L'appétit vient en mangeant

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Foot. L'actuel leader de Ligue 2 rêve de devenir le deuxième club d'élite en Ile-de-France.
Créteil prêt à déborder du périph

Par Laurent JEANNEAU

vendredi 16 septembre 2005 (Liberation - 06:00)




La banlieue s'émancipe. Créteil sort de l'anonymat et s'impose en leader de la Ligue 2. Personne n'attendait ce club à une place aussi flatteuse : premier avec 15 points, avant leur rencontre, ce soir à domicile, contre Guingamp. Surtout après un championnat laborieux l'année dernière, où l'Union sportive Créteil Lusitanos (USCL) fut 27 fois reléguable sur 38 journées. Pourtant, les Cristoliens sont bien là, en tête du classement. Quatre victoires et trois nuls en sept matchs : une performance inégalée depuis leur remontée en L2 il y a six ans. Le combat annuel contre la relégation est devenu obsolète.

Anomalie. Il n'en fallait pas plus pour relancer un débat vieux comme le foot parisien : y a-t-il une place pour un deuxième club d'élite en Ile-de-France ? «Oui, il y a une place à prendre à côté du PSG, assure le président de l'USCL, Armand Lopes. Paris est la seule capitale d'Europe à n'avoir qu'un seul club de haut niveau.» Comparée à Londres (Arsenal, Tottenham, Charlton, Chelsea et Fulham), Madrid (Atletico et Real), Rome (Lazio et AS Rome), Lisbonne (Benfica et Sporting). L'exception française est frappante. A demi-mots, Créteil ambitionne de corriger cette anomalie.

Recette du succès : une stabilité inédite. «On a pratiquement gardé la même équipe, alors que d'habitude 10 à 15 joueurs partent à l'intersaison. Le groupe se connaît mieux, ça fait la différence sur le terrain. Tactiquement, la machine est bien huilée», avance le défenseur Samir Amirèche, qui enfile le maillot de Créteil pour la huitième saison. Au compteur : cinq départs, dont le champion du monde Bernard Diomède, et trois recrues : Loja, Domoraud et Terrier. Sans oublier l'entraîneur Hubert Velud, enrôlé après avoir fait ses armes au Paris FC, à Cherbourg et Clermont. «Ce début de saison est surprenant. Mais dès que je suis arrivé, j'ai décelé un potentiel dans l'équipe, avance-t-il. Mon intervention a consisté à décomplexer les joueurs en facilitant la prise de risque. Ma stratégie, c'est un foot tourné vers l'offensive.» Résultat : Créteil possède la meilleure attaque de L2 (14 buts). Alors, les Béliers bientôt en Ligue 1 ?

Monopole. «On garde les pieds sur terre», tempère Lopes. Et Velud de renchérir : «La L1 n'est pas envisageable aujourd'hui. Mais c'est une possibilité à moyen terme.» D'ici là, l'objectif est de rester dans les six premiers. Car le monopole du PSG n'est pas prêt de se briser. Hormis une saison avec le Red Star et trois avec l'ex-Matra Racing, il est l'unique représentant de l'élite francilienne, indélogeable en L1 depuis 1974. «Il y a un monde de différence entre le PSG et nous, reconnaît Samir Amirèche, qui a remporté la Coupe des coupes avec le PSG en 1996. Ils ont beaucoup plus d'abonnés, un terrain mythique et leurs sponsors les soutiennent à coup de millions.» A côté de cette artillerie lourde, le budget de Créteil (6,3 millions d'euros) fait pâle figure. «Il n'y a pas que l'argent dans la vie», s'empresse d'ajouter Lopes. Même dans le foot ? A prouver. Le vrai défi pour Velud, c'est de construire une identité propre : «On n'a pas la vocation internationale du PSG. Ni la même philosophie, on reste un club populaire de banlieue, axé sur le social et l'intégration.» Si des efforts sont faits pour investir les quartiers et s'ouvrir aux petits clubs du Val-de-Marne, «la formation des jeunes reste le point faible. Nous avons environ 800 jeunes licenciés, mais pas de structure de formation», regrette Laurent Cathala, député-maire PS de Créteil. L'idée germe depuis longtemps. Mais le club hésite encore devant l'ampleur de l'investissement, évalué à 800 000 euros.

Dérisoire. Revendiquer une identité populaire est une chose. Reste à convaincre un public. Coincé entre l'autoroute et quelques barres d'immeubles, le stade Duvauchelle (2 000 places) attire en moyenne 1 900 spectateurs par match. Un chiffre dérisoire face aux 42 000 personnes qui remplissent les tribunes du Parc des Princes. La concurrence est rude. Pour y faire face, l'USCL casse ses prix (15 euros l'abonnement). «Il n'y a pas de public pour la L2 en Ile-de-France, alors qu'en province, tous les notables du coin sont au stade, juge Laurent Cathala, le député-maire. Ici ce n'est pas l'esprit de clocher qui remplit les tribunes. Il faut des résultats.» Le début de saison est prometteur. Mais déjà, les premières difficultés pointent : privés de leur meilleur buteur, Ali Boulebda, les Cristoliens ont concédé le nul à domicile face à Brest, vendredi dernier. La tempête offensive des Béliers s'essouffle. Alors qu'il reste trente journées de championnat, leur défi relève plus du marathon que du sprint.

comme sa il pourront jouer au stade de france .

creteil......en L1?

beau de rever.......

Moi je milite pour le retour du RP1... avec Pasqua dans les cages !!!

ILs feront comme Istres coincé par l'OM ou comme le RCP de notre cher Olmeta

Remarque, ca fera de beaux derbys

et en allemagne, y'en a 2 dans la capitale??

djjeck a écrit:

et en allemagne, y'en a 2 dans la capitale??

Il n'y a que le Hertha Berlin à ma connaissance.
Mais tu as de temps en temps 2 clubs à Munich (Bayern et 1860).

Ca doit être quand même l'Angleterre qui centralise le plus (Londres : Chelsea, Arsenal, Charlton, West Ham, Tottenham ; Manchester : City et United ; Liverpool : FC et Everton ; Birmingham : City et Aston Villa)

a berlin, il y a 3 club le bleu wass berlin, le tenis berlin ; hertha bsc; et

Ahé, à Bastia ty as aussi l'EFB et le CAB si on te suit

Le CAB ce n'est pas Biguglia ?

Autant pour moi... C'est quoi Biguglia déjà..

Tu as l'AJB en DH et le FCB en PH

Ghjuvanni a écrit:

Tu as l'AJB en DH et le FCB en PH

Oui effectivement, je suis un gland... L'AJB bien entendu...
A ringraziatti

Je ne voudrais pas dire mais pour moi il n'y a qu'un seul Club à BASTIA, c'est le SPORTING les autres c'est de la roupie de sansonnet
Rapport à Etienne SANSONETTI qui fut un trés grand Attaquant
Et puis Créteil, au SDF, nous v'la bien je bosse sur le 93 moi et ce stade s'y trouve alors, je suis anti-cristolliens
Même anti-crétins si on va par là, mais on est toujours le crétin de quelqu'un
Heu, ne me regardez pas comme ça
Vlan
FORZA BASTIA PER SEMPRE
FILIPPU