Prochain adversaire...Strasbourg chez lui

Comme un air de L1...retour au stade de la Meinau


avec un effectif que j'ai l'avantage de vous présenter ci-dessous


et qui comporte quelques sérieux clients

Citation :

1 Nicolas Puydebois Gardien
2 Yves Deroff Défenseur
3 Jean-Christophe Devaux Défenseur
4 Eugène-Claude Ekobo Défenseur
5 Habib Bellaïd Défenseur
6 Ahmed Kantari Milieu
7 Nicolas De Gea Attaquant
8 Renaud Cohade Milieu
9 Hervé Tum Attaquant
10 Yacine Abdessadki Milieu
11 Jérémy Perbet Attaquant
12 Edgar Gnoleba Loué Milieu
12 Abel Mphela Attaquant
13 Steve Celestini Défenseur
14 Romain Gasmi Milieu
15 Ali Mathlouthi Attaquant
16 Stéphane Cassard Gardien
17 Dimitar Rangelov Attaquant
18 Pascal Johansen Milieu
19 Guillaume Lacour Milieu
20 Ahmed Moslem Abou Défenseur
21 Jeff Strasser Défenseur
21 Poitier Alcino Milieu
22 Morgan Schneiderlin Milieu
22 Haykel Gmamdia Attaquant
23 Kevin Gameiro Attaquant
24 Eric Mouloungui Attaquant
25 Leyti N'Diaye Milieu
26 Jean-Christophe Vergerolle Défenseur
28 Emil Gargorov Milieu
30 Régis Gurtner Gardien

Ce n'est donc pas une grande surprise que de voir les Alsaciens jouer les premiers rôles dans le championnat où ils figurent actuellement à la 3ème place avec 33 points pour 10 victoires, 6 nuls et deux défaites..
leur parcours?

Citation :

Strasbourg 0 - 0 Dijon

Amiens 1 - 0 Strasbourg

Strasbourg 2 - 0 Montpellier

Niort 2 - 2 Strasbourg

Strasbourg 2 - 0 Guingamp

Tours 0 - 0 Strasbourg

Strasbourg 2 - 0 Châteauroux

Créteil 0 - 2 Strasbourg

Strasbourg 1 - 1 Le Havre

AC Ajaccio 2 - 2 Strasbourg

Strasbourg 1 - 0 Grenoble

Strasbourg 3 - 2 Caen

Gueugnon 0 - 1 Strasbourg

Strasbourg 2 - 0 Istres

Reims 2 - 0 Strasbourg

Strasbourg 2 - 1 Libourne Saint-Seurin

Brest 1 - 1 Strasbourg

à noter l'invincibilité à domicile où notamment les Caennais ont échoué.
Beau test en perspective!

le site off a écrit...

Citation :

Présentation du match
Déplacement difficile pour le Sporting au stade de la Meinau pour y affronter des Strasbourgeois qui ont connu un début de saison difficile mais qui se sont bien repris et, forts de leur invincibilité à domicile, sont bien décidés à rester dans le trio de tête pour atteindre leur objectif de remontée.
Pour Bastia, celui-ci s’éloigne de plus en plus en raison des résultats en dents de scie, même si un petit espoir demeure encore. Une défaite à Strasbourg placerait les Bleus à treize points de leur adversaire, écart quasiment insurmontable.

Les équipes
Relégué en Ligue 2 la saison dernière, le Racing Club de Strasbourg a clairement annoncé son intention de ne pas s’éterniser dans l’anti-chambre de l’élite et de rejoindre dès la saison prochaine la Ligue 1. Le Président Philippe Ginestet a fait appel, pour diriger l’équipe, à une légende du football français, Jean-Pierre Papin qui, après voir entraîné durant deux saisons une formation de CFA2, fait donc ses premières armes au plus haut niveau. Côté effectif, la presque totalité des joueurs ont quitté le club (seize départs) et le groupe a été complètement reconstruit par le nouveau coach qui s’est appuyé sur les jeunes et quelques piliers du club. Pour compenser les départs, huit joueurs seulement ont été recrutés.
Les Strasbourgeois ont connu un début de saison difficile, certainement en raison du manque d’homogénéité et d’automatismes. Cantonnés en milieu de tableau durant les six premières journées, ils ont réussi ensuite à grappiller place après place pour s’installer finalement dans le trio de tête au terme de la treizième journée et ne plus le quitter depuis.
Actuellement troisième avec trente-trois points, Strasbourg compte neuf victoires, six nuls et deux défaites, vingt-trois buts marqués et douze encaissés. A l’extérieur, il occupe la septième place avec deux victoires, quatre nuls et deux défaites, huit buts marqués et autant encaissés. Au stade de la Meinau, ils sont encore invaincus avec vingt-trois points sur vingt-sept possibles, sept victoires et deux nuls, quinze buts marqués et seulement quatre encaissés.
Les Strasbourgeois semblent avoir trouvé leur régime de croisière et, pour atteindre leur objectif, ils doivent suivre le rythme effréné imposé par Metz et Caen. Aussi, il leur est interdit d’abandonner des points au stade de la Meinau.
L’effectif de Strasbourg :
Gardiens : Cassard – Gurtner – Puydebois.
Défenseurs : Moslem – Bellaid – Celestini – Deroff – Devaux – Ekobo – Strasser – Vergerolle.
Milieux : Abdessadki – Alcino – Cohade – Gargorov – Gasmi – Johansen – Kantari – Lacour – Loué – N’Diaye – Schneiderlin.
Attaquants : De Gea – Gameiro – Matlhouthi – Mouloungui – Perbet – Rangelov – Tum.

