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 Aulas gros malin...le foot c'est aussi de la politique

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Antone
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Antone


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MessageSujet: Aulas gros malin...le foot c'est aussi de la politique   Aulas gros malin...le foot c'est aussi de la politique EmptyJeu 22 Sep - 15:35

Aulas gros malin...le foot c'est aussi de la politique Logo_libe a écrit
Citation :


Au mercato électoral, il ferait un malheur. Mais Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique lyonnais, n'est pas sur le marché. Courtisé par de nombreux élus qui aimeraient l'attirer dans leur camp, il repousse les avances, afin de ne surtout pas marquer politiquement son club. Il a besoin de travailler en symbiose avec tous les politiques de l'agglomération. Et pour l'instant, cela fonctionne. Sur un accord très simple : élus et collectivité peuvent bénéficier des retombées médiatiques de l'OL. En échange, Aulas leur soutire le maximum.
Pour la venue du Real de Madrid, la semaine dernière, en Ligue des champions, le Progrès a publié des centaines de photos d'identité envoyées par des supporteurs pour une opération, Tous derrière l'OL. Parmi les clichés figuraient les bobines de Gérard Collomb (PS) et Dominique Perben (UMP), rivaux annoncés pour les municipales de 2008. Le soir du match, en revanche, le ministre des Transports n'a pu venir, et son absence, remarquée, a valu dans la presse locale un écho qui l'a irrité. «C'est une polémique ridicule, estime l'un de ses proches. Perben aime le foot et il aime l'OL en tant que Lyonnais. Le dernier TGV du soir pour Paris partait trop tôt, il n'a pas pu venir, mais il a appelé Aulas le lendemain pour le féliciter.» L'entourage de Gérard Collomb s'est chargé de souligner l'absence du ministre dans la tribune.
Euphorie. «Moi, souligne le maire, j'étais là dès 1974, quand on n'était qu'un millier dans le stade et qu'on jouait en D2. Et j'étais toujours là, à Auxerre, quand Govou est allé décrocher le premier titre de champion. Je suis un vrai supporteur, et Aulas le sait.» Collomb est capable de pleurer en tribune lorsque l'OL devient champion, mais il sait aussi tirer avantage de ses liens avec le club. Lorsque l'OL joue de grands matchs à domicile, il passe dans les vestiaires, après la rencontre, puis s'échappe en passant devant les journalistes, écharpe aux couleurs de l'OL au cou.
Les soirs de victoire, Jean-Michel Aulas prend garde de toujours citer le maire et de l'associer aux vainqueurs. En retour, Collomb ne lui refuse pas grand-chose. Le tribunal administratif de Lyon a eu beau casser, le 18 mars, une convention trop généreuse entre la ville et l'OL, le stade coûte encore beaucoup plus cher à la ville qu'il ne lui rapporte en loyers. La municipalité a participé à la construction de nouvelles loges en début de mandat et, aujourd'hui, Collomb est sur le point de céder à Aulas, qui veut un nouveau stade, plus moderne, et de 60 000 places. Seule condition : le président de l'OL devra aider la ville à transformer le club de rugby local, le Lou, en équipe de premier plan, afin de remplir partiellement Gerland.
Aulas et Collomb ont des intérêts croisés, mais ils s'apprécient également, fréquentent le même club de sport le matin, et le patron libéral et sportif dit le plus grand bien du socialiste. En fin de saison dernière, au soir du quatrième titre de champion d'affilée, il s'était lâché sous le coup de l'euphorie et avait confié au micro de Canal + qu'il voterait volontiers pour ce «très bon maire».
«Locomotive». La ville n'est pas le seul partenaire. «Toutes les collectivités sont au taquet vis-à-vis de l'OL. Et si la loi Buffet, qui encadre les subventions, n'avait pas apporté un peu de transparence, ce serait la surenchère», estime Thierry Braillard, adjoint (PRG) aux sports de Lyon. Aulas tape à toutes les portes, négocie âprement. Après l'élection de Collomb en 2001, il avait rédigé un livre blanc énumérant les réalisations qu'il envisageait pour son club. Il proposait au maire d'en financer la moitié, et promettait de trouver d'autres financements. Puis il était allé voir Michel Mercier, président (UDF) du conseil général du Rhône, afin de lui faire payer une partie du reliquat. Le département a ainsi financé deux écrans géants, sur lesquels l'OL diffuse des extraits de matches et de la publicité. «Je vais lui demander d'écrire dessus que c'est offert par le conseil général, glisse Mercier, qui paie aussi de nombreux panneaux à Gerland. Sinon, je lui enverrai la facture.»
En réalité, les élus ne peuvent plus rien refuser au club devenu «la principale locomotive» de l'agglomération. «Ceux qui contestent les aides que nous apportons à l'OL devraient acheter la presse internationale les lendemains de match. Ils comprendraient», plaide Mercier. Collomb fait un constat identique : «Lorsque je me déplace à l'étranger, on me parle systématiquement de l'OL. A Canton, j'ai assisté à un match, certains supporteurs portaient le maillot du club. Pareil cet été à Madagascar. Ils m'ont demandé de leur faire venir des joueurs.» Une étude menée par le centre de prospective de la communauté urbaine de Lyon a mesuré ce phénomène. En épluchant la presse internationale pour lister les sujets consacrés à Lyon, ses auteurs ont compté que plus de la moitié des articles étaient consacrés à l'OL.
Approches. Dans ces conditions, beaucoup d'élus aimeraient dépasser la simple collaboration et débaucher Aulas. Mais le président de l'OL évite de s'engager. Aux municipales de 2001, la droite l'avait vaguement sondé, tandis que l'entourage de Collomb sollicitait le milieu de terrain Vikash Dhorasoo. Aulas avait demandé que l'institution OL conserve une stricte neutralité ­ ce qui n'avait pas empêché son directeur sportif, Bernard Lacombe, Lyonnais de souche, de dire dans une plaquette tout le bien qu'il pensait de Mercier. Aux européennes de 2004, les approches se sont précisées. Bernard Accoyer, député de Haute-Savoie et président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, a proposé une belle place dans le grand Sud-Est à Aulas. Qui a encore décliné. Il confie que la politique le tenterait, mais qu'il n'aurait pas la patience requise. Et que cela nuirait au club. «Il est très courtisé, mais il sera sage, il n'ira pas, prédit Michel Mercier. Il n'a rien à y gagner. Présider l'OL, aujourd'hui, ça vaut tous les mandats.»

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