Egypte (2006), cela m’a fait très mal. On ne méritait pas de perdre. Et ce qui me fait le plus mal, c’est par la faute de l’arbitrage. Et tout le monde était d’avis qu’on ne méritait pas de perdre ces deux matches. Malheureusement, ce fut le cas», se désole l’international sénégalais qui se rappelle encore cette élimination en demi-finale de la Can 2006, cette faute de main involontaire en pleine surface suite une poussée d’un défenseur égyptien.
«JE SUIS DEPAYSE A BASTIA»
Des pages sombres d’une carrière internationale qui sera plus douloureuse lorsqu’il regagne Saint-Etienne au lendemain de la Can Egyptienne. Arrivé chez les Verts en 2001, le jeune Frédéric Mendy sera contraint, cinq ans après de quitter sa «maison d’accueil» pour s’exiler en Corse, à Bastia (Ligue 2). Depuis l’année dernière, l’international sénégalais entame une nouvelle carrière internationale à Bastia. Loin de Saint-Etienne où la colonie sénégalaise est fortement représentée. Difficile pour ce chambreur qui ne pourra plus lancer des piques à ses potes. Fred devra faire avec les aléas du milieu professionnel, en tentant de rebondir sur «l’île de Beauté». «C’est une ville où il fait beau. Comme on dit, il n’y a pas de neige. Une petite ville sympa», renseigne-t-il.
Seulement, et c’est son gros problème, Fred s’y sent seul. «Des fois, je suis dépaysé. Je rentre chez moi où je suis seul. Je regarde des clips sénégalais. J’appelle des potes, c’est tout. Ce n’est pas facile d’y trouver des sénégalais. Je m’ennuie vraiment à Bastia», regrette l’ancien stéphanois.
En contrat jusqu’en 2009 avec le club corse, Frédéric Mendy espère participer à la montée de l’équipe (postée à la 6e place du classement) en Ligue 1. Une manière de retrouver la première division qu’il avait jusque-là connue avant de s’exiler sur l’Ile de la beauté. Au-delà d’une forte volonté de découvrir la Premiership (Angleterre) qui serait tout bénef, l’international sénégalais espère participer à la prochaine Can 2008 au Ghana et au Mondial 2010, en Afrique du Sud.
Par ailleurs, l’intégration des jeunes au sein de la sélection nationale est appréciée à juste titre par le Bastiais qui loue également la parfaite cohésion entre ces derniers et les «cadres». Ce qui demeure une des grandes forces de l’équipe nationale du Sénégal. Un avenir que «Kirikou» voit en rose. «La nouvelle génération va faire mal», jure Frédéric Mendy qui espère prendre enfin son vol retour dans les toutes prochaines heures. A Bastia, on s’impatiente déjà…



Source : Le Quotidien
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Jean-Christophe Debu
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MessageSujet: Re: De notre correspondant au Sénégal   De notre correspondant au Sénégal EmptyMer 28 Mar - 12:38

Shocked

Un cunnosce micca à Maktar,u me amicacciu di u ''bar de la plage" Laughing Laughing Laughing
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