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 après on s'étonne

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Antone
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Antone


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MessageSujet: après on s'étonne   après on s'étonne EmptyLun 13 Nov - 9:26

arf

après on s'étonne Main_logo_329x101 a écrit

Citation :
L'ex-député RPR de Haute-Garonne et ex-conseiller du ministre de l'Intérieur Charles Pasqua pour les affaires de toxicomanie écoute, avec application, le juge Thomas Lemonnyer lui lire ce que le code pénal dit du trafic d'influence : «Je n'avais jamais pensé à cela, monsieur le président.» Au cinquième jour d'un procès du Patriarche, qui reprend aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Villefranche-de-Laugarais ( Libération du 8 novembre), la cravate du docteur Jean-Paul Séguéla est toujours aussi bien mise. Décidément «non», l'ex-élu, qui a reçu 5 millions de francs de prêts gratuits, 518 000 francs de dons en espèces, une carte bancaire à l'oeil et des billets d'avions pour amener sa famille de par le monde, n'a pas le sentiment d'être devenu «l'obligé» du patron du centre de désintoxication, Lucien Engelmajer.
«Fascinant». Le tutoiement s'est vite imposé. «Lucien Engelmajer et moi étions devenus amis, monsieur le président.» Jean-Paul Séguéla décrit le Patriarche comme «un homme bien habillé et fascinant». Ce Patriarche est venu, en 1994, «dîner à la maison à bord d'une Bentley blanche conduite par un chauffeur», poursuit-il. C'était au moment où le conseiller du ministre Charles Pasqua avait un découvert bancaire de 430 000 francs. Lucien Engelmajer lui a prêté un million entre la poire et le fromage. Si Jean-Paul Séguéla a accepté, un an plus tard, un nouveau prêt de 3,4 millions de francs d'Engelmajer, c'est uniquement «parce qu'il était à un taux plus avantageux» que celui que lui proposait sa banque. Puis, pour les 600 000 francs de prêt qui ont suivi, «aucune explication me vient à l'esprit», avoue-t-il. Cette somme n'aurait-elle pas servi à acheter «deux berlines allemandes BMW ?», demande le tribunal. «C'était des BMW de série 3 , minimise le prévenu. Des modèles de base...»
De tout ce bel argent, Jean-Paul Séguéla n'a remboursé que deux trimestrialités. «Avec lui, c'était comme ça, explique-t-il au tribunal. Il m'a dit : "Les remboursements, c'est fini . Un point c'est tout." Lucien Engelmajer avait une autorité amicale qui ne se discutait pas.» Il y a des ordres amicaux auxquels on cède plus facilement qu'à d'autres. Restaient toutefois les deux trimestrialités de 60 000 francs chacune que Séguéla avait déjà versées. «Vous sont alors versées des notes de frais du Patriarche à hauteur de 120 000 francs, relève le président Lemonnyer. Faut-il y voir une compensation de ces premiers remboursements ?» La question serait discourtoise. «J'avais beaucoup de frais, je me déplaçais», répond l'intéressé. «Au prix du kilomètre, cela fait effectivement 480 000 kilomètres en trois mois, s'amuse le procureur Delperrier. Vous roulez beaucoup.» Les voyages de Mademoiselle Séguéla fille à New York ? «C'était en seconde classe, monsieur le président.» Et comment expliquer les 518 000 francs versés en liquide à coup d'enveloppes ? « Des libéralités», explique distraitement le prévenu. «Peut-être ai-je été manipulé», concède-t-il sans trop y croire.
La prise en charge des toxicomanes, souvent atteints de sida, pouvait coûter 200 millions de francs au budget du ministère de la Santé, reprend Jean-Paul Séguéla. Il n'était donc pas inconcevable d'oeuvrer auprès de ce ministère pour qu'une subvention, du quart de cette somme, soit versée au Patriarche, «seule structure en France» à prendre ces populations en charge.
Bentley. Cravate toujours droite, l'ex-député RPR ne voit pas où est le mal à avoir fait du bien. «Mais enfin, tente une dernière fois le juge Lemonnyer, vous avez rencontré Lucien Engelmajer en 1969, entouré de toxicomanes, dans un hangar du côté de la gare Matabiau à Toulouse. Il vous rend visite dans votre propriété vingt-quatre ans plus tard à bord d'une Bentley avec chauffeur et vous ne vous demandez pas d'où cet enrichissement peut provenir ?» Jean-Paul Séguéla choisit de ne pas répondre. Il déclarait 913 000 francs de revenus en 1993, lui-même s'avouant «panier percé» et son épouse admettant qu'ils vivaient alors «au-dessus de leurs moyens». Aujourd'hui, le couple n'a plus que son salaire de professeur de médecine à l'université de Toulouse pour vivre. Réquisitions demain matin.
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