Chjachjaratoghju di Bastia
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Pampasgiolu
Jean-Christophe Debu
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MessageSujet: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 15:33

[quote]Le coup de force linguistique

par Eric Conan

Depuis 1999, l'apprentissage de la langue corse est quasi obligatoire dans l'île. Ce n'est donc pas pour sa seule défense que les indépendantistes veulent l'inscrire dans la loi


Les débats parisiens, à propos de la Corse, retardent souvent sur les réalités locales. La question de la langue corse fut l'un des thèmes principaux de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de loi de Lionel Jospin. Fallait-il la rendre obligatoire? Et pour qui: l'Etat ou les élèves? Le FLNC vient de faire connaître son insatisfaction: «Le caractère non obligatoire de l'enseignement de la langue corse, retenu dans le projet, continue de lui conférer un statut de langue étrangère dans son propre pays.»


Bien que les parlementaires ne s'en soient guère souciés, l'apprentissage du corse dans l'île apparaît bien plus avancé que ne le laisse penser ce débat officiel. José Rossi leur avait pourtant précisé que se contenter d'un «enseignement optionnel serait en recul par rapport à ce qui se fait déjà grâce à plusieurs circulaires rectorales». En effet, l'offre d'enseignement du corse, aujourd'hui quasi généralisée, a transformé la vie des établissements scolaires, et c'est le bilan problématique de cette expérience déjà réalisée qui explique la revendication maximaliste des indépendantistes.


Dans l'île, les témoins se livrent avec passion et précision, mais à une condition: l'anonymat. Parasité par le débat politique, ce sujet, comme tant d'autres, n'échappe pas au climat local. Le chargé des relations publiques de l'académie explique que le recteur a donné des «consignes de discrétion»... On le comprend. Coincé entre la loi nationale et la pression locale, le recteur d'Ajaccio a pris des mesures d' «incitation» à l'apprentissage du corse dont la régularité juridique fut contestée et les effets pratiques, discutés.


«Au printemps de 1999, lors de la réunion de préparation de la rentrée, il nous a annoncé que tout changeait, explique le principal d'un collège. Auparavant, nous demandions aux parents des élèves entrant en sixième et en cinquième s'ils voulaient que leurs enfants fassent du corse, pour prévoir les classes. Dorénavant, nous devions inscrire trois heures de corse dans toutes les sixièmes et les cinquièmes.» Cours «obligatoires»? Le rectorat a l'habileté de n'écrire le mot dans aucun document. Il est recommandé, en annonçant les emplois du temps avec cette «offre» systématique de corse, de ne faire «aucun commentaire» aux parents.


En agissant ainsi, le rectorat se conformait au «plan de développement de la langue et de la culture corses» que venait de voter, le 29 avril 1999, l'Assemblée de Corse. Ce plan allait au-delà du plan Balladur de 1994, qui avait déjà sorti l'île de la réglementation nationale en matière de langues régionales (une heure facultative par semaine) en décidant de «porter en cinq ans l'offre à trois heures, de la classe maternelle à l'université». Mais, sous ce régime du volontariat, la moitié seulement des élèves de sixième s'inscrivait. D'où la suggestion de l'Assemblée territoriale de ne plus demander leur avis aux parents et de renverser l'interprétation du caractère facultatif de cet enseignement: désormais, «la démarche volontariste revient à ceux qui ne souhaitent pas suivre cet enseignement, et non à ceux qui le souhaitent»...


C'est donc cette philosophie que le recteur a recommandée aux chefs d'établissement. Lesquels ont diversement réagi. Certains l'ont appliquée de façon zélée ou même militante; d'autres, plus légalistes, ont informé les parents, parfois par écrit, qu'ils avaient le choix. Il y eut quelques incidents dans certains collèges, dont les responsables niaient la liberté de parents récalcitrants, qui obtinrent gain de cause en saisissant le ministère: ils devaient envoyer au collège une confirmation écrite de leur refus. Malgré cela, plusieurs parents reçurent des «lettres d'avertissement» pour absence injustifiée... Dans quelques rares classes, des élèves réfractaires ont même été sommés de s'expliquer devant leurs camarades: «Qui ne va pas en cours de corse? Pourquoi? Que fait ton père?»