Le Sporting est en plein doute. Scotché depuis quelques journées à la dixième place, l’espoir demeure encore de recoller aux équipes de tête mais, d’un autre côté, l’écart diminue avec les formations de bas de tableau. Et ce en raison d’un manque de régularité et de résultats en dents de scie. La victoire lors du derby à Ajaccio avait laissé penser que les Bleus étaient enfin sur la bonne voie mais la réception de Grenoble a infirmé la tendance. Dominateurs, ils ont été incapables une nouvelle fois de concrétiser les occasions, ont abandonné deux points de plus à Furiani et auraient même pu perdre le match. Et les choses ne se sont pas arrangées le week-end dernier en Coupe de France. Certes, la qualification a été obtenue mais sur un score étriqué face à une équipe de promotion d’honneur régional.
Aussi, ce déplacement à Strasbourg ne se présente pas sous les meilleurs auspices et il est difficile de prévoir le comportement du groupe face à un prétendant sérieux à la montée. Va-t-on retrouver l’équipe conquérante d’Ajaccio ou hésitante, maladroite de Grenoble ou Chambéry.
Si Bastia veut nourrir encore quelque ambition, il doit réagir très vite, retrouver la qualité de jeu et l’efficacité offensive car une nouvelle défaite à Strasbourg le mettrait à treize points de son adversaire du jour, ce qui le condamnerait probablement à jouer les seconds rôles durant la deuxième moitié du championnat.

Les arbitres
La rencontre sera dirigée par Monsieur Bertrand Layec assisté de Messieurs Franck Leloup et Mickaël Annonier. Le quatrième arbitre sera Monsieur Eric Wernert.
Licencié à la Ligue Bretagne, international, Mr Layec a été nommé arbitre de la Fédération en 1990. Il n’a encore jamais dirigé le Sporting cette saison mais avait arbitré la saison dernière la rencontre Clermont-Bastia, le 17/02/2006, match comptant pour la vingt-sixième journée du championnat, défaite du Sporting 2-0.

ben je sens qu'on va se prendre une valise encore...

Une prestation de qualité mais...
Ramener le point du match nul de la Meinau peut être considéré comme un bon résultat. Pourtant, ce match laissera encore beaucoup de regrets.
Si Strasbourg est tout heureux d’avoir conservé son invincibilité à domicile, Bastia a plutôt perdu deux points dans l’opération car il a largement dominé les débats en première période sans parvenir à marquer, a réussi le plus dur en prenant l’avantage en début de deuxième mi-temps mais n’a pu conserver le résultat alors qu’il était en supériorité numérique.

