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 Football et économie

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Antone
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Antone


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Football et économie Empty
MessageSujet: Football et économie   Football et économie EmptyDim 21 Jan - 10:48

Football et économie Lemondefr_pet a écrit
Citation :
Le football dans les filets d'investisseurs, par Bruno Caussé
LE MONDE | 20.01.07 | 13h11 • Mis à jour le 20.01.07 | 13h11
L uxe, caprice, passion ou affairisme ? Désormais, les grands clubs de football sont achetés clés en main, avec le plus souvent un déficit, par des hommes d'affaires dont les activités avaient jusqu'alors peu de rapport avec le ballon rond. L'Angleterre a ouvert la voie : six clubs de la Premier League, et bientôt un septième (Liverpool), sont passés en quelques années dans les mains d'investisseurs américains, russes ou arabes.


En France, le mouvement d'internationalisation des capitaux est beaucoup plus récent, et plus modeste. Depuis 2005, le FC Grenoble (Ligue 2) appartient à une société japonaise, Index Corporation. En mai 2006, trois fonds d'investissement américains - Colony Capital, Butler Capital Partners, Morgan Stanley Bank - ont racheté le Paris-Saint-Germain (Ligue 1) à Canal+. Et la vente de l'Olympique de Marseille (OM) au Canadien Jack Kachkar semble être en bonne voie.

Ces deux clubs phares - le PSG et l'OM - ont comme point commun d'afficher des bilans négatifs à chaque fin de saison. Dans les seules huit dernières années de sa gestion, Canal+ a ainsi déboursé 238 millions d'euros pour combler les trous du PSG. Sur le papier, un gouffre. Mais cette somme a aussi permis à la chaîne cryptée de pénétrer dans l'univers du football, de devenir le partenaire exclusif de la L1.

Robert Louis-Dreyfus aurait dépensé 200 millions d'euros dans son aventure marseillaise. Pas tout à fait à perte non plus : sur les maillots des joueurs apparaît le logo de Neuf Telecom, société qui appartient au groupe Louis-Dreyfus... Or l'OM est l'équipe la plus présente sur Canal+, un retour sur investissement en forme de campagne publicitaire. On ne connaît toujours pas, huit mois après la transaction, les intentions et les projets des nouveaux propriétaires du PSG. Quant à Jack Kachkar, il a déclaré au journal L'Equipe avoir une maison aux environs d'Aix-en-Provence, et que l'OM était pour lui "un rêve" : des propos contraires auraient étonné. Mais c'est un peu court pour justifier une dépense de 115 millions d'euros, même si ce chiffre officiel peut être soumis à caution. Pour le PSG, la transaction se serait effectuée à hauteur de 41 millions d'euros. Des proches du dossier, sous le couvert de l'anonymat, assurent qu'en réalité elle se serait élevée à 26 millions d'euros.

Même à 115 millions d'euros pour l'OM, on est loin des 700 millions d'euros annoncés pour que Sameer Al-Ansari, directeur général de Dubai International Capital, prenne possession de Liverpool. La différence d'échelle ne s'explique pas seulement par la notoriété des clubs concernés, ni par la comparaison de leurs titres. En achetant ce club, Sameer Al-Ansari se retrouvera aussi propriétaire du stade.

Ce qui n'est pas le cas à Marseille. Spectateur de ce projet de cession, Jean-Claude Gaudin, maire (UMP) de la cité phocéenne, n'a pu que prévenir le futur propriétaire des limites de son territoire : le stade vélodrome, le centre d'entraînement et le centre de formation appartiennent à la mairie. Il n'est donc pas question d'y envisager des opérations immobilières. Il en est de même pour le PSG qui loue le Parc des princes à la municipalité.

Acheter un club dans ces conditions, c'est donc seulement se rendre acquéreur d'une marque à fort potentiel commercial. C'est le cas de l'OM qui, depuis sa victoire en Ligue des champions, en 1993, bénéficie d'une audience qui dépasse largement la Canebière. Cette image perdure, même si, depuis, ce club s'est surtout signalé par l'inconstance de ses performances : il n'a plus remporté de titres significatifs et a fait régulièrement l'objet de chroniques judiciaires à propos de conditions douteuses de transferts de joueurs.