L'assiduité reste médiocre

La réaction d'une forte minorité de parents et les attitudes variables des directeurs de collège expliquent l'échec de cette tentative larvée de corse obligatoire: en moyenne, pour toute l'île, 72% des élèves suivent ces cours en sixième et 66,5% en cinquième. «Contrairement à ce que l'on peut penser, les parents qui refusent sont souvent corses, alors que beaucoup d'élèves continentaux suivent ces cours, explique une principale de collège. Et les motifs de refus sont variés. Il y a ceux qui disent ne pas vouloir “mettre leur enfant entre les mains de profs indépendantistes'', mais la majorité s'inquiète surtout de la charge de travail supplémentaire et préfère que leur enfant progresse dans les autres matières!»


Car les trois heures de corse aboutissent à des horaires très chargés (32 heures hebdomadaires, 34 heures en quatrième pour ceux qui font du latin en plus). Or les parents sont depuis quelques années alertés par la presse locale à propos du déclin régulier du niveau des élèves. Alors que, dans les années 60, la Corse avait la fierté de figurer parmi les premières régions pour ses résultats au baccalauréat, elle traîne désormais dans le peloton de queue...


Ce contexte de dégradation générale pèse d'autant plus que ces trois heures hebdomadaires de corse ont parfois des effets dommageables sur le reste de l'enseignement. Notamment dans les collèges des zones rurales, dont les horaires d'ouverture sont limités par les ramassages scolaires. «L'insertion des trois heures de corse dans tous les emplois du temps depuis 1999 est un casse-tête, explique un principal. Dans notre cas, cela n'a pu se faire qu'au détriment des dédoublements de classes dans certaines matières, et j'ai même dû sacrifier des heures d'études dirigées.» Ces deux heures d'études dirigées constituent pourtant une obligation, pour aider les élèves en difficulté. «Ainsi, c'est une règle non légale - le corse dans tous les emplois du temps - qui prend le pas sur une obligation légale!» constate un principal adjoint de collège.


Les faveurs accordées aux cours de corse ont eu aussi quelques répercussions sur l'ambiance entre enseignants. Tout d'abord, du fait des défections, les professeurs de corse enseignent dans des classes «confortables», d'une vingtaine ou d'une douzaine d'élèves selon les cas. Et ils sont gâtés en «moyens pédagogiques», financés par la collectivité territoriale de Corse. Des «ateliers de langue et culture corses» ont été créés, avec du matériel audiovisuel tout neuf dans des collèges qui n'avaient parfois jamais réussi à obtenir un labo pour l'anglais. Il y a eu, au début, quelques incidents, certains enseignants de corse fermant à clef leur «labo de corse». Le rectorat a incité à la diplomatie: ces moyens techniques sont communs, les enseignants de corse étant seulement prioritaires... Les «centres de séjours et d'études corses» suscitent les mêmes jalousies. Financés et conçus comme des séjours linguistiques à l'étranger, deux centres ont été créés dans l'île, à Savaggio et à Loreto-di-Casinca.


Malgré tout ces efforts, l'assiduité reste médiocre. «Dès la quatrième, avec l'alourdissement des programmes et la deuxième langue vivante, beaucoup abandonnent», explique une enseignante. Il n'y a plus que 27,4% des élèves à persévérer en quatrième, 20,25% en troisième, 16,19% au lycée, et moins de 5% des lycéens prennent l'option corse au baccalauréat.


Le primaire pose un autre problème: l'instituteur doit connaître le corse, accepter de l'enseigner ou bien trouver un collègue corsophone qui vienne faire le cours dans sa classe. En 2000, si 79% des écoliers avaient, en moyenne, deux heures d'initiation par semaine, seulement 16% bénéficiaient des trois heures prévues par le plan Balladur. Mais l'horaire fixe du primaire (27 heures hebdomadaires) constitue un obstacle: pour ne pas amputer de trois heures (plus de 10% du temps scolaire) l'enseignement des matières fondamentales (calcul, français) - ce que beaucoup de parents n'accepteraient pas - les stratèges du rectorat proposent d'enseigner certaines matières (sport, chant, jeux) en corse. Cela ne peut évidemment se concevoir que dans le cadre d'une obligation, que l'Assemblée territoriale semble avoir déjà anticipée en recommandant de se servir du corse comme «langue véhiculaire» et «outil de communication au quotidien», par exemple dans les «actes familiers: accueil, cantines, etc.».


Qui veut apprendre le corse a donc aujourd'hui la possibilité de le faire. La revendication d'obligation totale relève de deux motivations, souvent habilement confondues: le sauvetage d'une langue en péril et le combat indépendantiste. Contrairement à d'autres langues régionales moribondes, le corse reste très vivant. Aucune étude fiable n'existe, mais plus du tiers de la population l'utiliserait encore régulièrement. Sa pratique chute pourtant depuis quelques décennies. Une enquête du rectorat effectuée auprès des élèves du lycée de Bastia montre que, pour 63% d'entre eux, tous leurs grands-parents parlent corse, pour 60%, leurs parents, mais pour seulement 13%, leurs frères et sœurs. Une langue locale qui n'est plus transmise au sein de la famille est vouée à la disparition.