Toujours des surprises à l’annonce de la composition de l’équipe. Arnaud Maire suspendu, Bernard Casoni aligne au centre de la défense Florent Laville qui n’a pas joué depuis plusieurs mois. Pascal Camadini retrouve enfin le poste qu’il occupait en début de saison en milieu défensif aux côtés de Florent Ghisolfi. Frédéric Mendy est sur le banc, remplacé par l’appelé de la dernière minute Foued Khalaoui. Pierre-Yves André est seul en pointe avec Ben Saada en soutien.
Début de match engagé de la part des deux équipes, avec beaucoup de duels. La première action est strasbourgeoise avec un débordement de Mouloungui sur la gauche mais, sur le centre, Gameiro est trop court (6°). Sur la contre-attaque, Khalaoui tente sa chance des dix-huit mètres mais ça passe au-dessus (7°). Bastia est bien en place, conserve bien le ballon et traverse une bonne période qui se termine par un tir manqué de Ben Saada (12°). Les Bleus jouent haut, effectuent un bon pressing sur le porteur du ballon et obligent les Alsaciens à jouer le contre. Johansen, bien lancé sur la droite, évite Bridonneau, repique au centre et tire du gauche mais Ejide récupère le ballon en deux temps (14°). Bastia joue bien, le milieu de terrain est omniprésent, les Strasbourgeois sont privés de ballons et n’arrivent pas à trouver leurs attaquants. Suite à une bonne interception, Camadini amorce un contre rapide à trois contre deux, essaie de donner à André en pleine course mais Ben Saada intercepte et tire à côté (22°). Alors que l’on passe la demi-heure, petite réaction strasbourgeoise par Gameiro qui s’infiltre dans l’axe et donne sur la gauche à Mouloungui mais la frappe de ce dernier est contrée (31°). Petite frayeur dans le camp bastiais suite à un corner tiré par Abdessadki qui trouve la tête de Mouloungui, le ballon frôle le montant (33°). Ce sont quand même les Bastiais qui dominent les débats et André, bien lancé en profondeur, oblige Cassard à sortir au pied (36°). Sur le renvoi, Bastia récupère le ballon et Barthelemy, à l’entrée de la surface, tire trop mollement sur Cassard (37°). Alors que la mi-temps approche, les Strasbourgeois tentent de réagir et Ejide sort devant Gameiro qui s’était ouvert le chemin du but suite à un une-deux avec Cohade (40°). Un corner de Johansen trouve la tête de Strasser au deuxième poteau mais ça passe au-dessus (42°). Mais ce sont encore les Bleus qui se créent une superbe occasion. Des vingt-cinq mètres face au but, Meniri frappe superbement un coup franc, le ballon prend le chemin de la lucarne mais Cassard se détend et parvient du bout des doigts à détourner en corner (44°). La pause est sifflée sur un score nul et vierge, plutôt flatteur pour Strasbourg. Première mi-temps à l’avantage de Bastia bien meilleur dans le pressing, dans l’organisation et l’occupation du terrain, qui s’est créé les meilleures occasions avec un milieu de terrain omniprésent, notamment le tandem Ghisolfi-Camadini qui empêche les strasbourgeois de jouer.
Aucun changement à la reprise. Petite hésitation dans la défense bastiaise, Tum se retrouve seul devant Ejide mais, à retardement, le juge de touche lève le drapeau. Ben Saada est accroché à la limite de la surface par Bellaid qui écope d’une deuxième carton jaune et doit quitter le terrain. Ben Saada veut se faire justice mais tire dans le mur (47°). Jean-Pierre Papin fait aussitôt entrer Devaux au centre de la défense. Largement dominés, les Strasbourgeois doivent maintenant jouer en infériorité numérique et leur tâche va être compliquée. La sanction est d’ailleurs immédiate. Barthelemy déborde sur l’aile droite avec un grand pont sur Deroff et centre pour Mendy qui touche là son premier ballon, amortit de la poitrine et reprend de volée du gauche sous la transversale (55°). Avantage tout à fait mérité pour le Sporting qui est en train de réaliser un très bon match. Vexé, Strasbourg réagit et se porte vers l’attaque. Gameiro, bien lancé sur l’aile droite, adresse un beau tir croisé qui frôle le poteau (57°). Bastia commence à baisser physiquement et recule. Mouloungui frappe sur Ejide (65°) puis, en bonne position, est contré in extremis par Marester (74°). Alors que Bastia semble avoir le match en main, il va offrir l’égalisation. Mathlouthi sur l’aile droite se joue de Meniri puis est taclé par Ghisolfi dans la surface. Sans hésitation, l’arbitre désigne le point de penalty et Cohade place le ballon sous le ventre de Ejide parti du bon côté (75°). Laville se plaint des adducteurs et est remplacé par Jarjat. Malgré la supériorité numérique, Bastia n’est plus aussi dominateur et, si Barthelemy oblige Cassard à se coucher (82°), ce sont les Strasbourgeois, survoltés par l’égalisation, qui se montrent beaucoup plus entreprenants. Mouloungui déborde sur l’aile gauche et adresse un magnifique centre repris par Johansen mais Jarjat se jette devant l’attaquant (84°). La dernière action est tout de même à l’actif des Bleus avec un une-deux Née-Mendy et le tir de ce dernier détourné en corner par Cassard (88°). L’arbitre libère les deux équipes sur ce score de parité.
Au vu de la physionomie du match, Jean-Pierre Papin est tout heureux d’avoir conservé son invincibilité à domicile alors que son ami Bernard Casoni estime avoir perdu deux points.