Reste l'actif "joueurs". Mais, là encore, c'est une donnée bien fragile. Djibril Cissé et Franck Ribéry sont les deux vedettes actuelles de l'OM, de celles qui attirent au stade et font vendre des maillots. Sur le marché des transferts, ils pèsent à deux entre 30 millions et 40 millions d'euros. Mais, sans eux, l'équipe ne serait évidemment plus la même. Or rien ne dit qu'ils évolueront encore la saison prochaine à l'OM.

Djibril Cissé appartient au club de Liverpool, qui l'a prêté une saison à Marseille. Et Franck Ribéry rêve du Real Madrid ou d'Arsenal. Car si le football est aujourd'hui porté par les courants d'air d'un libéralisme sans garde-fou, les joueurs en ont intégré les règles et savent aussi moyenner leurs talents pour aller au plus offrant.


UN VENT DE FOLIE


D'où, pour les investisseurs tentés par l'activité football, la nécessité de pouvoir acquérir des biens durables, comme un stade. Mais cela ne garantit pas l'équilibre des comptes. L'oligarque russe Roman Abramovitch, qui a acheté le club londonien de Chelsea en 2003 pour 214 millions d'euros, a perdu, sur la seule année 2005, 204 millions. Il a dépensé sans compter pour attirer les joueurs les plus cotés, faisant exploser les tarifs du marché européen, dans une surenchère suicidaire pour le football. Cette stratégie lui a permis de décrocher deux titres de champion d'Angleterre. Mais elle s'est révélée un échec pour la quête du titre plus prestigieux de la Ligue des champions.

Ce vent de folie qui emporte le milieu du ballon rond laisse les instances du football démunies et impuissantes. Lors d'un récent passage à Paris, Joseph Blatter, président de la Fédération internationale, analysait ainsi la situation anglaise : "Avant, les milliardaires s'offraient des écuries de chevaux. Aujourd'hui, la mode, c'est un club." Et il constatait, sans commentaires, "la dérégulation du football". Les clubs anglais viennent de négocier la vente des droits de diffusion, montant : 4 milliards d'euros pour la période 2007-2010. En France, Canal+ distribue, pour une durée identique, 600 millions d'euros.

Après l'annonce du processus de vente de l'OM, Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération française, a assuré qu'"il fallait vivre avec son temps" : "L'achat des clubs par des capitaux étrangers est une tendance inéluctable. Il n'y a pas de raisons que les clubs français soient à l'abri." Quant à Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel, il a rappelé que, dès la vente de l'OM aboutie, la direction nationale de contrôle de gestion de la Ligue "se rapprochera du repreneur pour examiner la pérennité et la viabilité de son projet".

Jack Kachkar préside le fonds d'investissement Karver Capital Holding et dirige un groupe pharmaceutique Inyx, coté au Nasdaq. Selon le site Internet de cette société, Inyx a accumulé 82,5 millions de dollars de pertes depuis sa création en 2003. Il considère qu'un club anglais aurait été "trop cher pour sa poche".

Bruno Caussé
Article paru dans l'édition du 21.01.07



Je suis en mesure de vous informer que Hyacinte P. gérant du Super U de Ficaghjola aurait fait une offre de reprise pour le SCB buzz
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MessageSujet: Re: Football et économie   Football et économie EmptyDim 21 Jan - 11:16

Le phénomène est explicable, l'argent abonde et les débouchés sont limités. Le capital est accumulé , se concentre et les possédants ne savent plus quoi faire de leur argent.

Après les entreprises qui se rachètent leurs propres actions, faire de l'argent avec de l'argent à ses limites.

Il est donc normal de voir des investissements dans des secteurs improbables.

Une fois de plus Marx à raison, je ne peux que vous inviter à relire son oeuvre Mr. Green
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MessageSujet: Re: Football et économie   Football et économie EmptyDim 21 Jan - 12:13

vince a écrit:


Une fois de plus Marx à raison, je ne peux que vous inviter à relire son oeuvre Mr. Green
moi je ne m'en lasse pas, les Marx Brothers c'est quand mème le top.
Groucho sola speranza Mr.Red
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