Mais ce danger de disparition ne mobilise pas. A peine 300 personnes ont défilé en mars dernier, à Bastia, pour la défense de la langue. Et aucune initiative militante ou privée ne s'organise en Corse, contrairement à la Bretagne et au Pays basque, où existent depuis vingt ans des associations de parents gérant des écoles en langue vernaculaire. Les indépendantistes préfèrent que l'enseignement du corse passe par l'Etat: cela met les parents en confiance et les moyens sont assurés. Et, surtout, ils utilisent habilement l'obligation d'enseignement, pour laquelle certains professeurs plaident en tant que pédagogues. «Aucune matière ne peut être enseignée dans ces conditions, avec des élèves qui viennent quand ils veulent, qui abandonnent une année puis reprennent l'année suivante!» explique une enseignante d'Ajaccio.
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 15:34

Mais c'est en tant qu'idéologues que les indépendantistes revendiquent cette obligation, selon un schéma classique, «Une Terre, une Langue, un Peuple», comme vient de le rappeler U Ribombu, le journal de Jean-Guy Talamoni: «Tout homme politique qui se prononce contre l'enseignement obligatoire de la langue corse en Corse est un ennemi de la Corse et de son peuple. Nous, nationalistes corses, nous trouvons tout à fait normal que l'enseignement du français soit obligatoire en France.»


Le programme à venir tient de la même logique: après le corse dans toutes les classes, puis pour tous les élèves, viendra le bilinguisme à l'école puis dans la vie publique, comme l'explique Ghjacumu Thiers, ancien président du Capes de corse: «Est-il pertinent et raisonnable d'exiger des générations les plus jeunes qu'elles s'intéressent, se passionnent, se dévouent, voire se sacrifient pour une langue que leurs aînés délaissent tous les jours un peu plus? Rien de sérieux ne pourra se faire sans l'officialisation du corse. Cette mesure est normale et indispensable.» A partir de ce moment, la «corsisation» des emplois, devenue nécessité pratique, ne se discutera plus. Elle commence d'ailleurs à l'école: une centaine d'emplois-jeunes d'aides-éducateurs et de moniteurs de «langue et culture corses» ont déjà été recrutés, et Jack Lang a promis la création d'un concours distinct d'instituteurs corsophones.

Une «langue polynomique»

L'enseignement du corse est parasité par la politique depuis le début. La création du Capes de corse, il y a dix ans, en offre l'exemple le plus caricatural. Tous les linguistes sérieux indiquaient qu'il fallait créer un Capes d'italien avec option de corse. Mais les militants ont revendiqué de déroger au Capes de «langues régionales» et obtenu de l'Etat le statut de Capes de «langue et culture corses». Marie-Jean Vinciguerra, longtemps inspecteur général de l'Education nationale et aujourd'hui l'un des élus les plus cultivés - latiniste, italianisant et vrai corsophone - parmi les négociateurs des accords de Matignon, fut alors la cheville ouvrière de ce curieux Capes: «C'était pédagogiquement absurde, mais, dans le contexte politique de l'époque, si on avait imposé l'italien et le latin, on nous aurait accusés d'empêcher la création d'un corps de professeurs! Aujourd'hui, il est temps de réformer ce concours et de réintroduire l'italien et le latin.» La situation paraît tellement injustifiable que certains enseignants consciencieux y remédient en se mettant eux-mêmes au latin et à l'italien, grâce à la formation permanente.


Ce raté symbolise les dilemmes actuels de la langue corse, enjeu à la fois scientifique, pédagogique, politique, et source de polémiques qui réveillent l'éternel débat sur l'identité corse et son italianité, tour à tour niée et revendiquée. Les indépendantistes qui veulent faire du corse une «langue nationale» se heurtent à une réalité: durant de longs siècles, celui-ci ne fut qu'une variété dialectale et uniquement orale du toscan, lequel était la seule langue écrite en Corse avant d'être remplacé par le français, à la fin du XIXe siècle. Cette histoire du corse est taboue, et rares sont ceux qui l'assument, comme Angelo Rinaldi - traité de «harki» pour avoir expliqué qu'il n'y avait pas de littérature corse - ou Nicolas Alfonsi, l'un des seuls élus à avoir voté contre les accords de Matignon: «Le corse est une langue très riche pour la vie pratique, quotidienne, rurale, mais très pauvre pour raisonner. Je connais peu de Corses qui peuvent soutenir une longue conversation en corse et, lorsque l'on parle de choses sérieuses, on passe vite au français!» «C'est faux! réplique Marie-Jean Vinciguerra. A la différence de beaucoup de nationalistes, Nicolas Alfonsi parle très bien le corse, mais il le dévalorise volontairement: les conversations abstraites sont possibles. C'est vrai, c'est difficile, mais, pour lire Rinaldi en français, il faut aussi s'accrocher!»