RC Strasbourg - SC Bastia : 1-1
Stade de la Meinau à Strasbourg.
Temps clair et frais. Pelouse en très bon état.
13555 spectateurs.
Les arbitres : Mr Bertrand Layec assisté de Mrs Franck Leloup et Mickael Annonier.
Les buts : Cohade (75° sp) pour le RCS - Mendy (55°) pour le SCB
Les avertissements : Bellaid (38° et 47°) au RCS - Camadini (1°) au SCB.
Une expulsion : Bellaid (47°) au RCS.
Les équipes :
RCS : Cassard – Deroff – Strasser – Bellaid – Abdessadki – Lacour (Othon 73°) - Cohade – Johansen – Mouloungui – Tum (Devaux 49°) – Gameiro (Mathlouthi 65°).
SCB : Ejide – Marester – Meniri – Laville (Jarjat 79°) - Bridonneau – Ghisolfi – Camadini – Khalaoui (Mendy 53°) – Barthelemy – Ben Saada (Née 54°)- André.

a écrit

Citation :

Football À dix, le Racing sauve les meubles face à Bastia
Réduit à dix dès la 48e, puis mené à la 55e, le RCS a su se serrer les coudes pour éviter sa première défaite à domicile contre Bastia hier à la Meinau, en égalisant sur un nouveau penalty de Cohade (1-1). Il conforte ainsi sa troisième place.
Le Racing est toujours invaincu à la Meinau cette saison. Et ce seul constat doit ce matin suffire à son bonheur, tant il s'est fait peur hier soir contre Bastia (1-1), après une seconde période riche en événements, en suspense et, donc, en tension. La première, elle, a été surtout rythmée par les allées et venues de quelques pseudo-supporters dans la tribune Ouest (voir ci-dessous). Davantage en tout cas que par les « envolées lyriques » des 22 acteurs. Face à un onze corse bien organisé, misant sur le sens de l'organisation d'un Pascal Camadini toujours fringant, le Racing a en effet peiné à s'approcher du but d'Ejide. Dans le jeu, il n'y est guère parvenu qu'à deux reprises, par Johansen dont la frappe du gauche a difficilement été captée en deux temps par le gardien nigérian (14e), puis par Mouloungui, contré in extremis par Marester (31e). Pour le reste, il s'en est, comme souvent, remis aux coups de pied arrêtés. Ainsi, sur deux corners d'Abdessadki (33e) et Johansen (42e), Mouloungui et Strasser, tous deux de la tête, ont-ils raté la cible d'un rien. En face, Bastia n'a pas assiégé non plus le but de Stéphane Cassard, mais il s'est tout de même créé deux grosses occasions. La première, amorcée par un décalage impeccable de Camadini, a été vendangée par Ben Saada, auteur d'une frappe croisée du gauche totalement ratée (22e). Sur la seconde, Meniri a expédié un « mammouthesque » coup franc que le portier alsacien a dû extirper de sa lucarne d'un poing rageur (44e). À la pause, la Meinau en est donc là, à se demander comment le RCS va bien pouvoir démêler l'écheveau corse, quand les événements vont s'accélérer. Malheureusement pour les Bleus, tous défavorables pour eux. Habib Bellaïd, déjà averti en première période, écope d'un second avertissement pour avoir retenu Ben Saada par le maillot et devient le premier expulsé strasbourgeois de la saison à la 48e. Deux minutes plus tard, Jean-Pierre Papin décide de rééquilibrer son équipe en remplaçant Tum par Devaux. Mais son « coaching » va, à court terme, se révéler moins payant que celui de son ancien coéquipier de l'OM et homologue corse, Bernard Casoni. Car à peine 120 secondes après son entrée en jeu, Frédéric Mendy, à la réception d'un centre de Barthélémy au second poteau, exécute Cassard d'une volée du gauche sous la transversale (55e). A 0-1 et 10 contre 11, l'affaire sent le bouchon pour le RCS. JPP revoit alors une nouvelle fois ses batteries, en lançant Mathlouthi en pointe, puis en offrant à Quentin Othon son baptême du feu en pros. Bien vu, car à un quart d'heure de la fin, Mathlouthi va à son tour se montrer décisif. Il mystifie Ghisolfi qui l'abat dans la surface. Cohade, avec un soupçon de réussite, transforme son cinquième penalty en autant de tentatives cette année et remet les pendules à l'heure. Johansen, contré in extremis par un tacle désespéré de Jarjat, s'offrira même la balle de match à la 85e. Mais Mendy lui répondra trois minutes plus tard d'une frappe sur le petit filet extérieur qui fera frissonner la Meinau. A l'arrivée, le RCS limite la casse et reprend même un point au 4e, Dijon. « C'est rare, mais à 0-1 et 10 contre 11, je me voyais battu », peut souffler Papin, « Je suis soulagé. Nous sommes revenus au courage encore une fois. Quand on voit comment ça s'est passé, c'est un bon point. Nous avons gagné une unité sur Dijon et ce n'est pas une mauvaise opération comptable, même si Le Havre et Châteauroux nous ont repris deux points. Nous n'avons pas perdu, mais il faut repenser à gagner, nous tourner tout de suite vers Metz où nous aurons un gros coup à faire. »

Stéphane Godin