L'enjeu consiste à transformer un dialecte oral en langue écrite à enseigner. La première difficulté vient des variations du corse selon les vallées, parfois selon les villages. Certains militants sont partisans d'une unification, avec codification et «Académie corse», d'autres, plutôt partisans de respecter cette diversité, «signe de richesse et de vitalité». Un modus vivendi s'est dégagé: une norme orthographique unique a été adoptée et le corse est considéré par le rectorat comme une langue «polynomique»: «Nous appelons langue corse la somme de tous les parlers, distingués entre eux par de minces variantes, qui sont utilisés sur le territoire de l'île de Corse.» Mais comment l'enseigner? Comment la corriger? Il y a dix ans, le grand linguiste Antoine-Louis Culioli ne voulait pas faire partie du jury de Capes, car il estimait qu'en raison de ses variantes le corse était «incorrigible». Le jury a trouvé la solution: «Aucune variété linguistique ne sera privilégiée», et son actuelle présidente veut «déculpabiliser» l'enseignement du corse en lui «ôtant la notion de faute».


Tout cela demande des efforts d'érudition aux enseignants - tenus de connaître toutes les variantes exprimées par les élèves - et provoque des polémiques cocasses entre corsophones, qui s'accusent mutuellement d' «appauvrir» leur langue, lorsqu'ils utilisent un vocabulaire limité accessible au plus grand nombre, ou d'œuvrer à sa perte, lorsqu'ils puisent dans la grande richesse de son vocabulaire. Le chroniqueur de Corse-Matin Joseph Sicurani et le journaliste de FR 3 Joseph Castellani sont notamment accusés par les spécialistes du rectorat d'utiliser des «archaïsmes» et d'être «incompréhensibles pour 9 Corses sur 10». Ils répliquent qu'ils sauvent des mots «glanés auprès de ce peuple qui sent la sueur» et que l'on veut faire «disparaître avec son parler» au profit de normes de type «totalitaire» imposées «sous prétexte de faciliter l'enseignement»...


L'autre polémique concerne la reconnaissance de l'évidente ascendance italienne du corse, que réclament certains, tel Jean-Claude Casanova, qui estime que le «corse séparé de l'italien deviendrait un idiome incertain et inutile»: «Jamais une langue parlée n'a pu survivre sans s'appuyer sur la langue écrite la plus proche d'elle.» Venant pourtant d'un partisan enflammé des accords de Matignon, ces propos raisonnables passent pour ceux d'un «Corse de Paris», dans une île où certains proposent de remplacer le trop italien «Corsica» par «Côrzica». «Mon ami Casanova rêve, répond Marie-Jean Vinciguerra. Le poids de l'Histoire est énorme. L'italien est la matrice, mais en même temps la langue du conquérant, de l'ennemi, de l'occupant, du travailleur immigré. Cet héritage empoisonne tout et il faut en tenir compte avec précaution.»


Dans les années 20 et 30, Mussolini revendiquait la Savoie, Nice et la Corse. Son gendre, le comte Ciano, chargé de la propagande, disposait d'une presse irrédentiste italienne qui chantait la gloire du corse, «langue italienne», et il finançait la presse “autonomiste'' corse, dont la Muvra des frères Rocca. Ce fut un échec, le fascisme italien ne réussissant, dans cette île au fort sentiment français, qu'à obtenir le ralliement du poète Santu Casanova et l'enrôlement idéologique d'une poignée de jeunes Corses, tentés par les bourses confortables que leur offrait le Duce pour aller étudier à Livourne, Pise ou Rome. Et il y eut, bien sûr, la brève occupation italienne de 1942 et 1943.

Inventer une nation corse pure

Tout cela compte encore chez les vieux Corses. Et dans les divisions entre indépendantistes. François Santoni le sait bien, quand il accuse son frère ennemi Jean-Guy Talamoni d'évoluer dans un «milieu italianisant, en relation étroite avec la péninsule». Et, dans l'île, les mieux informés s'interrogent quand ils entendent tel linguiste prôner le vocabulaire italien ou tel grand journaliste parisien militer outre mesure pour les accords de Matignon, tout en sachant qu'ils sont tous les deux fils d'anciens boursiers de l'Italie fasciste. Ils s'interrogent tout autant lorsque tel universitaire de langue corse, partisan de rompre avec l'italien, est fils d'émigré italien et né à Rome. Quête identitaire, ce comportement est courant chez nombre de Corses d'origine sarde qui militent pour l'indépendance de l'île.


«Heureusement, je sens que les choses changent, estime Marie-Jean Vinciguerra. Les boursiers ne furent qu'une vingtaine, les collabos pas plus d'une centaine, et cela ne veut plus rien dire pour les jeunes. Beaucoup comprennent que la langue corse ne peut se sauver qu'en retrouvant sa cousine italienne. Et de plus en plus de Corses vont en Italie, juste en face. L'Europe favorise cela.» L'enseignement accompagne cette évolution, avec les «sections méditerranéennes» du collège Finosello, à Ajaccio, et des collèges de Sartène et de Casinca, qui assurent une formation simultanée en «langues romanes» (corse, italien, espagnol).


Mais, alors que les paralysies provoquées par l'Histoire s'estompent, c'est la volonté de certains indépendantistes d'inventer une nation corse pure, unique et sans aucune dette extérieure qui s'oppose à l'enseignement de l'italien, comme l'exprime clairement l'éditorialiste politique d'U Ribombu, l'organe de Corsica Nazione: «Si l'on veut sauver la langue corse, il faudra l'imposer aux jeunes Corses, qui ne s'expriment plus - à de rares exceptions près - qu'en français, comme seule langue officielle de la Corse indépendante, à l'exclusion de toute autre. Quant à la langue étrangère qui doit être privilégiée dans l'enseignement, je n'en vois qu'une, c'est la langue internationale actuelle, en l'occurrence l'anglais. Pour les petits Corses qui naissent aujourd'hui, je vois peu d'utilité pratique à écrire et à lire le français et l'italien.» [/quote]


[b]Spergu chi u ribombu di u 2006 hè scrittu in lingua Corsa... Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 15:42

Citation :
«C'est faux! réplique Marie-Jean Vinciguerra. A la différence de beaucoup de nationalistes, Nicolas Alfonsi parle très bien le corse, mais il le dévalorise volontairement: les conversations abstraites sont possibles. C'est vrai, c'est difficile, mais, pour lire Rinaldi en français, il faut aussi s'accrocher!»
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:02

intéressant, je sens qu'on n'a pas fini de rire. La langue devenue un enjeu de pouvoir, ça ne va pas lui faire du bien.
Quant à la conclusion sur l'inutilité de l'apprentissage du français, elle relève de l'incantation. Megliu saremu incu l'inglese.
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:13

A me un mi dispiace l'inglese...Cio chi mi dispiace,ghjè ch'elli un so mancu capaci ne di parlà,ne di scrive u Corsu inde i so proprii ghjurnali... affraid
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:21

o caru, s'elli cumincenu a inchjaccàssi per sapè si u corsu e piu lindu qui o cullandi, semu lecchi..
Per salvà a lingua, ci vole a rende l'amparera ubligatoria in casa!
E un miraculu chi tipi di a mo eta, allevatu in cuntinentu a sappaina parlà e chi tutti sti pullastrone chi stanu in Corsica un li scappi una parolla.
U primu ghjennaghju, spassighjava in sanary, e i primi tipi chi trovu eranu paesani, une sartinese e l'altru di Lozzi. Avemu parlatu corsu ma eiu aghju guasi cinquanta anni e elli anu passatu a sessantina!
Eccula u prublemu.
Tempi d'una volta, un si parlava tantu di amparà u corsu a a scola, chi tuttu u mondu u parlava in casa.
Miraculu, in terra corsa di leghje certe cose. Un n'andemu micca da di a i francesi di amparà u francese chi u parlanu naturalamente.
Indè noi, ci vulerebbe ch'ella sia a listessa cosa. Si omu cumincia cusi, so cause perse. M'arricordu quellu affissu tant'anni fa "ô ma' parlami corsu"
E quessa a scola! Si i parenti un parlanu piu corsu a i zitelli, chi anu da fà di piu i maestri?
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:28

e per u restu, è veru chi simu obligati di aduprà u francese per e cose tecniche..un esempiu...ti facciu un taglià incollà di cio chi so in tracce di scrive in listessu tempu...facciu duie cose a tempu...
Citation :
L'administration a acquiescé aux conclusions d'un arrêt du TA de Grenoble basé sur l’article 10 de la 6ème directive et reprenant la jurisprudence communautaire. Désormais, pour les opérations de l'espèce, il est admis contrairement à la position soutenue par le service, que le fait générateur pour l'exigibilité de la TVA, se situe au moment de la livraison effective, à savoir la remise des clés.

Un l'aghju micca fatta apposta, so l'infrasate chi scrivu veramente mentre chi ti leghju...

Alè pigliemu a Coti, Vinciguerra e ancu Thiers (ch'ellu sia benedettu chi m'a sciaccatu un 18 a u bascigliè Laughing ) e pruvemu da fà a traduzionne!!

Pari, pari..un francese indè un manu e u corsu indè l'altru!
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:32

Antone a écrit:

Pari, pari..un francese indè un manu e u corsu indè l'altru!

Citation :

Quand’ eddi m’accurdarani chì sta terra hè a meia
Quandu avaraghju ancu eiu u me paesi à mè,

Quandu mi rispitarani senza marchjami in coddu
Quandu saraghju dinù patronu di i me lochi,

Quand’ a me lingua anch’ edda sarà para di a soia
Quandu eiu dinù avaraghju a me scola,

Quand’ eddi m’accurdarani chì sta terra hè meia
Tandu serami amachi parchì saremi pari,

Quandu saraghju dinù fighjolu di i mei
Senza vergogna più d’essa inferiori à eddi,

Quandu eiu vultaraghju ind’ e mè à campacci
Quandu ùn mi mugarà più u so sapè supranu,

Quand’ eddi m’accurdarani chì sta terra hè meia
Quandu averaghju ancu eiu u me paesi à mè.


PAri,pari...


Ma se no vulemu chi i genitori,o i parenti,parlinu u Corsu,ci vole ch'elli possinu parlà di tutti,ogni ghjornu e in ogni locu... Idea Idea Idea
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:33

Misgiu Ribellu a écrit:
A me un mi dispiace l'inglese...Cio chi mi dispiace,ghjè ch'elli un so mancu capaci ne di parlà,ne di scrive u Corsu inde i so proprii ghjurnali... affraid
Avà u ribombu di omancu 16 pagine e bislingu. E di piu c'he un ghjurnalettu "A Nazione" di 8 pagine cu u ribombu e ssu ghjurnalettu e scrittu solu in corsu
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:35

Citation :
L'administration a acquiescé aux conclusions d'un arrêt du TA de Grenoble basé sur l’article 10 de la 6ème directive et reprenant la jurisprudence communautaire. Désormais, pour les opérations de l'espèce, il est admis contrairement à la position soutenue par le service, que le fait générateur pour l'exigibilité de la TVA, se situe au moment de la livraison effective, à savoir la remise des clés.

Fora di a TVA,ch'un si po traduce in lingua Corsa,un vecu micca perchè omu un po fàlla?
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:36

ghjattuvolpa a écrit:
Misgiu Ribellu a écrit:
A me un mi dispiace l'inglese...Cio chi mi dispiace,ghjè ch'elli un so mancu capaci ne di parlà,ne di scrive u Corsu inde i so proprii ghjurnali... affraid
Avà u ribombu di omancu 16 pagine e bislingu. E di piu c'he un ghjurnalettu "A Nazione" di 8 pagine cu u ribombu e ssu ghjurnalettu e scrittu solu in corsu

Eccu una nutizia chi mi garba !
Bislingu,un pensu micca,mi piacerebbe di vedelu...Ma per "A NAZIONE",aghju da cumpràllu...

Forza GFA !!!
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:36

sonniuleghji...e finitu u tempu chi berta filava...
incantation! Qu'ils commencent à le parler au quotidien plutôt que de renvoyer à une indépendance hypothétique!
Au village, les vieux m'en apprennent mais les jeunes Rolling Eyes ah, ils ont le tee-shirt et ils disent ava à tout bout de champ mais quand tu leurs parle d'apprentissage culturel, la plus grande partie...volu di sturnelli, megliu a star ac!!
Bien barrée la langue, frites Mac Cain, ceux qui en parlent le plus..
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:38

Antone a écrit:
sonniuleghji...e finitu u tempu chi berta filava...
incantation! Qu'ils commencent à le parler au quotidien plutôt que de renvoyer à une indépendance hypothétique!
Au village, les vieux m'en apprennent mais les jeunes Rolling Eyes ah, ils ont le tee-shirt et ils disent ava à tout bout de champ mais quand tu leurs parle d'apprentissage culturel, la plus grande partie...volu di sturnelli, megliu a star ac!!
Bien barrée la langue, frites Mac Cain, ceux qui en parlent le plus..

Un dicu altru... Wink

Un hè micca Marta chi filava? affraid
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:40

Misgiu Ribellu a écrit:
Citation :
L'administration a acquiescé aux conclusions d'un arrêt du TA de Grenoble basé sur l’article 10 de la 6ème directive et reprenant la jurisprudence communautaire. Désormais, pour les opérations de l'espèce, il est admis contrairement à la position soutenue par le service, que le fait générateur pour l'exigibilité de la TVA, se situe au moment de la livraison effective, à savoir la remise des clés.

Fora di a TVA,ch'un si po traduce in lingua Corsa,un vecu micca perchè omu un po fàlla?

tuttu si po traduce...prova! E vidare u risultatu..a maio parte di e parolle seranu strappate "directiva" "ghurisprudenzia" "essigibilità"...in vece di vulè fà tuttu di un colpu, cumincemu a parlà di e cose di a vita e piu simplice e lascemu fà e u frances e u latinu per affari di ghjustizia o ghjesaghje...e dopu, videremu s'ellu si po fà megliu.
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:42

Per Natale, so statu in paese 'cu i mo vecchji, e una sera guardavamu a terza e c'era e nutizie in lingua corsa. Veramente, si po di chi ghjè tuttu menu u corsu... Perchè diccu que ? Perchè per capi di cio chi si trattava ci vulia micca esse cioncu. Per dilla franca un aghji capitu quasi nulla...

Doppu avemu parlatu ghjustamente di u corsu, di a manera di parlà corsu, e aghju dettu chi annantu Internet, amparavu a scrive u corsu. Si so arrestati di manghjà per guardammi!! Un soccu micca se eranu cuntenti o stupidi ma...

Ma in fine, mo caccare ma dettu que : Un serve a scrivellu se un lu parli micca!! Eiu un so scrivellu l'aghju sempre parlatu ma scrivellu è une antr'affare!!

E ghjè veru chi quandu u scrivu, mi venenu e parolle cume si diccerebbenu inde me e doppu guardu l'Adec per scrive senza sbagliu ma un è micca quellu chi mi venia diretamente...

Oghje per me, ognunu deve scrive cumella li pare... Perchè u corsu un è micca una lingua scritta, puvemu di cio chi vulemu, un è... è ghjustu cio ch'ella mi pare...
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:43

Antone a écrit:
Misgiu Ribellu a écrit:
Citation :
L'administration a acquiescé aux conclusions d'un arrêt du TA de Grenoble basé sur l’article 10 de la 6ème directive et reprenant la jurisprudence communautaire. Désormais, pour les opérations de l'espèce, il est admis contrairement à la position soutenue par le service, que le fait générateur pour l'exigibilité de la TVA, se situe au moment de la livraison effective, à savoir la remise des clés.

Fora di a TVA,ch'un si po traduce in lingua Corsa,un vecu micca perchè omu un po fàlla?

tuttu si po traduce...prova! E vidare u risultatu..a maio parte di e parolle seranu strappate "directiva" "ghurisprudenzia" "essigibilità"...in vece di vulè fà tuttu di un colpu, cumincemu a parlà di e cose di a vita e piu simplice e lascemu fà e u frances e u latinu per affari di ghjustizia o ghjesaghje...e dopu, videremu s'ellu si po fà megliu.

A man'a manu, affaca una vittura chi spampiluleghja rabbit
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:43

ô Sa si ghjuntu! in paese tutti bè? Laughing
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:43

S'elle un esistenu micca certe parolle,abbasta à aduprà quelle chi esistenu,ch'elle sianu in Francese,Inglese o ancu Talianu...

Mi pare che in lingua Francese,omu un traduce micca "lobbying","Fatwa","Fajitas","hooligan","aficionados","corrida"...""spaghetti","nems","djellabah"...

Ne voli altri esempii?
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:44

Antone a écrit:
ô Sa si ghjuntu! in paese tutti bè? Laughing

Basta incu e vostre macagne "à six mille" euros... rabbit
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:46

Pierfran a écrit:
Per Natale, so statu in paese 'cu i mo vecchji, e una sera guardavamu a terza e c'era e nutizie in lingua corsa. Veramente, si po di chi ghjè tuttu menu u corsu... Perchè diccu que ? Perchè per capi di cio chi si trattava ci vulia micca esse cioncu. Per dilla franca un aghji capitu quasi nulla...

Doppu avemu parlatu ghjustamente di u corsu, di a manera di parlà corsu, e aghju dettu chi annantu Internet, amparavu a scrive u corsu. Si so arrestati di manghjà per guardammi!! Un soccu micca se eranu cuntenti o stupidi ma...

Ma in fine, mo caccare ma dettu que : Un serve a scrivellu se un lu parli micca!! Eiu un so scrivellu l'aghju sempre parlatu ma scrivellu è une antr'affare!!

E ghjè veru chi quandu u scrivu, mi venenu e parolle cume si diccerebbenu inde me e doppu guardu l'Adec per scrive senza sbagliu ma un è micca quellu chi mi venia diretamente...

Oghje per me, ognunu deve scrive cumella li pare... Perchè u corsu un è micca una lingua scritta, puvemu di cio chi vulemu, un è... è ghjustu cio ch'ella mi pare...

u podi scrive, perche u sai parlà...l'ai in mente! e a da turnà
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:48

Pierfran a écrit:
Per Natale, so statu in paese 'cu i mo vecchji, e una sera guardavamu a terza e c'era e nutizie in lingua corsa. Veramente, si po di chi ghjè tuttu menu u corsu... Perchè diccu que ? Perchè per capi di cio chi si trattava ci vulia micca esse cioncu. Per dilla franca un aghji capitu quasi nulla...

Doppu avemu parlatu ghjustamente di u corsu, di a manera di parlà corsu, e aghju dettu chi annantu Internet, amparavu a scrive u corsu. Si so arrestati di manghjà per guardammi!! Un soccu micca se eranu cuntenti o stupidi ma...

Ma in fine, mo caccare ma dettu que : Un serve a scrivellu se un lu parli micca!! Eiu un so scrivellu l'aghju sempre parlatu ma scrivellu è une antr'affare!!

E ghjè veru chi quandu u scrivu, mi venenu e parolle cume si diccerebbenu inde me e doppu guardu l'Adec per scrive senza sbagliu ma un è micca quellu chi mi venia diretamente...

Oghje per me, ognunu deve scrive cumella li pare... Perchè u corsu un è micca una lingua scritta, puvemu di cio chi vulemu, un è... è ghjustu cio ch'ella mi pare...


Hanu a raghjone,aghju sempre dettu chi u fattu di scrivelu m'aiutà per amparà e parolle...e dipoi ch'o u facciu,possu capisce quelli chi mi parlanu megliu cà tempi fà...

Per cio chi hè di lascià cascà u scrittu,ghjè un sbagliu tamantu,c'hè un bellu pruverbiu per dillu in Francese... silent

Eppo;nantu à Internet,un avemu micca da sceglie,chi un si po che scrive... Shocked
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:49

Misgiu Ribellu a écrit:
S'elle un esistenu micca certe parolle,abbasta à aduprà quelle chi esistenu,ch'elle sianu in Francese,Inglese o ancu Talianu...

Mi pare che in lingua Francese,omu un traduce micca "lobbying","Fatwa","Fajitas","hooligan","aficionados","corrida"...""spaghetti","nems","djellabah"...

Ne voli altri esempii?

s'ellu è er fà un pidgin, un vale. a fai apposta di un capisce?
Da poi sempre, i nostri paesani anu lasciatu a u francese e cose di tribunale "l'affari so in francese" e u corsu un si ne purtava micca male. Un ci vole micca a vulè fà u tettu prima i muri!
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:49

Misgiu Ribellu a écrit:


Eppo;nantu à Internet,un avemu micca da sceglie,chi un si po che scrive... Shocked

Inno, poi fà parechji "cam hot" incu u micro Shocked
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:49

So sonnii di pinsa cihi si po leghje currentemente u corsu, i nostri vecchji un aghju mai lettu u corsu... Micca perchè ghjera interdettu, ma perchè un avia l'occasione e perche un c'era tanta ghente chi scriveva...
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MessageSujet: Re: Lingua Corsa   Lingua Corsa EmptyJeu 5 Jan - 16:51

Chjucu a écrit:
Misgiu Ribellu a écrit:


Eppo;nantu à Internet,un avemu micca da sceglie,chi un si po che scrive... Shocked

Inno, poi fà parechji "cam hot" incu u micro Shocked

e ogni tantu chjachjaremu incu MNT e certe volte incu Pierfran ma ellu, un po tene a cunversazione chi ci è sempre u telefonu chi sona.
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